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Jours tranquilles à Paris
10 juillet 2015

La Grèce propose une hausse de la TVA, des réformes sur les retraites et sur la fonction publique

Les propositions sont sur la table. Dans le nouveau document envoyé à Bruxelles jeudi 9 juillet, la Grèce propose une hausse de la TVA, des coupes dans le budget de la Défense ainsi que des réformes sur les retraites et sur la fonction publique. Athènes a envoyé ces propositions à Bruxelles, jeudi peu après 22 heures.

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9 juillet 2015

Grèce

8 juillet 2015

Grèce....Jusqu'à dimanche...

8 juillet 2015

Jean-Claude Trichet : « La clé de tout ? Un plan crédible »

Jean-Claude Trichet. Ancien président de la Banque centrale européenne.

Comme citoyen, vous souhaitiez que le « oui » au référendum grec l’emporte. Après ce « non » massif, peut-on éviter la sortie de la Grèce de la zone euro ?

Le paradoxe grec est que, vu de France ou de l’extérieur en général, le « oui » était un « oui » à l’Europe et le « non » un « non » à l’Europe et à l’euro. Vu de Grèce, c’était un référendum dans lequel le « non » voulait dire un « oui » à l’euro et à l’Europe avec poursuite des négociations ! Le peuple grec ne veut pas quitter l’euro. Mais il y a une condition : accepter enfin un plan économique de redressement crédible et inspirant confiance.

La crise grecque fait-elle courir des risques de contagion à la zone euro ?

Nous avons connu une crise grecque, une crise irlandaise, une crise portugaise et une crise chypriote au cours des cinq dernières années. L’euro et la zone euro ont fait preuve de résilience dans ces circonstances difficiles. Il faut absolument que la Grèce présente et mette en œuvre un plan crédible. Si ce n’était pas le cas, le risque principal – la Grèce sortant, dans le drame économique et social, de la zone euro – serait géopolitique : la Grèce est proche des Balkans, elle est particulièrement sensible aux conflits au sein du monde orthodoxe, elle est proche aussi du MoyenOrient, de ses guerres et de ses réfugiés…

Manuel Valls dit qu’il n’y a pas de sujet tabou sur la dette grecque, sur son rééchelonnement…

Les finances publiques et donc les contribuables français sont déjà dans une situation très difficile. En plus, ils ont prêté 45 milliards d’euros aux Grecs. C’est une somme que l’on ne peut pas traiter avec légèreté. Mais, encore une fois, la clé de tout, c’est un plan crédible. Si nous l’avons et s’il est approuvé par les Européens et le FMI, je note que le gouvernement français est prêt à demander aux contribuables français de faire un effort supplémentaire…

En attendant une issue politique, la BCE fait-elle ce qu’il faut pour aider la Grèce ?

Elle a prouvé qu’elle était capable de la soutenir dans les limites de son propre mandat. Ses 89 milliards d’euros de soutien exceptionnel aux banques grecques représentent un effort énorme. Ceci dit, la BCE ne peut évidemment pas accepter que l’augmentation continuelle de ses concours monétaires serve simplement à échapper au plan de redressement indispensable. Elle a donc eu raison de plafonner ses aides à 89 milliards d’euros pour le moment. Recueilli par Pierre CAVRET.

6 juillet 2015

Grèce

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6 juillet 2015

Référendum en Grèce : le "non" l'emporte avec 61,31%

Jusqu'au bout, les sondages ont annoncé un résultat serré. Le camp du "non" a finalement remporté une large victoire lors du référendum, dimanche 5 juillet, alors que les Grecs devaient se prononcer sur de nouvelles mesures d'austérité réclamées par leurs créanciers. Le "non" a recueilli 61,31% des voix, contre 38,69% pour le "oui", selon des chiffres du ministère de l'Intérieur grec, établis après le dépouillement de 95% des bulletins. 

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26 janvier 2015

La Grèce confie son sort à la gauche radicale

Syriza, le parti d’Alexis Tsipras, distance très largement la droite conservatrice sortante. Assuré de gouverner, il pourrait être contraint de chercher un allié pour appliquer son programme. C’est un message qui résonne dans toute l Europe et apporte un soulagement

Explosion de joie, hier à 19 h pétantes (heure locale), dans la tente montée par le parti Syriza, place Klavthmonos, dans le centre d’Athènes. Une femme laisse couler une larme tandis que des militants agitent frénétiquement des drapeaux en chantant. Sur un écran géant, les résultats provisoires des élections législatives viennent de s’afficher. Le parti de la gauche radicale obtiendrait entre 35 % et 40 % des voix. Largement devant Nouvelle démocratie, d’Antonis Samaras, le Premier ministre sortant. Avec 23 % à 27 % des suffrages, il est très loin du score annoncé par les sondages. La claque est énorme.

« Donner de l’espoir »

À l’extérieur, Stefanos Proyas, militant de Syriza, promène sur la liesse environnante un regard exténué.« Cela fait deux jours que je n’ai pas dormi, confie cet enseignant de 52 ans.Évidemment, je suis heureux, nous avons gagné. Mais ce n’est que le début de la fin du néolibéralisme, en Grèce et en Europe. On espère que la victoire de Syriza va apporter le changement. Et, surtout, donner de l’espoir aux gens. » Des délégations de toute l’Europe sont venues participer à l’événement. Des Italiens, comme Asunta, qui a fait le voyage de Trieste :« C’est un jour important, l’Europe peut changer » .Des Portugais, des Espagnols, des Allemands, des Irlandais, des Néerlandais. Et un groupe de Français, dont de jeunes militants socialistes qui se présentent sous la casquette d’un collectif, car le PS ne leur a pas donné mandat pour le représenter.« C’est un message qui n ’affecte pas seulement les Grecs mais qui résonne dans toute l ’Europe et apporte un soulagement », confirme Panos Skourletis, porte-parole de Syriza. Pour forger leur succès, les « anti-austérité » d’Alexis Tsipras ont largement débordé leur socle électoral. Adonis, 61 ans, a toujours donné sa voix à la droite. Mais aujourd’hui, il a voté Syriza.« Nouvelle démocratie ment, le Pasok ment. Syriza ? Je ne sais pas. Ils sont différents, on va les essayer. »

