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Jours tranquilles à Paris
7 août 2006

Repos

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Photo JS. Exposition "Force de l'Art". Paris

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29 juillet 2006

Le bébé du Musée Tussaud

Shiloh en cire

New-York (AFP) - La fille des acteurs Angelina Jolie et Brad Pitt, Shiloh Nouvel, est entrée mercredi au musée de cire Madame Tussaud de New York où, grâce à son double de silicone, elle sera la plus jeune recrue. "C'est la création la plus rapide que nous avons réalisée" a déclaré la directrice du musée, Janine DiGioacchino, qui a assuré que, quoique âgée de "quelques mois seulement" le bébé est déjà "une icône de la culture populaire".

La reproduction de la fillette, née le 27 mai dernier en Namibie, a été réalisée entièrement en silicone, ce qui contrairement à la cire rend les traits plus vivants, a indiqué la responsable du musée. Le musée n'a pas informé les deux acteurs de leur projet, a-t-elle précisé "car nous n'aurions pas bénéficié de leur coopération". La poupée de silicone de Shiloh Nouvel, entourée du double de cire de ses parents, repose dans un berceau de paille tressée dans un décor d'inspiration africaine, sur fond musical de berceuses africaines.

Pour rendre hommage à l'engagement philanthropique de ses parents, le musée fera une donation d'un dollar à l'Unicef pour chaque achat de photo de la célèbre famille Pitt-Jolie.

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24 juillet 2006

Voyage(s) en utopie - Centre Pompidou -

Pour beaucoup, le nom de Jean-Luc Godard est devenu aussi mythique que celui de Picasso. Tous deux ont imposé une révolution du regard au 20e siècle. Poursuivant une démarche originale depuis les années 1960, et tout en se nourrissant inlassablement des grandes œuvres du passé, Godard a changé notre manière de voir et d'écouter un film. Son style, reconnaissable entre tous, remet en question de façon radicale la narration classique et joue, sur l'image et dans la bande son, de citations de philosophes ou de poètes, de tableaux et d'extraits de films. Il est devenu une signature de la modernité.

Proche, par la conception et l'esprit, de ses monumentales Histoire{s] du cinéma, réalisées entre 1988 et 1998, «Voyage(s) en utopie», comme les films du cinéaste qui bousculent le spectateur dans la simple réception passive d'une histoire, propose au visiteur les éléments d'un collage aux multiples associations possibles. Films, séquences de films, tableaux, images, autant de signes dont se nourrit l'imaginaire du réalisateur et dont il revient à chaque visiteur de nourrir sa propre réflexion ou sa propre rêverie. «Voyage(s) en utopie» est une œuvre de Godard. qui ne se projette pas sur un écran mais se déploie dans l'espace.

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AUJOURD'HUI

On comprend qu'aucun tunnel n'est plus percé pour assurer au train le passage entre la salle «Hier» et la salle «Aujourd’hui» La télévision est au cœur de l'espace, avec deux écrans, nouvelles tables de la Loi, diffusant en continu TF1 et Eurosport, Sérénade sans espoir chante Rina Ketty.., Cette dernière salle est un appartement éclaté avec chambre, cuisine, bureau et salon: l'écran de télévision surdimensionné est partout. Le porno s'étale sur la table de la cuisine; la chair n'y est plus que viande et la sexualité scène d'abattoir, l’écran peut même devenir l'oreiller qui accueille nos rêves [le divan de Freud est juste à côté..,!. quitte à ce que nous nous endormions sur la violence des guerres, alors que les belles paroles du siècle: «plus jamais ça», <<l'appel de Stockholm», «les lendemains qui chantent» ne pèsent pas lourd sur la balance.., Dans Histoire{s] du cinéma, Godard déclarait:

«Et si la télévision a réalisé le rêve de Léon Gaumont: apporter les spectacles du monde entier dans la plus misérable des chambres à coucher, c'est en réduisant le ciel géant des bergers à la hauteur du Petit Poucet», l’échafaudage du chantier abandonné gît sur le flanc. Est-ce le signe qu'il n'y a plus d'élévation? Dernière pièce énigmatique du vaste puzzle, le panneau des croix, interrogation ardue pour de nombreux visiteurs ou, pour certains, provocante.., Peut-être la prise électrique, en haut, qui pend inutile, signifie-t-elle que le panneau est resté à l'état d'inachèvement... Godard n'a pas pu y mettre un point final,

