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Jours tranquilles à Paris
7 juin 2006

L’objectif de Yann Arthus Bertrand

C’est au Kenya, dans une réserve naturelle, que j’ai commencé mon travail de photographe. Avec ma femme Anne, jour après jour, pendant presque deux ans, nous avons suivi et partagé la vie d’une famille de lions pour étudier leurs comportements. Ces animaux ont été mes premiers modèles et c’est grâce à eux que j’ai perçu l’impact de la photographie, qui apporte des informations et des émotions différentes des mots. Depuis j’ai toujours gardé beaucoup de tendresse et d’admiration pour les photographes animaliers. Leur travail nous recentre sur le vivant.

Les années passées à photographier « la Terre vue du Ciel » m'ont sincèrement transformé. Au cours de mes voyages, j’ai pris conscience de la beauté des paysages mais aussi de l’impact de nos actions sur

la nature. Paradoxalement

, plus l’homme se développe, plus il améliore sa qualité de vie et plus il dégrade et appauvrit la planète aux dépens de toutes les espèces. Parce que nous faisons partie intégrante du vivant, la disparition de la biodiversité est l’annonce de notre disparition.

La première fois que j'ai entendu parler de développement durable, il m'a semblé que c'était une notion abstraite, absente du terrain et très éloignée de mes préoccupations immédiates. Aujourd'hui, je sais que cette expression porte en elle un véritable humanisme.

J’ai rencontré la souffrance de certaines populations mais aussi des personnages formidables qui œuvrent sans cesse à la protection des hommes et de l’environnement. Aujourd’hui, je sais que les solutions existent.

Voici quelques très belles photos d’animaux. Voici le bilan chiffré de notre mode de vie, mais aussi des exemples du changement vers lequel nous devons aller. Nous sommes tous responsables de notre terre. Prenons conscience que c’est à chacun de nous d’agir dès maintenant par des gestes simples et évidents. Donnons un sens à chacune de nos actions quotidiennes. Il en est temps.

Yann Arthus-Bertrand

Une exposition sur l’Homme et la biodiversité, au bois de Boulogne, du 2 juin à fin octobre 2006

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Appelé clown des mers ou perroquet des mers, le macareux moine, symbole de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), est en danger de disparition de nos côtes. En Bretagne, sa population reproductrice est passée de 70 000 couples en 1950 à environ 250 au début de ce siècle. Ces oiseaux de mer endurent marées noires, dégazages polluants des bateaux, prises accidentelles dans les filets des pêcheurs et diminution de leur ressource alimentaire.

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Plusieurs espèces de fourmis du désert ont développé une méthode unique de survie lors des longues sécheresses. Surnommées « pots à miel », certaines ouvrières s’accrochent d’elles-mêmes au plafond de

la fourmilière. Les

autres les gavent jusqu’à ce que leur corps se gonfle comme une outre. Le réservoir ainsi constitué, c’est à leur tour de nourrir le restant de la colonie en régurgitant le liquide sirupeux au fur et à mesure des demandes.

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Après la mangrove en forme de cœur, photo emblématique de La terre vue du Ciel, voici les sabelles des sables, qui vivent dans l’océan Pacifique, aux îles Salomon. Ce sont des vers tubicoles au tube mou, d’un diamètre de 6 à

10 cm

. Ils peuvent être de toutes les couleurs et leur panache est constitué d’une couronne de « plumes ». S’il est dérangé, l’animal disparaît instantanément dans son tube.

http://www.goodplanet.org/

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4 juin 2006

La Demeure du Chaos

Subject: Journée Portes Ouvertes dimanche - Open House
Les Artistes de la Demeure du Chaos sont heureux de vous inviter à la "Journée Portes Ouvertes de la Demeure du Chaos"

le dimanche 4 juin 2006 de 15h00 à 18h30.

http://www.demeureduchaos.org/

La Demeure du Chaos
(Musée l'Organe)
69270 Saint-Romain-au-Mont-d'Or
FRANCE
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Expériences artistiques en cours sur 12 000 m2
Ouverture au public 2007
mais possibilité de suivre les interventions et performances des plasticiens par les vues extérieurs.

