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Jours tranquilles à Paris
3 mars 2020

Reportage - « On a du mal à y croire » : dans le Morbihan, le difficile réveil en troisième foyer du coronavirus en France

Par Charlotte Chabas, Auray, Morbihan, envoyée spéciale

Douze malades ont été testés positivement à Auray, Crac’h et Carnac. Tout rassemblement public est interdit durant quatorze jours.

Il fallait être un couche-tard, ou un insomniaque. A 57 ans, Jean-Louis Macé n’a jamais été ni l’un, ni l’autre. Comme tous les lundis matins, le réveil de ce maraîcher a sonné à 5 h 15 pour aller s’installer sur la place des Quatre-Vents, à Auray (Morbihan). Comment aurait-il pu se douter qu’à 23 h 45, dimanche 1er mars, un arrêté préfectoral avait interdit durant quatorze jours tout rassemblement public dans la commune de 13 000 habitants, ainsi que dans les villes voisines de Crac’h et de Carnac ?

En une nuit, les trois bourgades bretonnes se sont découvertes officiellement troisième foyer de propagation du virus SARS-CoV-2 en France, avec douze malades testés positivement en une seule journée.

« On a du mal à y croire. Hier ça nous paraissait loin et exotique, et aujourd’hui c’est sur notre paillasson », reconnaît Jean-Louis Macé en tendant à une cliente une botte de radis. Comme ses voisins commerçants, l’agriculteur n’a rien changé à ses habitudes hebdomadaires – personne ne l’en a empêché à l’aube. « C’est vrai qu’on a encore beaucoup de mal à savoir ce qui est autorisé ou non », reconnaît un policier municipal qui fait le pied de grue face à la mairie en contemplant la foule d’acheteurs qui se salue et s’embrasse comme à l’accoutumée. « Ça va être compliqué de bousculer les habitudes de ce petit monde », sourit-il.

Les dix-sept établissements scolaires du secteur, eux, ont strictement appliqué la consigne de fermeture qui court jusqu’au 14 mars. Prévenus dans la nuit par mail ou SMS, la grande majorité des parents d’élèves ne se sont pas présentés devant les écoles.

« Au réveil, j’avais soixante-quatorze notifications »

« Avant il y avait le bouche-à-oreille, maintenant c’est la boucle WhatsApp qui fait le job, reconnaît Judith Josse, mère de deux enfants scolarisés à Auray. Au réveil, j’avais soixante-quatorze notifications, et j’ai compris qu’il allait falloir faire jouer le système D. » A 8 h 15, les deux rejetons de cette aide ménagère étaient déposés chez les grands-parents, à une quinzaine de kilomètres de la zone concernée par la mesure. « Ils vont y rester au moins deux jours, le temps que je vois avec mon travail comment je peux m’organiser », explique la mère de famille, inquiète pour ceux qui « n’ont pas autant de solutions ».

Devant la grille du lycée Benjamin-Franklin, à 8 h 45, le proviseur Didier Ménager renvoyait tout de même chez eux quelques adolescents venus « vérifier par curiosité ». Les yeux brillants, eux qui devaient faire leur rentrée scolaire n’en revenaient pas de rempiler pour quinze jours de vacances supplémentaires. « C’est ouf, pour une fois qu’on a de la chance de vivre à Auray ! », s’enthousiasme un jeune homme, vite douché par ses camarades : « Oublie pas que tout va être fermé quand même, on va peut-être se faire chier. »

Jusqu’où va s’appliquer la mesure de prévention ? Toute la journée, la ville a bruissé des dernières informations, données au compte-gouttes par la préfecture du Morbihan, dont le site Internet a été rendu inaccessible toute la journée par un trop grand nombre de connexions.

Fermés les cinémas, piscines, clubs de sport, agences Pôle emploi ou encore salles associatives. Confinés la maison de retraite et le foyer pour personnes âgées. Annulés le festival de théâtre, les réunions électorales, les rencontres sportives et les offices religieux.

« Il n’y aura plus de marché non plus », lance à 11 h 30 devant le stand du volailler un adolescent, écouteurs enfoncés dans les oreilles pour entendre en direct le point presse d’urgence donné à Vannes, à vingt kilomètres de là. « Il dit aussi que la vie continue, qu’il faut pas paniquer », lance le garçon. « Bah il est bien gentil lui, mais si on crève pas du coronavirus, on crèvera de faillite », s’agace le boucher, qui annonce déjà « qu’il sera là la semaine prochaine, coûte que coûte ».

