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Jours tranquilles à Paris
13 février 2017

Fillon : la messe est dite ?

Excellent article de Laurent Joffrin - LIBERATION

Dimanche matin, en la paroisse de Saint-Gilles à la Réunion, François Fillon a communié. Comme on ne saurait accomplir ce rite sans avoir au préalable confessé ses péchés, il serait logique qu’à un moment ou à un autre, le candidat LR ait avoué ses turpitudes réelles ou supposées dans le creux d’une oreille bienveillante et ecclésiastique. Un prêtre, quelque part, connaît donc la vérité sur l’affaire Fillon. Dommage qu’il soit tenu par le secret de la confession…

Qu’il ait ou non respecté la règle romaine, François Fillon a reçu, bien involontairement, une leçon de morale chrétienne pendant la lecture de l’Evangile. Le père Russel Torpos a lu ce passage de Saint-Mathieu, édifiant en diable : «Accorde-toi vite avec ton adversaire pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge et qu’on ne te jette en prison. Amen je te le dis, tu ne t’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.» Puis celui-ci : «Si tu commets une faute, même si tu n’en as pas conscience, tu es responsable…» Au huitième rang des fidèles, le candidat n’a pas bronché…

On ne le répétera jamais assez : il a grand tort. Dans le Journal du Dimanche, (avant ou après la messe ?), il annonce que son retrait ouvrirait «une crise de régime» car «cela aboutirait à priver un courant de pensée, qui est majoritaire en France, de candidat crédible». Les autres leaders de la droite apprécieront : aucun d’eux, selon Fillon n’est «crédible».

Encore l’Evangile : il s’agit d’un péché d’orgueil. Car la «crise de régime», en fait, est déjà là. On sait que les juges, au vu des éléments rassemblés, ne peuvent pas classer le dossier sans suites. Ils ouvriront une information judiciaire, ce qui pourrait déboucher sur une mise en examen en pleine fin de campagne (c’est peu probable). Ou bien ils gèleront toute décision, ce qui laissera le doute perdurer. Ou enfin ils choisiront de renvoyer le prévenu directement devant le tribunal correctionnel, ce qui sous-entendrait qu’ils ont accumulé des charges crédibles contre le couple Fillon : encore pire. Le retrait rapide du candidat est la seule solution honorable, dans l’intérêt même de la droite républicaine. Une fois le choc passé, il faudrait bien trouver un champion. Personne ne peut croire qu’aucun chef de file LR n’est en mesure de se porter candidat. Alain Juppé, tout à fait «crédible», pourrait se faire violenc e. Ou bien laisser la place à un espoir LR. Dans ce domaine, ce n’est pas le vide qui menace la droite mais plutôt le trop-plein. Après tout, les électeurs de droite sont toujours là. S’ils ont un candidat, ils voteront…

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13 février 2017

"Halte au feu, Monsieur Fillon !"

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, a appelé dimanche François Fillon et ses soutiens à "se ressaisir" et "cesser ce 'spectacle' indigne d'une démocratie", à la suite des attaques du candidat LR contre les médias.

"Ces derniers jours, François Fillon et les principaux responsables de sa campagne s'en sont pris à plusieurs reprises à la presse, rendue responsable de ses difficultés actuelles, à la suite des révélations publiées notamment par Le Canard enchaîné et France 2", écrit le SNJ dans un communiqué.

Prenant la défense de "journalistes qui ont simplement fait leur travail d'enquêteurs au service des citoyens", le syndicat estime que "la vieille recette politicienne consistant à s'attaquer au messager pour détourner l'attention a toujours eu ses adeptes". Mais poursuit-il, "désigner en meeting à la vindicte des militants les journalistes présents dans la salle pour couvrir l'événement est une tout autre affaire".

Le syndicat appelle le candidat LR et son équipe à cesser ses attaques contre les médias "avant que ne survienne un grave incident dont ils porteraient alors l'entière responsabilité". "Leur responsabilité ne serait pas moins grande que celle des incendiaires des cars régies de RTL et Europe 1", samedi soir à Bobigny, ajoute--t-il.

