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Jours tranquilles à Paris
31 décembre 2014

Vœux élyséens pour François Hollande

Ce soir à 20 h, François Hollande présentera ses vœux aux Français non pas depuis un studio aménagé, ou, comme en 2012, depuis la salle des fêtes de la présidence, mais assis à son bureau de l’Élysée. François Hollande renoue ainsi avec une tradition. Vincent Auriol a été le premier président à présenter ses vœux dans son bureau. Le général de Gaulle suivra. En 1974, Valéry Giscard d’Estaing tentera un dépoussiérage avec des vœux au coin du feu. François Mitterrand reviendra dans le traditionnel bureau. Quant à Nicolas Sarkozy, il aurait décidé de griller la politesse à son successeur et de présenter ses vœux avec une vidéo postée sur Facebook, ce 31 bien sûr mais avant 20 h.

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25 décembre 2014

Le message de Nicolas Sarkozy à tous les Français, sur Facebook...

Mes chers amis,

Des millions de Français vont bientôt se retrouver en famille pour fêter Noël. Pendant quelques jours, chacun va tenter de laisser de côté ses soucis et ses préoccupations quotidiennes.

Je sais que beaucoup d’entre vous ont traversé des épreuves. Je pense à nos concitoyens dont les foyers ont été ravagés par les intempéries il y a quelques semaines à peine et qui sont peut-être aujourd’hui gagnés par le découragement. Je veux aussi dire mon soutien à nos compatriotes qui viennent d’être les victimes d’une violence aveugle et démente alors qu’ils faisaient simplement leurs derniers préparatifs de fête. La répétition de ces agressions devra être élucidée et punie avec la plus extrême rigueur. La faiblesse et le laxisme nous sont interdits face à de tels comportements. Je sais aussi que certains, pour des raisons liées aux accidents de l’existence, vont vivre ces moments de fête loin de ceux auprès de qui ils aimeraient se trouver. A eux tous, je veux adresser un message de sympathie et leur dire que Noël reste d’abord le symbole de l’espérance et ce, quelle que soit la dureté des temps et des épreuves.

Je pense enfin aux Chrétiens d’Orient qui vont célébrer Noël dans le dénuement le plus complet car ils ont été chassés de leurs villages et de leurs maisons pour avoir commis le crime de ne pas prier comme leurs bourreaux.

En France, dans un pays longtemps miné par les guerres de religion et la tentation de l’intolérance, la laïcité est un rempart qui protège la liberté de conscience. La laïcité n’est pas là pour condamner ou pour exclure mais pour rapprocher, réconcilier et même rassembler ceux que les différences dans la foi ou l’incrédulité pourraient opposer.

La France a besoin d’unité pour affronter la crise et faire face à des menaces multiples, ne cherchons pas à la diviser par des jeux de rôles. La vie collective est toujours un équilibre fragile. Une histoire longue, tumultueuse et douloureuse nous a appris, en France, à préserver la paix civile par le culte de la tolérance et la pratique quotidienne du respect de l’autre. La célébration de Noël et la joie qui l’accompagne n’offensent personne et disent simplement ce que nous sommes. Aussi c’est dans cet esprit d’apaisement et de rassemblement que je tiens à souhaiter à chacun d’entre vous, un très beau et très joyeux Noël.

NS

10 décembre 2014

Lionel Jospin va remplacer Jacques Barrot au Conseil constitutionnel

L'ex-Premier ministre socialiste Lionel Jospin va faire prochainement son entrée au Conseil constitutionnel. Ce mardi, l'entourage du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a fait savoir son choix pour succéder dans ces fonctions à Jacques Barrot. "Je voyais bien que son talent n'était pas assez utilisé", s'est justifié Claude Bartolone auprès du Monde. 

L'ancien locataire de Matignon occupera ces fonctions pendant cinq ans, jusqu'à la fin du mandat de neuf ans de Jacques Barrot, mort le 3 décembre dernier. Ce dernier avait été nommé par le prédécesseur de Claude Bartolone, Bernard Accoyer. Ses obsèques ont eu lieu ce mardi, en présence de nombreuses personnalités politiques, dont Lionel Jospin. 

Cette annonce a aussitôt suscité des réactions à l'Assemblée nationale. "Sa droiture est reconnue", souligne le centriste Philippe Vigier, d'après une journaliste du Monde qui a également recueilli le commentaire du patron des députés UMP Christian Jacob: "Ce n'est pas le plus illégitime". A gauche, en revanche, on applaudit.