L’œuvre d'ailleurs s'achève-t-elle? Visibles seulement de la rue, la reproduction démultipliée d'un Matisse et la phrase célèbre d'André Bazin au sujet du cinéma: «la robe sans couture de la réalité» signe définitivement l'absence de clôture et le caractère d'œuvre prise dans l'effervescence de son enfantement.

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Photos prises avec mon téléphone Nokia.

24 juillet 2006

Vingt ans d’effeuillage sensuel et audacieux à Lyon

Le Musée d’art contemporain présente cent quarante photographies de Bettina Rheims.

Après plusieurs grandes villes européennes, c'est le Musée d'art contemporain de Lyon qui reçoit la première rétrospective de la photographe parisienne Bettina Rheims.

Erotiques, suggestives, parfois crues, les cent quarante images présentées sont issues de treize séries réalisées ces vingt dernières années. De Sharon Stone à Charlotte Rampling, en passant par Madonna et des dizaines d'anonymes, Bettina Rheims a immortalisé les plus belles femmes de la planète. Elle offre des clichés inattendus, parfois excessifs, des expressions corporelles féminines. On ne ressort pas indemne d'une première visite.

Les œuvres se révèlent sur des murs blancs ou, au contraire, enduits de couleurs vives. Une disposition qui emporte d'emblée le visiteur dans une autre dimension. Au fil des salles, les images interpellent. Dérangent parfois. Mais on y saisit toujours une émotion dominante. L'artiste a su figer la complicité de la rencontre avec ses muses.

Corps à corps

Dans Chambre close, réalisée en 1991 et 1992, on devient le voyeur. Celui qui découvre le désir à travers le trou de la serrure. On entre dans l'intimité de très jeunes filles, qui ont elles-mêmes imaginé le scénario dans des pièces vétustes aux décors décalés. On sent l'ivresse d'un corps à corps entre l'artiste et son sujet. Des femmes, issues de classes sociales très diverses, se dévoilent dans des poses lascives. Des cadrages précis jusqu'au moindre détail qui font oublier, quelques instants, le sujet principal. Bettina Rheims s'est approprié ces filles dont elle immortalise les cambrures. Des courbes féminines, dévoilées de manière plus crue dansla série Female trouble réalisée entre 1981 et 1991. En 2000, dans X-Mas, l'érotisme masque l'exhibitionnisme.

Héroïnes, dernière série réalisée par l'artiste présente vingt-trois portraits de femmes célèbres, considérées comme les plus belles du monde. Des «stars» qui avaient pour mission de se dévoiler dans un décor sombre, avec pour seul relief un caillou.

Pourquoi m'as-tu abandonnée révèle aussi des femmes célèbres, mais dans des scénarios atypiques. Des maquillages criards, vulgaires, contrastent avec des regards angéliques, parfois désespérés, démystifiant la beauté de ces femmes.

Autres séries cultes, celles de Kim Harlow et Les espionnes, mettant en scène des transsexuels dans leur métamorphose. Chaque regard transmet une émotion.

Des visages parfois enfantins révèlent l'ambiguïté de l'androgynie.

Avec Shanghai, on entre dans le paradoxe d'un monde fermé où les tabous se heurtent à l'occidentalisation des mentalités.

Morceaux choisis, reste incontestablement la réalisation la plus osée et la plus controversée. Les caresses lesbiennes, reflétant à la fois la sensualité et la brutalité des ébats, frisentla pornographie. L'artiste tourne autour de ces corps en mouvement, déflorant leur intimité, pour figer le désir.

Images chocs

Celle qui a immortalisé avec talent des dizaines de femmes a aussi baladé son objectif dans des univers très différents. Animals et Les aveugles proposent des œuvres en noir et blanc. Des images fortes, où le simple détail jaillit au premier regard.

