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Jours tranquilles à Paris

10 décembre 2016

VOGUE

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10 décembre 2016

Miss Tic - c'est aujourd'hui...

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10 décembre 2016

Exposition Jean Luc Verna au Mac Val

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9 décembre 2016

Playboy - France

Le mannequin Myrtille Revemont figure en couverture du numéro de PlayboyFrance. La jolie Parisienne de 21 ans a été photographiée par Mathieu Cesar (à découvrir !)

9 décembre 2016

RATP - colis suspect

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9 décembre 2016

John Hamon

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http://www.johnhamon.com/

ART Depuis quinze ans, il affiche ce même visage dans les rues de Paris. John Hamon reste pourtant un parfait inconnu. Alors qu’il projette désormais son œuvre sur la façade de monuments, il a accepté de répondre…

Propos recueillis par Romain Lescurieux

Petites lunettes, cheveux en bataille et pull à capuche. Depuis près de quinze ans, les Parisiens croisent le regard et la dégaine juvénile de John Hamon. Affiché au moindre coin de rue, ce visage inconnu - d’abord sans nom - est devenu au fil du temps le plus célèbre de la capitale. Sur Internet, même combat. John Hamon a des milliers de followers. Lui, ne suit personne, ne publie rien, et ne laisse traîner qu’une seule et unique phrase résumant la situation :  « C’est la promotion qui fait l’artiste ou le degré zéro de l’art ». De quoi alimenter les théories.

« Je suis le seul »

En 2006, un publicitaire expliquait à 20 Minutes être derrière cette « pure création » avec deux autres amis. « Non je suis le seul. Cette personne s’est fait passer pour moi », répond aujourd’hui John Hamon, qui dément totalement cette version.

Toujours est-il que dix ans plus tard, John Hamon, 34 ans, 19 à l’époque de ce cliché, assure-t-il, a décidé de projeter son œuvre sur la façade de monuments parisiens, à la nuit tombée. A son compteur, deux sorties nocturnes pour trois cibles : BNF, Invalides, tour Eiffel et une expédition avortée par la police à Notre-Dame. Alors qu’il promet d’« autres choses », il a accepté de se dévoiler (un peu) pour 20 Minutes.

Bonjour John Hamon, qui est John Hamon ?

Je suis artiste, je vis à Paris et j’y suis né.

Vous êtes le visage inconnu le plus connu des rues de Paris. Combien avez-vous collé d’affiches à Paris, en France et à l’étranger ?

Des milliers en France et à l’étranger le portait a été affiché dans plus de 33 pays et 77 villes.

Quel est le message derrière cette affiche et comment a germé l’idée ?

Je souhaite interpeller la société dans son ensemble et le monde de l’art en particulier sur ce que j’appelle l’« Art promotionnel ». Je réalise ainsi des œuvres en utilisant de façon systématique ce portait. Je résume aussi ma position par cette formule : « C’est la promotion qui fait l’artiste ou le degré zéro de l’art. » Je développe cette analyse depuis 2001 à travers différents types de productions.

Vivez-vous de votre art ?

Non, mon travail n’est pas encore visible entre des murs. Il est donc difficile d’acquérir une de mes œuvres mais je fais le souhait de remédier à cette situation afin d’être représenté par une galerie idéale pour la nature de mes productions et de mes projets pour l’avenir. Je vais cependant très prochainement réaliser différentes expositions au Centre Pompidou, à la Fondation Louis Vuitton, et par la suite dans certains musées internationaux comme le musée Guggenheim de Bilbao.

En quinze ans, qu’est ce qui a changé chez vous et dans votre travail artistique ?

La démarche reste la même car je fais toujours de ma promotion en tant qu’artiste mon travail artistique mais les techniques que j’utilise évoluent. Je peux par exemple utiliser un véhicule ou de l’espace publicitaire, faire une soirée événementielle, réaliser des projections, je suis aussi en train de transformer cette photographie en une mascotte qui va bientôt pouvoir se mouvoir physiquement. Je souhaite aussi créer un personnage de fiction avec les traits physiques de ce portrait et qui pourra évoluer dans différents univers allant de la bande dessinée, en passant par les jeux vidéo ou les clips, voire dans un film. Je m’intéresse aussi beaucoup à la robotique et aux nouvelles technologies donc il est possible que j’oriente certaines de mes productions dans ce sens.

Pourquoi être passé à la projection de votre affiche sur des monuments parisiens ?

