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Jours tranquilles à Paris
7 avril 2006

A la MEP en ce moment

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6 avril 2006

"Faux semblants" au Palais de Tokyo

"Faux-semblants", une exposition proposée par Synesthésie, qui réunit des oeuvres qui prêchent le faux montrer l’ironie du réel.

>> Première session, du 7 au 27 avril 2006

Jean-François Chermann, Régine Cirotteau, Eric Maillet présentent chacun une œuvre réalisée pour être vue et manipulée sur un écran d'ordinateur. Ces créations empruntent les formes trompeuses de la communication, de l’autorité, pour entraîner le public dans des jeux de formes factices, de langages semblant au premier abord au-dessus de tout soupçon et de comportements d’un mimétisme quasi-parfait.

Jean-François Chermann

"Le Syndrome frontal du touriste", 2003

En détournant la médecine pour fabriquer des oeuvres artistiques qui dérangent et décontenancent, le Dr Jean-François Chermann, à la fois neuroloque et artiste, met le doigt sur les dérives de notre société. Aux yeux du neurologue, un groupe humain présente de graves anomalies de comportements : celui des touristes. Dans cette animation, ces êtres humains qui se déplacent en groupe sont scrupuleusement étudiés comme un cas pathologique.

Par un système de (re)présentation qui tient de l'exposé et de la performance, le sérieux du savant est mis au service de la parodie, l'esthétique se plie aux formes arides de la communication scientifique.

Son travail s'intéresse aux applications de la neurologie et de la psychiatrie à l'univers de l'art contemporain lorsque celui-ci fait interface entre différents territoires (arts plastiques, littérature, philosophie, sociologie, sciences…).

Les "cas cliniques" présentés informent sur l'état des recherches neurologiques et les questions psychiatriques à propos de sujets tels que la mémoire, les perceptions, les comportements stéréotypés humains. Les œuvres réalisées, du fait même de leur multidisciplinarité, génèrent des rencontres parfois impromptues ou décalées et peuvent être présentées dans des milieux différents. Elles engendrent beaucoup de questions et de réactions. Le débat revêt pour lui une importance primordiale et est une part fondamentale de l'oeuvre.

Jean-François Chermann est né en 1964, il vit à Paris.

Régine Cirotteau

"Les confiseries succurulentes", 2004

Régine Cirotteau a inventé une gamme de produits, les "Confiseries succurulentes", dont elle vante les troubles attraits dans des pop-up publicitaires faits pour l’internet.

Par cette communication incitative, l’innocente gourmandise est leurrée par le factice dans une ambiguité "trash sucrée" qui éveille un doute, fondateur d’une lecture critique des modèles consumméristes actuels. Ces "Confiseries succurulentes" forment une prolongation pour le web de sa série numérique cibachrome : "Les Confiseries".

Régine Cirotteau pratique une "exploration jubilatoire et inquiétante du monde", détournant et recombinant les signes de la communication pour construire des fictions. Photographe et vidéaste, elle nous convie à des synthèses poétiques en bordure du réel et dans son ombre, en conviant l’étrange et le merveilleux. L’artiste occupe une place à part dans l’art contemporain où elle s’affirme comme créatrice d’images traversées d’hybridations et d’emprunts au cinéma, au clip, au numérique, au fantastique.

Régine Cirotteau est née en 1964, elle vit à Paris et à Auvers-sur-Oise.

Eric Maillet,

"Générateur de critique d'art, V1-F1", 2005

Derrière les formules, l’ordinateur : Eric Maillet a inventé un logiciel qui a pour but d’aider les artistes à produire le discours de légitimation nécessaire à la reconnaissance de leurs oeuvres. On s’aperçoit vite que n’importe quelle phrase ou paragraphe peuvent servir pour vanter les mérites de n’importe quelle oeuvre. On en arrive à se demander si ce faux critique d’art ne serait pas aussi valable qu’un critique d’art pour de vrai !

Comme à son habitude, l’oeuvre créée par Eric Maillet résulte d’une observation ironique de nos comportements stéréotypés, qui risquent de se figer encore plus s’ils sont systématisés par les possibilités d’automatisation des tâches que donnent les programmations informatiques.

Eric Maillet propose ici une réappropriation des nouvelles technologies dans une perspective différente du marketing habituel pour tirer parti de leur efficacité sans se laisser leurrer par la futilité de certaines propositions.

Eric Maillet est né en 1961, il vit à Paris.

