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Jours tranquilles à Paris
22 avril 2011

Exposition : Romain Fournier

expo_1Romain Fournier expose au Triton du 4 au 30 mai 2011

Vernissage mecredi 4 à partir de 18h


 

S’il fallait chercher un équivalent français au Graphiste designer Dave Mc kean, se serait sans doute le Parisien Romain Fournier qui viendrait à l’esprit. Il sait tout faire : illustation, design, sculpture, photographie...Mélange de croquis, de photos retravaillées, son travail évolue dans des univers étranges. Ce n’est guère étonnant qu’il ait été amené à illustrer la nouvelle " La peur qui rôde" de HP Lovecraft dans le cadre d’une fort belle réédition parue aux éditions Alternatives. L’enssemble de ce travail, photos, croquis et maquettes font l’objet de cette exposition.


 

A l’occasion de Lil’Art, Le Triton ouvres ses portes le dimanches 8 mai de 13h à 20h. présentation des maquettes du livre et scéance dédicace.


 

Le Triton 11 bis rue du coq Français

93260 Les Lilas - métro Mairie des Lilas

01 49 72 83 13 - www.letriton.com

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21 avril 2011

Actuellement à la MEP : Patrick Tosani

200420111156Jusqu'au 19 juin 2011

Patrick Tosani s'est imposé dès le début des années 1980 avec une œuvre combinant l'héritage des avant-gardes des années 1970 et l'affirmation du médium photographique comme mode d'expérimentation. La place occupée par ses travaux n'a cessé de croître depuis.

Regroupant plus de 200 œuvres, l'exposition retrace son parcours, de ses premiers travaux jusqu'aux photographies les plus récentes et parfois inédites.

Dès les années soixante, les Allemands Bernd et Hilla Becher, en rupture avec la Subjektive Fotografie d'Otto Steinert et le mythe du reportage indexé sur le célèbre "instant décisif", ont inventé une esthétique qui doit beaucoup à l'art conceptuel et au minimalisme, élaborant une pratique du constat, de l'archivage, de la sérialité et de la pure frontalité de l'image. Travail austère et ambitieux, qui renvoie à la "matité" du réel, à son entêtement à être là et à ne point signifier : châteaux d'eau, hauts-fourneaux, maisons à colombages froidement répertoriés, paysages d'où tout lyrisme de la nature, toute poétique urbaine sont exclus, visages devenus faces.

Mais du même coup, la polémique était aussi engagée contre le post-modernisme : réappropriation des styles, pratique de la citation, maniérismes, assomption du kitsch. C'est dans ce lignage, théorique autant que plastique, que s'est inscrit en France le courant dit de l' "Autre Objectivité" - en référence à la Neue Sachlichkeit allemande des années vingt -, défendue par le critique d'art Jean-François Chevrier dans les années quatre-vingt, et dont relèvent des artistes tels que Hannah Collins, Jean-Louis Garnell, Suzanne Lafont, Jeff Wall et, donc, Patrick Tosani.

Mais si Tosani a incontestablement continué de pratiquer une photographie conceptuelle et minimaliste, il a aussi et surtout tracé une voie singulière et expérimentale, tout en préservant la "forme-tableau", emblématique de l'École de Düsseldorf. Tosani insiste d'ailleurs lui-même sur son côté expérimentateur, énonçant de sa photographie qu'elle est "enregistrement puis témoignage d'une expérimentation".

200420111157L'originalité de Tosani réside sans doute dans le fait que son œuvre témoigne d'un phénomène tangible, d'une présence réelle, mais où la réalité est finalement "remise en cause, interrogée, déjouée et questionnée de manière poétique et presqu'existentielle dans notre rapport au monde". Par où Tosani s'éloignerait d'un strict paradigme objectiviste. En témoignent notamment ses jeux avec l'échelle et son questionnement récurrent autour du corps.

Jeux d'échelle : Tosani joue systématiquement sur la monumentalisation et, à l'inverse, sur la miniaturisation des objets, créant de ce fait une perpétuelle déstabilisation perceptive. Gigantisme des cuillères (Cuillères, 1988), triviaux objets du quotidien qui accèdent ainsi au rang de totems, des talons de chaussures (Talons, 1987), devenus arches, ponts, sculptures, ou, a contrario, des petites figures emprisonnées dans la glace, à peine perceptibles, mystérieuses et enfantines (Glaçons, 1982-83).