C’est surtout une technique qui me permet de passer de l’affichage sur des murs ou différents types de mobilier urbain à de la projection sur des monuments d’architecture, de patrimoine et d’histoire qui sont d’une portée bien plus importante et intéressante. J’avais commencé à expérimenter ce procédé en 2002 au palais de Tokyo pendant les vernissages des expositions sur la façade du musée mais les technologies ne me permettaient pas encore de le faire à plus grande échelle donc j’ai dû patienter pour pouvoir développer cet aspect de mon travail.

Si sa pratique d’affichage sauvage dans les rues est illégale, mais globalement tolérée dans le cas de John Hamon, qu’en est-il de la projection sur des monuments ? « A priori, rien de délictuel », répond-on à la préfecture de police de Paris. « Si c’était de la publicité, il y aurait délit. Mais là, il ne dégrade rien », ajoute de son côté la Mairie de Paris. Son interpellation à Notre-Dame n’a d’ailleurs débouché sur une aucune sanction.

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9 décembre 2016

Fête des Lumières - Lyon

9 décembre 2016

Happy Birthday ! - KIRK DOUGLAS = 100 ans

9 décembre 2016

Behind the red door...

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9 décembre 2016

John Glenn, premier Américain à effectuer un vol en orbite autour de la Terre, est mort

A bord de la capsule spatiale « Friendship 7 », il avait succédé en 1962 au Soviétique Youri Gagarine, qui avait réussi l’exploit l’année précédente.

Par Jean-François Augereau

Avec la disparition, jeudi 8 décembre, de John Glenn à l’âge de 95 ans, les Etats-Unis viennent de perdre l’une des grandes figures de la conquête spatiale américaine.

Pas la plus populaire d’entre elles, tant le cœur des Américains bat encore pour les premiers pas sur la Lune de Neil Armstrong, disparu en août 2012. Ni la plus capée, si l’on compare la carrière de Glenn à celle d’une autre légende, John Young, auteur de six vols habités – dont deux vers la Lune – menés à bord de trois véhicules spatiaux différents : Gemini, Apollo et la navette. Ou si on la met en balance avec celles de quelques rares successeurs qui ont pu séjourner à de très nombreuses reprises dans la Station spatiale internationale.

Mais face à ces « gloires », John Glenn pouvait se prévaloir d’avoir été, le 20 février 1962, le premier Américain à tourner autour de la Terre et, trente-six ans plus tard, le plus vieux d’entre eux à participer, à l’âge de 77 ans, comme astronaute et sénateur, à une mission à bord de la navette spatiale. Bref, un ambassadeur idéal pour défendre les couleurs de l’Amérique, d’autant qu’il était l’un de ces « small town boys » à la « success story » exemplaire.

Né, le 18 juillet 1921, à Cambridge (Ohio), d’un père soldat, puis plombier, et d’une mère institutrice, John Glenn passe, dans la ville voisine de New Concord, une adolescence façonnée par une éducation qui prône l’entraide, l’amour de la patrie, le respect de soi et celui des autres.

Cette jeunesse sans histoires le conduit aux portes du New Concord’s Muskingum College dont il sort titulaire d’une licence en ingénierie et d’un bon bagage en chimie. Sa vie semble tracée, jusqu’à ce qu’une annonce de l’administration américaine appelant de jeunes diplômés à devenir pilotes ne le fasse changer radicalement de voie. En 1941, il décroche son brevet et se présente à l’Army Air Corps. Mais douché par la froideur de l’accueil de cette institution, il lui préfère, en mars 1942, la Navy.

L’année suivante, il entre dans les Marine Corps, obtient ses « ailes », gagne ses insignes de lieutenant et épouse Anna Margareth Castor, originaire comme lui de New Concord, avec qui il aura une fille et un garçon. Commence alors une longue série d’affectations dictées par les impératifs de la guerre. Dans le Pacifique d’abord, où il effectue une soixantaine de missions de bombardement et d’attaque de batteries anti-aériennes dans les îles Marshall. Aux Etats-Unis, ensuite, où il forme de jeunes pilotes et teste de nouveaux jets à Patuxent River (Maryland). En Chine du Nord, enfin, où, avec son escadron, il participe à des opérations de surveillance, avant d’être transféré à Guam (Mariannes).

