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Jours tranquilles à Paris
5 juin 2017

Miles Aldridge

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5 juin 2017

Avenue Foch transformée en installation végétale - dernier jour

5 juin 2017

Five Guys sur les Champs Elysées

five (1)

five (2)

5 juin 2017

Roland Garros en ce moment...

5 juin 2017

Marine Vacth - rencontre

marine madame figaro

marine

Son regard intense et sa beauté sans apprêt illuminent la pellicule. Après deux ans d'absence, Marine Vacth revient dans L'Amant double, troublante adaptation d'une nouvelle de Joyce Carol Oates, de François Ozon. Rencontre.

Elle est radieuse. Sereine, solaire, belle de sa beauté sans artifice. Un jean, un pull, des bottines plates, pas de maquillage, quelques mèches rebelles, trop courtes pour tenir dans l’élastique qui serre sur la nuque ses courts cheveux. Oui, la nouvelle arbore une coupe garçonne, et tout semble différent en elle. Sauf son regard, qui brille toujours d’une intensité féline, tantôt méfiant, tantôt défiant. On parle souvent de ses silences, de son mystère, sans comprendre que cette jeune femme de 26 ans a fait le choix très simple de garder sa vie privée… privée. Et quand elle accepte de parler, elle le fait avec grâce et une certaine retenue : inutile d’insister, elle ne se dévoilera pas plus que nécessaire. En revanche, sur un plateau, elle se livre entièrement au metteur en scène. Elle le suit en totale confiance, et lui, en retour, nous livre une actrice qui crève l’écran. Juste et lumineuse.

Nous la rencontrons à quelques jours de la projection cannoise de l’Amant double, le nouveau film de François Ozon - celui-là même qui l’avait révélée dans Jeune & Jolie, en 2013. C’est une histoire étrange et troublante, inspirée d’une nouvelle de Joyce Carol Oates sur le dédoublement et la gémellité. Marine est Chloé, une femme effacée, en souffrance, qui cherche de l’aide auprès de Paul, un psy joué par Jérémie Renier. Très vite, elle va mieux (ou du moins elle le pense), arrête la thérapie, se met en couple avec Paul. Mais ils ne vont pas vivre le début rêvé du happy ending, puisque chacun semble cacher à l’autre de lourds secrets : le film tourne alors au thriller mental, virevoltant dans une spirale de violence étouffée et de sexe fantasmé jusqu’à la révélation finale… que l’on ne dévoilera pas.

Madame Figaro. - Quelle a été votre première pensée en lisant le scénario ?

Marine Vacth. - Que j’avais envie de le faire. Oui !

Qu’est-ce qui vous a attirée ?

Retravailler avec François ! Je gardais le souvenir d’une expérience très heureuse lors du tournage de Jeune & Jolie. J’étais heureuse de le retrouver pour un second film, où il me proposait un rôle de totale composition.

Ozon dit qu’il voulait mettre en scène les fantasmes d’une femme, or il n’y a rien de plus insondable que les désirs et les fantasmes de l’autre…

Oui, c’est vrai, je ne me projetais pas dans les fantasmes de Chloé - ils ne sont pas les miens. Voilà pourquoi je parle d’un véritable rôle de composition : être complètement éloignée de cette fille tout en ayant pour elle de l’empathie, de la bienveillance… Son histoire n’est pas la mienne, mais je peux m’en sentir proche parce que j’ai envie de l’interpréter, tout en gardant des réserves sur ce qu’elle peut faire ou dire.

Qu’entendez-vous par « rôle de composition » ?

Que je ne joue pas sur une nature, comme c’était le cas dans Jeune & Jolie. J’ai essayé de fabriquer un personnage et son histoire avec l’aide de François et de Jérémie. J’ai essayé de travailler des choses - subtilement, j’espère ! - dans sa façon de marcher, de se tenir, de cligner des yeux…

Jusqu’à cette larme qui surgit à des moments précis du film ?

J’ai demandé à François si je ne pleurais pas trop de l’œil gauche… (Elle rit.) C’était un heureux hasard que François a su capter.

Vous avez vu le film ?

Oui, deux fois : d’abord sans les effets spéciaux, et puis la version finale.

Et… ?

Et je connais toute l’histoire et son dénouement, donc je le regarde d’une façon différente de celle d’un spectateur qui le découvre. Je suis épatée par la mise en scène de François, par sa façon d’installer au début un jeu de psy, la dualité…

Avez-vous regardé Faux-semblants, de David Cronenberg, avant de tourner ?