« Ce n’est pas très cohérent tout ça »

L’amertume est d’autant plus forte que les supermarchés, considérés comme « des lieux de passage », pourront rester ouverts. Déjà, lundi après-midi, les deux zones commerciales de la ville faisaient le plein, notamment dans les drives.

« On préfère envoyer les gens dans des endroits confinés où tout le monde touche la nourriture, ce n’est pas très cohérent tout ça », ose un médecin de la ville, inondé d’appels toute la journée. Lui a conseillé de surveiller sa température, renvoyé vers le 15, et orienté un patient vers le centre hospitalier de Vannes, où les tests sont réalisés. « L’ARS [agence régionale de santé] nous a promis des masques chirurgicaux sous peu, mais on sent que c’est poussif, et qu’on va devoir improviser la réponse sanitaire au pied levé. »

A deux kilomètres de là, le guichetier de la SNCF peine lui aussi à cacher son étonnement. « Tout le monde peut monter à bord des trains qui vont vers Quimper et Paris. C’est pas très logique, mais c’est la consigne. En tout cas, jusqu’à la prochaine consigne. »

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2 mars 2020

Coronavirus dans le MORBIHAN

coronavirus morbihan

Coronavirus en Bretagne : l'Agence Régionale de Santé confirme 19 cas, la préfecture prend des mesures de restrictions

Ce lundi matin, l'ARS annonce 19 cas de contaminations au coronavirus en Bretagne. La préfecture du Morbihan a décidé de fermer certains établissements scolaires dans le secteur d'Auray, Carnac et Crac'h. L'origine de la contamination n'est pas encore connue.

Par Corentin Bélard

Ce dimanche 1er mars, 19 cas de personnes infectées par le coronavirus ont été recensés en Bretagne dont 13 dans le Morbihan. Les services de l'État ont donc réagi pour confiner le foyer de contamination qui se trouve concentré dans la région d'Auray.

Parmi les personnes malades :

6 sont originaires de Crac'h (Morbihan)

3 à Auray (Morbihan)

3 à Carnac (Morbihan)

1 à Saint-Philibert (Morbihan)

4 à Rennes : le sapeur-pompier et sa femme et 2 nouveaux cas revenus d'Italie

2 à Brest : l'homme de 72 ans et son épouse, revenus d'Égypte

À Vannes, la préfecture du Morbihan s'est réunie ce lundi avec le rectorat et l'Agence Régionale de Santé. Lors d'une conférence de presse donnée en fin de matinée, les services de l'État ont fait le point sur la situation.

Emmanuel Ethis, recteur de l'Académie de Rennes, explique que 10 écoles et 7 établissements secondaires sont fermés jusqu'au 14 mars dans un premier temps, soit 5.700 élèves concernés.

Tous les voyages scolaires à destination des trois communes concernées sont supprimés ainsi que tous les voyages partant de cette zone également reportés. Le CNED met en place des mesures pour suivre les cours à distance afin "d'assurer jusqu'au 14 mars une continuité pédagogique en lien avec les enseignants."

Le recteur a précisé que l'IUT de Vannes restait ouvert mais que les étudiants originaires des trois communes concernées (Crac'h, Auray et Carnac) devaient s'abstenir de venir en cours.

Dans le Morbihan, le patient zéro n'est pas connu. Le directeur de l'ARS parle de contamination "autochtone" et non pas suite à des retours de séjours dans des zones infectées.

Il déclare également que le nombre de malades est un chiffre en constante évolution. Pour lui, il reste difficile de préciser où sont hospitalisés tous les malades.

Par ailleurs, les grandes surfaces ne sont pas encore concernées par les mesures de restrictions. 

Enfin, le préfet du Morbihan assure que l'épidémie ne menace pas pour l'instant la tenue des élections municipales mais les réunions publiques sont suspendues. Un arrêté a été pris pour interdire tous les rassemblements.

Il a aussi tenu à rappeler que toutes les manifestations sportives, mêmes extérieures, étaient annulées jusqu'à nouvel ordre. Tout comme la fermeture des cinémas.

