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Jours tranquilles à Paris

8 mars 2017

De retour à Paris...

noemie

Photo : Noémie

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7 mars 2017

La Lettre de campagne de Laurent Joffrin

Fillon l'increvable

Les critiques éthiques et programmatiques qu’on peut adresser à François Fillon sont intactes. Mais sous l’angle du combat politique, il faut bien admettre que son opération survie est impressionnante. Alors même que la droite aurait dû changer de champion rapidement, aux dires mêmes de l’intéressé qui excluait très officiellement de poursuivre s’il était mis en examen, elle a été contrainte d’accepter son maintien par l’opiniâtreté et la capacité rhétorique du candidat. Epaulé par sa «plume» Igor Mitrofanoff, appuyé sur un carré de fidèles, François Fillon a résisté à tous les assauts, alors même que ses soutiens fondaient comme neige au soleil. Ses discours martiaux, l’usage de formules simples et frappantes, à la tribune ou dans les studios, ont touché la droite profonde et galvanisé sa base. Le v erbe l’emporte sur la logique, le discours sur les faits, la post-vérité sur la réalité. Au bout du compte, les dirigeants LR ont dû le confirmer à l’unanimité, alors même que trois jours plus tôt beaucoup d’entre eux étaient persuadés qu’Alain Juppé prendrait immanquablement le relais. Un Clausewitz de la tactique politique, ou un Machiavel, écriront un jour l’histoire de cet invraisemblable rétablissement, comme on refait l’histoire des batailles dans les écoles de guerre. Un modèle du genre.

Car malgré ses revirements, malgré son image écornée, malgré les réticences de l’opinion, les chances de Fillon demeurent. Au plus fort de la tempête, ses intentions de vote, fragiles à ce stade mais utiles pour nourrir son argumentation, sont restées aux alentours de 18%. Même si les chiffres de la manifestation de dimanche au Trocadéro ont été impudemment gonflés, il reste que la détermination de la foule hérissée de drapeaux tricolores a compensé sa taille modeste et intimidé les adversaires du candidat au sein de la droite. Le noyau dur de l’électorat conservateur est toujours là, qui fournit à Fillon un socle solide à défaut d’être étendu. Les contempteurs de Fillon parmi ses amis politiques ont eu peur, s’il devait céder la place, de voir basculer cette base «radicalisée» chez Marine Le Pen. Ils se sont rendus. La droite française veut à tout prix sa revanche. Elle est prête à y sacrifier ses scrupules moraux. Il y a fort à  parier que cette résilience oblige les dissidents qui se sont manifestés la semaine à revenir la queue basse au bercail. La vraie campagne, une fois le nom des candidats fixé, commence désormais. Celui qui en connaît l’issue est un devin miraculeux.

7 mars 2017

Xavier Dolan

xavier dolan

7 mars 2017

Frida Kahlo en photo

En même temps que l’exposition du Dallas Museum of Art, México 1900-1950: Diego Rivera, Frida Kahlo, José Clemente Orozco et l’avant-garde, La galerie PDNB à Dallas (Texas) présente une sélection spéciale de photographies de Frida Kahlo, peintre surréaliste mexicaine de grand renom et figure iconique.

L’exposition met en lumière les portraits ludiques et spontanés de Frida pris par sa proche amie, l’artiste Lucienne Bloch (1909-1999). Après avoir rencontré le grand muraliste mexicain Diego Rivera, Bloch a été ensuite présentée à Frida, et les deux femmes ont développé une profonde amitié. Pendant le séjour turbulent de Diego aux États-Unis, Bloch est devenue une figure importante de la vie de Frida, et l’a aidée à surmonter un certain nombre d’obstacles qui se sont reflétés plus tard dans des peintures majeures de l’artiste. Bloch a aussi photographié de nombreuses œuvres murales de Diego, notamment Unity Panel à la New Workers School de New York en 1933 (une image qui fait partie de l’exposition) et elle a pris les seules photographies qui nous restent de la peinture murale controversée du Rockefeller Center, détruite en 1934.

Cette exposition présente également des photos en couleur et en noir et blanc de Frida Kahlo par le photographe Nickolas Muray (1892-1965), qui fut longtemps l’amant de Frida. Au cours des dix ans de leur liaison intermittente, Muray a photographié Frida lors de ses visites au Mexique et durant son séjour à New York pour son exposition personnelle à la Julian Levy Gallery. Les images de Muray révèlent le personnage excentrique, énergique et haut en couleur qu’était Frida dans des photos spontanées ou des portraits posés dans son atelier.

