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Jours tranquilles à Paris
8 octobre 2012

Le Centre en politique...

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Il est seul, mais continue d'incarner le centre. 54% des Français considèrent que François Bayrou incarne le mieux cette zone de l'échiquier politique. Il devance Jean-Louis Borloo (34%) et Hervé Morin (12%), selon un sondage Ifop pour Atlantico.

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5 octobre 2012

Nicolas Sarkozy le mal-aimé

Une majorité de Français ne regrettent pas Nicolas Sarkozy comme chef de l'Etat, selon un sondage CSA pour RTL, paru vendredi 5 octobre. A la question "personnellement, regrettez-vous Nicolas Sarkozy comme président de la République?", 55 % des sondés répondent "non" (39 % pas du tout, 16 % pas vraiment) et 44 % "oui" (20 % oui beaucoup, 24%  oui un peu). 1 % ne se prononçent pas.

Sans surprise, ce sont les électeurs qui ont voté Sarkozy au premier tour de la dernière élection qui regrettent massivement l'ancien chef de l'Etat (92 %), alors que 90 % des électeurs ayant choisi François Hollande ne le regrettent pas. Chez les électeurs du Front national, 66 % regrettent l'ancien président alors qu'au Front de gauche, seuls 7 % pensent la même chose.

Chez les personnes de plus de 65 ans, la nostalgie de l'ex-président est majoritaire (54 % contre 45 %), tout comme chez les personnes peu ou pas diplômées (50 %). Au contraire, le rejet est majoritaire chez les personnes âgées de moins de 25 ans (55 %) et chez les cadres (61 %).

4 octobre 2012

4 octobre 2012 François Bayrou: "Ma proposition pour un rassemblement du centre"

François Bayrou a adressé, jeudi 4 octobre, un courrier aux adhérents et sympathisants du Mouvement Démocrate, dans lequel il propose un rassemblement du centre et en détaille la méthode.

"Chers amis,

La question du centre dans la vie politique française agite les états-majors et parfois les médias. Je veux vous faire part, clairement et directement, de mon sentiment.

D’abord, il faut avoir les idées claires : nous sommes le courant démocrate français. Et nous assumons d’être au centre.

Qu’est ce que le centre ? Le centre, c’est une résistance, c’est une certaine idée de la politique, et c’est un projet.

C’est une résistance d’abord au bipartisme, à l’idée que, quelles que soient les positions de fond des uns et des autres, on est systématiquement, parce qu’on appartient à un camp, pour les uns et contre les autres. Cette bipolarisation de tous les instants, parce qu’elle caricature le débat politique et empêche de se poser les bonnes questions, joue contre l’intérêt même de notre pays. Et ces dernières années, il n’est qu’un mouvement qui ait réellement résisté à cette dérive, c’est le nôtre.

Le centre, c’est une certaine idée de la politique fondée sur des valeurs : pour qu’un pays avance, il faut premièrement lui dire la vérité ; et il faut ensuite, particulièrement en période de crise, que les forces politiques différentes acceptent, d’une manière ou d’une autre, de coopérer, et de prendre leur part de responsabilité dans le destin du pays. C’est donc une certaine idée de l’unité nationale.

Le centre, enfin, c’est un projet : la société doit se construire comme une unité, ce qui interdit les affrontements de race, de religion, de classe sociale. Pour nous, les nations doivent s’unir au sein de l’ensemble européen, les générations être solidaires, par exemple pour l’environnement, et les peuples se gouverner par la conscience et la responsabilité des citoyens.

Une résistance, une certaine idée de la politique, un projet. C’est la ligne du Mouvement Démocrate. Et pour ma part, je suis décidé à ne jamais y manquer. Car je sais que dans la crise sans précédent que rencontre notre pays, il aura le plus grand besoin d’une démarche politique de cette nature. La France a besoin de centre pour traverser la crise.

Nous sommes solides dans notre identité et dans nos idées. Et en même temps, nous sommes ouverts à d’autres.