4 avril 2006

Exposition : Hans Bellmer

Le Centre Pompidou consacre une importante exposition à Hans Bellmer (1902– 1975), l'un des artistes majeurs du mouvement surréaliste. Artiste français d'origine allemande, Hans Bellmer a créé l'objet surréaliste par excellence, la Poupée (1934). Avec plus de 250 oeuvres (sculptures-objets, photographies, peintures et surtout dessins), cette exposition est centrée sur le concept de l'anatomie du désir qui est au coeur de la singulière création de l'artiste. Une oeuvre violente et subversive, à l'écriture digne des grands dessinateurs maniéristes.

L'exposition, la première en France à présenter une sélection aussi importante du travail de Bellmer, compte des sculptures-objets, des photographies, des peintures ainsi que des dessins et des carnets inédits. L'ambition majeure de la manifestation est d'explorer ces aspects moins connus de l'œuvre de Bellmer et de permettre au public de découvrir sa richesse.

Explorant le thème de l'« anatomie du désir », concept au cœur de la création de Bellmer, l'exposition rassemble des prêts exceptionnels issus de prestigieuses collections privées ainsi que de grandes institutions comme le MoMA qui prête La Mitrailleuse en état de grâce (1937).

A l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933, Hans Bellmer a arrêté tout travail socialement utile pour construire une poupée grandeur nature. Si elle constitue au départ un dispositif de rébellion contre toute autorité (politique, paternelle), la provocante Poupée devient l'instrument d'une toute autre ambition et d'une toute autre investigation : une réflexion inédite sur le corps, qui fait de l'objet fétiche de Bellmer la création de référence pour l'expression érotique contemporaine.

Cette créature artificielle aux multiples possibilités anatomiques qui, selon Bellmer, est capable de « rephysiologiser les vertiges de la passion jusqu'à inventer des désirs », va permettre de pousser toujours plus loin l'investigation de l'artiste d'une anatomie de l'inconscient physique. Cette entreprise ambitieuse traverse l'œuvre de Bellmer : depuis la prise de vue par l'appareil photographique jusqu'à l'expression graphique, qui va du dessin miniaturiste le plus confidentiel à l'épure agrandie quasi abstraite. Sa démarche peut être comprise comme la quête d'une forme vivante permettant de matérialiser l'image du désir et du fantasme.

D'un grand raffinement et pleins d'audace, les dessins de Bellmer retranscrivent les pulsions secrètes, les transferts des sens, les ambivalences du corps érotique. L'artiste montre ainsi les harmonies et la cruelle beauté de la mécanique du désir.

L'exposition souligne la pleine appartenance de Bellmer (qui quitte définitivement Berlin pour Paris en 1938) à la poétique et à l'imaginaire du Surréalisme, et analyse la singularité de cette œuvre violente, éminemment subversive dans le contexte des années 20-30. Incandescente et froide, comme celles de Sade et de Bataille, elle semble en réalité échapper à son temps. Son questionnement des principes d'identité la rend particulièrement proche de notre sensibilité contemporaine.

http://www.evene.fr/inter.php?urlback=http%3A//www.evene.fr/culture/actualite/article-hans-bellmer-art-pompidou-paris-surrealisme-313.php

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Bellmer

http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/artistes_milles.htm

http://www.lefigaro.fr/culture/20060228.WWW000000303_hans_bellmer_une_debauche_esthetique.html

http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/Manifs.nsf/0/A90DCCC5AB92A1C5C125706100340212?OpenDocument

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Oeuvres de Hans Bellmer

25 mars 2006

Bettina Rheims

Bettina Rheims

Héroïnes

17 mars - 11 mai 2006

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Bettina Rheims

Née en 1952 à Paris, où elle vit et travaille.

Ce que je cherche, au-delà du travail sur la peau, c’est cette lumière qui vient de l’intérieur. C’est précisément cette recherche que poursuit Bettina Rheims dans toutes ses séries de portraits et qui s’exprime plus que jamais dans ce nouveau travail. Les 23 portraits réalisés en 2005 et exposés à la galerie du 17 mars au 11 mai, sont ceux de 23 femmes à la beauté décalée, photographiées dans un décor très sobre, avec pour seul relief un caillou sur lequel les modèles ont dû composer à la demande de l’artiste : c’est votre caillou, c’est tout ce qu’il vous reste au monde…

Cette nouvelle série marque l’aboutissement d’un désir profond de l’artiste, celui d’établir un rapport à la sculpture dans sa création photographique, comme si tout à coup les modèles pouvaient se visualiser en 3D. Bettina Rheims a voulu transcrire dans cette nouvelle série le jaillissement des marbres antiques ou des bronzes de Rodin, où les corps semblent jaillir de la pierre. Un décor avait été installé au studio avec, comme point de départ, une photo de l’atelier de Giacometti, mur et sol gris, des coulées de plâtre, couleur de craie. Et puis on a construit un gros caillou. Une sorte de socle qui tournerait à volonté pour que ces femmes-là ne touchent pas le sol, qu’elles jaillissent de la pierre ou qu’elles se fondent dedans. L’artiste offre à ses modèles un caillou, comme si elle voulait offrir un piédestal à leur charisme.