Non, justement, je savais que les thématiques étaient proches, et je ne voulais pas être influencée par des inspirations autres.

La première scène du film est d’une violence sourde : ces ciseaux qui coupent sans répit vos longs cheveux !

Au départ, on pensait que le personnage devait être blond platine, puis, Jérémie se joignant au projet avec ses cheveux clairs, ça n’avait plus beaucoup de sens. Ainsi, avec François, on s’est dit que ce serait pas mal qu’elle soit un peu garçonne, pas apprêtée, plutôt banale, sans trop d’« artifices de la féminité », ces éléments qui racontent beaucoup et qui auraient pu fausser la lecture du personnage. Et nous avons pensé : pourquoi pas les cheveux très courts ?

C’est quand même un geste très fort !

Je n’ai jamais eu les cheveux courts. De surcroît, ce n’était pas comme aller chezle coiffeur, où l’on est assis, relaxé, où l’on surveille la progression devant un miroir… Là, je ne voyais rien ! C’était très particulier, mais ça allait avec l’histoire que nous voulions raconter.

Et comment aimez-vous cette nouvelle tête ? Elle vous manque, votre longue chevelure ?

Ça m’a fait du bien de me couper les cheveux… C’est comme si je rompais avec l’idée classique, évidente, de la beauté. Pour moi, les cheveux courts transmettent un message direct, immédiat.

Vous allez les faire repousser ?

Ah oui ! (Elle rit.) Là, c’est un peu dur…

À propos de féminité, vous donnez toujours l’impression de vouloir cacher votre côté plus féminin, de ne pas vouloir souligner les signes extérieurs de féminité…

Pas tout à fait faux… D’une certaine façon, dès l’enfance, la féminité se construit dans le regard bienveillant des autres. Encore aujourd’hui, c’est rare de me voir avec ne serait-ce que du rouge à lèvres, parce que j’ai l’impression d’être une autre… Et pourtant la féminité me parle, j’aime les femmes, leur beauté…

Au début de votre carrière, vous disiez ne porter que des pantalons et des talons plats, et que dans votre dressing il n’y avait pas de robes. Et aujourd’hui ?

Rien n’a changé ! Toujours pas de robes, juste plus de bottines !

Dans le film, il y a quelques scènes assez explicites. Difficile de les tourner ?

En partageant les scènes de nudité et de sexe avec Jérémie, c’était plus simple : on était au même niveau, au même endroit dans la même situation. Les équipes étaient réduites, c’était tourné de façon légère, donc même s’il y a eu des moments de gêne, tout se passait facilement et ça se transformait en rires - on a beaucoup ri !

Sans entrer dans les détails d’une des séquences du film, peut-on citer Freud et dire que toute femme rêve d’avoir un pénis ?

C’est un symbole de puissance depuis toujours, donc oui, j’imagine que beaucoup de femmes peuvent en faire leur fantasme.

Si ce même scénario vous avait été proposé par quelqu’un que vous ne connaissiez pas, l’auriez-vous tourné ?

Je ne sais pas…

Au fond, votre carrière, c’est toujours la rencontre avec le metteur en scène et la confiance envers lui…

Même si le scénario qu’on me propose a beaucoup d’importance, la rencontre avec le metteur en scène est primordiale. Si je suis en confiance, je crois que je pourrais tout faire.

Après deux ans d’absence, vous revenez cette année avec trois films (1). Que s’est-il passé ?

On m’a proposé des choses qui m’ont plu ! (Elle rit.) Sérieusement, je n’ai pas un rythme prédéfini, ni pensé. Je laisse les choses venir…

Je laisse les choses venir...

Quand même, vous êtes une actrice rare sur les plateaux : après Jeune & Jolie, tout le monde s’attendait à vous voir enchaîner les rôles, et vous, vous avez mis au monde un bébé et n’avez pas tourné pendant longtemps. On sent que vous aimez prendre du temps, que vous avez besoin…

… de sentir les choses.

Et là, vous nous faites le cadeau de trois films. Maintenant, on va attendre six ans avant de vous revoir ?

Non ! À moins que je ne fasse un autre enfant ! (Elle rit.)

Vous n’êtes pas sur les réseaux sociaux…

Non, toujours pas !

Donc pas d’Instagram avec votre fils, Henri ! Justement, n’est-ce pas trop dur de ne pas céder à la pression d’être visible sur les réseaux ?

À vrai dire, non, je suis comme ça. C’est un choix que je vis très bien.

La promotion d’un film est un sport de combat ! Votre passé de judoka vous aide-t-il à faire face à la machine médiatique ?