Un regroupement du centre droit se forme. Nous pouvons parfaitement travailler avec lui car nombre de ceux qui le composent ont eu des liens avec nous, même s’ils ont choisi un autre chemin. Nous sommes donc ouverts à un partenariat entre le Modem et l’UDI.

De la même manière, nous serons ouverts à une coopération avec tous ceux qui, venant du centre gauche, ou de l’écologie réaliste, choisiront eux aussi la voie de l’indépendance.

Le centre ne pèsera dans la vie politique française que s’il accepte une démarche d’unité entre tous ceux qui croient dans son avenir.

La condition de l’unité, que nous acceptons par avance, et que nous demandons pour nous-mêmes, c’est que chacun soit respecté dans son parcours, dans sa liberté de jugement, et que toutes les sensibilités y trouvent leur place.

Si ce partenariat se met en place, alors nous devrons réfléchir ensemble à son mode de fonctionnement et à son organisation, y compris même la perspective de double appartenance, sous réserve de réciprocité. D’ores et déjà, je trouverais intéressant que ces formations préparent ensemble les prochaines élections locales, et européennes.

Telle est la démarche que je vous propose, dont nous débattrons, et que, je l’espère, nous partagerons et nous préciserons. Une démarche par étapes : dialogue, partenariat, unité.

L’unité du centre est une nécessité pour l’avenir. Nous sommes prêts à y participer. Et nous proposons la méthode, de respect réciproque et de rassemblement par étapes, pour y parvenir.

Chaleureusement à vous."

François Bayrou

3 octobre 2012

Presse : Le Nouvel Observateur

Manuel Valls Ministre de l'Intérieur

"Quand nous avons vu que Claude Bartolone disait que c'était gagné pour Cambadélis, nous avons décidé d'agir."

Dans le Nouvel Observateur, le ministre de l'Intérieur confesse avoir lourdement pesé, avec d'autres ministres, sur le choix de Harlem Désir comme futur numéro 1 du PS, au détriment de Jean-Christophe Cambadélis. Dans ce numéro de l'hebdomadaire, Manuel Valls apparaît en une affublé d'un qualificatif qui en dit long.

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3 octobre 2012

Nicolas Sarkozy : un come back en 2017 ?

Nicolas Sarkozy a confié à Bruno Le Maire, son ancien ministre de l'Agriculture qu'il avait l'intention de revenir en 2017, selon Le Canard enchaîné de mercredi, cité par Le Lab. "Vu l'état désastreux dans lequel la France risque de se retrouver dans cinq ans, je n'aurai pas le choix en 2017", a-t-il confié, selon l'hebdomadaire.

Nicolas Sarkozy estime que la question n'est pas de savoir s'il va revenir, mais bien de savoir s'il a "le choix, moralement, vis-à-vis de la France, de ne pas revenir". "Je ne peux pas me défausser moralement vis-à-vis des Français", cite encore Le Canard enchaîné.

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3 octobre 2012

Réunification de l'Allemagne

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2 octobre 2012

Le Pacte Budgétaire en Europe

30 septembre 2012

Capture et mort de Kadhafi : des officiels libyens soupçonnent les services français

69339245_pVoir le site SLATE...

En mars 2011, peu après que la France ait reconnu le conseil national de transition libyen, l’agence du régime encore en place avait déclaré avoir «appris qu'un grave secret va entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale». L’entourage du colonel menaçait alors de dévoiler ce «secret».

En avril dernier, juste avant le premier tour de l’élection présidentielle, le site Médiapart révélait une «preuve» de la participation de Kadhafi au financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy pour un montant de 50 millions d’euros. Des affirmations jugées à l’époque «grotesques» par le candidat.