Frida Kahlo

Du 11 mars au 15 avril 2017

PDNB Gallery

154 Glass St # 104

Dallas, TX 75207

Etats-Unis

http://pdnbgallery.com/

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7 mars 2017

Les femmes vues par le photographe Louis Monier VI e

Dès demain, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, la mairie du VI e arrondissement propose une exposition autour du photographe Louis Monier. Ce portraitiste passionné par la littérature a rencontré de nombreuses femmes écrivains pour réaliser de célèbres clichés : Marguerite Yourcenar, Marguerite Duras, Andrée Chedid, Venus Khoury-Ghata, Jacqueline de Romilly… Le noir et blanc domine la couleur des photographies de cette exposition visible jusqu’à samedi.

78, rue Bonaparte (VI e). Entrée libre. Du lundi au vendredi de 10 h 30 à 17 heures, le jeudi jusqu’à 19 heures et le samedi de 10 heures à 12 heures.

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7 mars 2017

Reflexion

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7 mars 2017

Presse

7 mars 2017

Tout ça pour ça !

François Fillon a donné hier le clap de fin au psychodrame de la droite : pas de plan B, il reste le candidat. Le parti approuve à l’unanimité.

Par   Olivier Beaumont et Valérie Hacot

Six jours de tractations, de coups bas et de trahison pour à l’arrivée… rien. François Fillon reste le candidat de la droite à la présidentielle. Hier soir, après une heure trente de palabres au siège du parti rue de Vaugirard (Paris XV  e), le comité politique des Républicains a annoncé qu’il renouvelait « à l’unanimité » sa confiance au vainqueur de la primaire. Une famille politique rassemblée et unie derrière son champion : voilà donc la belle image qu’on va désormais essayer de montrer, après un énième psychodrame dont la droite a le secret.

Quelques heures auparavant, le scénario d’un plan B était définitivement enterré avec le renoncement d’Alain Juppé, las des manœuvres en coulisses et de l’obstination de Fillon. Un Fillon qui, dans la tempête, n’a jamais lâché, malgré quelques doutes ce week-end : « Il est temps maintenant que chacun se reprenne et revienne à la raison. Nos électeurs ne pardonneraient pas ceux qui entretiennent le poison de la division », a-t-il lâché devant les siens hier soir, oubliant un peu trop vite qu’il est lui-même à l’origine de ces divisions. Et qu’il a tout seul imposé le rapport de force avec une bonne partie de son camp politique, plus que jamais otage de son entêtement à rester candidat coûte que coûte.

« J’ai peut-être trop dramatisé ma convocation chez les juges », a-t-il néanmoins concédé à propos de sa conférence de presse organisée mercredi dernier pour annoncer cette convocation devant les juges, prévue le 15 mars… et qui a déclenché dans la foulée les départs en cascade d’élus des Républicains. « Mais le débat est clos. Il faut maintenant rassembler », veut croire le président du Sénat, Gérard Larcher. Le même, qui, en fin de semaine, poussait François Fillon… à renoncer.

Quel incroyable retournement ! Pour s’être encore une fois obstiné, et avoir réussi sa démonstration de force au Trocadéro, le député de Paris a réussi son pari face aux assauts des juppéistes et des sarkozystes. « Toute la question pour lui désormais, c’est de savoir s’il va être totalement aux mains du clan Sarkozy ou pas », s’inquiète un baron du parti, pas rassuré de voir les Baroin, Chatel, Ciotti et Wauquiez qui rôdent autour du candidat Fillon pour espérer obtenir les meilleures places à l’arrivée. « Il s’est quand même bien foutu de nous », enrage un conseiller LR.

Reste le pari de l’unité, après plus de 300 défections enregistrées en quelques jours, et pas des moindres : Bruno Le Maire, le porte-parole Thierry Solère ou encore le député-maire de Tourcoing Gérald Darmanin. Dès ce matin, à son QG, le toujours champion de la droite va recevoir du monde, jusqu’à ses meilleurs ennemis, comme Jean-François Copé. Demain, il devrait retrouver Nicolas Sarkozy, à la demande de ce dernier, et Alain Juppé, pour entériner la sortie de crise. « Je suis prêt à la rencontre à trois », a indiqué Fillon devant le comité politique. Et même à faire des gestes d’apaisement, notamment en dévoilant dans les tout prochains jours une nouvelle équipe, voire l’esquisse d’un gouvernement dans lequel toutes les tendances devraient être représentées. D’ici là, il aura repris sa campagne, avec un meeting programmé ce soir au Zénith d’Orléans.

@olivierbeaumont et Vhacot1

7 mars 2017

Rue de Buci - Paris

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7 mars 2017

Mario Testino - librairie Taschen

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