Si le rapport à la sculpture s’affirme ainsi de manière évidente dans la présence du caillou, il se trouve aussi dans la manière dont les femmes photographiées sont enveloppées dans le vêtement, moulées dedans. Bettina Rheims a souhaité faire habiller ces femmes par un créateur, son ami Jean Colonna. Ils utilisèrent des robes de haute couture, prêtées à cette occasion par une grande maison et choisies spécifiquement pour chacune de ces femmes. Ces modèles, malmenés par le temps, ont été ré-assemblés par Jean Colonna, leur redonnant ainsi une nouvelle vie. Il ne s’agit pas ici de montrer une sexualité crue, comme dans la photographie de nu où sexe et seins sont montrés ostensiblement pour leur valeur érotique, mais d’une sexualité qui, à travers le tissu, dévoile la nudité de l’âme.

Bettina Rheims nous renvoie ici à la symbolique de la peau dans l’histoire de l’art : une évocation tout à la fois de l’origine des gens, de leur âge, de leur condition et de leur statut. C’est en pensant aux corps peints, salis et torturés, d’Egon Schiele, de Lucian Freud et des expressionnistes allemands qu’elle a demandé aux maquilleuses ce rendu particulier des peaux saturées du bleu des veines et des rougeurs du froid, et les yeux souvent charbonneux et plâtrés de couleurs vives.

La photographe choisit en effet de nous offrir des portraits « décalés » de ces femmes habituellement représentées comme les plus belles femmes du monde, qu’elles se nomment Milla Jovovitch, Asia Argento, Laetizia Venezia…Les « héroïnes » de Bettina Rheims sont à l’opposé des clichés des magazines de mode ; elles nous offrent une beauté venue de l’intérieur, née de leur charisme, qui se dévoile dans leur abandon sur le caillou. En tant qu’artiste, Bettina Rheims porte au travers de cette série un regard d’analyste sur le milieu de la photographie de mode, révélatrice d’une personnalité, initiatrice d’un « au-delà » de la mode.

Pour cette série, Bettina Rheims a utilisé une chambre photographique où la prise de vue se déclenche avec une poire, où donc le « moment décisif » se fait les yeux dans les yeux. L’artiste a pu ainsi accéder à une intimité plus grande que jamais dans sa relation avec le modèle, à un rapport d’une intensité, d’une émotion jamais égalées auparavant.

Héroïnes est sans aucun doute la création la plus complexe que Bettina Rheims ait réalisée, tant elle englobe dans chacun de ces 23 portraits une multitude de regards croisés, de réflexions sur le positionnement de la femme dans notre monde d’aujourd’hui, sur lequel elle pose une nouvelle fois son regard révélateur.

CATALOGUE édité par la galerie à l’occasion de cette exposition, avec un texte bilingue français/anglais de Catherine Millet. Toutes oeuvres reproduites en pleine page couleur. Edition limitée à 1000 exemplaires.

CONTACT PRESSE : Emmanuelle de Noirmont

Tél : +33 (0)1.42.89.89.00 / Fax : +33 (0)1.42.89.89.03 / E-mail : info@denoirmont.com

VISUELS : 300 dpi disponibles. Codes d’accès sur demande.

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http://www.denoirmont.com/

http://www.paris-art.com/event_detail-6242.html

http://www.bookstorming.com/fiche.asp?idlivre=2147473612&page=liste.asp&np=1&nbr=1&ttcl=

http://fr.parisinfo.com/rub7203.html?OTCP_action=ficheSITI&id_entite=393827&id_article=16858&OTCP_type=evenement

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16 mars 2006

"Neterotopia"

Jeudi 16 mars
Vernissage : Installation "Neterotopia"
A 18h : Lancement du projet "Neterotopia", simultanément au Palais de Tokyo à Paris, au NICC (New International Cultural Center) à Anvers et au Careof à Milan. Onze artistes interviennent sur les bannières de sites Internet de grands médias...