4 juin 2006

Gratuité et bons plans (chaque premier dimanche du mois)

La plupart des musées et monuments nationaux sont gratuits pour les - 18 ans, et pour tous le premier dimanche du mois suivant les périodes. Les collections permanentes des musées de

la Ville

de Paris sont également gratuites pour tous, toute l’année.

 

Emmenez vos enfants dans les musées nationaux, jusqu’à 17 ans la visite leur est offerte.

 

Pour le détail des conditions d’admission, consultez la fiche du musée ou du monument que vous souhaitez visiter.

 

La liste de tous les musées et monuments nationaux en France, gratuits le premier dimanche de chaque mois, est disponible sur le site du Ministère de

la Culture

et de

la Communication.

  

Gratuits tous les jours, toute l’année 

 

 Musée d’Art Moderne de

la Ville

de Paris

 Maison de Balzac

 Musée Bible et Terre Sainte

 Maison Bourdelle

 Musée Carnavalet - Histoire de Paris

 

Musée Cernuschi

 Musée Cognacq-Jay

 Musée du Compagnonnage

 Musée Curie (Institut du radium)

 Musée du Fumeur

 Musée Jean Moulin

 Musée du Parfum-Fragonard/Théâtre musée des Capucines-Fragonard

 Musée du Petit-Palais

 Musée de

la Préfecture

de Police

 Maison de Victor Hugo

 Musée de

la Vie Romantique

 Musée Zadkine

 

 

Gratuits le 1erdimanche de chaque mois, toute l’année 

 

A Paris :

 

 Musée des Arts et Traditions populaires

 Musées de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris

 Musées des Arts Asiatiques – Guimet

 Musée Delacroix

 Musée Gustave Moreau

 Musée Hébert

 Musée Henner

 Musée de

la Légion

d’Honneur et des Ordres de Chevalerie

 Musée du Louvre

 Musée du Moyen Âge (Thermes de Cluny)

 Musée de l’Orangerie

 Musée d’Orsay

 Musée Picasso

 Musée des Plans reliefs

 Musée Rodin

 

En Ile-de-France :

 

 Musée des Antiquités nationales - Saint-Germain-en-Laye

 Maison d’Auguste Rodin à Meudon

 Musée national du Château de Compiègne

 Musée national de la coopération franco-américaine - Château de Blérancourt

 Musée des Granges de Port-Royal - Magny-Les-Hameaux

 Musée du château de Fontainebleau

 Musée des châteaux de Malmaison et Bois-Préau Malmaison

 Musée de

la Céramique

– Sèvres

 Musée de

la Renaissance

- Château d’Ecouen

 

 

Gratuits le 1er dimanche de chaque mois, du 1er octobre au 31 mars inclus 

 

 

A Paris :

 

 Arc de Triomphe

 Conciergerie

 Panthéon

 Saint-Chapelle

 Tours de Notre-Dame

 

En Ile-de-France :

 

 Basilique de Saint-Denis

 Château de Pierrefonds

 

Gratuits le 1er dimanche de chaque mois, du 1er octobre au 31 mai inclus 

 

En Ile-de-France :

 

 Château de Champs-sur-Marne

 Maison de Gambetta – Sèvres

 Château de Maisons-Lafitte

 Château de Rambouillet, Laiterie de

la Reine

et Pavillon des Coquillages

 Château de

la Motte-Tilly

 Villa Savoye – Poissy

 Château de Vincennes

 

 

Gratuits le 1er dimanche de chaque mois, du 1er novembre au 31 mars inclus 

 

En Ile-de-France :

 

 Musée national des Châteaux de Versailles et du Trianon

 

Gratuit tous les mercredis soirs 

 

 Maison Européenne de

la Photographie

(à partir de 17h)

3 juin 2006

Bouillon de sculptures - AURAY (Morbihan)

Bouillon de sculptures Exposition en trois actes

Exposition organisée par le Centre Culturel Athéna / Ville/d'Auray en collaboration avec l'association régionale "Sculpteurs Bretagne" et le soutien du Conseil Général du Morbihan et du Conseil Régional de Bretagne.