Parallèle avec la campagne de Trump

Un camion-régie aux couleurs de RTL a été incendié en marge d'une manifestation réclamant "justice pour Théo", victime d'un viol présumé lors d'une interpellation, et une camionnette d'Europe 1 a essuyé un jet de pavé qui a brisé une vitre. "La récente campagne électorale aux États-Unis au cours de laquelle Donald Trump s'est ainsi comporté a démontré que les violences verbales du candidat et de son entourage pouvaient se traduire par des violences physiques de militants et sympathisants à l'encontre de journalistes", souligne le SNJ.

Lundi dernier, lors d'une conférence de presse, François Fillon a accusé les médias d'en avoir "trop fait" pour le "lyncher" et l'"assassiner politiquement" à la suite des révélations du Canard enchaîné sur de présumés emplois fictifs de sa femme. Jeudi, lors d'une réunion publique à Poitiers, le candidat LR a critiqué "le tribunal médiatique". La foule du Palais des congrès, emmenée par un autre ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin, conspuant dans la foulée les journalistes présents.

13 février 2017

Impossible retour à la normale pour la campagne de François Fillon

Articlke de Matthieu Goar, La Réunion, envoyé spécial - Source : Le Monde

Les suites de l’affaire Penelope n’ont pas épargné le déplacement à La Réunion du candidat de la droite, ce week-end.

Il y a des moments, dans une campagne, où l’on ne sait plus trop à quel saint se vouer. Dimanche 12 février, lors de son deuxième jour de déplacement à La Réunion, François Fillon s’est rendu à l’église Notre-Dame de la Paix, à Saint-Gilles. Un moment de dévotion assumé. Cette messe dominicale était inscrite à son agenda politique.

Sous le soleil, face à l’océan Indien, les journalistes l’ont donc accueilli avec des questions à la frontière entre la religion, la politique et les affaires. « Certains disent que vous avez beaucoup de choses à vous faire pardonner ? » ou encore « Qu’allez-vous confesser ? » Le candidat n’a pas répondu. Il n’a pas souri non plus. Tout le week-end, il a en fait ignoré les questions des journalistes qui ne lui convenaient pas.

A l’intérieur de l’église, un éventail à la main, les paroissiens ont assisté au ballet des caméras autour du député de Paris. Lui, impassible, a écouté la lecture des Evangiles. Notamment le chapitre 25 du livre 5 de l’Evangile de saint Matthieu. « Accorde-toi vite avec ton adversaire tant que tu es en chemin avec lui pour éviter que ton adversaire ne te livre aux juges, le juge aux gardes et qu’on ne te jette en prison », a lu le prêtre Russel Torpos, avant de poursuivre : « Amen, je te le dis, tu ne t’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. » Dans son homélie, le curé n’a pas été beaucoup plus charitable : « Si nous pensons être quittes de tout ce que nous avons fait au motif que personne ne nous a vus, nous nous trompons. » A la sortie, interrogé à nouveau par les journalistes, M. Fillon a refusé de commenter la teneur de cette messe.

Illustration d’une campagne où chaque geste et chaque parole sont analysés à travers le prisme des affaires. Même à plus de 9 000 kilomètres de la métropole, François Fillon ne peut échapper aux soupçons et aux interrogations sur l’emploi présumé fictif de son épouse comme assistante parlementaire. Sans oublier les autres révélations sur le travail de deux de ses enfants. Près de trois semaines après le premier article du Canard enchaîné, l’ancien premier ministre aimerait pourtant passer à une autre étape, parler du fond et attaquer ses adversaires. Retrouver la routine d’une campagne normale.