« Des mesures d’urgence »

Le succès de la gauche radicale était annoncé. Mais obtiendra-t-elle la majorité absolue lui permettant de gouverner seule ? Hier soir, les résultats non définitifs lui donnaient entre 146 et 158 sièges, alors que la barre est à 151. En outre, un parti ayant besoin de 3 % des voix pour entrer au Parlement grec, c’est des résultats engrangés par les petites formations que pourrait dépendre une victoire complète de Syriza. Le parti de Centre gauche Potami, tout nouvellement créé, réussit sa percée, avec entre 6 et 7 sièges. Les néo-nazis d’Aube dorée semblent reculer, avec le même nombre d’élus, alors qu’ils en comptaient 18. Le Parti communiste se maintient avec 5 à 6 députés. Et le vieux Pasok continue de s’enfoncer : seulement 4 à 5 sièges. Pour Syriza, la majorité absolue permettrait au futur Premier ministre Alexis Tsipras de gouverner sans alliance. Il aurait les mains libres pour appliquer son programme : renégociation de la dette publique et mesures d’urgence afin de faire face à la« crise humanitaire » après six ans de récession. Le programme prévoit de porter le salaire minimum de 580 à 751 €, et d’assurer l’accès gratuit aux soins.« Le peuple grec a écrit l’Histoire » et« laisse l’austérité derrière lui » , a déclaré Alexis Tsipras devant des milliers de personnes rassemblées à Athènes. Article de Marc MAHUZIER.

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Premières réactions, en France

Jean-Luc Mélenchon parle de« C’est un grand soir démocratique » et Jean-Marie Le Pen d’un «désaveu de l’Union européenne ». Pour Nicolas Dupont-Aignan,« la victoire de Syriza signe un coup d’arrêt aux politiques d’austérité inefficaces imposées aux peuples européens ». Quant au socialiste Benoît Hamon, il estime que« la Grèce éclaire l’Europe ».

grece

19 septembre 2014

Après 307 ans d’union, les Écossais ont décidé

« L’Écosse doit-elle être un pays indépendant ? » Hier, 4,2 millions d’Écossais ont choisi. Le « non » était donné vainqueur par les derniers sondages.

Le choix de l’indépendance, c’est un peu comme le whisky écossais : il y a ceux qui préfèrent le« blended» (un mélange) et les inconditionnels qui ne jurent que par le« single malt» (sans adjonction). Ce matin, « blended » ou « single mal t» , il y aura de la gueule de bois dans l’air. Les partisans de l’indépendance et ceux du maintien dans le Royaume-Uni auront pour les uns levé le coude et porté des toasts et pour les autres noyé leur déception.

Avantage au « non »

Hier soir, à l’heure du bouclage d’ Ouest-France , le résultat final du référendum sur l’indépendance de l’Écosse n’était pas connu. Les derniers sondages donnaient un avantage au « non» à 52 %, voire 54 % pour l’ultime sondage de l’institut Yougov, réalisé pendant le scrutin auprès de 1 828 personnes. Celuici faisait état« d ’un revirement tardif mais important en faveur du non » ,jugeait Laurence Janra-Lipinski, responsable des recherches chez Yougov. Mais 600 000 Écossais indécis (soit 4 % des inscrits) avaient pu faire pencher la balance de l’autre côté. Ce qui était certain, c’était une participation massive, estimée à plus de 80 %. 789 024 votes par correspondance, un chiffre record, ont aussi été enregistrés. Hier, alors que les médias de tout le Royaume-Uni faisaient preuve d’une retenue exemplaire, certes imposée par leur code de conduite et leur charte, la tension a crû. Mais la bourse est restée flegmatique, tous les indices affichant une petite hausse, et la livre sterling s’est même renforcée de 0,58 % par rapport au dollar, preuve que les marchés ne voyaient pas péril en la demeure britannique. Le scrutin signale« la mort du statu quo » a reconnu par avance le Premier ministre David Cameron, chef de file du « non ». Avec ses alliés gouvernementaux libéraux-démocrates et le chef de l’opposition travailliste Ed Miliband, il a solennellement promis une autonomie accrue aux Écossais s’ils renoncent à l’indépendance, sous forme de nouvelles prérogatives fiscales. Le cadeau fait déjà des envieux en Angleterre, au Pays de Galles, en Irlande du Nord et dans certaines grandes métropoles comme Manchester, qui sollicitent des prérogatives élargies dans un pays qui figure parmi les plus centralisés en Europe. En cas de victoire du « oui » dont le camp a bénéficié du soutien tardif mais remarqué du tennisman Andy Murray, natif de Glasgow, trois choix s’offriront à David Cameron : anticiper les élections générales prévues en mai 2015, remettre sa démission, ou poser la question de confiance au Parlement. Le triomphe des indépendantistes ouvrirait 18 mois d’acrimonieuses négociations entre Londres et Édimbourg, en vue de préparer les contours du nouvel État, d’ici la proclamation de l’indépendance, le 24 mars 2016.

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18 septembre 2014

Aujourd'hui referendum pour l'indépendance de l'Ecosse....

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18 septembre 2014

Aujourd'hui referendum pour l'indépendance de l'Ecosse....

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