9 décembre 2014

François Hollande a encore une chance de réussir

Le retour en grâce de François Hollande dans l’opinion passerait par une baisse « significative » du chômage et, à un degré moindre, par une hausse du pouvoir d’achat et une diminution « sensible » des impôts, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche . Dans ce même JDD , Jean-Christophe Cambadélis s’est dit confiant dans le fait que, pour François Hollande, qui « a beaucoup semé » depuis 2012, « la récolte viendra à point nommé ». À la question « François Hollande peutil s’en sortir ? », le premier secrétaire du PS a répondu qu’il « s’en sort. Petit à petit, les réformes passent, s’installent sous les lazzis, les critiques, les quolibets ».

8 décembre 2014

Le retour de Sarkozy « pas bon pour la France »

L’image de Nicolas Sarkozy s’est dégradée au cours de la campagne pour la présidence de l’UMP, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien-Aujourd’hui en France paru dimanche. 61 % des Français considèrent que son retour est « une mauvaise chose », une hausse de sept points par rapport à un sondage du 22 septembre, réalisé quelques jours après l’annonce officielle de son retour. Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a jugé dimanche sur France 3 , que « ce retour n’est pas bon pour la France ». Pour Rachida Dati, « le plus dur reste à faire ».

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30 novembre 2014

Marine Le Pen est réélue présidente du FN avec 100% des suffrages exprimés

Elle n'avait pas d'adversaire. Marine Le Pen a été réélue présidente du Front national avec 100% des suffrages exprimés, selon des chiffres officiels communiqués par le parti, qui tient congrès à Lyon (Rhône), dimanche 30 novembre.

Ce n'est pas une élection, c'est un plébiscite !

30 novembre 2014

Nicolas Sarkozy président de l'UMP : pourquoi c'est une mauvaise nouvelle pour le parti (analyse de Francetv info)

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La Une de Ouest France de ce matin

 

Nicolas Sarkozy président de l'UMP : pourquoi c'est une mauvaise nouvelle pour le parti (analyse de Francetv info)

L'ancien chef de l'Etat a remporté l'élection à la présidence de l'UMP. Francetv info vous explique pourquoi sa victoire est une mauvaise chose pour sa famille politique.

Fin de partie. Comme prévu, Nicolas Sarkozy est parvenu à s'emparer de la présidence de l'UMP, samedi 29 novembre. Les militants ont décidé d'accorder leur confiance à l'ancien président, plutôt qu'à Bruno Le Maire ou Hervé Mariton. Mais Nicolas Sarkozy dans le fauteuil du président de l'UMP, est-ce vraiment le meilleur des scénarios pour la droite ? Francetv info vous démontre que l'UMP n'a peut-être pas fait le bon choix.

Sarkozyste convaincu, vous n'êtes pas d'accord avec cette analyse ? Pas de problème : comme un peu de mauvaise foi n'a jamais fait de mal à personne, nous vous expliquons dans un autre article pourquoi Nicolas Sarkozy président de l'UMP, c'est une bonne nouvelle pour le parti.

Il ne fera pas l'unanimité dans son camp

Le messie n'a pas fait de miracles. A l'annonce de son retour, les soutiens de Nicolas Sarkozy annonçaient un vaste rassemblement derrière leur champion. Mais le scénario était trop beau. L'ancien président a rencontré l'hostilité d'un nombre conséquent d'élus. Une centaine de parlementaires UMP ont rejoint le camp de Bruno Le Maire ou d'Hervé Mariton dans la bataille pour l'UMP.

Au risque de passer pour des ingrats, certains n'hésitent plus à dire ouvertement du mal de l'ancien chef. Répliquant à une attaque de son ancien leader, son ancien ministre de la Santé Xavier Bertrand lâche froidement : "Qui est-ce qu'il aime, à part lui ?" C'est un fait, Nicolas Sarkozy ne fait plus peur à ses anciens disciples.

Plus grave encore, ses propres troupes osent désormais contredire le chef. "Il y a quand même un problème d'autorité quand je vois ses soutiens exprimer leurs désaccords après le meeting de Sens commun [pendant lequel Nicolas Sarkozy a exprimé sa volonté d'abroger la loi Taubira]", souligne le député Franck Riester, soutien de Bruno Le Maire. Le candidat Sarkozy a promis de rassembler sa famille en mettant fin aux courants et aux chapelles au sein de son parti, mais il reste toujours aussi clivant. "Il prétend dépasser les clivages tout en tenant des discours très à droite", n'a pas manqué de critiquer son rival Hervé Mariton pendant sa campagne.