Mais s'il est une grande question qui traverse l'œuvre de Tosani, c'est à n'en pas douter celle du corps. Corps déjà présent/absent dans la série consacrée aux talons, dans les multiples travaux effectués autour du vêtement - aplati, déplié, froissé, rigidifié, encollé -, corps oblique à travers la "peau" des tambours qui connote doublement l'épiderme humain et le toucher - frapper des mains musiciennes (Géographies, 1988), corps en filigrane dans la série qui expose des silhouettes évanescentes derrière une écriture en braille (Portraits, 1985).

200420111158Mais le corps se donne aussi plus brutalement, voire avec violence, dans ces corps masculins ramassés sur eux-mêmes, dépourvus de membres et de têtes, semelles de chaussures écrasées sur une plaque de plexiglas, tels des boulets qui atteindraient frontalement le spectateur (CDD, 1996), et dans ces crânes pris en plongée directe, découpés sur le néant, qui se métamorphosent, selon la chevelure, en hérissons ou en galets veinés d'algues (Têtes, 1992).

Toutefois, le corps ne se réduit pas, chez Tosani, à une forme sculpturale plus ou moins abstraite : il suscite aussi des effets - loin, encore une fois, de l'objectivisme pur -, tels que le sentiment d'étrangeté ou encore de dégoût.

Ainsi, en plans très rapprochés, de ces ongles cruellement rongés (Ongles, 1990), qui disent l'angoisse du sujet et suscitent chez le regardeur un sentiment mêlé ; ainsi surtout de ces "bouchées" (Sans titre, 1992), qui connotent davantage encore un corps vivant, mangeant, mâchant et recrachant la nourriture.

Pour autant, et contrairement à ce qu'une approche purement formaliste pourrait le laisser supposer, l'œuvre de Tosani n'est ni grave, ni pesante : son conceptualisme n'exclut pas une forme de légèreté poétique, voire d'humour. Que l'on regarde ces enfants dont le visage offert et le torse fragile sont entourés de splendides corolles de tissus, - des chemises encollées : rouge écarlate, bleu turquoise, vert jade, jaune orangé, véritable symphonie picturale et jouissance de l'oeil (Regards, 2001). Ou bien ces masques (Masques, 1998-99), quant à eux réali­sés à partir de pantalons rigidifiés, ludiquement percés de larges trous évoquant les yeux étonnés des masques primitifs aux vertus magiques. Ou enfin ces chaussures "lactées", découpées et emplies de lait (Les Chaussures de lait, 2002), qui ne sont pas sans évoquer une démarche surréalisante.200420111159

Patrick Tosani a su ainsi, tout en préservant la force conceptuelle de son travail, inventer une œuvre parfaitement originale qui fait éclater les cadres stricts de l'"Autre Objectivité", et s'aventurer vers des terrains singuliers, où se nouent pureté du minimalisme et ludisme des formes, où se déclinent enfin les différents états du corps. Une œuvre vivante, en perpétuel devenir, et dont la séduction plastique emporte l'adhésion du regardeur.

L'exposition est réalisée avec le soutien de Neuflize Vie

21 avril 2011

Stanley Kubrick à la Cinémathèque

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20 avril 2011

Acte2galerie - IMMORTAL VEE SPEERS

 

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Vernissage/ Jeudi 19 Mai de 18h30 à 21h30.

Exposition/ du 19 Mai au 31 Août 2011.

Acte2galerie

41 rue dʼArtois 75008 Paris

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Acte2galerie présente pour la seconde fois le travail de la fantastique photographe Australienne Vee Speers.

Après «The Birthday Party» exposé en Février 2009, l’artiste nous présente IMMORTAL du 19 Mai au 31 Aout 2011.

Dans ce dernier travail, Vee Speers a photographié les paysages de son Australie natale. Chaque cadre naturel a été choisi avec attention pour placer ses sujets. La nudité de ces jeunes immortels et leurs regards francs donnent l’impression qu’ils s’adressent à nous. Par leur attitude ils nous questionnent sur nos origines.

