Francis Dedobbeleer & Modernité Relative présente

« FETISH AU PAYS DES MERVEILLES »

Expo collective de photos, collages et dessins érotiques, sombres et bizarres du 15 au 28 février 2011. L’exposition se déroule à la fois au rez-de-chaussée et au sous-sol dans des caves à la déco totalement « Austin Powers ». Cosy, pop culture et intime.

Entrée gratuite. Vernissage ouvert à tout le monde.

Bar à votre disposition.

Possibilité de vous restaurer au rez-de-chaussée (le Styx est un excellent bar-resto).

▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ ★ LE VERNISSAGE ★ ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀

Mardi 15 février 2011 de 19h30 à minuit.

Entrée gratuite.

LE STYX – 126 rue Oberkampf – 75011 Paris.

L’exposition des œuvres se poursuivra jusqu’au 28 février.

pour plus de renseignements cliquez ICI

Voir le lien en cliquant ICI

Voir mon précédent billet en cliquant ICI

La galerie Seine 51 est fière de laisser carte blanche à Léon Herschtritt pour présenter une sélection de ses travaux les plus emblématiques. « Le style et la fibre. L’œuvre photographique de Léon Herschtritt ? Vous ne la trouverez ni dans les écoles, ni dans les courants, ni dans les modes. Faites plutôt comme ces amoureux qui pointent leur doigt sur le plan de métro, se demandent où ils sont dans Paris, sûrs déjà d’être ensemble. Grand amoureux de Paris, de la vie, de l’Afrique, des enfants, des femmes, de la liberté, Herschtritt rencontre tout cela sur le court chemin qui de 1956 à 1970, lui fait porter un Leica ou un Nikon. Ce vagabondage constituera la photothèque qui sort aujourd’hui de ses boites pour le bonheur d’un nouveau public. Photographie noir et blanc, garantie pur argentique, le travail ne trahit pas son homme, pas plus que le style ne l’emprisonne. Le style, Léon Herschtritt l’invente à chacun des territoires qui s’ouvre à lui, sur mesure: clair et vif pour les jeux de gosses qui pouvaient encore s’approprier la rue, clair-obscur pour les virées discrètes aux heures chaudes de la prostitution, douce pénombre pour des amoureux qu’il ne dérange même pas. Quand d’autres volent leurs images ou les fabriquent, Léon Herschtritt les suit dans leurs histoires. Il n’a pas 25 ans, mais déjà le prix Niepce, quand il décide de passer sur place le premier Noël de Berlin coupée par un mur. L’absurdité de l’évènement et la déchirure qu’il installe interrogent le regard du jeune photographe, qui bientôt saisit de la fibre du chagrin qui vibre entre les sapins illuminés et les croix des premiers fugitifs abattus. On quitte la guerre froide pour s’insinuer dans le monde des artistes, des intellectuels et des politiques, la hauteur pour De Gaulle, l’acuité strabique pour Sartre, l’ingénuité pour Deneuve, ici encore Herschtritt explore les registres comme il sait changer de tonalité selon qu’il photographie l’Algérie brûlante ou les rues chaudes du quartier des Halles, un gamin rom au mégot, une ballerine au tableau noir. Le style de Léon Herschtritt ne procède pas d’une posture d’artiste, il s’imprègne simplement de l’atmosphère et des humeurs pour faire parler ses images sans manières, d’un timbre juste »

Hervé Le Goff

Vernissage le Jeudi 10 février 2011. 18h/21h

Cocktail en présence du photographe

Exposition du 10 février au 12 mars 2011

51 rue de Seine, 75006 Paris