Il va s'engager dans une guerre des chefs

Nicolas Sarkozy se rêvait en homme providentiel, il reste pour l'instant un chef de clan. Prendre du recul peut s'avérer salutaire dans une carrière politique, mais dans le cas de Nicolas Sarkozy, ses deux ans d'absence ont obligé la droite à se débrouiller sans lui. Ses concurrents se sont organisés et les ambitions ont émergé. L'ancien président doit désormais composer avec François Fillon, Alain Juppé ou même Xavier Bertrand, tous candidats à la primaire 2016, l'élection qui doit désigner le candidat de droite pour la présidentielle de 2017.

"Je ne crois pas au rassemblement derrière lui, on aura la guerre des chefs et l'UMP sera incapable de parler d'une seule voix", prédit ainsi Franck Riester. Une bataille des egos qui menace l'unité de la droite républicaine, selon Jean Petaux, politologue à Sciences Po Bordeaux : "Il ne faut pas exclure un nouvel affrontement fratricide entre deux leaders de l’UMP. Il est possible que la violence soit telle que la situation ne soit pas récupérable." Les souvenirs de la guerre Chirac-Balladur en 1995 restent dans les mémoires de droite. Une telle division face à un Front national en pleine ascension pourrait priver la droite républicaine de second tour.

Le risque de dissensions est d'autant plus fort que le projet de Nicolas Sarkozy pour l'UMP agace certains barons de sa formation. Bruno Le Maire s'oppose catégoriquement au changement de nom du parti, tout comme il rejette l'idée d'une fusion avec l'UDI. "Nicolas Sarkozy doit comprendre qu'il n’est plus le patron incontesté et que s'il tombe dans la dérive d'un pouvoir fort, ça ne passera pas auprès des autres ténors de l'UMP", prévient Jean Petaux.

Il ne sera pas concentré sur le parti

Hervé Mariton et Bruno Le Maire ont tous deux axé leur campagne sur cet argument. Selon eux, Nicolas Sarkozy ne peut pas être un bon président de parti en étant focalisé sur 2017. Difficile effectivement de développer un nouveau projet pour la France tout en s'occupant de la refondation du parti.

"On va se retrouver avec un président de l'UMP ancien président de la République et candidat à la primaire, donc avec une gestion de l'opposition assez difficile", s'inquiète le député juppéiste Benoist Apparu. Concentré sur les primaires de 2016, Nicolas Sarkozy risque de peiner à remettre les mains dans le cambouis de la politique de parti. Difficile, par exemple, de l'imaginer une fois par semaine sur les plateaux des chaînes d'information en continu pour assumer son rôle de chef de l'opposition.

Il pourrait faire perdre la droite

Nicolas Sarkozy serait-il devenu un "loser" ? Pour beaucoup, la défaite de 2012 n'est pas encore digérée. "J’entends beaucoup dire qu'il reste une bête politique, qu'il est incontestable, mais je rappelle qu'on a perdu sur fond d’antisarkozysme en 2012", taclait le député UMP Thierry Lazaro au moment du retour de l'ancien président.

Considéré comme l'homme de la défaite, Nicolas Sarkozy est aussi empêtré dans les affaires judiciaires. Le danger vient surtout de l'affaire des écoutes, dans laquelle l'ancien pensionnaire de l'Elysée a été mis en examen pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel.

Usé, Nicolas Sarkozy ? Lui qui avait su imposer une image de modernité politique n'a pas réussi, pendant sa campagne pour la présidence de l'UMP, à se renouveler. "On a assisté à un remake de 2004, de 2007 ou de 2012, c'est le même acteur, le même filon, la même mise en scène un peu vieillotte", regrette le député Franck Riester.

L'ancien champion de la droite n'a pas non plus brillé par la nouveauté de ses idées, ni par la constance de son discours. Il a donné l'impression d'adapter ses propositions en fonction de son auditoire. Très à droite à Nice, il s'est montré plus centriste dans l'Aube, par exemple. "Son côté versatile est frappant. Au meeting de Sens commun, il a peut-être cédé un peu vite devant la foule, ce qui n'est jamais très bon pour l'éthique de conviction", analyse Jean Petaux. Article de Clément Parrot

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29 novembre 2014

Nicolas Sarkozy : "Ce vote marque un nouveau départ pour notre famille politique"

Sans surprise, Nicolas Sarkozy sort vainqueur du scrutin, dès le premier tour. L'ancien chef de l'Etat a remporté, samedi 29 novembre, l'élection pour la présidence de l'UMP, avec 64,5% des suffrages. Il devance ses adversaires Bruno Le Maire et Hervé Mariton, qui récoltent respectivement 29,18% et 6,32% des voix. "Le temps est désormais venu de passer à l’action", prévient le nouveau président de l'UMP sur Facebook.

29 novembre 2014

On vote à l'UMP...

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29 novembre 2014

On vote à l'UMP...

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