Avec IMMORTAL, Vee Speers invite le spectateur à se livrer au mythe de l’éternelle jeunesse et à revisiter les codes de la vanité humaine. Avec ses mises en scène de corps nus dans des paysages inquiétants et sombres, Vee Speers soulève des questions essentielles sur les liens qui unissent la vie et la mort. Ces jeunes êtres au sommet de leur jeunesse évanescente semblent insouciants de la mort qui leur paraît totalement étrangère. Il y a dans leur attitude une sorte d’affront au spectateur car pour eux figés ainsi dans l’instant il n’y aura pas de fin, ils sont par cette explosion de jeunesse, immortels. L’artiste s’amuse des contrastes et reprend les symboles picturaux de la peinture du nord pour poser ce décors tragique qui habille ces sujets à la peau éclatante de vie. Par la photographie et cette composition esthétique, Vee Speers fixe l’instant qu’est la jeunesse, ce passage de grâce absolu, dans un temps peut-être infini. Avec cette opposition de fond et de forme, l’artiste pénètre les règles de la vanité dans la peinture et les arts en général. Sa palette de couleur, son éclairage et la composition de ses photos trouvent leurs références dans la fascination qu’ont les artistes pour l’au delà et le rapport complexe de la vie et de la mort. «Nous pensons tous à la mort mais nous ne pouvons pas nous imaginer en train de vieillir. Notre société est obsédée par l’idée de stopper le temps qui passe afin d’éviter l’inévitable : la mort. En vivant avec mes filles adolescentes je fais face à ma propre mortalité - Une douce mesure du passage du temps et de la beauté fugace. Je les observes au sommet absolu de leur jeunesse et déjà elles semblent vulnérables et dans l’ignorance de leur perfection. L’évasion de l’adolescence dans le fantasme est toute aussi importante que dans notre enfance et la façon dont les jeunes adultes aujourd’hui s’évadent se fait souvent à travers le virtuel des films, de la télévision et d’internet. L’imagerie que j’ai ici créée est un monde qui nous ait unique quelque part entre fantaisie et réalité. Je veux qu’ils soient seuls, debout comme des anges déchus, mais faisant encore parti de notre monde».

VEE SPEERS

Vee Speers est une photographe Australienne vivant à Paris. Elle étudie l’art et la photographie à Brisbane et commence une carrière de photographe à la ABC télévision. Elle s’installe définitivement à Paris en 1990, «ville au potentiel illimité et à l’inspiration créative sans fin.» En 2009, Vee Speers présente «Birthday Party»,une fête imaginaire ou ses invités sont des enfants. Ni gâteau d’anniversaire, ni jeux, ni ballons, les enfants semblent étrangement laconiques et menaçants. Les portraits qui en résultent sont défiants et théâtraux, mais également macabres et mélancoliques. L’arrière plan est débarrassé de tout et le photographe est tout près de son model. On imagine une lutte entre l’observateur et son sujet, créant une tension presque palpable, qui donne aux plus innocents de ces enfants un air menaçant à peine contenu. En 2010, Fotografiska l’un des plus grands musées dédié à la photographie à ouvert ses portes au coeur de Stockolm. Cette institution voué à l’image d’art inaugurait sa première exposition avec Vee Speers et sa Série The Birthday Party, Anni Leibovitz, Joel-Peter Witkin et Lennart Nilsson.

Acte2galerie

41 rue d’Artois 75008 Paris

www.acte2photo.com

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Horaires :

Du lundi au Vendredi de 10h à 19h.

Le Samedi de 13h à 18h

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18 avril 2011

Hôtel de Ville : les impressionnistes

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17 avril 2011

“Présences” de Floriane de Lassée

17 avril 2011

Exposition de Cheyco Leidmann (photographe) : "Appotycma"

_CheycoLeidmannTox110Une fois de plus, Cheyco Leidmann nous entraîne dans un univers érotique et violent. Son exposition, constituée de 26 images, est intitulée «Appotycma », acronyme de «Apollonius de Tycme » (philosophe qui fut comparé à Jésus de Nazareth). Ces œuvres sont composées de photographies et de collages au rendu très éclectique.

Jusqu'au 30 avril . EPE Exposition - 76 Bd Beaumarchais - Paris 11ème

Site de Cheyco Leidmann

Voir mes précédents billets à propos de Cheyco Leidmann : 23 février 2011, 03 juillet 2010, 23 avril 2010.

 

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Avec l'aimable collaboration de Ypsitylla von Nazareth.

 

 

17 avril 2011

Street Art : Shepard Fairey

 

A l'occasion de l'ouverture de l'exposition Art in the streets au MOCA de Los Angeles, Mediapart est allé à la rencontre de Shepard Fairey, un des funding fathers du Street Art made in California, connu du grand public pour son affiche de campagne en soutien à Obama.

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A propos du "street art" voir mes précédents billets : 28 octobre 2010, 31 mai 2010, 31 mai 2010 (encore).

 

17 avril 2011

Jean Daniel Lorieux (photographe et peintre) expose à la Galerie Leadouze

Le photographe Jean-Daniel Lorieux a donné le ton pendant plus de vingt aux plus grands magazines de mode et a photographié de nombreuses personnalités. La peinture est sa deuxième passion. L'exposition présente un éventail de son oeuvre.

Jusqu'au 30 avril à la Galerie Leadouze - 16 avenue Matignon - Paris 8ème

maillots

17 avril 2011

Rappel : Stanley Kubrick à la Cinémathèque

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