Le photographe Xavier Lambours, connu avant tout pour ses portraits, échappe à toute classification. Cofondateur de l'agence Métis, on l'a souvent associé aux événements cinématographiques comme le festival de Cannes dont il a toujours su capter les moments insolites. Son regard ne cesse d'interroger les stéréotypes et les évidences de notre société, que ce soit pour débusquer la personne derrière le personnage ou pour cerner au plus près, avec empathie, des visages anonymes. Le mélange des genres est sa marque de fabrique et il en use avec humour, impertinence et ironie. C'est pourtant dans un genre mille fois rebattu, celui du nu féminin, que Xavier Lambours  trouve les accords les plus surprenants et les plus intimes. Par la grâce du regard, surgissent les figures du désir. Des images somptueuses composent alors un ultime chant d'amour à la féminité, célébrant avec allégresse et pudeur la secrète beauté des origines du monde.

Exposition à la Maison Européenne de la Photographie jusqu'au 25 septembre 2011

Le parvis du Centre Pompidou accueille une nouvelle oeuvre. Une sculpture monumentale de l’artiste américain Alexander Calder (1898-1976), haute de 6,5 m, vient d’y élire domicile pour plusieurs années. Cette oeuvre, intitulée Horizontal, est l’un des derniers grands «stabiles-mobiles» réalisés en France par le sculpteur. Présentée pour la première fois en 1983 devant le Centre, sa dernière apparition en public remonte à 1992, où elle avait été exposée sur le parvis de la Défense.

Attention : exposition jusqu'au 31 juillet...

En 46 ans de carrière, et seulement 13 films, Stanley Kubrick s'est imposé comme le démiurge du cinéma du futur. Au départ photographe, Stanley Kubrick a un sens inné des éclairages, de la composition visuelle du mouvement, il sait tout faire sur un plateau. Il va s'attaquer à tous les genres : film noir (l'ultime razzia), science-fiction (2001 : odyssée de l'espace), anticipation sociale (Orange mécanique), épouvante (Shining), reconstitution historique (Barry Lindon)... Grâce à un fonds d'archives exceptionnelles et des installations conjuguant les décors d'origine, le matériel technique utilisé, les notes et la documentation personnelle de l'artiste, ainsi que ses projets avortés, cette exposition permet de pénétrer l'imaginaire d'un précurseur.

« Orange mécanique » 1971. Adapté du roman d'Anthony Burgess, le film, dont le titre en argot  signifie « étrangeté extrême », met en scène une société bureaucratique ou des rebelles, les Droogs, emmenés par Alex, se « saoulent » au Lait plus Velocet au Krova Milkbar avant de commettre leurs abominables forfaits.

Vitrine "Spartacus" 1960

Vitrine "Lolita" 1962

La cinémathèque (Métro Bercy)

Filmographie :

Le baiser du tueur 1954

L'ultime razzia 1956

Les sentiers de la gloire 1957

Spartacus 1960

Lolita 1962

Docteur Folamour 1963

2001 : l’odyssée de l'espace 1968

Orange mécanique 1971

Barry Lyndon 1975

Shining 1980

Full Metal Jacket 1987

Eyes Wide Shut 1998

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Vu Place St Sulpice (Paris) le 22 juin 2011

Exposition jusqu'au 14 septembre 2011

Le site de Jérôme Mesnager

Quel est le véritable rôle des intellectuels et des écrivains français, depuis la déclaration de la guerre jusqu'au lendemain de la libération ? De quels enjeux sont-ils les otages, de quels discours sont-ils les messagers ? Quelles formes donnent-ils à leurs débats politiques et moraux, à leurs errements et à leurs espoirs ?

Bien qu'occultés par les stratégies des hommes politiques et des militaires, leur rôle s'avère vraiment décisif pendant l'occupation : c'est qu'il s'agit aussi d'une guerre intellectuelle, d'un affrontement des cultures, dont les écrivains, les journalistes, les imprimeurs, les directeurs de revues et les éditeurs sont les premiers relais et les témoins engagés.

« Au-delà de l'émotion de la surprise qu'elle ne manquera pas de provoquer, cette exposition a pour première caractéristique d'affirmer avec éclat la puissance de l'écrit et l'importance du livre en des temps recouverts par le bruit des canons et les clameurs des idéologies les plus criminelles.

Cette illustration magistrale des puissances de l'esprit de la force souterraine des idées à vos premières vertus de rappeler que la poésie et la littérature sont les adversaires redoutables de toute dictature….. »

Jack Lang

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