Une bibliothèque… d’orgasmes !
UNE INITIATIVE FACE À UN TABOU
La représentation de l’orgasme féminin au cinéma, les femmes en rigolent souvent. Mais derrière les rires, une pression peut aussi doucement s’installer : si au lit on ne hurle pas à la mort comme l’actrice de cette comédie romantique, c’est qu’il y a sans doute un problème. Et ne parlons pas de ceux qui foisonnent dans les films pornographiques… Pour montrer la réalité du plaisir féminin et lever les tabous qui l’entourent, une bibliothèque des orgasmes, en ligne, est désormais ouverte à toutes. Chacune peut y enregistrer le sien et/ou écouter ceux des autres.
Développer la connaissance de soi
A l’origine de ce projet : une marque de produits coquins, Bijoux indiscrets. Après une étude qu’elle avait commandée, révélant que plus de 50 % des femmes ne connaissaient pas vraiment le plaisir et simulaient, la société a décidé de s’attaquer à ce sujet par cette initiative originale. Soit « un espace capable de faire entendre la véritable voix du plaisir féminin et de provoquer un nouveau débat afin que la société prenne conscience de l’importance de la connaissance de soi et de l’éducation sexuelle pour profiter d’une sexualité en accord avec nos propres désirs et valeurs », explique Bijoux indiscrets. En effet, toujours selon cette étude, 44,7 % des femmes souhaitent une vie sexuelle similaire aux films romantiques, et 38,2 % des hommes à celle présentée dans des films pornographiques… C.M.
Céline Dion... pour Vogue (no comment)
C'est une photo unique que s'offre le magazine de mode Vogue sur son compte Instagram: Céline Dion nue, assise sur une chaise les jambes croisées, les bras repliés sur sa poitrine et la tête posée sur sa main.
C’est parti pour Paris-Plages !
Plusieurs nouveautés marquent cette 16e édition qui débute aujourd’hui. Transats et palmiers sont installés pour huit semaines. Mais pas de sable cette fois-ci.
Par Charlotte Robinet et Julien Duffé
Inutile d’emmener les pelles et les râteaux. Pour la 16 e édition de Paris-Plages, qui débute aujourd’hui, la Ville a décidé de se passer des 3 500 t de sable habituellement acheminées sur les quais de Seine. Une décision motivée par les relations commerciales du fournisseur Lafarge avec Daech — et qui présente par ailleurs l’avantage d’être plus écologique, en accord avec les objectifs de l’Hôtel de Ville.
C’est donc sur l’herbe verte, une terrasse de bois ou les pavés que les vacanciers pourront poser leurs serviettes ou s’installer dans la centaine de transats installés pour l’occasion.
Et ce ne sera pas la seule nouveauté de la manifestation qui, cette année, durera huit semaines (au lieu de six), jusqu’au tout dernier jour des vacances scolaires, le 3 septembre. Géographiquement aussi, la « plage » géante gagne du terrain. Du pont de Sully (IV e) au pont Neuf (I er) sur la rive droite, elle s’étendra au sud de la Seine, entre le pont Alexandre-III (VII e) et la passerelle Léopold-Sédar-Senghor (VII e). L’ensemble des berges sera accessible 24 heures/24.
L’autre nouveauté, et non des moindres, c’est l’aménagement dans le bassin de la Villette (XIX e) de trois espaces de baignade (lire ci-dessous). Avec une base nautique qui promet de nombreuses activités : bateaux tamponneurs, paddle ou tyrolienne…
De quoi gonfler le nombre des fidèles de Paris-Plages comme Nicole, 43 ans, qui en profite chaque année avec ses trois enfants. « C’est super cette ouverture au lendemain des vacances. J’espère seulement qu’ils ont plus de jeux pour les enfants. Ma seule crainte c’est l’ouverture 24 heures sur 24. Il va y avoir plein de fêtards. Vu l’état des quais le matin alors que Paris-Plages n’a pas commencé, je crains de gros problèmes de propreté », évoque cette riveraine croisée vendredi sur les quais. Joseph, 22 ans, est lui aussi un habitué : « J’y viens pour jouer à la pétanque, pas pour bronzer. L’absence de sable ne me gêne pas : il était rempli de mégots et de capsules de bière. Et puis les aménagements récents ont rendu les quais bien plus sympas avec les terrasses en bois, les pelouses. C’est beaucoup plus convivial ».
Sur le chemin du festival Fnac live, seul Theo, 22 ans, regrette l’absence de sable : « Cela avait un côté dépaysant. De l’herbe et du bitume on en a toute l’année. »
@leparisien_75