"Sculpteurs Bretagne" est une association régionale née à landivisiau en 1989 regroupant actuellement une centaine de sculpteurs. Son but est simple: faire connaître la sculpture' en Bretagne au plus grand nombre. Du 3 juin au 30 septembre, l'association et le Centre Culturel Athéna / Ville d'Auray proposent une exposition en trois actes à la Chapelle du Saint-Esprit.

Jean-Marc loiseau, plasticien de Muzillac, Président de "Sculpteurs Bretagne" (accueilli en 2004 pour l'exposition "Sculptures en Chantier') et commissaire de l'exposition, sera le chef d'orchestre et le scénographe des trois temps qui composeront ce Bouillon de scuLPtures.

Seize sculpteurs et environ cent cinquante œuvres occuperont les qualités dimension nel¬les et esthétiques de la Chapelle du Saint-Esprit. Des sculptures monumentales placées à l'extérieur formeront un autre parcours pour le bonheur des curieux.

L’idée centrale de cette exposition est de donner une image de la sculpture en Bretagne sous l'angle du ludique et du "bouillonnement" des matériaux, des techniques et de leurs oppositions. Ainsi, les visiteurs vont être amenés à déambuler dans un aménagement, une mise en scène, où se côtoient des créations en bois, métal, pierre, matériaux composites, sous un éclairage recherché.

Exposition :

Chapelle du Saint Esprit

Place du Four Mollet – Auray (Morbihan)

Entrée libre du lundi au samedi

11h – 13h et 15h30 – 18h30

Dimanche : 15h30 – 18h30

Du 03 juin au 30 septembre 2006

Du 03 juin au 03 juillet 2006

CHARLOT

Plasticien volume jouant avec le vent recherchant le mouvement, la captation passagère d'une énergie libre, la quête de sensations, les risées, la fluidité, les frissons, par l'entremise de voiles, d'ailes, de voilures...

Marc LE GUEN

Biologiste de formation ayant pratiqué la charpente navale, il utilise des techniques pour travailler sur les volumes. Il aime associer le métal, surtout l'aluminium, avec des essences de bois colorées comme l'if, le noyer ou encore le merisier.

Alain MICHEL

Forgeron et artiste depuis 1974, il choisit l'objet abandonné comme matière première. Le métal est son matériau. Ecrasant, tordant, soudant, il redonne aux objets une vie pleine de fantaisie et d'humour créant des œuvres inattendues toujours empreintes d'une forte émotion.

Yvon OLLIVIER HENRY

Ce sculpteur pratique la taille directe sur pierre ¬le schiste ardoisier, l'albâtre, le calcaire poitevin en s'inspirant souvent d'une forme humaine. Il détourne l'objet et entre autres les pièces d'outils agricoles en les associant aux pierres sculptées. Il aime les aspérités laissées par la trace d'outil, mais aussi le lisse des volumes polis à l'extrême.

Francine TOULEMONDE

Céramiste à Pont-Aven au début des années 80, on l'initie en 1986 à la fonte â cire perdue et petit à petit le bronze s'impose comme son matériau principal. Son travail, partant de la matière sculp¬tée pour aller jusqu'à la coulée de bronze finale, est emprunt d'humanité et de sensualité audacieuse. Francine Toulemonde ou comment réussir une œuvre classique sans être académique.

Du 06 juillet au 07 août 2006

Val BONSEY

Son travail part de dessins de la nature ou d'objets trouvés ainsi que du temps qui engendre change¬ment et renouveau. Sa source d'inspiration est dans l'exploration de la nature et la méditation qu'elle fait naître.

Michèle CHARRON-WOLF

Après une école d'arts appliqués au textile, cette plasticienne s'oriente très vite vers le volume. En 1990, elle découvre les arts du feu, et par là son mode d'expression favori. Avec la terre brute, elle part à la recherche de ce qui est en l'Homme, archaïque, exotique, lointain et pourtant si proche...

Laurent GERBOUIN

Laurent Gerbouin travaille en Bretagne depuis 1989. Le paysage et les traces constituent la matière première de son travail. Il crée des installations éphémères à partir des éléments présents sur place. Adepte du Land-Art, la nature est son champ d'investigation.

