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Jours tranquilles à Paris
29 septembre 2014

La droite reprend le Sénat, le FN obtient deux élus

La moitié (178) des sièges au Palais du Luxembourg était renouvelée hier. La gauche y perd sa majorité, après une parenthèse de trois années.

Après les municipales en mars et les européennes en mai, la gauche a connu hier sa troisième défaite électorale. Le Sénat, gagné par le PS en 2011, est retombé dans l’escarcelle de la droite après une parenthèse de trois ans. Sans compter les résultats d’outre-mer, qui devaient être connus dans la nuit, l’UMP et l’UDI dépassent la majorité absolue d’une douzaine de sièges, alors que la majorité sortante avait six sièges d’avance. Un résultat qui ne surprend qu’à moitié le premier secrétaire du PS, compte tenu du mode de scrutin qui donne les clés du vote aux élus municipaux.« Le résultat n’était pas inattendu. Le vote sanction est intervenu lors des municipales. Il y a un effet mécanique », a constaté Jean-Christophe Cambadélis qui estime cependant que la victoire de la droite est plus étroite que prévu.« La gauche a bien résisté. » Elle gagne même un siège dans le Calvados, la Somme, la Charente… Et dans la Sarthe où le maire PS du Mans, Jean-Claude Boulard, profite des divisions de la droite pour offrir à ce département son premier sénateur de gauche depuis 45 ans.« C’est un événement politique majeur, lui répond Luc Chatel, secrétaire général de l’UMP.C’est évidemment une défaite cinglante pour François Hollande et son gouvernement et c’est surtout un signe de reconquête qui est très important pour notre famille politique. » Symbole du recul des socialistes, la Corrèze, fief du chef de l’État, perd ses deux sièges et bascule à droite. Autre symbole : la défaite du radical Jean-Michel Baylet dans le Tarn-et-Garonne.

« Un signe de reconquête »

La droite engrange quelque 115 victoires sur les 178 sièges en jeu. La plupart des grands ténors UMP sont réélus : Jean-Pierre Raffarin dans la Vienne, Jean-Claude Gaudin dans les Bouches-du-Rhône… Dans l’Aube, l’ancien député UMP François Baroin fait son entrée au Sénat avec un score de maréchal (76,58 %). Les centristes de l’UDI font une percée, en gagnant huit à dix sièges : un résultat qui conforte leur volonté d’indépendance à l’égard du grand rassemblement qu’appelle de ses vœux Nicolas Sarkozy. Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, le Front national fait son entrée au Sénat où il compte désormais deux élus (autant qu’à l’Assemblée nationale) : Stéphane Ravier, maire du VIIe secteur de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, et David Rachline, maire de Fréjus, dans le Var, qui devient à 26 ans le plus jeune élu de la haute assemblée.« C’est une grande victoire pour le FN, une victoire absolument historique, s’est félicitée Marine Le Pen.Plus une seule Assemblée en France n’est interdite au FN. » Quelles conséquences ce basculement à droite aura-t-il pour François Hollande ? À première vue, elles seront faibles. Le Front de gauche et les écologistes avaient pris l’habitude de voter contre la plupart des grands textes de loi présentés par le gouvernement. La victoire de la droite devrait cependant encore un peu plus compliquer les choses et ralentir les débats même si l’ Assemblée nationale a le dernier mot. Surtout, elle offre à l’UMP une tribune symbolique qui lui sera précieuse pour entretenir ses espoirs de victoire en 2017.

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26 septembre 2014

Le Sénat est-il encore utile à la démocratie ?

La chambre haute souffre d’une image dégradée dans l’opinion, au point que certains évoquent sa suppression. Sa mission reste pourtant nécessaire, même si elle demande à évoluer.

Faut-il supprimer le Sénat ? La question n’est pas nouvelle. S’interrogeant sur sa représentativité, Lionel Jospin parlait jadis d’une« anomalie démocratique ». Le refus du bureau de la Haute Assemblée, en janvier, de lever l’immunité parlementaire de Serge Dassault avait relancé la polémique sur l’utilité réelle de cette institution, rabaissée par Noël Mamère au rang de« maison de retraite pour privilégiés de la politique ».

Temps perdu ?