Un entourage tétanisé

Dimanche, en fin d’après-midi, lors d’un meeting à Saint-Pierre, il a évacué le sujet en quelques phrases sans changer sa ligne de défense : il se pose en victime et il restera inflexible. « Mes amis, depuis deux semaines, je suis attaqué, 24 heures sur 24. Mais je reçois aussi d’innombrables soutiens. J’en reçois énormément (…) Je me battrai jusqu’au bout car mon programme est le seul capable de relancer la France. » Cette corvée expédiée, il a longuement visé ses principaux concurrents. Emmanuel Macron ?« Le radeau de sauvetage de tous les naufragés du hollandisme. » L’extrême droite ? « Elle mettrait la France en faillite au bout de six mois. »

DIMANCHE, EN MARGE D’UN PIQUE-NIQUE AU MILIEU DE SES SYMPATHISANTS, LE CANDIDAT A RÉPÉTÉ SUR LA CHAÎNE LOCALE RÉUNION PREMIÈRE QU’IL N’Y AVAIT PAS DE SOLUTION DE REMPLACEMENT

Et, campagne oblige, il a sorti quelques promesses de ses bagages : pas de réduction d’effectifs de fonctionnaires pour l’Outre-mer « tant que la situation de l’emploi ne sera pas meilleure », un budget supplémentaire de 2 milliards d’euros par an…

Mais, avant de mettre en place ces réformes, il faudra remettre de l’ordre. Tétanisé, l’entourage politique du candidat ne vient plus au contact pour décrypter sa position sur les sujets d’actualité. Alors que la plupart des médias nationaux l’ont suivi à La Réunion, il a fallu attendre un communiqué pour avoir sa première réaction sur les violences commises samedi 11 février à Bobigny. Les affaires plombent chaque étape de la campagne.

A son arrivée à l’aéroport, samedi, François Fillon avait pourtant reçu une bonne bouffée d’air chaud. Les sympathisants et militants du parti Les Républicains (LR) avaient bien fait les choses. Des djembés et des percussions ont rythmé les « Fillon, Fillon ». Parenthèse de courte durée. L’après-midi, en marge de la visite d’une ferme piscicole, une dizaine d’opposants, dont certains arboraient des autocollants Jean-Luc Mélenchon, avaient sorti des banderoles où on pouvait lire par exemple : « Politique propre. Non aux emplois fictifs ». Ce moment de tension a dégénéré en bagarre avec des pro-Fillon. Dimanche midi, avant un pique-nique, trois personnes qui avaient collé la figure de Penelope Fillon sur des pancartes ont été bloquées. Idem avant le meeting. Quasiment à chaque fois, les opposants tapent sur des casseroles.

Et même s’ils sont peu nombreux, leur tintamarre focalise l’attention médiatique. Drapé dans son inflexibilité, le candidat fait comme si de rien n’était. Impossible pourtant de redémarrer sa campagne avec ce boulet au pied. Et impossible de réussir un sursaut dans l’opinion quand son sort judiciaire est toujours en sursis. A la fin de l’enquête préliminaire du parquet national financier (PNF) débutée le 25 janvier, l’ouverture d’une information judiciaire ou un renvoi devant le tribunal correctionnel est possible. M. Fillon est donc toujours suspendu à un calendrier qu’il ne maîtrise pas.

Changement de stratégie

En ce qui concerne le volet judiciaire de sa campagne, il a changé de stratégie. Au début des révélations, il avait demandé à être entendu rapidement et espérait être blanchi dans des délais assez brefs. C’est pour cette raison qu’il avait demandé aux parlementaires LR, le mercredi 1er février, de lui donner quinze jours. Ses avocats pensent aujourd’hui que la procédure sera plus longue. Ils tentent maintenant de délégitimer le PNF, comme lors de leur conférence de presse, jeudi 9 février. Dimanche, les présidents des quatre groupes parlementaires de la droite et du centre ont publié une tribune dans le JDD, où ils estiment que « la séparation des pouvoirs a été malmenée dans la procédure ». Comme si l’entourage de M. Fillon ripostait par avance à une décision à venir.