La série I.N.R.I., réalisée en 1997, agresse le visiteur. Elle offre des scènes bibliques, imagées avec violence dans un univers contemporain. L'allusion à la virginité, à travers le sang qui coule du sein d'une très jeune fille, par exemple, peut choquer.

Bettina Rheims compte encore à son actif de nombreuses images de mode, de publicité, d'affiches de cinéma et de pochettes de disques. En 1994, elle a même réalisé la photographie officielle de Jacques Chirac, alors maire de Paris. Une artiste à part entière, qui est certainement une des plus grandes portraitistes de sa génération.

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Pratique

Bettina Rheims, Musée d'art contemporain de Lyon, Cité internationale, 81, quai Charles-de-Gaulle, Lyon.

Jusqu'au 13 août, mercredi -dimanche de 12 h à 19 h. Infos: 0033 472 69 17 17,

www.moca-lyon.org

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Photo extraite de la récente exposition de Bettina Rheims à la Galerie Jérôme de Noirmont (Paris)

16 juillet 2006

Marilyn Monroe (suite)

Voici un lien vers un site entièrement dédié à Marilyn. je vous invite à vous y rendre : http://mmonline.canalblog.com/

Ce site compléte admirablement mon papier sur l'exposition des photos de Bert Stern au Musée Maillol à Paris.

Marilyn Monroe, The Last Sitting, une exposition au musée Maillol du 29 juin 2006 au 30 octobre 2006

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13 juillet 2006

"Paris je t'aime" à St Germain

13 juillet 2006

Dominique Issermann aux 37ème Rencontres de la photographie d'Arles

DOMINIQUE ISSERMANN

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A gauche Dominique Issermann

PHOTOGRAPHE FRANÇAISE

Dernières nouvelles : Dominique Issermann fait partie des invités de Raymond Depardon à l'occasion des 37e Rencontres de la photographie d'Arles. Une occasion de redécouvrir le travail de cette photographe étonnante et talentueuse, qui met son objectif au service de la beauté.

C'est en réalisant une série de reportages pour le magazine Zoom que Dominique Issermann découvre le monde du cinéma et commence à photographier les personnalités. Portraitiste de talent, elle travaille principalement pour la mode et la publicité, et se voit confier les campagnes de grands noms tels que Sonia Rykiel, Christian Dior, Nina Ricci, Guess, Lancôme, La Perla, Tiffany, Chanel et bien d'autres. Réputée pour sa grande maîtrise technique, et notamment en ce qui concerne le noir et blanc, elle touche aussi par sa sensibilité. Dominique Issermann a collaboré avec des références en matière de magazines de mode, et notamment Vogue, Elle et Cosmopolitan US. D'autres titres comme le New York Times, le Corriera Della Serra ou encore Le Monde font appel à ses services pour leurs suppléments mode. Elle a publié en 1987 'Anne Rohart' aux éditions Shirmer & Mosel, et a obtenu pour son travail l'oscar de la photo de mode. Décorée chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres et de l'Ordre du Mérite, elle est la photographe des plus grandes stars des podiums et du cinéma.

Arles

« La publicité, c'est démêler une pelote pour en refaire un noeud sublimement présenté, qui provoquera l'émotion du public. »

Dominique Issermann

http://yangabin.club.fr/photographedemode/dominiqueissermann/dominiqueissermann.html

http://www.actuphoto.com/photographie_3219

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Ci-dessus quelques photos de Dominique Issermann

10 juillet 2006

Everyday

8 juillet 2006

Exposition Dali à la Galerie Bartoux (Champs Elysées)

http://www.artwebsunion.fr/artiste.php?num=47

http://www.artwebsunion.fr/galerie_champs_elysee.php

Galerie d'Art Elysées
26 avenue des Champs Elysées
75008 Paris
Tel : 01 42 89 41 21

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Photos prises avec mon téléphone Nokia

8 juillet 2006

Exposition (derniers jours) : Galerie Jérôme de Noirmont

EVA & ADELE

LASSO

19 mai - 12 juillet 2006

La démarche artistique de EVA & ADELE repose sur un concept performatif quotidien, où vie et art sont totalement entremêlés au point de fusionner. Depuis leur union en 1991, The Twin Hermaphrodites in Art, mi-masculins, mi-féminines, se sont fait connaître par leurs multiples apparitions-performances dans les manifestations d’art contemporain internationales, performances qui, avec leur journal intime photographique (réalisé chaque matin au Polaroïd), ont servi de base à leur création artistique.

