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envoyé par julestouzart

  A 3H56 (heure française), l'astronaute Neil Armstrong qui participe à la mission spatiale Apollo 11 sort du module lunaire "Eagle" et pose pour la première fois le pied sur la lune. Il prononce alors une phrase qui restera gravée dans l'histoire: "Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité." L'événement est retransmis dans le monde entier. Des millions de téléspectateurs écoutent ébahis les premières impressions d'Armstrong. Un quart d'heure plus tard, il sera rejoint par son camarade Edwin "Buzz" Aldrin. Pour les Etats-Unis, c'est une victoire décisive dans la course à l'espace engagée avec l'Union soviétique.

Je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais chez un camarade de classe à St Nazaire. Nous avions tous attendus (les parents de mon camarade, mon camarade et moi) longtemps devant la télévision. Vers minuit la mère de mon camarade nous a dit d'aller nous coucher. Elle nous réveillerait le moment venu. C'est peu avant l'alunissage que j'ai été réveillé. Les yeux encore endormis nous avons vu, comme des millions de personnes à cet instant précis, pour la première fois, un homme fouler le sol de la lune. C'est un des moments qui est gravé pour toujours dans ma mémoire. J'avais seize ans.

Le 20 juillet 1944, il y a 64 ans, Hitler échappait à la bombe qui devait le tuer dans son repaire de la Tanière du Loup («Wolfsschanze»), en Prusse orientale.

L'attentat avait été préparé par de hauts gradés parmi lesquels le comte Claus von Stauffenberg (36 ans).

Issu d'une vieille famille de l'aristocratie souabe, celui-ci avait découvert en Russie la brutalité des SS et s'était convaincu de l'utilité d'assassiner Hitler pour retourner l'armée contre le régime.

Les conjurés avaient été rejoints par le prestigieux maréchal Rommel et son chef d'état-major, l'un et l'autre conscients que la guerre était perdue et désireux de traiter une paix séparée avec les Occidentaux.

Le moment venu, tandis que Hitler examine des cartes avec ses généraux, Stauffenberg en personne dépose une valise piégée sous la table. Puis il quitte la pièce sous le prétexte de donner un coup de fil...

En poussant du pied la valise qui le gênait, un officier allait faire capoter l'attentat...(en savoir plus en cliquant ICI)

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20 juillet 1944

Tentative d'assassinat contre Hitler

Assistant à une réunion au quartier général de Rastenburg, le "Führer" échappe à une tentative d'assassinat fomentée par la noblesse militaire allemande. Le comte Claus von Stauffenberg, chef d'état-major des armées de l'Intérieur, organise l'attentat dans le but de restaurer la monarchie ou du moins de mettre en place une dictature conservatrice. Il dépose lui-même une valise piégée sous la table de réunion et quitte la salle. Mais la valise est fortuitement déplacée. Elle explose vers midi, loin d'Hitler. Il n'est que légèrement blessé. Stauffenberg sera exécuté le soir même et remplacé par Himmler.

Sur ordre de René Bousquet, secrétaire général de la police au ministère de l'Intérieur, 13 000 juifs, dont 4051 enfants, de Paris et la région parisienne sont arrêtés dans la nuit par la police française. Ils sont parqués dans la salle de sports du Vélodrome d'Hiver où ils resteront plusieurs jours. Acheminés à Drancy, les prisonniers seront ensuite conduits dans les camps d'extermination d'Auschwitz à partir du 19 juillet. La rafle du Vel' d'Hiv' est organisée par le gouvernement de Vichy de manière spontanée : jamais les autorités allemandes n'ont donné l'ordre de mettre en œuvre une telle opération.

Léo Ferré

Léo Ferré - Avec le temps
envoyé par sayit

Ruslana Korshunova, une top-model de 20 ans originaire du Kazakhstan, s'est tuée en tombant de neuf étages depuis son balcon à New York, lors d'une chute qui présente toutes les apparences d'un suicide, selon des sources policières citéespar la presse locale.

La jeune femme d'origine russe, dont le visage d'ange et la longue chevelure avaient fait la couverture du Vogue russe et de Elle, est tombée de son appartement dans une rue animée samedi en plein après-midi.

Les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace de lutte dans son appartement du Financial District, dans le sud de Manhattan, rapportent les quotidiens Daily News et New York Post. Source : AFP

Façade de la Fondation Charles de Gaulle - Rue de Solférino - Paris

Statue du Général de Gaulle sur les Champs Elysées

Le comédien français Jean Desailly est décédé dans la nuit de mardi à mercredi en région parisienne à l'âge de 87 ans, a-t-on appris jeudi auprès de l'administration du théâtre de la Madeleine qu'il avait dirigé de 1980 à 2002. Né le 24 août 1920, Jean Desailly avait étudié à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts, puis travaillé comme dessinateur publicitaire, avant de commencer une longue carrière au théâtre. Il a ensuite été engagé à la Comédie française (1942-1946) où il a joué de nombreuses pièces du répertoire. Après avoir divorcé de la comédienne Nicole Desailly, il avait épousé Simone Valère, avec qui il formait l'un des plus célèbres couples du théâtre et du cinéma français. Comme elle, il a longtemps fait partie de la Compagnie Renaud-Barrault (1947-1968). Jean Desailly a ensuite dirigé à Paris le théâtre Hébertot, puis le théâtre de la Madeleine.

Au cinéma, Jean Desailly a joué dans une soixantaine de films, dont "La symphonie pastorale" de Jean Delannoy (1946), "La peau douce" de François Truffaut (1964), "Le cavaleur" de Philippe de Broca (1978), ou encore "La dilettante" de Pascal Thomas (1998). (Source : AP)

Lino Ventura et Jean Desailly

Jean Paul Belmondo et Jean Desailly

Pour ne jamais oublier

A noter à la télévision samedi 14 juin à 16h20 sur France 3

Pendant la seconde guerre mondiale, la commune d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ne compte guère plus de 1 500 habitants ; le 10 juin 1944, 642 d'entre eux sont massacrés par une unité SS et le bourg entier est incendié. Les cadavres de 350 femmes et enfants seront retirés de l'église. L'anéantissement d'Oradour a fait l'objet de nombreux documentaires ; la singularité de celui-ci tient à la démarche du neuropsychiatre Boris Cyrulnik à travers les ruines soigneusement préservées du village martyr.

Dans ce parcours, le spécialiste des questions de mémoire interroge, devant la caméra, des rescapés, des témoins, des parents de victimes. Il analyse leurs souvenirs et les traces que laissent en chacun le massacre, soixante-quatre ans après. Il met notamment en pratique sa théorie de la résilience, cette capacité que l'on peut avoir à surmonter les effets psychologiques désastreux d'un traumatisme majeur. Dans ce film (diffusé simultanément sur six antennes régionales de France 3), l'ancien chancelier Gerhard Schroeder intervient aussi pour dire ce que doit signifier pour les Allemands Oradour et d'autres crimes contre l'humanité.

F. C.

DOCUMENTAIRE

Marc Desoutter, Laurent Ramamonjiarisoa (Fr., 2008)

A 16h20 le samedi 14 juin 2008 sur France 3