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Le 11 novembre 1918, à 5hl5 du
matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d'armistice
du Maréchal Foch. Le 11 novembre 1918, à llh00, le "Cessez le Feu"
sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d'une guerre
effroyable.
Utilisée pour la signature de
l'armistice le 11 novembre 1918, la voiture n° 2419D avait été aménagée en
bureau pour le Maréchal Foch par la Société des Wagons-Lits. Le wagon du 11
novembre sera installé en 1927 dans la Clairière, Hautement symbolique, ce wagon
sera utilisé par Hitler pour l'armistice de 1940, puis emporté et incendié en
Allemagne en avril 1945, alors que l'Allemagne est à la veille d'un nouveau
" Le 11 novembre". Le musée actuel du 11 novembre 1918 expose une
autre voiture de la même série de 1913.
Rappels des fait le jour du 11
novembre : à 5h05 du 11 novembre 1918, la France et le nouveau gouvernement de
la toute jeune république allemande sont d'accord sur le texte définitif de
l'armistice. Au terme de cet accord du 11 novembre 1918, il est décidé
d'arrêter les hostilités le plus tôt possible. Un télégramme , qui a été
immédiatement envoyé sur tout le front par radio et par message téléphoné aux
commandants en chef à la date du 11 novembre 1918 stipule que :
"Les hostilités seront
arrêtées sur tout le front à partir du 11 novembre à 11 heures, heure
française" Dans le courant de la matinée du 11 novembre 1918, les
différents documents sont remis aux plénipotentiaires allemands. Leur train
quitte, le jour même le garage de Rethondes à 11h30 pour Tergnier, où ils
retrouveront leurs automobiles. Sur leur demande, toutes facilités ont été
données au capitaine allemand Geyer pour se rendre, le même jour (11 novembre
1918) en avion au grand-quartier-général allemand, porteur des textes et de la carte.
Voici ce qu'écrira Foch à propos
du 11 novembre : "le 11 novembre à 11 heures, le feu était arrêté sur tout
le front des armées alliées. Un silence impressionnant succédait à
cinquante-trois semaines de bataille. Les peuples pouvaient entrevoir le rétablissement
de la paix dans le monde. Le lendemain [du 11 novembre], j'adressais un ordre
du jour de félicitations aux armées alliées".
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