Les investigations sanitaires pr évaluer les personnes ayant été en contact avec les malades se poursuivent

Écoles fermées

Les écoles du secteur resteront donc fermées du 1er au 14 mars. La consigne s'applique également pour les crèches et l’accueil périscolaire des communes d’Auray, Crac’h et Carnac. L'académie de Rennes relaye la décision de la préfecture.

Fermeture par arrêté préfectoral de l’ensemble des établissements scolaires, des crèches et de l’accueil périscolaire des communes d’Auray, Crac’h et Carnac du 1er mars au 14 mars - @Prefet56 https://t.co/nKr6XyWrFs— Académie de Rennes (@acrennes) March 2, 2020

À Auray, le lycée Bertrand Du Guesclin a annoncé que les élèves en internat arrivés dimanche soir regagneront leur domicile ce lundi.

Un voyage scolaire en Haute-Savoie annulé

Parmi les établissements scolaires concernés par le confinement, le collège des Korrigans à Carnac est en première ligne. Ce lundi matin, aucun élève n'a eu cours. "On suit les déclarations et décisions du ministère et des autorités à la lettre", explique sa direction.

Tous les sixièmes du collège devaient partir en voyage. "Ce samedi 7 mars, ils devaient se rendre en Haute-Savoie, le voyage est reporté bien évidemment. Nous restons en contact avec la Direction des services départementaux de l'Éducation nationale (DSDEN) pour connaître la suite des événements."

Rassemblements collectifs interdits

La préfecture interdit également les rassemblements collectifs sur la même période dans tout le département. Les maires morbihannais se sont vus demandés d'inviter la population à limiter les déplacements dans les communes sus-nommées.

La préfecture assure enfin que "les investigations sanitaires pour évaluer les personnes ayant été en contact avec les malades se poursuivent par ailleurs."

Pour toute information sur le coronavirus, un numéro vert : le 0 800 130 000. 

2 mars 2020

ERDEVEN : informations TIRS

erdeven tirs

27 février 2020

Erdeven

erdeven22

26 février 2020

Morbihan. Des pieux de la Seconde Guerre mondiale refont surface sur la plage à Erdeven

rommel20

L’association Presqu’Ile Kite Club (PIKC) donne l’alerte : avec les tempêtes, les « asperges de Rommel » ont resurgi sur des plages du Morbihan, à Kerhillio entre autres, à Erdeven (Morbihan). Ces pieux anti-débarquement datent de la Seconde Guerre mondiale.

Sur la plage de Kerhillio, à Erdeven (Morbihan), les tempêtes hivernales ont déterrent régulièrement des vestiges de la seconde guerre mondiale. Des «asperges de Rommel », pieux anti-débarquement vestiges du Mur de l’Atlantique, sont réapparus ce week-end.. 

Sur la plage de Kerhillio, à Erdeven (Morbihan) les habitants le savent, les tempêtes hivernales ont une fâcheuse tendance à déterrer des vestiges de la Seconde Guerre mondiale.

Des vestiges du Mur de l’Atlantique

Depuis quelques jours, les asperges de Rommel – des vestiges du Mur de l’Atlantique - ont fait leur réapparition. Le phénomène est bien plus important que d’habitude et ce sont aujourd’hui des pieux de 50 à 60 cm de hauteur qu’il faudra éviter, prévient ce mardi 25 février 2020, l’association Presqu’Ile Kite Club (PIKC).

De son côté, la municipalité qui a constaté l’apparition de ces pieux «va apposer un arrêté pour signaler le danger» qu’ils peuvent représenter. Ce n’est pas rare de les voir réapparaître, note Dominique Riguidel, le maire d’Erdeven. Mais on ne peut pas prendre la décision de les enlever. Cela peut être dangereux, on peut tout imaginer.

Mises en place par l’armée allemande

Les asperges de Rommel avaient été mises en place le long des plages par l’armée allemande pour empêcher le débarquement des bateaux. À marée basse, il est facile de les éviter. C’est à mi-marée qu’il faut être extrêmement vigilant. Étant donné l’ampleur du phénomène, l’association PiKC va discuter avec la mairie d’Erdeven pour, dans un premier temps, tenter de trouver une solution qui permette à chacun de savoir précisément où se trouvent ces obstacles lorsqu’il arrive sur le spot et dans un second temps trouver des solutions pour endiguer ce problème, prévient l’association.