C’est une analyse applicable à la vie tout court. Pour les médias, je suis loin d’être ceinture noire !

Si vous rencontriez votre double, vous plairait-il ? Deviendriez-vous amis ?

Je ne sais pas ! Il faudrait que je le connaisse mieux…

"L'Amant double", un film de François Ozon avec Marine Vacth, Jérémie Renier, Jacqueline Bisset, Dominique Reymond, Myriam Boyer. En salles le 26 mai.

(1) La Confession, de Nicolas Boukhrief, l’Amant double, de François Ozon. Et, prochainement, Si tu voyais son cœur, de Joan Chemla.

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5 juin 2017

Ali Mac Graw

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Ali MacGraw se fait remarquer au cinéma dans Goodbye Columbus, mais la vraie célébrité arrive en 1970 avec Love Story, film pour lequel elle est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice. Elle joue aussi le rôle de Lady Ashley Mitchell dans Dynastie.

Dans son autobiographie, Une vie tremblée, Ali MacGraw a décrit ses déboires avec l'alcool et les hommes. Pour guérir de son alcoolisme, elle subit une cure de désintoxication au Betty Ford Center (Californie). En 1991, le magazine People l'a élue l'une des 50 plus belles personnes dans le monde. Lorsque son ex-mari, Robert Evans, a reçu son étoile sur le Hollywood Walk of Fame, elle l'a accompagné.

En 2005 elle est membre du jury du 40e Festival international du film de Karlovy Vary, sous la présidence du réalisateur Michael Radford.

 

En 2006, elle a fait ses débuts au théâtre sur la scène de Broadway à New York (à l'âge de 67 ans) dans la pièce Festen.

5 juin 2017

Armano Scacci

5 juin 2017

Vu sur instagram

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5 juin 2017

Au Crillon, même les collaborateurs sont haut de gamme

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Après quatre ans de travaux, l’hôtel iconique de la place de la Concorde s’apprête à rouvrir. Entièrement restauré, il abrite désormais une piscine, sans compter un restaurant gastronomique, 124 chambres ou des salons classés.
L’hôtel de luxe rouvre le 5 juillet. Il a reçu plus de 2 000 candidatures pour près de 400 postes à pourvoir.
Par  Daniel Rosenweg

La date est enfin tombée. Après quatre ans de fermeture et des travaux pharaoniques, le jour de la réouverture du Crillon, le palace de la place de la Concorde, à Paris, approche. Ce sera le 5 juillet, a annoncé le groupe Rosewood Hotels & Resorts. Depuis 2010, le propriétaire de l’hôtel est un membre de la famille royale d’Arabie saoudite. Il a confié au groupe Rosewood Hotels la gestion de ce lieu prisé des têtes couronnées, des politiciens ou des artistes du monde entier.

Construit à la demande de Louis XV en 1758, transformé en hôtel en 1909, l’imposant édifice a subi depuis 2013 une rénovation hors norme. Des dorures des salons aux jardins fleuris, tout a été restauré afin qu’il puisse reprendre sa place dans l’offre touristique haut de gamme de la capitale. Et afficher les cinq étoiles qui lui valent le label Palace grâce à sa nouvelle piscine creusée en sous-sol.

RECRUTEMENT pointilleux
Près de 150 M€ de travaux plus tard, il faut donc relancer la machine endormie. Une énorme machine avec sa brasserie, son restaurant gastronomique, son jardin d’hiver, ses 124 chambres, dont 43 suites, sa piscine et son spa. Prix du ticket d’entrée dans le luxe : à partir de 1 200 € la chambre en basse saison.

La quasi-totalité du personnel ayant dû quitter l’hôtel lors de sa fermeture, c’est à Sophie Chavignat, directrice des ressources humaines, qu’a été confiée la mission de recruter les quelque 400 salariés chargés de faire tourner cet établissement aux exigences inhabituelles. « Nous avons reçu 2 000 candidatures », raconte cette DRH très courtisée ces derniers mois.

Pôle emploi a été sollicité pour certains métiers, mais là aussi un tri exigeant a été opéré avant que ne soient organisés des speed datings avec les candidats. Le Crillon n’a pas non plus hésité à débaucher des perles rares. Du bas de l’échelle jusqu’au sommet, le sésame pour le Crillon, c’est un CV qui aligne de préférence des noms emblématiques de l’hôtellerie de luxe. « On n’a pas droit à l’erreur », justifie Sophie Chavignat.

5 juin 2017

Les Frigos - Street Art

Les Frigos (64)

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