Au cours de leurs 3 précédentes expositions à la galerie, EVA & ADELE nous ont dévoilé les œuvres issues de leur création « au-delà des genres » et des époques ; en effet, en sus d’être « hermaphrodites » par volonté artistique, elles se proclament « venues du futur » et s’autogouvernent sous le concept de Futuring, qui sous-entend qu’il faut se projeter dans le futur pour appréhender leurs vie et art, car le présent ne peut pas les définir. Toiles, pastels, aquarelles, photos et vidéos, elles nous avaient alors montré les multiples supports artistiques de cette création spécifique, qui utilise leur autoportrait pour définir son concept. EVA & ADELE posent ainsi des questions sociales et philosophiques fondamentales sur notre société contemporaine, sur le rôle que nous jouons, sur l’obsession du logo (de la marque), sur l’histoire en temps qu’« époques » et sur le temps comme « séquence ».

Dans l’exposition LASSO présentée à la galerie du 19 mai au 12 juillet, EVA & ADELE vont au-delà des « transcriptions » plastiques de leurs photographies et des photographies de leurs performances et offrent un véritable récit de leur démarche artistique, décliné en autant de strates que les toiles montrées ici comportent de couches.

En dehors du tableau intitulé Lasso, les 14 toiles de cette exposition, issues de

la série Transformer

– Performer, ont toutes été créées en 2005 et réalisées selon le même processus. La première couche est constituée de collages de dessins qui représentent 15 années de création artistique, conçus lors des performances des artistes ; car, si la performance est éphémère, le dessin lui est pérenne… Sur ces collages est peint le logo de EVA & ADELE (leur autoportrait en têtes siamoises). La dernière strate du tableau est une image érotique conçue en référence à l’histoire de l’art (à Cocteau notamment), ou à l’univers de la bande dessinée (en particulier, la bande dessinée érotique des années 1920 à 1960), avec un trait très épais, une couleur très dense. De plus, dans cette série, l’encadrement en caisse américaine blanche est réalisé par les artistes.

Dans les œuvres antérieures, le logo-autoportrait occupait une place visuelle importante. Ici, il disparaît et le regard est absorbé par la lecture successive de ces différentes couches et images. Comme dans les transparences de Picabia, où l’artiste nous offre à voir une multitude d’images déclinées en autant de couches dans une seule et même toile, les tableaux de EVA & ADELE présentés dans LASSO demandent une lecture multiple et transversale. C’est cette transversalité qui nous éclaire sur leur démarche artistique. Ces grandes toiles rendent évidente la transformation des deux artistes en une seule et même entité artistique ; le logo symbolise ici l’unité de EVA & ADELE et devient ainsi aussi le symbole de leur futur artistique.

Le 15ème tableau est la peinture éponyme de l’exposition, qui fonctionne indépendamment des autres. Réalisée à l’huile sur toile, elle est séparée en deux parties identiques et inversées, comme dans un miroir, faisant allusion au logo-autoportrait des artistes en double inversé. Figurant un cow-boy maniant son lasso au-dessus du titre « LASSO », elle correspond à une abstraction totale du concept de l’exposition dans un esprit inspiré de Duchamp ; seule la connotation érotique du lasso y apparaît comme une évidence.

Cette exposition nous montre à quel point l’art de EVA & ADELE, dont la forme d’expression reste inchangée, révèle un développement et une transformation graduels. Elle souligne l’importance de la performance qui ne s’arrête pas seulement à leurs apparences particulières, mais qui réside aussi dans leurs attitudes et pensées intérieures, que le spectateur doit partager pour mieux appréhender cet art « hors normes ».

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Photos JS. Photos prises ce jour avec mon téléphone Nokia.

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