Lire mon billet du 23 avril 2012

Extrait = Selon des documents et témoignages réunis par Mediapart, des sommes importantes – jusqu’à 50 millions d’euros – auraient été versées en 2007 à votre entourage par le régime de Mouammar Kadhafi, ce que l’ancien dirigeant de la Libye, son fils Saïf al-Islam et Abdallah Senoussi, l’ancien chef des services secrets libyens, avaient affirmé publiquement. Seriez-vous favorable à l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur ces soupçons ?

Cliquez ICI

Lire l'article de Paris Match en cliquant ICI

30 septembre 2012

Manifestation en vue...

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Affiches prises en photo dans la rue du Docteur Roux (75015)

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À l’appel du Front de gauche et de plusieurs associations, des dizaines de milliers de personnes sont attendues dimanche après-midi à Paris pour protester contre le traité européen.

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Jean Luc Mélenchon

Avant la manifestation, le gouvernement défend le traité européen

29 septembre 2012

MODEM : Université de rentrée à Guidel

Réunis ce week-end à l'occasion de leur Université de rentrée à Guidel (Morbihan), les militants centristes peinent à masquer leur désarroi après les échecs électoraux du parti.

Cliquez ICI

article_photo_1348933363779_1_HDLes militants du MoDem, partagés entre les partisans d'une alliance avec l'UDI de Jean-Louis Borloo, ceux qui penchent à gauche et ceux qui prônent une ligne d'indépendance, attendent un cap de leur leader François Bayrou. Ils sont conscients que le parti centriste joue aujourd'hui son avenir. Réunis par petits groupes dans les allées d'un club de vacances du Morbihan qui accueille les 5èmes universités de rentrée du MoDem, les militants du parti débattent de son avenir, oscillant entre perplexité et attente.

"Le centre n'existera que s'il est uni. Il faut pour cela engager un vrai dialogue avec l'UDI. Je préfère un centre qui existe à un centre indépendant mais mort", tranche une élue parisienne. "L'alliance au centre est naturelle", abonde Denis Barbet-Massin, 65 ans, membre du bureau de Paris du MoDem, adhérent depuis 2009, en fustigeant l'attitude de Martine Aubry qui a mis une jeune candidate PS face à François Bayrou aux législatives en l'éliminant de l'Assemblée nationale, alors que le leader centriste s'était prononcé pour François Hollande.

"Il y a aujourd'hui une vraie scission au sein du MoDem et ce qui nous divise me semble plus fort que ce qui nous rassemble", déplore Rosalie Kerdo, 44 ans, présidente du MoDem de la Drôme et membre du bureau exécutif. Ancienne militante socialiste séduite par la démarche d'indépendance de François Bayrou, elle appelle aujourd'hui à tirer les conséquences des échecs électoraux du parti. "Les Français ne comprennent plus rien à notre ligne politique. Si on continue à se gargariser avec l'idée d'indépendance sans tenir compte des réalités, on finira en think tank", prédit-elle. Tentée par l'UDI mais inquiète "des dérives d'un Jean-François Copé", elle attend de Jean-Louis Borloo des assurances que le centre-droit ne pactisera pas avec une UMP qui regarderait vers le FN.

Favorable au maintien d'un cap d'indépendance, Anne Morin, enseignante de 40 ans au MoDem depuis 2007, reconnaît la difficulté de ce positionnement dans les institutions de la Ve République favorisant la bipolarisation. Elle souhaite cependant que son parti garde ce cap en misant sur "une évolution des mentalités" et l'instauration de la proportionnelle. "On est confronté à un paradoxe entre notre éthique de conviction qui nous pousse vers l'indépendance mais ne nous donne pas d'élus et une éthique de responsabilité", résume Jean-François Martins, 30 ans, conseiller de Paris et ancien directeur de la communication du MoDem. L'élu parisien appelle, lui aussi, le dirigeant centriste à fixer un cap clair à son parti, quelles qu'en soient les conséquences, mais sans trop y croire. "Si on ne fait pas de choix, on va vivoter jusqu'à notre mort. Si on tranche, il y aura des départs. Mais je ne suis pas sûr que François soit prêt à cela", lâche-t-il. (source : AFP)

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