Maryline LE GOUILL

Cette plasticienne dessine, peint et modèle le corps humain. ~argile est la matière dans laquelle elle s'engloutit et renaît comme une plongée dans l'ori¬gine de l'humanité. Ici, l'humain, ses contours et ses frontières sont des mystères précieux.

Jean-Marc LOISEAU

Après le bâtiment et la décoration, Jean-Marc Loiseau rencontre en 1997 la sculpture sur métal faite de matériaux de récupération. La ré-appropriation artis¬tique, le détournement poétique de l'objet est ici orchestré avec poésie, humour et fantaisie. Jean-Marc Loiseau ou comment faire du léger avec du lourd.

Alain-Marie PARMENTIER

Toujours à la recherche du primitif, de l'être premier, femme primordiale ou déesse-mère, il utilise le bois pour exprimer ses relations intimes avec la création originelle. Il aime déceler dans ses bois rares le vei¬nage chatoyant, les formes cachées en son cœur.

Du 10 août au 03 septembre 2006

Guillaume CASTEL

A 25 ans, ce plasticien multiplie les expériences artistiques. Au domaine départemental de l'Abbaye du Relec, il rencontre le Land-Art. En 2004. il réalise deux pièces monumentales pour le parc du château de Suscinio, et plus tard des parcours d'art sur les étangs du pays de Brocéliande. Son travail s'attache aux sculptures trônant au milieu d'espaces naturels.

Carol CEDENESE

Si l'être humain reste sa principale source d'inspiration, la diversité des matériaux qu'elle utilise ¬bois, terre cuite, acier, ciment, bronze... - fait de son travail un plaisir sans cesse renouvelé, avec l'intention de faire partager sa vision de la vie, des formes et de l'espace.

Yannick CONNAN

Des assemblages aux mouvances subtiles, des frémissements mouillés sur les strates où le hasard s'abandonne à

la rêverie. Des

formes primitives ou antiques, voire marines, effets de cordage ou de vannerie, où les érosions deviennent matières et rythmes et les matières ambiances.

Zunka JABLONSKI

Ce qui intéresse Zunka Jablonski c'est de tirer partie des atouts et des faiblesses de toute matière première. Chatoyants, polis, tendres, rugueux ou accidentés, les matériaux lui apportent, avec leur différence, une richesse infinie de création. Son travail avec les timbres symbolise les voyages et une pensée pour ceux restés au pays que l'on n'oublie pas.

Jean LEMONNIER

Ce sculpteur s'accomplit dans un style figuratif avec pour thèmes de prédilection le monde animal. Il travaille la terre cuite, le fer de récupération ou le bronze et pratique également la taille directe dans le bois et

la pierre. L

’expressionnisme de sa sculpture témoigne de la beauté d'un monde sauvage.

31 mai 2006

Exposition : Julianne Rose

Cette photographe de mode et de publicité, immortalise essentiellement les bambins. Depuis plusieurs années, Julianne Rose mène une réflexion personnelle sur la place des enfants dans la société, qu'elle présente aujourd'hui.

Galerie 13 Sévigné

13 rue de Sévigné 75004 - Paris

Métro : Saint Paul

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Photos prises avec mon téléphone Nokia

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30 mai 2006

Labyrinthe des senteurs

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29 mai 2006

Hommage à Arman jusqu'au 18 juin

Arman

Arman, né Armand Pierre Fernandez le 17 novembre 1928 à Nice et mort à New York le 22 octobre 2005, est un artiste français, peintre, sculpteur et plasticien, célèbre pour ses « accumulations ».

Il étudie à l'École des Arts décoratifs de Nice où il rencontre Yves Klein, puis à l'École du Louvre. Il est membre du groupe des Nouveaux Réalistes au côté notamment de César.

Il meurt le 22 octobre 2005. Il possédait la double nationalité française et américaine, acquise en 1970.

