Le réalisateur et producteur de cinéma Claude Berri est décédé, lundi 12 janvier, des suites "d'un accident vasculaire cérébral" à l'âge de 74 ans à l'hôpital de la Salpêtrière, à Paris, où il avait été admis dans la nuit de samedi à dimanche. (Source : AFP)
Le personnage de BD le plus célèbre au monde fête ses 80 ans aujourd’hui. Né le 10 janvier 1929 sous la plume du dessinateur belge Hergé, il fit sa première apparition dans l’album « Tintin_au_pays_des_Soviets ». Il fera au total l’objet de 24 albums, traduits dans une cinquantaine de langues.
Photos prises à ARTCURIAL au cours de l'exposition précédent la vente aux enchères d'objets concernant Tintin. Photos : JS
Le pâtissier Gaston Lenôtre est décédé à l'âge de 88 ans.
Le pâtissier Gaston Lenôtre, qui avait bâti un véritable
empire de la gourmandise, est mort à l'âge de 88 ans dans sa maison de Sologne
des suites d'une longue maladie.
Le général Charles de Gaulle a pris ses fonctions à l'Élysée le 8 janvier 1959 (il y a 50 ans). Il avait été élu trois semaines plus tôt à la présidence de la République par un collège électoral. Il nommait aussitôt au poste de premier ministre son fidèle compagnon de combat Michel Debré.
Le 5 janvier 1875 a lieu l'inauguration
de l'Opéra de Paris en présence du Président de la République, le maréchal de
Mac-Mahon, de la reine mère d'Espagne, du lord-maire de Londres ainsi que
d'environ 2500 spectateurs. L'architecte Charles Garnier n'a pas été invité et
a dû payer sa place. Il n'en est pas moins acclamé par le public.
Cette salle est la treizième
construite à Paris depuis la fondation d'un opéra par Louis XIV en 1669. Divertissement mondain au XIXe
siècle, l'opéra reçoit régulièrement la haute société. Rien d'étonnant à ce que
des terroristes y commettent leurs exploits. Cela commence en 1800 avec une
machine infernale qui vise le cortège de Napoléon Bonaparte. En 1820, le duc de
Berry, neveu et héritier du roi Louis XVIII, est assassiné sur les marches du
théâtre. Enfin, en 1858, le cortège de Napoléon III
est atteint de plusieurs bombes lors de l'attentat d'Orsini. L'empereur décide
alors de reconstruire l'Opéra en un lieu dégagé, au milieu du nouveau quartier
des affaires et des grands magasins.
Pour la première fois, un
concours d'architecture est organisé.
Le projet de Charles Garnier, un
inconnu de 35 ans, remporte les faveurs du jury. Selon ses propres mots,
l'architecte a voulu concevoir un «monument à l'art, au luxe, au plaisir». À l'impératrice Eugénie qui lui
demande de quel style il s'agit, il répond : «Mais... du Napoléon III, Madame
!». Avec ses sculptures allégoriques,
ses dorures et ses colonnes torsadées, ce style inédit, baroque et fantasque,
joyeux et festif, est à l'image de la haute société du Second Empire. Les travaux du palais Garnier
vont s'étirer pendant quinze ans et ne s'achever que sous la IIIe République.(Source Hérodote)
Le couturier français Ted Lapidus
est mort lundi 29 décembre à l'âge de 79 ans à l'hôpital de Cannes
(Alpes-Maritimes). "Il souffrait depuis plusieurs années d'une leucémie et
est décédé des suites d'une insuffisance respiratoire", a déclaré sa soeur
et couturière Rose Torrente-Mett. Le couturier doit être inhumé vendredi au
père Lachaise à Paris.
Le 21 décembre 1991, à Alma-Ata, au Kazakhstan, les
représentants de onze républiques soviétiques constatent le décès de l'URSS.
Née à peine 69 ans plus tôt, le 30 décembre 1922, l'Union des
Républiques Socialistes Soviétiques cède la place à une éphémère Communauté des
États Indépendants (CEI). Seules les trois républiques baltes et la Géorgie
s'en tiennent à l'écart. Mais dans les années suivantes, les autres républiques
vont s'en détourner à leur tour et tenter de vivre en pleine indépendance.
Une rapide agonie
Dix ans plus tôt, l'URSS faisait encore trembler le monde.