Le manque supposé de représentativité n’est pas la seule critique. Le Sénat est aussi accusé d’être une machine à retardement. Ses défenseurs rappellent que les« sages » du palais du Luxembourg ont pour mission de modérer les ardeurs des députés, plus sensibles aux turbulences politiques. Or, ils font parfois figures d’élus conservateurs hostiles aux évolutions démocratiques – l’interdiction du cumul des mandats ou la parité. Le contexte politique n’arrange rien à l’image que renvoie le Sénat. La domination des formations de gauche n’assure pas une majorité stable au gouvernement. Conséquence : les principaux textes, notamment le budget, sont rarement adoptés par la Haute Assemblée, le dernier mot revenant alors à l’Assemblée nationale. Temps perdu ?« Les lois sont trop importantes pour n’être examinées que par une seule chambre, sans dialogue ni contradiction et souvent de manière expéditive », répond l’actuel président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel. Une seule chambre exposerait le pays à une« explosion du nombre de lois émotionnelles » , poursuit Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts-de-Seine. La navette parlementaire d’une assemblée à l’autre permet d’améliorer les textes. Le bicaméralisme (deux chambres) distribue les rôles : les députés mettent en œuvre le programme du président de la République, les sénateurs en assurent le bon équilibre. Difficile d’enterrer le Sénat. Mais l’institution n’est peut-être pas intouchable. Les propositions ne manquent pas pour tenter de l’améliorer. Les communistes proposent de revoir sa composition, en permettant à des associations de participer à l’élection des sénateurs. Les écologistes suggèrent d’en faire une chambre des régions, avec une élection au suffrage universel direct. Le sondage publié dans notre édition de dimanche montre que les esprits sont mûrs pour faire évoluer l’institution. Un chantier explosif : le dernier qui a tenté de réformer le Sénat était le général de Gaulle, en 1969. Il y a perdu le pouvoir.

Paris79web

26 septembre 2014

Nicolas Sarkozy

Hier soir, Nicolas Sarkozy a tenu à Lambersart (Nord) son premier meeting de candidat à la présidence de l'UMP. Il a aussi dévoilé quelques propositions, avec un air de déjà-vu.

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22 septembre 2014

La fin de non-recevoir de François Bayrou

François Bayrou se dit« garant que personne, qu ’aucune manœuvre, ne privera les Français du droit au pluralisme et au dialogue et, s ’il le faut, du droit à la confrontation entre la diversité des courants politiques et des visions de l ’avenir de notre pays ». On le devinait ; ça va mieux en le disant : pour le MoDem, qui faisait sa rentrée, hier, à Guidel (Morbihan), pas question de« fusion/absorption ». La nouvelle UMP, dit son leader, en se défendant de tout antisarkozysme, n’est qu’une« réédition de l’UMP de 2002, qui était déjà le parti unique de la droite et du centre ! » François Bayrou a trois raisons de se montrer offensif : Nicolas Sarkozy provoque une clarification pour chacun. Le retrait de Jean-Louis Borloo en fait le centriste le plus en vue. Et l’intention d’Alain Juppé« d’aller jusqu’au bout » lui donne l’espoir d’une recomposition. Ça fait d’ailleurs des mois que, de Pau à Bordeaux, on se parle beaucoup…« La politique française, dit encore Bayrou,a besoin de tout, sauf d’un parti unique » , que ce soit le PS ou l’UMP. Il a beaucoup moqué des politiques qui sont devant Marine Le Pen« comme des lapins dans les phares d’une voiture ». Beaucoup critiqué François Hollande pour avoir« rusé avec la réalité » et« nous avoir trompés » . Beaucoup développé les sujets – l’école, la dette, l’impartialité de l’État (affaire Tapie), le « scandale » des autoroutes… –qui lui valent toujours de belles ovations. Article de Michel URVOY.

22 septembre 2014

A propos de Nicolas Sarkozy...

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22 septembre 2014

Fillon, Juppé : les rivaux en embuscade

Dans un discours devant ses partisans réunis à Domont (Val d’Oise), François Fillon (60 ans) s’est abstenu de prononcer le nom de l’ancien chef de l’État, dont il a été cinq ans durant le Premier ministre. Mais le candidat déclaré à la primaire de l’UMP et à l’élection présidentielle de 2017 y a fait allusion.« Je n ’ai pas le culte des sauveurs, mais le culte des idées », a-t-il déclaré, s’affichant en« homme libre » face à Nicolas Sarkozy. Lequel a sévèrement taclé son ex-Premier ministre dans un entretien au JDD :« Ce n’est pas de ma faute s’il n’a pas réussi à combler le vide après mon départ » , a déclaré l’ancien Président.« Je sais bien que le match a commencé et que le tacle commence » , a commenté Alain Juppé (69 ans), candidat à des« primaires de la droite et du centre » ,mais pas à la présidence de l’UMP. Lors du Grand Rendez-vous Europe 1-Le Monde-i>Télé , le maire de Bordeaux a déclaré :« On essaie de faire croire que je n ’irai pas jusqu ’au bout. Eh bien, je vais en apporter la détermination. Vous le verrez en 2016 et 2017. » Il a ajouté qu’il ne ferait qu’un seul mandat s’il était élu Président.« Quand je me rase le matin, je ne pense pas à Sarkozy » , a-t-il poursuivi, avant de rappeler qui étaient ses adversaires :« Le pouvoir socialiste » et sa« politique aberrante », mais aussi le Front national, sa« France barricadée sur elle-même » et« xénophobe » qui« nous ramènerait cinquante ans en arrière » .