Biographie

17 novembre 1928, à Nice : Armand Pierre Fernandez voit le jour et, dès l'enfance, se familiarise avec les objets dans la boutique d'antiquités de son père. Elève brillant, il commence à peindre à 10 ans et intégrera l'École des Arts Décoratifs de Nice en 1946. À 19 ans, il rencontre Yves Klein (qui mourra prématurément en 1962) et Claude Pascal, qui deviendront ses deux plus proches amis. C'est le début d'une jeunesse exaltée, son intérêt pour les philosophies et les arts d'Extrême-Orient, le conduit à l'École du Louvre à Paris en 1949.

Ne souhaitant pas poursuivre, selon le désir de son père, une carrière de commissaire priseur, il revient à Nice et part pour Madrid où il enseigne à

la Bushido Kwai Judo

School.

De retour à Nice en 1951, son attrait pour la peinture se précise, sous l'influence de peintre russe Serge Poliakoff et de Nicolas de Staël. Il décide, à l'instar de Vincent Van Gogh, de signer de son prénom: Armand.

En 1953, c'est l'année d'un mariage qui durera près de vingt ans avec Eliane Radlgue. Naîtront 3 enfants : Françoise, Anne et Yves, (qui décèdera accidentellement en 1989). D'un remariage en 1971 avec Corice Canton, il aura deux autres enfants, Yasmine et Philippe.

Influencé par les œuvres de Kurt Schwitters et de Jackson Pollock, il s'essaie à la pratique du tampon et expose les premiers « Cachets » à Paris en 1956.

En 1958, à l'occasion d'une exposition chez Iris Clert, Arman authentifie une erreur d'impression dans le carton d'invitation (Armand était écrit sans « d ») et transforme sa signature.

1959 : la carrière d'Arman connaît une nouvelle orientation avec le début des Accumulations d'objets.

1960 : Arman est l'un des membres fondateurs d'un collectif d'artistes : les Nouveaux Réalistes, sous la houlette de Pierre Restany.

1961 : Première exposition à New York, utilisation de nouveaux matériaux : polyester et plexiglas. Tandis qu'il multiplie les œuvres et les expositions, Arman s'engage désormais pleinement dans la mouvance intellectuelle et artistique des années 60. Ses rencontres le conduisent à fréquenter le milieu artistique new-yorkais, au contact, notamment, de Marcel Duchamp. Arman vit aux États-Unis et vient fréquemment en Europe pour exposer.

1962 : Coupes de métal et soudure en Inclusions (polyester), Combustions.

1964-1965 : Rétrospectives personnelles à Krefeld, Amsterdam, Bruxelles, et Minneapolis

Dès 1967, Arman se lance dans des collaborations avec l'industrie (Art et Industrie). Tandis que l'on assiste, au début des années 70, à une reconnaissance croissante de son œuvre en France et à l'étranger, il prend la nationalite américaine. Arman circule et expose également en Asie.

Dans les années 1980 et

1990, l

'éventail des œuvres et des techniques s'élargit. Arman décline et multiplie les diverses procédures d'exécution : « The Day After » (Combustion + bronze), Peinture - Brush Strokes, Dirty Paintings, Shooting Colors, séries en bronze, Atlantis.... Les réalisations monumentales s'imposent: « Fairlaine Spirale » à Detroit, « Long Term Parking » a Jouy-en-Josas, « A la République » au Palais de l'Elysée, « Consigne à Vie », « L'heure de Tous » à

la Gare Saint Lazare

, « a Hommage to the Garment District » à Jérusalem, « Rostropovitch Tower » en Californie, « Espoir de Paix » à Beyrouth, « Matricielle » à Vire (Degrenne), « la Rampante » (Hommage à la Ferrari) en Italie, « Toccata et Fugue » (en cours d'élaboration) en Allemagne (Leipzig)… À la fin des années

1990, l

'œuvre se radicalise en une succession de gestes reliés à l'objet (Accumulations en Relation, Cascades, Sandwiches Combo). Intérêt renouvelé pour la peinture «

La Nuit Etoilée

», « Nec Mergitur »

Parallèlement, Arman réalise des gravures et eaux-fortes de grand format, des dessins, et renouvelle ses collaborations d'éditions avec des poètes et écrivains.

