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Jours tranquilles à Paris
1 juin 2020

NAKID Magazine

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1 juin 2020

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1 juin 2020

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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1 juin 2020

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1 juin 2020

Avis aux amateurs de BMW...

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31 mai 2020

Affichage sauvage - quartier du Centre Pompidou

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31 mai 2020

C’est officiel : la rue de Rivoli est désormais réservée aux piétons, cyclistes et bus

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L’emblématique (et toujours très fréquentée) rue de Rivoli est désormais interdite aux voitures, scooters, motos et autres véhicules personnels à moteur !

Depuis cette semaine, la rue est entièrement réservée aux piétons, cyclistes, trottinettes et autres mobilités douces, ainsi qu’aux bus, taxis et véhicules d’urgence. Attention, donc, si vous prenez votre voiture et souhaitez circuler dans le centre de Paris : vous serez stoppé par l’un des quatre barrages filtrants mis en place, dont le plus important se trouve au niveau de la place de la Bastille.

Un axe majeur du cœur de Paris, long de près de 3 km

Fermée provisoirement aux véhicules motorisés dans le cadre du déconfinement de Paris, la rue de Rivoli pourrait bien ne plus jamais voir rouler de voitures particulières. C’est en tout cas le souhait d’Anne Hidalgo : “Rue de Rivoli, je souhaite qu’il y ait un axe uniquement dédié au vélo et un autre réservé aux bus, taxis, véhicules d’urgence et véhicules des artisans.”

Cette mesure a bien évidemment fait réagir, notamment du côté des associations d’automobilistes, qui dénoncent un risque de bouchons accru et qui soulignent au contraire la place importante de la voiture en temps d’épidémie. Quoiqu’il en soit, la mise en place définitive d’une telle mesure dépendra grandement du résultat des élections municipales, dont la maire sortante était arrivée confortablement en tête au terme du premier tour.

rivoli

31 mai 2020

SpaceX a lancé deux astronautes de la NASA dans l’espace, une première historique pour une société privée

spacex

Après avoir décollé de Floride avec succès samedi soir, Bob Behnken et Doug Hurley doivent atteindre la Station spatiale internationale dimanche à 16 h 29.

Les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley se sont envolés samedi 30 mai du centre spatial Kennedy en Floride, aux Etats-Unis, à bord d’une fusée (Falcon-9) de la société SpaceX, première entreprise privée à se voir confier par la NASA la responsabilité d’acheminer ses précieux astronautes.

Initialement prévu mercredi à 16 h 33 (22 h 33, heure de Paris), le lancement n’avait pas pu avoir lieu. Le compte à rebours avait été interrompu dix-sept minutes avant le décollage en raison des mauvaises conditions météorologiques qui régnaient sur le centre spatial Kennedy.

Samedi, c’est donc en profitant d’une éclaircie que la fusée de la société fondée par Elon Musk a décollé à 15 h 22 (21 h 22, heure de Paris) et placé en orbite sans encombre la capsule Crew Dragon une dizaine de minutes plus tard, pour son premier vol habité, et le premier lancé par les Etats-Unis depuis 2011.

Après avoir accompli sa tâche d’arracher les deux hommes à la gravité terrestre, le premier étage de la fusée de 70 mètres s’est séparé comme prévu et est revenu se poser, à la verticale, sur une barge au large de la Floride. L’une des spécificités de la société SpaceX étant de récupérer ainsi ses lanceurs.

Puis le second étage de Falcon-9 a placé Dragon sur la bonne orbite, en direction de la Station spatiale internationale, qui vole à plus de 400 km au-dessus des océans, à plus de 27 000 km/h. Ce faisant, une caméra diffusait en direct des images de l’intérieur de la capsule, montrant les deux hommes attachés dans leurs sièges pendant leur ascension supersonique. « Séparation Dragon confirmée », a annoncé le directeur de lancement.

« Félicitations (…) pour ce premier voyage habité pour Falcon-9, c’était incroyable », s’est réjoui l’astronaute Doug Hurley, commandant du vaisseau alors que Dragon filait déjà à 27 000 km/h, à environ 200 km d’altitude. Les deux hommes doivent atteindre la Station spatiale internationale dimanche à 16 h 29, heure de Paris.