Jeudi 26 janvier, François Fillon s’est engagé à ne plus être candidat s’il était mis en examen. Il a réitéré cet engagement dans les colonnes du JDD. Cette épée de Damoclès continue à inquiéter les parlementaires de sa famille politique. Ces derniers ont passé un troisième week-end dans leur circonscription, et les remontées depuis le terrain ne sont toujours pas bonnes. Dimanche, en marge d’un pique-nique au milieu de ses sympathisants, le candidat a répété sur la chaîne locale Réunion première qu’il n’y avait pas de solution de remplacement. Quelques minutes plus tard, il a dansé le séga, une danse locale, sur la chanson Ti fleur fanée. Sans savoir si sa candidature allait refleurir un jour.

12 février 2017

Affaire Fillon : même les proches du candidat ne croient plus au classement sans suite

EXCLUSIF - Le parquet étudie deux options dans l'affaire Fillon : ouvrir une information judiciaire ou citer directement le candidat de la droite en correctionnelle. Le classement sans suite semble désormais exclu.

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 François Fillon pourrait être mis en examen ou directement cité à comparaître (Reuters)

La balle est dans le camp d'Éliane Houlette, chef du parquet national financier. Sa décision sur l'affaire Fillon, l'une des plus importantes de sa carrière, devrait intervenir cette semaine. Selon nos sources, le PNF opterait pour des poursuites contre les époux Fillon. Même les proches de l'ancien Premier ministre semblent désormais écarter l'hypothèse d'un classement sans suite. Après dix-sept jours d'enquête et d'auditions, deux scénarios seraient à l'étude : soit l'ouverture d'une information judiciaire, confiée à un ou des juges d'instruction ; soit une citation directe devant le tribunal ­correctionnel.

Dans le premier cas, l'information serait ouverte contre personnes dénommées et non "contre X" ; il appartiendrait alors aux magistrats instructeurs de convoquer les intéressés pour les mettre en examen. "En l'état de l'enquête, cela pourrait intervenir assez vite", estime un magistrat.

"Je ne vois aucun magistrat de la 32e chambre juger un candidat en pleine élection"

Dans le second cas, le calendrier s'annonce serré. Au plus tôt, une citation directe pourrait donner lieu à un procès (devant la 32e chambre du tribunal de Paris) dans un délai de onze jours – donc la dernière semaine de février ou la première de mars. L'audience pourrait durer plusieurs jours et le délibéré avant la décision, plusieurs semaines. Quasi inenvisageable, donc, avant le 17 mars, date butoir pour le dépôt des candidatures à l'élection présidentielle. Ensuite, la justice peut choisir (ou non) d'observer une "trêve électorale" et s'interdire toute poursuite avant le scrutin.

"Je ne vois aucun magistrat de la 32e chambre juger un candidat en pleine élection", pronostique Me Pierre Cornut-Gentille, le défenseur de Penelope Fillon. Avec Me Antonin Lévy, qui assiste le candidat LR, il a déposé cette semaine une note juridique pour demander au PNF de se dessaisir du dossier. Pour les deux avocats, l'enquête serait "nulle" en droit, la qualification de détournements de fonds publics n'étant pas opposable aux parlementaires. Ils estiment en outre que les investigations lancées par le PNF "violent le principe de la séparation des pouvoirs, dans la mesure où l'autorité judiciaire n'a pas à apprécier la nature du travail d'un parlementaire et de ses collaborateurs", selon Me Cornut-Gentille. Cette initiative accrédite le sentiment que le camp Fillon ne croit plus à une issue favorable. Mais aucun de ces arguments ne peut être officiellement opposé tant que François Fillon et son épouse ne sont pas poursuivis…

La défense de Marie

Vendredi, les deux enfants du couple, Marie et Charles, ont été entendus par la police (respectivement durant six heures et cinq heures), au sujet de leur travail en qualité d'assistants parlementaires au Sénat auprès de leur père, entre 2005 et 2007. "Marie Fillon a détaillé ses tâches, ce qui paraît d'ailleurs contraire à la Constitution", précise au JDD son avocat, Me Kiril Bougartchev. Elle aurait également fourni aux enquêteurs sa carte de la bibliothèque du Sénat et son badge, de façon à attester sa présence au palais du Luxembourg. À la même époque, elle suivait les cours de l'école du barreau pour devenir avocate et a effectué un "stage découverte" de trois mois dans un cabinet parisien. "Des études et un stage parfaitement compatibles avec un travail auprès de son père", estime son conseil. Là encore, c'est la justice qui tranchera.