1998 - 2001 : Une grande Rétrospective d'Arman a lieu à la Galerie nationale du Jeu de Paume de janvier à avril 1998. Cette exposition réunit plus de cent œuvres, réalisées entre 1959 et 1997, qui marquent les moments fondamentaux du parcours de l'artiste. La Rétrospective voyage ensuite jusque en 2001 en Allemagne, au Portugal, en Israël, au Brésil, au Mexique, à Tai Pe, en Espagne…

En l'an 2000, Arman travaille sur des Fragmentations sur panneau, des Fragments (dessins et sculptures), apparition des Superpositions. Une rétrospective thématique (La Traversée des Objets) est organisée au Château de Villeneuve, à Vence.

L'œuvre

Arman s'est intéressé au statut de l'objet et au rapport que les sociétés modernes entretiennent avec celui-ci, entre sacralisation et consommation.

Ses premiers "Cachets" (traces d'objets encrés ou peints) à Paris datent de 1956.

En 1959, il commence la réalisation de la série des Poubelles : il expose des ordures ménagères, des détritus trouvés dans la rue et des déchets. Ses "accumulations" d'objets suivant une logique quantitative qui efface leur singularité renvoient une image de profusion, en même temps qu' elles soulignent le caractère périssable des produits de la société d'abondance.

En 1961, il entame la série des Colères : destructions d'objets ( les Coupes de violon, de piano, de contrebasse…) savamment recollés sur piédestal ou sur supports muraux. Dans les Combustions (1963), ces mêmes objets sont brûlés.

Ses sculptures en bronze participent d'un geste semblable : l'artiste se saisit des icônes de l'art occidental (Vénus de Milo, Hercule Farnèse, etc.), qu' il tronçonne pour ensuite les ressouder dans un désordre fouillé.

Arman a investi les espaces publics de près d'une centaine de villes du monde en réalisant des œuvres monumentales : à la République au Palais de l'Élysée à Paris, à New York (

la Rostropovitch's Tower

), à

la Gare Saint-Lazare

de Paris (accumulations de valises et d'horloges), à Chicago (une tour monumentale) ou encore le Long Term Parking de l'ex-Fondation Cartier à Jouy-en-Josas, une accumulation de véritables carcasses d'automobiles superposées les unes sur les autres , coulées dans le béton.

Arman est représenté dans tous les musées internationaux.

Arman a réalisé plus de 500 expositions personnelles dont 77 en musée.

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19 mai 2006

Eva et Adèle à la Galerie de Noirmont

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EVA & ADELE

LASSO

19 mai - 12 juillet 2006

La démarche artistique de EVA & ADELE repose sur un concept performatif quotidien, où vie et art sont totalement entremêlés au point de fusionner. Depuis leur union en 1991, The Twin Hermaphrodites in Art, mi-masculins, mi-féminines, se sont fait connaître par leurs multiples apparitions-performances dans les manifestations d’art contemporain internationales, performances qui, avec leur journal intime photographique (réalisé chaque matin au Polaroïd), ont servi de base à leur création artistique.

Au cours de leurs 3 précédentes expositions à la galerie, EVA & ADELE nous ont dévoilé les œuvres issues de leur création « au-delà des genres » et des époques ; en effet, en sus d’être « hermaphrodites » par volonté artistique, elles se proclament « venues du futur » et s’autogouvernent sous le concept de Futuring, qui sous-entend qu’il faut se projeter dans le futur pour appréhender leurs vie et art, car le présent ne peut pas les définir. Toiles, pastels, aquarelles, photos et vidéos, elles nous avaient alors montré les multiples supports artistiques de cette création spécifique, qui utilise leur autoportrait pour définir son concept. EVA & ADELE posent ainsi des questions sociales et philosophiques fondamentales sur notre société contemporaine, sur le rôle que nous jouons, sur l’obsession du logo (de la marque), sur l’histoire en temps qu’« époques » et sur le temps comme « séquence ».

Dans l’exposition LASSO présentée à la galerie du 19 mai au 12 juillet, EVA & ADELE vont au-delà des « transcriptions » plastiques de leurs photographies et des photographies de leurs performances et offrent un véritable récit de leur démarche artistique, décliné en autant de strates que les toiles montrées ici comportent de couches.

