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1 décembre 2019

COP 25 : drôle de climat pour sauver la planète

Alors que la conférence de l’ONU sur le climat s’ouvre ce lundi à Madrid, il n’est pas du tout certain que ce sommet réponde aux cris d’alarme des climatologues et de la jeunesse.

cop25

Alors que 25 000 diplomates et 200 scientifiques seront présents à Madrid à partir de lundi, les Etats-Unis, eux, ne se rendront pas à la COP 25. AFP/Pierre-Philippe Marcou

Par Frédéric Mouchon

Connaissez-vous le scénario du film « Un jour sans fin » ? Un présentateur météo, désabusé et cynique à souhait, est condamné à revivre indéfiniment la même journée grise et triste. Jusqu'à ce qu'il se remette en question, retrouve un sens à sa vie et se réveille dans un monde où tout est redevenu possible. C'est un peu le résumé des conférences de l'ONU sur le climat, les fameuses COP.

Année après année, les principaux dirigeants de la planète s'y retrouvent pour dresser invariablement le même constat : la planète va mal. Et tenter, désespérément, de trouver des remèdes au réchauffement climatique qui s'accélère. Mais COP après COP, on entend systématiquement les mêmes cris d'alarme des uns répondre aux mêmes renoncements des autres. Mais chacun partage en vain le même espoir de se réveiller sur une terre qui ne soit plus en surchauffe.

La COP25, qui débute ce lundi à Madrid, sera-t-elle celle du déclic tant attendu? Elle intervient en tout cas dans un drôle de climat planétaire, entre montée des populismes, repli sur soi de certains pays, multiplication des mouvements sociaux et retrait confirmé des Etats-Unis de l'accord de Paris. Mais 2019 aura aussi été marquée par des catastrophes naturelles sans précédent et des marches pour le climat historiques où la jeunesse n'avait qu'un mot d'ordre à la bouche : agissez!

Toujours plus de CO2 et un mercure qui monte qui monte

Les principaux gaz à l'origine de l'augmentation des températures sur le globe ont atteint de nouveaux records en 2018. Et malheureusement, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) estime que le train du réchauffement sera difficile à arrêter : « Il n'y a aucun signe de ralentissement, et encore moins de diminution, de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère malgré tous les engagements pris au titre de l'accord de Paris sur le climat, affirme le secrétaire général de l'OMM Petteri Taalas. La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c'était il y a trois à cinq millions d'années… ».

Signe que le mercure s'emballe : les quatre dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre. Et les pires scenarii catastrophes envisagés par les climatologues se déroulent désormais sous nos yeux : canicules exceptionnelles en Europe, incendies monstres en Amazonie, en Sibérie et en Australie, cyclones, inondation historique à Venise…

Une simple COP de transition

En 2015, à Paris, les gouvernements ont signé le premier traité mondial qui engage les nations à atteindre la neutralité carbone d'ici la moitié de ce siècle. Les pays signataires ont jusqu'en 2020 pour proposer des plans climatiques plus ambitieux censés réduire leurs émissions polluantes. « La COP 25 marque donc le début de cette période d'annonce qui se clôturera à la COP 26 à Glasgow », explique l'ONG European Climate.

Difficile donc de mobiliser les dirigeants de la planète au cours de cette conférence de transition. 25 000 diplomates, ONG et scientifiques originaires de 200 pays seront cependant présents en Espagne pour examiner les derniers rapports des climatologues et reparler de l'aide financière à accorder aux pays en développement. « Time for action » est le slogan de cette COP 25. « L'inaction n'est plus une option », traduit l'ancienne négociatrice en chef de la délégation française à la COP21 Laurence Tubiana. Mais pour Lola Valejo, analyste à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), « cette COP-là risque de ne pas répondre à ces attentes, parce que sur cette question de l'ambition, la réponse ce sera l'an prochain ».

Les Etats-Unis aux abonnés absents

Par la voix de Donald Trump, les Etats-Unis ont officialisé début novembre leur intention de se retirer de l'accord de Paris sur le climat adopté en décembre 2015 et signé par 197 pays. Une attitude jugée « absolument irresponsable » par la ministre de la transition écologique espagnole Teresa Ribera, qui accueille la COP. « Irresponsable aux yeux de la planète dans son ensemble, parce que ce que fera la principale économie de la planète […] nous affecte tous, mais irresponsable aussi pour les intérêts de la société américaine ».

« On est dans l'urgence climatique et le président du pays qui est le plus gros pollueur de la planète justifie sa non-action climatique par une politique de protectionnisme », s'étrangle Lola. Lycéenne en terminale à Vanves (Hauts-de-Seine) et militante de Youth for climate, elle a participé à toutes les marches pour le climat cette année en France.

La jeunesse demande des comptes….et agit

À l'image de Lola, des millions de jeunes en Europe et dans le monde se sont mobilisés au chevet de la planète lors de ces marches. Thibault, 16 ans, vit près de Dreux et était vendredi au centre commercial des Quatre Temps à la Défense pour le « block friday » : une manifestation destinée à dénoncer le principe du « black friday », une immense journée de soldes dans les magasins.

1 décembre 2019

Milo Moiré

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1 décembre 2019

Laetitia Casta

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