Laurent Valdiguié - Le Journal Du Dimanche (JDD) - dimanche 12 février 2017

 

12 février 2017

François Fillon

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10 février 2017

François Fillon

10 février 2017

François Fillon accélère sa chute : huit Français sur dix n'ont pas été convaincus par sa défense, selon un sondage Odoxa

Après deux semaines de silence, François Fillon, au cœur d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, s'expliquait face aux Français, lundi 6 février. Mais cette conférence de presse n'a pas eu l'effet escompté : quatre jours plus tard, 79% d'entre eux avouent ne pas avoir été convaincus par la défense du candidat Les Républicains à la présidentielle, selon un sondage Odoxa pour franceinfo. Les sympathisants de droite ne font d'ailleurs pas exception (61%).

Pire, les trois-quarts des Français (74%) et des sympathisants de droite (53%) ont désormais une "mauvaise opinion" de l'ancien Premier ministre. "L'ex-favori des sondages a chuté de 29 points depuis novembre auprès des Français, et de 15 points à droite depuis le 27 janvier dernier après les premières révélations du Canard enchaîné", pointe Gaël Sliman, le président d'Odoxa.

10 février 2017

François Fillon : le Parquet Financier ne se dessaisira pas !

10 février 2017

Pour les avocats de Fillon, l’enquête est « illégale »

Les défenseurs du candidat et de son épouse demandent au parquet financier de se dessaisir de l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs. Ils portent plainte pour violation du secret

« Nous avons aujourd ’hui demandé au parquet national financier de se dessaisir de l ’enquête préliminaire en cours » , a indiqué, hier, l’avocat de François Fillon, Me Antonin Lévy, lors d’un point presse à son cabinet. Il a réaffirmé que le Parquet national financier (PNF) n’était pas compétent pour se saisir des faits qui pourraient être reprochés à l’ancien Premier ministre, dont les deux enfants ont été entendus hier. Le PNF s’était saisi de l’enquête, ouverte pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux, dès la parution du premier article du Canard enchaîné , le 25 janvier. Or, le PNF n’est compétent que pour certains délits, dont le détournement de fonds publics.« L ’infraction de détournement de fonds publics ne peut être reprochée à François Fillon », selon ses avocats qui estiment que ce délit n’est pas applicable à un parlementaire, omettant de préciser que son épouse est visée par la même infraction.« L ’absence de cette infraction rend le PNF incompétent pour enquêter et son enquête en devient illégale » , a insisté Me Lévy. L’avocat, qui a déploré également des fuites dans les médias, a annoncé le dépôt d’une plainte pour violation du secret de l’enquête. Par ailleurs, le principe de séparation des pouvoirs« interdit au juge judiciaire d ’interférer dans le mandat du député » , a estimé Me Cornut-Gentille, avocat de Penelope Fillon.« Le parquet national financier ne peut voler le grand rendez-vous démocratique », a-t-il lancé. Il appartient au PNF de décider des suites qu’il entend donner à son enquête. Me Pierre Cornut-Gentille a émis plusieurs hypothèses s’il est« fait droit à notre demande » : un classement sans suite, un dessaisissement au profit du parquet de Paris, l’ouverture d’une information judiciaire permettant la saisie de la chambre de l’instruction pour contester la procédure ou le renvoi devant le tribunal correctionnel.

9 février 2017

Marine Le Pen sur France 2 actuellement

📺 Je suis en ce moment l'invitée de #LEmissionPolitique sur France 2. #AuNomDuPeuple #Marine2017

Une photo publiée par Marine Le Pen (@marine_lepen) le 9 Févr. 2017 à 12h14 PST

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