Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
9 mars 2020

Libération de ce matin

libé une lundi

Publicité
8 mars 2020

TREATS Magazine

treats10

treats12

8 mars 2020

JDD

jdd corona

CORONAVIRUS

Le bilan des personnes touchées par le coronavirus grimpe en Italie mais aussi en France

L'Italie, pays d'Europe le plus touché par le coronavirus, a enregistré en 24 heures 133 nouveaux décès, ce qui porte à 366 le nombre total de morts depuis le début de l'épidémie, selon un bilan officiel publié dimanche.

Le nombre de cas positifs grimpe à 7 375 (+1.492 par rapport à samedi). La Lombardie, la région de Milan placée sous quarantaine, reste la région la plus touchée avec 4 189 cas et 267 décès.

La France a quant à elle passé le seuil du millier de personnes contaminées au Covid-19 dimanche à 15h, le bilan s'élevant désormais à 19 morts et 1 126 cas confirmés, selon les chiffres officiels.

Le chef de l'Etat Emmanuel Macron réunit dimanche soir un conseil de Défense à l'Elysée, qui sera suivi d'une conférence de presse du ministre de la Santé Olivier Véran et du directeur général de la Santé Jérôme Salomon.

================

ALERTE-Italie-Coronavirus: 133 morts de plus et 1.326 cas confirmés supplémentaires en 24h (ANSA)

La Protection civile italienne annonce 133 morts de plus en 24h, soit au total 366 décès en lien avec le coronavirus en Italie.

Il y a aussi 6.387 cas confirmés, soit une augmentation de 1.326 personnes par rapport à hier.

8 mars 2020

“Time Magazine” met à l'honneur 100 femmes qui ont marqué les 100 dernières années

unes_femmes_

TIME (NEW YORK)

Le projet interactif en ligne “100 Women of the Year”, lancé par l’hebdomaire américain Time, entend mettre en avant des femmes influentes des XXe et XXIe siècles, trop longtemps invisibilisées.

Quels sont les points communs entre la mathématicienne Emmy Noether, la militante trans Marsha P. Johnson et la chanteuse Beyoncé Knowles ? Il y en a peu si ce n’est qu’aucune de ces femmes, influentes à leur époque, n’a fait la une du Time Magazine en tant que “personnalité de l’année”… jusqu’à aujourd’hui.

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, l’hebdomadaire américain a lancé “100 Women of the Year”, un projet éditorial interactif qui met à l’honneur des personnalités féminines ayant marqué le siècle écoulé à travers cent couvertures de l’hebdomadaire Time – une par année, de 1920 à 2020. Ces unes, disposées par ordre chronologique, sont chacune accompagnée d’un texte racontant pourquoi la ou les personnalités distinguées ont une importance historique.

unes20

Les suffragettes, en une d’une édition revisitée du Time de 1920.Les suffragettes, en une d’une édition revisitée du Time de 1920.

Le nombre très réduit – seulement 11 – de femmes nommées “personnalité de l’année” depuis la création de la distinction en 1927 (le titre s’appelait encore “l’homme de l’année” jusqu’en 1999) a motivé le projet. “Pendant soixante-douze ans, le Time a nommé un ‘homme de l’année’. À quelques exceptions près, celui-ci a presque toujours été un homme, souvent un président ou un Premier ministre, voire parfois un géant de l’industrie, reconnaît l’hebdomadaire en préambule de son projet. En effet, tout au long de l’histoire, ce sont ce genre d’hommes qui ont exercé une influence sur le monde.” Mais c’était oublier l’importance de personnalités féminines, souvent détentrices d’une autre forme d’influence : le “soft power”.

Avec ce projet des ‘100 femmes de l’année’, nous souhaitons mettre en lumière des femmes influentes souvent restées dans l’ombre. Il s’agit notamment de femmes ayant occupé des postes habituellement dévolus à des hommes, comme les dirigeantes d’envergure mondiale Golda Meir [qui fut Première ministre israélienne] ou Corazon Aquino [1ère femme présidente des Philippines], mais aussi de beaucoup d’autres qui ont pesé par leur militantisme ou leur action culturelle.”

Les suffragettes, la juge de la Cour suprême américaine Ruth Bader Ginsburg, la philosophe française Simone de Beauvoir… Les femmes choisies par le Time Magazine ont été sélectionnées parmi plus de 600 candidates. Quatre-vingt-neuf unes ont été créées spécialement pour le projet, les 11 déjà existantes ayant également été intégrées. C’est le cas de la dernière en date, où pose la militante écologiste Greta Thunberg, personnalité de l’année 2019.

unes21

La jeune Greta Thunberg, nommée “personnalité de l’année” 2019 par le Time.La jeune Greta Thunberg, nommée “personnalité de l’année” 2019 par le Time.