Christophe Bruno sur le site de Libération   

  "Neterotopia", onze artistes sur Internet   

  Installation, du 16 mars au 31 mars 2006   

  "Neterotopia" propose à onze artistes d'investir des bannières publicitaires sur internet, sur les sites web de grands médias. Onze artistes de différents pays y utilisent des espaces publicitaires pour y présenter un projet artistique. Ces espaces se trouvent ainsi transformés en lieux d’exposition formant un parcours qui se déploie à travers l’espace public et virtuel à partir du point d'accès central, le site www.neterotopia.net. Depuis les trois lieux qui accueillent le projet : le Palais de Tokyo à Paris, le NICC (New International Cultural Center) à Anvers et le Careof à Milan, le public peut accéder aux interventions en ligne et parcourir cette exposition virtuelle.

La seconde partie du projet est un "chat" en ligne, proposé par Pierre Mertens, et invitant le public des trois institutions à dialoguer entre eux.

Le projet "Neterotopia" trace les limites d’un espace hybride à la géographie changeante et hétérogène qui fait référence au concept d’hétérotopie de Michel Foucault. En opposition aux non-lieux de l’utopie, les "hétérotopies" (littéralement les lieux de la diversité) sont définies par Foucault comme des "espaces autres", capables d’accueillir à la fois diversité et possibilité sans se détacher du monde réel. Ainsi les "nétérotopies" sont insérées dans le système de communication médiatique, en respectant les règles et les limites de celui-ci tout en conférant un nouveau rôle à ces espaces publicitaires.

Les artistes participant au projet "Neterotopia" : Christophe Bruno, Ghazel, Susan Hefuna, Nathalie Hunter, Yuji Oshima, Peter Lemmens e Eva Cardon, Adam Vackar, Stephen Vitiello, Luca Vitone, Version (Gabriela Vanga, Ciprian Muresan e Mircea Cantor) et 0100101110101101.org

Les sites web  : www.arman.fm, www.corriere.it, www.film.it, www.google.com, www.inrockuptibles.com, www.liberation.fr, http://movies.tenuae.com, www.sortiraparis.com, www.viamichelin.it, www.villagevoice.com, www.wunderground.com

Un projet proposé par Daniele Balit en collaboration avec NICC, Love Difference et Cittadellarte-Fondazione Pistoletto

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Photo prise ce soir au Palais de Tokyo avec mon téléphone Nokia

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6 mars 2006

Exposition : Tadanori Yokoo

Tadanori Yokoo a la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain

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Tadanori Yokoo a la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain.

Tadanori Yokoo, né en 1936, est un peu le Andy Wharol japonais. Ses oeuvres picturales sont un mélange de collages, photos et inscriptions construites par accumulation à partir de publicités et de dessins inspirés ; un goût pour l'affiche avec des thèmes de prédilection comme la femme et le sexe.
La Fondation Cartier pour l'Art Contemporain (261 boulevard Raspail, Paris 14e) propose du 4 mars au 28 mai 2006, une exposition des oeuvres de Tadanori Yokoo à base de tableaux et de posters. Le site web de la Fondation Cartier présente cette exposition.

25 février 2006

Nouvelle galerie

Pour accéder de la rue de Rennes au parking de la FNAC, nous avions l'habitude d'emprunter une ancienne rampe d'accés sinistre et sale. Désormais c'est une galerie d'Art qui nous accompagne jusqu'aux ascenseurs en descendant ou jusque dans la rue de Rennes si commerçante, en montant. Agréable et bonne initiative.

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Photos prises avec mon téléphone Nokia

15 février 2006

Exposition Raymond Depardon à la MEP du 18 janvier au 05 mars 2006

Je suis allé ce soir à la MEP . il y avait bien longtemps que je n'y avais pas mis les pieds (ma dernière visite remonte à début décembre 2005).J'y vais toujours le mercredi à partir de 17h car c'est gratuit tout spécialement ce jour là de 17h à 20h. On y croise de nombreux étudiants en arts, en photographie etc... Parmi les trois expositions celle qui m'a particulièrement réjoui est l'exposition des photos de Raymond Depardon. Ca m'a fait plaisir de voir de belles photos d'hommes politiques qui ont accompagnés ma jeunesse : de Gaulle, Kennedy, Raymond Barre, Giscard d'Estaing,etc..

Ci-dessous texte de présentation :

Depuis ses débuts, Raymond Depardon a photographié des hommes politiques. Il a réuni 91 de ses photographies, certaines prises au vol lors de reportages, d'autres au cours de séances "plus personnelles". Il a choisi autant de personnalités étrangères que françaises. Chacune est accompagnée d'un texte qui indique les conditions dans lesquelles la photo a été prise et les impressions du photographe.

À travers ces portraits, d'Allende à Goukouni Wedeye, de Martine Aubry à Dominique de Villepin, cette exposition montre l'évolution de la de la photographie politique au cours de ces 35 dernières années.

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Photo : Raymond Depardon. Nixon en campagne présidentielle. Octobre 1968.

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