« De vrais génies, personne ne fait cela comme nous », a estimé le président américain, Donald Trump, qui a assisté en personne au lancement à quelques kilomètres de distance. Pour lui, les prouesses des Etats-Unis dans l’espace seront « l’une des choses les plus importantes que nous ayons jamais faites ».

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Mythologie naissante

La mission peut sembler un pas modeste dans l’exploration spatiale : « Bob » et « Doug » n’iront ni sur la Lune ni vers Mars, seulement dans la vieille Station spatiale internationale, où Russes et Américains et d’autres vont et viennent depuis 1998.

La NASA, pourtant, y voit une « révolution », car SpaceX va redonner aux Etats-Unis un accès à l’espace low cost, moins cher que ses programmes précédents. Pour 3 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) accordés depuis 2011, SpaceX a entièrement développé un nouveau taxi spatial et promis à sa cliente six allers-retours vers l’ISS. Ce faisant, elle a battu le géant Boeing, dont la capsule Starliner a raté un vol d’essai à vide en 2019.

Ajoutant à la mythologie naissante de la société, le lancement s’est fait depuis le pas 39A d’où décollèrent les missions Apollo d’exploration de la Lune dans les années 1960 et 1970, réaménagé par SpaceX.

La confiance a dû se gagner. Elon Musk ne connaissait rien aux fusées quand il a fondé SpaceX en 2002. Ses trois premiers lancements échouèrent. Une fusée a explosé au sol avec un précieux satellite dans sa coiffe, une autre peu après le lancement avec un ravitaillement pour l’ISS. L’an passé, la capsule Dragon elle-même a explosé lors d’un test des moteurs au sol. Le programme aurait dû commencer en 2017.

In fine, les responsables de la NASA ont donné le feu vert pour confier à SpaceX deux de ses astronautes. Ils parlent de ce partenariat dans des termes extrêmement laudateurs : la responsable des vols commerciaux habités a évoqué « les miracles » accomplis par la collaboration des deux équipes.

Samedi dans la mythique salle d’allumage du centre Kennedy, ce n’était pas un homme de la NASA qui a donné le « go » ultime pour le décollage, mais le directeur de lancement de SpaceX, Michael Taylor, les officiels de l’agence spatiale américaine n’ayant pas de rôle formel dans le compte à rebours.

Crew Dragon est une capsule comme Apollo, mais version XXIe siècle. Des écrans tactiles ont remplacé boutons et manettes. L’intérieur est dominé par le blanc, l’éclairage plus subtil. Un seul cordon « ombilical » relie les combinaisons aux sièges pour fournir air frais et communications aux deux hommes ; ajustées, elles ont été dessinées avec l’aide d’un costumier d’Hollywood.

Contrairement aux navettes, dont une a explosé en 1986 après le décollage (Challenger), Dragon peut s’éjecter en urgence si la fusée a un problème. Si elle est certifiée sûre après sa mission dans l’espace, qui pourrait durer jusqu’en août, les Américains ne dépendront plus des Russes pour accéder à l’espace : depuis 2011, les Soyouz étaient les seuls taxis spatiaux disponibles.

Les acheminements depuis la Floride redeviendront réguliers, avec quatre astronautes à bord. SpaceX entend aussi faire voyager des passagers privés en orbite, voire dans la Station spatiale internationale, peut-être dès 2021.

31 mai 2020

Nipple Magazine

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31 mai 2020

Caniculaire ? Plus chaud que 2019 ? Ce que l’on peut prévoir (ou non) pour l’été 2020

canicule

Par William Audureau

Selon les dernières prévisions de Météo-France, les normales supérieures seront dépassées sur les trois quarts du territoire. Mais l’établissement public a une vision limitée.

Il va faire chaud, très chaud cet été, mais jusqu’à quel point ? Plusieurs articles et publications, partagés des millions de fois sur Facebook, l’annoncent d’ores et déjà : « La France se prépare à un été caniculaire plus chaud qu’à l’habitude. »

En guise d’illustration, certaines de ces publications affichent même la carte météo d’une France presque entièrement en rouge (soit des températures entre 35 oC et 40 oC). Un visuel trompeur : l’image provient, en réalité, d’un journal télévisé de TF1 diffusé le 23 juin 2019, semaine où la France avait été touchée par une canicule exceptionnelle.