22 septembre 2014

Nicolas Sarkozy, l'autocritique oui, mais pas trop...

Sur France 2, dimanche soir, l'ancien chef de l'Etat a refusé que l'interview s'attarde sur les critiques émises sur son quinquennat.

Les Français qui attendaient de Nicolas Sarkozy une véritable introspection ont sans doute été déçus. Invité du journal de France 2 pour expliquer les raisons de son retour en politique, dimanche 21 septembre, l'ancien président de la République s'est livré à quelques remarques sur la manière dont il a exercé le pouvoir, mais a refusé que l'interview vire à l'autocritique ou à l'inventaire de son quinquennat.

"Je voulais tellement faire du mieux possible !"

"Naturellement", Nicolas Sarkozy reconnaît qu'il a commis des erreurs. "Le temps, l'âge, l'expérience", glisse-t-il, le lui ont fait comprendre. On lui a souvent reproché d'être trop direct, trop brutal, dans sa manière de parler ? "Je me suis rendu compte que, sans le vouloir, j'avais pu blesser des gens en ne prenant pas la bonne expression. Je m'en suis voulu", lâche-t-il sur le ton du remords, jurant que "si c'était à refaire", il s'y prendrait autrement.

On lui a reproché d'avoir exercé le pouvoir de manière trop solitaire ? Il le concède volontiers. "Je voulais tellement faire du mieux possible ! Je voulais tellement m'engager ! Je voulais tellement que les gens ne soient pas déçus !" Ou comment transformer un défaut en une qualité. L'autocritique sur le style n'ira de toute façon pas plus loin. "J'ai essayé de faire du mieux possible. Et puis, vous connaissez le proverbe : quand je m'ausculte, je m'inquiète ; quand je me compare, il peut m'arriver de me rassurer !" , conclut-il dans un sourire, pour marquer sa volonté de parler de François Hollande.

"Vous vous souvenez de ce qu'il s'est passé en 2008 ?"

L'introspection n'est pas plus longue sur le fond, ni sur le bilan que Nicolas Sarkozy a laissé derrière lui en mai 2012, au moment de quitter l'Elysée. A une question de Laurent Delahousse à ce sujet, l'ancien chef de l'Etat répond par une de ces pirouettes dont il a le secret : "Soyez précis. Si vous souhaitez m'interroger sur une chose ou une autre que je n'ai pas appliquée, je vous répondrai avec la plus grande sincérité." Et d'embrayer aussitôt sur une longue attaque en règle de François Hollande.

De toute façon, "ce qui intéresse les Français", estime Nicolas Sarkozy, ce n'est pas tant son bilan que de "savoir s'il y a quelque chose à faire" pour améliorer la situation du pays. "Je suis prêt à faire une émission spéciale sur mon bilan, mais je crains que ce ne soit pas ce que souhaitent les Français", insiste-t-il quelques instants plus tard. D'autant qu'à ses yeux, son bilan n'est pas comparable avec celui de l'actuel chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy estime en effet que, lorsqu'il était aux commandes, la crise économique était bien plus grave que celle d'aujourd'hui. "Vous vous souvenez, de ce qui s'est passé en 2008 ?"

Quant aux différentes affaires judiciaires dans lesquelles son nom est cité, Nicolas Sarkozy l'assure : là non plus, il n'a rien à se reprocher. La preuve ? Il revient en politique ! "Est-ce que vous croyez que si j'avais la moindre chose à me reprocher, je viendrais m'exposer à un retour à la politique comme aujourd'hui ?", interroge-t-il, se disant victime d'"injustice". Une manière de présenter son innocence comme une évidence, sans rien dire sur le fond.

19 septembre 2014

Nicolas Sarkozy....le retour !

19 septembre 2014

La Presse en parle...

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9 septembre 2014

Mal à gauche et mal à droite...

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Photo prise à la vitrine de la boutique de l'Assemblée Nationale

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