Un obus de 280 mm découvert

À la base de certains pieux, des obus ont été découverts par des promeneurs. Ce mardi 25 février 2020, des démineurs du service déminage de Brest (Finistère) sont intervenus sur la plage de Kerhillio. Ils en ont fait exploser un de 280 mm à 14 h 50.

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20 février 2020

Un séisme de magnitude 3,8 ressenti dans le secteur de Brest

Un séisme de magnitude 3,8 a été enregistré ce mercredi soir, dans la rade de Brest.

Ce mercredi à 22 h 20, une secousse sismique a été ressentie dans le secteur de Brest. Le RénaSS (Réseau national de surveillance sismique) l’a enregistrée avec une magnitude de 3,8, à 10 km de profondeur, dans la rade entre Brest et Plougastel-Daoulas. Elle avait, dans un premier temps, été évaluée à 3,4.

Cette intensité a des effets mineurs : entre 3 et 4, le tremblement est « ressenti sans causer de dommages ».

Un précédent tremblement de terre de magnitude 2,9 s’était produit dans la rade de Brest, le 20 août 2019.

seismes bretagne

Séismes. Quels sont les risques en Bretagne ?

La terre tremble régulièrement en Bretagne. Mais pour Olivier Dauteuil, tectonicien à l’université de Rennes 1, ces secousses ne doivent pas inquiéter les habitants de l’ouest de la France.

Comment expliquer l’activité sismique dans l’ouest de la France ?

Cette question fait toujours débat. Il y a deux causes possibles. Cette activité pourrait venir soit des mouvements de la plaque ibérique (où se trouve l’Espagne), soit des mouvements de la plaque apulienne (où se trouve l’Italie), qui entrent en collision avec la plaque européenne (sur laquelle se situe la France). Peut-être des deux combinés.

Les mouvements de plaque ayant donné naissance aux Pyrénées et aux Alpes sont donc à l’origine des séismes que l’on ressent dans l’Ouest ?

Oui, pour simplifier, ça pousse en bordure de la France. Comme les chaînes de montagne n’absorbent pas toute la déformation, une partie se propage vers le nord. Et cela peut craquer, notamment le long d’une zone de faiblesse résultant d’une ancienne chaîne de montagnes (la chaîne hercynienne), avec toute une série de failles qui peuvent être réactivées.

Quel est le niveau de risque en Bretagne ?

La Bretagne est la troisième région sismique de France métropolitaine. Nous ne sommes pas au risque zéro, comme dans le bassin parisien. Mais le risque reste faible. En général, dans l’ouest de la France, la magnitude des séismes ne dépasse pas 3,5 sur l’échelle de Richter.

A-t-on déjà connu des séismes destructeurs dans notre région ?

Non, on n’a pas de traces dans le passé de forts séismes en Bretagne. Bien sûr, plus on remonte dans le temps, plus c’est compliqué de retrouver l’intensité des séismes. Cela dit, une magnitude de plus de 5,5 dans la région, cela serait vraiment étonnant.

Est-ce que cela peut arriver un jour ?

Le risque zéro n’existe pas. En l’état actuel des recherches, nous n’avons aucun moyen de faire de la prévision à 100 % sur les séismes. Mais les probabilités sont très faibles. Nous ne sommes pas à San Andreas (la faille qui traverse la Californie), ni même dans les Alpes. Il n’y a pas lieu de s’affoler !

Source : Le Télégramme

17 février 2020

BRETAGNE - Tempête Dennis hier

quiberon tempete

La Bretagne a été balayée par la tempête Dennis, ce dimanche, avec des rafales de vent au-delà des 100 km/h, dépassant même 130 km/h dans les Côtes-d’Armor. Sur le littoral breton, les vagues se fracassant sur les digues ont offert un beau spectacle.

Du côté des dégâts liés au passage de la tempête, environ 18 500 foyers bretons étaient privés d’électricité ce dimanche : 4 500 dans le Finistère, 2 500 en Ille-et-Vilaine, 2 000 dans le Morbihan et 1 000 dans les Côtes-d’Armor. D’après la communication régionale d’Enedis, 450 agents sont mobilisés sur le terrain pour rétablir le courant.

La Bretagne placée en vigilance orange

Météo-France avait placé le Morbihan en alerte orange pluie-inondation et le Finistère en alerte orange vent violent et pluie-inondation jusqu’à dimanche 16 h, avant de lever son alerte. Quatre autres départements étaient aussi en vigilance orange pour le vent : les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine, la Manche et le Calvados.