“Ce genre de démarche suscite autant de questions que de réponses, assure néanmoins le magazine. Que signifie être une femme ? En quoi la société a-t-elle échoué à reconnaître les contributions des femmes ?” Autant de problèmes auxquels il a tenté de répondre, offrant une “occasion rare” de réfléchir à cent ans de changements sociétaux.

===============================

Source

Time

NEW YORK http://www.time.com/

Fondé en 1923, l'hebdomadaire américain au plus fort tirage est devenu l'un des monuments de la presse mondiale. Ses reportages, ses images chocs - ou encore le numéro toujours très attendu dans lequel est désigné l'homme de l'année -, ont contribué à construire sa légende.

En choisissant pour "homme de l'année" Hitler en 1938, Staline en 1939 et Churchill en 1940, le magazine a montré il y a longtemps déjà qu'il ne passe pas à côté de l'histoire en train de se faire. Distribué dans plus de 190 pays, Time publie - outre l'édition américaine – Time Europe, Time Asia, Time Pacific ainsi que Time for Kids, qui présente l'actualité aux plus jeunes.

A la différence de nombreux sites de presse qui proposent des services d'information en continu à partir de dépêches d'agence, celui du Time permet de suivre l'actualité au jour le jour mais dans l'esprit du magazine, à savoir par des reportages courts et des photos. Les archives sont gratuites si les articles ont moins de deux semaines.

8 mars 2020

Marilyn Monroe - femme de l'année 1954

marilyn 1954

Publicité
8 mars 2020

Treats Magazine

treats50

treats51

7 mars 2020

CHEEK Magazine

cheek01

3 mars 2020

Libération

libé22

1 mars 2020

CHEEK

cheek

28 février 2020

La une de Libération de ce matin - cérémonie des Césars

libé 28 fev

Césars : la grande famille décomposée

Par Didier Péron et Julien Gester

Conflit de gouvernance, parité, accusations d’agression sexuelle, affaire Polanski… Les tensions qui déchirent le cinéma français crispent et exacerbent les enjeux de la cérémonie de ce vendredi.

Chaque hiver, ça recommence : tandis que l’on décerne les médailles du Salon de l’agriculture aux vaches charolaises et fromages de brebis les plus particulièrement méritants, le cinéma français repasse au stade du miroir. Et la glace tendue au secteur par la 45e cérémonie des césars vendredi soir, déjà traditionnellement discutable en son reflet télévisuel au rabais, lui apparaîtra sans doute plus fêlée que jamais. La cérémonie intervient à l’issue d’une campagne de grande lessive dégagiste, à coups de tribunes et de médiation du Centre national de la cinématographie (CNC), qui a abouti mi-février à la démission collective du conseil d’administration des césars et, plus expressément, la destitution de son président très contesté, le producteur Alain Terzian.

Ménage bien engagé

Le cinéma français n’aime guère afficher en pleine lumière les désunions susceptibles de déroger à la fiction d’une chouette et grande famille aimante, quand bien même en coulisses, derrière les sourires de façade, tout le monde peu ou prou se déteste ou jalouse le succès du voisin de table d’un soir au Fouquet’s - où se déroule l’after.

L’opportunité à saisir d’un front de quasi-unanimité s’est présentée rapidement alors même que l’on pouvait imaginer que la cérémonie serait sinistre, désertée ou à couteaux tirés, du fait du climat de controverses et d’incompatibilités éthiques qui n’a cessé de parasiter les préparatifs - on y revient. D’où la curée express contre un omnipotent patron des césars en place depuis 2003, notoirement peu apprécié et dont la gouvernance opaque autant que l’immobilisme stratégique paraissaient à bout de souffle, notamment après une édition 2019 jugée plus accablante de ringardise (sur scène) et d’embarras (dans la salle) que jamais.

Rejoué sous la forme d’une large coalition pétitionnaire affichée en une du Monde, le combat du vieux monde assis sur des prérogatives peu partageuses et d’un nouveau réclamant plus de transparence, de démocratie, de parité, de diversité, et certainement aussi sa part du pouvoir, permet à l’aube de la cérémonie d’esquisser un horizon plus aéré à l’institution césars, sans doute un brin plus conforme à la pluralité d’économies, d’esthétiques et d’identités qui irriguent le cinéma français. Mais cette tempête dans un gobelet de champagne aura aussi permis de rassembler large, d’offrir le beau rôle à un président du CNC (Dominique Boutonnat) pourtant nommé l’été dernier par l’Elysée sous une averse de désapprobations défiantes, et enfin d’éclipser un temps les autres foyers de discorde agitant la tribu. Lesquels, à présent que le ménage semble bien engagé dans l’arrière-boutique, refrappent avec insistance aux portes de la salle Pleyel, où doit se tenir la cérémonie vendredi soir, toutes fractures apparentes.