En dehors du tableau intitulé Lasso, les 14 toiles de cette exposition, issues de la série Transformer – Performer, ont toutes été créées en 2005 et réalisées selon le même processus. La première couche est constituée de collages de dessins qui représentent 15 années de création artistique, conçus lors des performances des artistes ; car, si la performance est éphémère, le dessin lui est pérenne… Sur ces collages est peint le logo de EVA & ADELE (leur autoportrait en têtes siamoises). La dernière strate du tableau est une image érotique conçue en référence à l’histoire de l’art (à Cocteau notamment), ou à l’univers de la bande dessinée (en particulier, la bande dessinée érotique des années 1920 à 1960), avec un trait très épais, une couleur très dense. De plus, dans cette série, l’encadrement en caisse américaine blanche est réalisé par les artistes.

Dans les œuvres antérieures, le logo-autoportrait occupait une place visuelle importante. Ici, il disparaît et le regard est absorbé par la lecture successive de ces différentes couches et images. Comme dans les transparences de Picabia, où l’artiste nous offre à voir une multitude d’images déclinées en autant de couches dans une seule et même toile, les tableaux de EVA & ADELE présentés dans LASSO demandent une lecture multiple et transversale. C’est cette transversalité qui nous éclaire sur leur démarche artistique. Ces grandes toiles rendent évidente la transformation des deux artistes en une seule et même entité artistique ; le logo symbolise ici l’unité de EVA & ADELE et devient ainsi aussi le symbole de leur futur artistique.

Le 15ème tableau est la peinture éponyme de l’exposition, qui fonctionne indépendamment des autres. Réalisée à l’huile sur toile, elle est séparée en deux parties identiques et inversées, comme dans un miroir, faisant allusion au logo-autoportrait des artistes en double inversé. Figurant un cow-boy maniant son lasso au-dessus du titre « LASSO », elle correspond à une abstraction totale du concept de l’exposition dans un esprit inspiré de Duchamp ; seule la connotation érotique du lasso y apparaît comme une évidence.

Cette exposition nous montre à quel point l’art de EVA & ADELE, dont la forme d’expression reste inchangée, révèle un développement et une transformation graduels. Elle souligne l’importance de la performance qui ne s’arrête pas seulement à leurs apparences particulières, mais qui réside aussi dans leurs attitudes et pensées intérieures, que le spectateur doit partager pour mieux appréhender cet art « hors normes ».

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Eve et Adèle le 22 juin 2005 au palais de Tokyo. Photo : JS

12 mai 2006

Les nuits du Marais (aujourd'hui et demain)

Lieu
Marais

Communiqué de presse
Une soixantaine de galeries d’art contemporain s’associent pour créer les Nuits du Marais. Le Marais devient ainsi pour deux soirs une scène culturelle où galeristes et artistes inviteront le public à découvrir toute la richesse de la création contemporaine.

Les Nuits du Marais s’inscrivent dans la tradition artistique du quartier. Dans un périmètre allant de la Bastille à Beaubourg et de la République à la Seine, les IIIe et IVe arrondissements abritent la plus grande concentration de galeries d’art contemporain de Paris.

Fort de cette implantation, le quartier participe au rayonnement de l’art contemporain à l’international. L’engagement, le dynamisme et le professionnalisme des galeristes du Marais en font des acteurs culturels essentiels tant en France qu’à l’étranger.

Cet événement a pour vocation d’enrichir les échanges entre artistes, galeristes et public. Un vernissage commun inaugurera cette première édition des Nuits du Marais.

Infos pratiques
> Lieu
Marais (IIIe et IVe arrondissements)
> Horaires
jusqu’à 23 h le vendredi 12 mai et jusqu’à 21h30 le samedi 13 mai.
> Contact
Frédérique Allard
T. 01 43 31 07 08
f.allard@asturial.com
www.lesnuitsdumarais.fr
> Entrée libre

12 mai 2006

Révélation ? Yoshiro Kimura... à retenir

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