15 février 2020

Amazon s’intéresse à la Bretagne

amazon en bretagne

Le géant américain de l’e-commerce ne confirme ni n’infirme l’information. Amazon pourrait pourtant s’implanter dans le Finistère pour y installer un centre logistique.

Une semaine après le vote des élus de Quimper Bretagne occidentale en faveur de l’implantation d’un site logistique de 10 000 m² sur le territoire de la commune de Briec (29), l’agglomération reste discrète sur le nom de l’entreprise qui pourrait s’installer dans les prochaines années en bordure de la RN 165. Porté par Vectura immobilier, le projet pourrait voir le jour dans les prochains mois, après une année consacrée aux études et aux autorisations d’urbanisme.

Derrière le promoteur immobilier, l’intérêt d’Amazon pour la pointe de la Bretagne ne fait pas de doute. Même si le géant américain de l’e-commerce, par la voix de son service de presse, s’en tient à dire qu’il n’est pas en mesure « ni de confirmer ni d’infirmer une implantation d’Amazon à Briec ».

Une agence de livraison

La volonté de développement du premier acteur de la vente en ligne ne fait aucun doute. « Des études sont en cours pour différentes implantations dans les régions », poursuit le service de presse, confirmant les propos de Ronan Bolé. À l’automne dernier, à l’occasion de l’inauguration de son sixième centre de distribution en France, le directeur France d’Amazon logistics avait indiqué, à nos confrères des Échos, la volonté de « continuer à se développer très fort en France ». Amazon entend passer de 19 sites à 24 ou 25 dès cette année en France.

Dans l’Ouest, plusieurs implantations sont à l’étude, avec pour objectif de réduire les délais de livraison. Briec est ainsi susceptible d’accueillir une agence de livraison si Amazon confirme son intérêt pour le site. À Caen, les élus ont refusé un projet similaire, craignant pour le commerce et l’économie locale. Un risque soulevé par les écologistes quimpérois. Président de Quimper Bretagne occidentale, Ludovic Jolivet défend, lui, le projet, arguant de l’impossibilité de s’opposer à l’évolution des habitudes de consommation.

13 février 2020

Les coups de vent s’enchaînent : après Ciara, ça va souffler fort jeudi et ce week-end

tempete

Un nouveau coup de vent est attendu sur la Bretagne, ce jeudi, avant l’arrivée d’une autre dépression le week-end prochain, quelques jours après la tempête Ciara.

Les coups de vent s’enchaînent en ce début d’année 2020 sur le nord de l’Europe. Et la Bretagne n’est pas épargnée. La tempête Ciara a soufflé fort le week-end dernier, avec des rafales de vent au-delà des 100 km/h sur les caps exposés. À peine le temps de s’en remettre qu’une autre dépression arrive dans les prochaines heures, avec un risque de coup de vent avéré sur la région.

D’après La Chaîne Météo, qui a émis un bulletin d’alerte ce mercredi après-midi, le vent va sérieusement se renforcer dans la nuit de mercredi à jeudi, touchant principalement le littoral de la Manche. « À partir de 2 h, le vent de sud deviendra fort sur les littoraux du Finistère. Il se généralisera ensuite sur l’ensemble des littoraux du nord-ouest jusqu’en fin de nuit. Les rafales pourront alors avoisiner 90 à 110 km/h et localement 120 km à130 km/h sur la côte des Légendes au nord-ouest du Finistère », précise La Chaîne Météo.

Nouvelle tempête ce week-end

Et ce n’est pas fini ! Une nouvelle dépression est annoncée pour le week-end prochain. Cette tempête, baptisée Dennis par les services météorologiques britanniques, pourrait toucher les côtes bretonnes dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 février. Là encore, les conditions d’un coup de vent devraient être réunies, avec des rafales probablement supérieures à 100 km/h sur le littoral de la Manche.

« On peut s’attendre à des conditions très ventées sur la moitié nord de la France. (…) On peut raisonnablement s’attendre à ce que nous soyons secoués par un bon coup de vent au nord de la Loire et davantage sur les côtes de la Manche », prédit La Chaîne Météo. Sur les îles britanniques, notamment l’Irlande et l’Écosse, « les rafales de vent pourraient être tempétueuses ».

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12 février 2020

Quiberon - Le Château Turpault

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