Paysage violemment divisé

Une fois n’est pas coutume, le diffuseur historique Canal + s’est cantonné à une communication préalable a minima sur la confection du show, respectivement présidé et présenté par les pauvres Sandrine Kiberlain et Florence Foresti, et l’on devine non sans frémir le supplice des auteurs massés dans leur bunker sur sables mouvants, sommés de rédiger sketchs, discours œcuméniques et autres bons mots insolents à destination d’une salle chauffée à blanc en mode Festen tardif.

Dès l’annonce des nominations fin janvier, à la suite des suffrages de quelque 4 300 membres de l’académie, le paysage était apparu violemment divisé. Entre, d’une part, le contingent forcément non négligeable de votants ayant permis à J’accuse de Roman Polanski de moissonner douze nominations, en dépit des accusations de viol dont le cinéaste a fait l’objet à plusieurs reprises (sans jamais être jugé), et de l’autre, tous ceux et celles que cela dérange - voire indigne franchement - au sein de l’industrie comme au dehors.

Les divers clans du cinéma français sont alors apparus d’autant plus clivés par la présence, juste derrière, parmi les films les mieux dotés en nominations, du Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, porté notamment par Adèle Haenel. Soit l’autre figure qui en France aura le plus intensément cristallisé les enjeux de l’ère post-#MeToo - à la suite de son témoignage dénonçant les agressions sexuelles que lui aurait fait subir le réalisateur de son premier film, dès l’âge de 12 ans. La comédienne sera bien présente vendredi soir salle Pleyel, à l’inverse de Polanski.

Au terme d’une longue indécision très scrutée, le cinéaste a transmis jeudi à l’AFP un communiqué fulminant et non dénué d’emphase, où il se dit menacé «d’un lynchage public» et affirme prendre «avec regret» la décision «de ne pas affronter un tribunal d’opinion autoproclamé prêt à fouler aux pieds les principes de l’Etat de droit». Est-ce l’augure de se frotter depuis le tapis rouge à la virulence d’un comité d’accueil composé de collectifs féministes et de la CGT spectacle qui aura eu raison de toute volonté d’occuper le terrain ? Dans la nuit de mardi à mercredi, les parages de la salle Pleyel affichaient déjà les slogans placardés par le collectif Collages féminicides : «Violanski, les César de la honte», «Public complice, cinéma complice», etc.

Gala mal emmanché

Dans un monde idéalement non binaire, on serait quand même tenté de ne pas résumer les enjeux de la soirée à une lutte sans merci entre bons et méchants, anciens et modernes et, surtout, entre une horde de sexistes pro-pédocriminels qui auraient voté pour que J’accuse ait le césar des meilleurs décors afin de faire la nique aux féministes (notamment) et, en face, une armée d’odieux censeurs. Que certains aient donné leur suffrage au film de Polanski et ses collaborateurs comme une forme de bras d’honneur à un supposé retour de l’ordre moral, de la «bien-pensance» ou de quelqu’autre genre d’épouvantail à réac n’est évidemment pas à exclure. Pas plus que l’on ne peut écarter tout à fait que J’accuse doive aussi son avalanche de nominations à des votants à qui la figure du cinéaste franco-polonais pose problème, mais désireux de consacrer un film et ses mérites techniques ou esthétiques de grande fresque à sujet, comme objet autonome, produit d’un effort collectif et agrégat d’expertises et talents spécifiques.

Faute de boule de cristal à facettes, et sans vouloir absolument parler de désastre (tous les prix à la Belle Epoque de Nicolas Bedos, onze nominations quand même), on se risquera tout juste à rappeler qu’un film comme les Misérables de Ladj Ly - onze nominations, primé à Cannes, émissaire national aux oscars et couronné d’un tonitruant carton en salles - apparaît susceptible de mettre tout le monde d’accord, et de repeindre un gala mal emmanché aux couleurs d’une success story édifiante et faite à la main. Ce ne serait pas la moindre ironie du soir - mais ça dirait certainement aussi quelque chose de l’inflammabilité du fond de l’air - qu’un brûlot sur la dose de violence à déchaîner en réponse aux abus policiers fasse office d’ultime baume réconciliateur. Source : Libération

Publicité
Publicité