Vers des températures supérieures à la normale

Qu’en sera-t-il réellement cet été ? Météo-France a publié, jeudi 28 avril, son bulletin prévisionnel pour le trimestre à venir. L’établissement public confirme qu’il faut s’attendre à des chaleurs importantes en Europe :

« Les températures devraient être globalement supérieures aux normales à l’échelle du trimestre sur le sud de l’Europe. (…) En revanche, sur la façade Atlantique et sur le nord de l’Europe, les conditions semblent réunies pour que l’influence océanique limite la montée des températures. »

En France, les températures devraient être plus élevées que la normale sur les trois quarts du territoire, à l’exception de la Bretagne et des côtes de la Manche.

« On est dans un contexte de réchauffement climatique, rappelle au Monde Christian Viel, météorologue à Météo-France. La tendance est très nette, on a connu, ces cinq dernières années, des étés très au-dessus des normales saisonnières. Les vagues de chaleur vont être de plus en plus longues, de plus en plus intenses. »

Canicule probable sur les Balkans, possible en France

L’été sera très chaud, donc, mais peut-on déjà affirmer qu’il sera caniculaire ? Pour rappel, une canicule est définie par un épisode de trois jours et trois nuits consécutifs sans que les températures ne redescendent. Le seuil exact diffère selon les régions.

Interrogé par Le Monde sur ce point précis, Météo-France se montre prudent : « Oui, il y a un risque de canicule, comme par ailleurs tous les étés. » Il identifie néanmoins un facteur favorable à l’apparition d’épisodes de très grandes chaleurs ininterrompues : l’anticyclone des Açores.

« Si l’anticyclone s’installe sur le nord ou l’est de l’Europe, le temps est plutôt chaud sur notre pays. Les hautes pressions forment un obstacle au passage des perturbations atlantiques et les vents d’est et du sud apportent de l’air chaud et sec. Si ces conditions perdurent, un épisode de canicule peut s’installer. »

Selon les différentes modélisations de l’anticyclone des Açores par Météo-France, un épisode caniculaire est probable sur les Balkans et simplement possible en France. « Sur l’Europe de l’Ouest, il n’y a pas vraiment plus de risque de canicule que l’an dernier », estime M. Viel, sans toutefois formellement écarter le danger.

C’est l’une des limites des prévisions saisonnières. « Nos modèles ne nous permettent pas de prévoir s’il va y avoir une canicule majeure en 2020 », reconnaît-il. Les météorologues ne peuvent détecter un épisode caniculaire que dix jours avant celui-ci.

L’impossible comparaison avec 2019

Avec ou sans canicule, s’oriente-t-on vers un été aussi brûlant qu’en 2019 ? Météo-France avait déjà annoncé, fin mai 2019, que l’été risquait d’être « plus chaud que la normale ». Finalement, la saison avait été marquée par des dizaines de records de chaleur.

Autre point commun entre les années : des sols secs au printemps. Sans humidité contenue, pas d’évaporation à l’été, phénomène qui limite habituellement la hausse des températures. Or le printemps 2020 devrait être le deuxième printemps le plus chaud de l’histoire, selon Météo-France.

Mais de nombreux autres facteurs complexes, comme les circulations d’airs et le niveau des précipitations, entrent en ligne de compte. Or « les précipitations sont très difficiles à prévoir », rappelle Christian Viel. D’ailleurs, si Météo-France s’attend à un été très sec dans le sud de la France, il n’est pas en mesure d’émettre des prévisions sur la partie nord.

Dans ces conditions, impossible, à ce stade, de véritablement comparer la chaleur moyenne des deux étés. « Ce serait aller trop loin dans l’analyse. Il faut rester très prudent sur ce genre d’annonce », souligne le météorologue. Comme le rappelle l’établissement sur son site, les prévisions pour les températures sont plus difficiles en été qu’en hiver. Ainsi, la France peut se préparer à un été très chaud.

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