Son armée se battait en Afghanistan et le dernier «tsar rouge», Leonid Brejnev,
pointait ses missiles nucléaires sur l'Europe occidentale. Mais l'élection à
Rome d'un pape polonais en la personne de Karol Vojtyla, Jean-Paul II, ébranle
la puissance soviétique. En son nom, les ouvriers polonais font chanceler le
gouvernement communiste de Varsovie. À Washington, le président Ronald Reagan
balaie les stigmates de la guerre du Viêt-nam. Il engage les États-Unis dans
une course aux armements que l'on surnomme la «Guerre des étoiles» en
référence à un film célèbre.
Le gouvernement soviétique, victime d'une économie à bout de
souffle, est incapable de suivre son rival sur ce terrain. Il est contraint à
des reculades successives sur la question des missiles, en Afghanistan et en
Pologne.
Le 13 mars 1985, un réformateur, Mikhaïl Gorbatchev (54
ans), est élu par le Soviet Suprême à la présidence du Praesidium, en fait à la
direction du pays. Lucide, il engage aussitôt une vaste modernisation de
l'économie et des institutions. Les mots «perestroika» (réforme ou
restructuration) et «glasnost» (transparence) résonnent dans le monde entier.
Le 28 mai 1987, Matthias Rust (19 ans) atterrit sur la Place Rouge à bord
d'un Cessna mais il est trop tard et le régime craque de toutes parts. La
catastrophe nucléaire de Tchernobyl (26 avril 1986) et l'insolence d'un jeune
pilote allemand qui se pose sur la Place Rouge, à Moscou (28 mai 1987), en font la démonstration.
Le Mur de Berlin tombe le 9 novembre 1989. La contagion
révolutionnaire gagne la petite république soviétique de Lituanie, proche de la
Pologne par l'histoire, la culture et la religion catholique.
Les Lituaniens entraînés par Vytautas Lansbergis (un
professeur de musique !) commencent à parler ouvertement d'indépendance et de
démocratie. Leur Parlement proclame unilatéralement l'indépendance de la
Lituanie le 11 mars 1990.
Tandis que le monde entier suspend son souffle, Mikhaïl
Gorbatchev poursuit les réformes en contenant les troubles. Il est élu à la
nouvelle fonction de Président de l'URSS par le Congrès, le 14 mars 1990, et
reçoit le prix Nobel de la paix le 6 juin 1990 à Oslo.
La Russie fait cavalier seul
Les structures fédérales de l'URSS n'en finissent pas de se
fissurer et, le 12 juin 1990, le 1er Congrès du peuple de la RSFSR (République
Socialiste Fédérative Soviétique de Russie), autrement dit la Russie actuelle,
adopte une Déclaration sur la souveraineté étatique de la république de Russie.
C'est une deuxième atteinte à l'intégrité de l'URSS après l'indépendance
unilatérale de la Lituanie quatre mois plus tôt.
Ce vote reste sans conséquence pratique mais il sera plus
tard considéré comme l'acte d'émancipation de la Russie nouvelle et son
anniversaire deviendra dès 1994 fête nationale chômée en Russie !...
En janvier 1991, des troupes soviétiques entrent en
Lituanie. À Vilnius, la capitale, le 13 janvier, elles tentent de s'emparer de
la tour de télévision. Les Lituaniens résistent. On compte 14 morts parmi eux.
Ce sont les seules victimes civiles qu'ait à se reprocher Mikhaïl Gorbatchev.
Au Kremlin, le 19 août 1991, les conservateurs tentent de le
renverser par la force. Ils sont eux-mêmes battus grâce à l'esprit d'initiative d'un leader encore inconnu,
Boris Eltsine, élu deux mois plus tôt président de la Fédération de Russie,
principale entité de l'URSS.
Mikhaïl Gorbatchev ne maîtrise plus les événements et la
réalité du pouvoir tombe entre les mains de Boris Eltsine.
Le 25 décembre 1991, quatre jours après avoir signé l'acte
de décès de l'URSS à Alma-Ata, Mikhaïl Gorbatchev quitte définitivement le
Kremlin. Il ne reste plus qu'à liquider l'héritage de Lénine. C'est chose faite
en quelques mois... Dans la capitale des derniers tsars, la population se
prononce par référendum pour un changement de nom. Leningrad retrouve son nom
d'origine allemande : Saint-Pétersbourg !
Le 21 décembre 1958, il y a 50
ans, Charles de Gaulle était élu pour sept ans à la présidence de la République
par un collège électoral qui réunissait les parlementaires et d'autres élus,
conformément à la Constitution de la Ve République entrée en application le 8
octobre précédent.
Après une longue procédure
législative et des débats très vifs, le projet de loi Veil sur l’interruption
volontaire de grossesse est adopté le 20 décembre 1974, par 277 voix contre 192 à
l’Assemblée nationale et 185 voix contre 88 au Sénat.