A la reconquête du leadership américain

En juin 1948, il devient instructeur à la base aérienne de Corpus Christi (Texas), poste qu’il quitte en décembre 1950, pour l’école d’entraînement de guerre amphibie de Quantico (Virginie). Pas le temps de souffler. La guerre de Corée réclame de nouveaux pilotes. John Glenn y mène soixante missions au cours desquelles il fait la preuve de son sang-froid et récolte un surnom – « Magnetic Ass » – tant sa propension à attirer les obus ennemis est forte.

Tous ses exploits lui valent d’être décoré à plusieurs reprises de la Distinguished Flying Cross et de l’Air Medal et d’intégrer l’école des pilotes d’essais de Patuxent River. Bientôt promu, il multiplie les vols entre novembre 1956 à avril 1957 et se fait remarquer des médias en ralliant à vitesse supersonique Los Angeles à New York.

Mais John Glenn commence à se lasser de tout cela et se passionne pour tout ce qui touche à l’espace. Une première opportunité lui étant offerte de visiter le laboratoire spatial de la NASA de Langley (Virginie), il ne la rate pas. Simulateurs de vol, centrifugeuses, problèmes de rentrée des corps dans l’atmosphère et maquettes de capsules spatiales deviennent alors son quotidien. Aussi, lorsque la NASA annonce, en janvier 1959, qu’elle recherche des astronautes, John Glenn se porte aussitôt candidat.

Plus de 500 personnes postulent. Une centaine sont sélectionnées et sept seulement retenues début avril : les « Mercury Seven ». John Glenn est du lot. A charge pour lui et ses camarades de laver l’affront des grandes premières, passées et à venir, accomplies par les Soviétiques : premier satellite artificiel, premier homme dans l’espace.

Administrations, agences, centres de recherches, industriels et astronautes se mobilisent alors pour que vole rapidement dans l’espace une capsule spatiale (Mercury) et son pilote, première étape d’une reconquête du leadership américain.

Les crédits affluent et le tout nouveau président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy, ne ménage pas son soutien. Si bien que le 5 mai 1961, Alan Shepard fait un saut de puce et atteint l’altitude de 186 kilomètres à bord de la première Mercury. Le 21 juillet, Virgil Grissom réitère l’exploit. Mais ce n’est que le 20 février 1962, que John Glenn boucle à bord de Friendship 7 le premier vol orbital américain : trois tours de Terre en un peu moins de cinq heures.

Non sans frayeurs. La capsule pique du nez et contraint le pilote à prendre les commandes. Pire : une alarme, qui se révélera plus tard non fondée, indique que le bouclier thermique de rentrée dans l’atmosphère est mal fixé et oblige à modifier la procédure de retour.

Autant d’incidents qui rendent la tension maximale quand, lors de la descente dans l’atmosphère, le contact radio, de manière normale, est rompu durant plusieurs minutes. Mais bientôt la voix de l’astronaute crachote à nouveau dans le micro, et la NASA parvient à poser en douceur le vaisseau dans le Pacifique. John Glenn s’en tire au prix de quelques égratignures dues à l’ouverture brutale de l’écoutille de Frienship 7. Récupéré par le destroyer Noa, ses premiers mots seront : « C’était chaud là-dedans. »

Un dernier vol orbital à 77 ans

L’Amérique exulte. Kennedy se précipite à Cap Canaveral (Floride) pour accueillir le héros qu’on décore de la Médaille du Congrès. Washington l’accueille en fanfare et New York lui offre une « ticker-tape parade » sur Broadway, tandis que le corps des Marines lui octroie une généreuse prime de 245 dollars.

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Le président  Kennedy et John Glenn lors de la parade pour célébrer le premier vol d’un américain en orbite autour de la terre à Cocoa beach en Floride  le 23 février 1962.

Chacun, tout à son hypocrisie, feint d’oublier que, dix mois plus tôt, Youri Gagarine a été le premier homme à tourner autour de la Terre. La fête finie, John Glenn rêve de nouvelles missions car il n’a que quarante et un ans.

Mais la NASA et l’administration américaine refusent, arguant sans le dire qu’on ne fait pas prendre de risques à une icône toute fraîche. Dès lors, John Glenn accompagne dans leur préparation les astronautes des trois dernières missions Mercury et ceux des missions Gemini à venir. Le colonel des Marines, voyant la conquête de la Lune lui échapper, décide, le 16 janvier 1964, de quitter le Centre des vols habités de la NASA et annonce dans la foulée qu’il entre en politique pour devenir sénateur de l’Ohio.

Une mauvaise chute l’oblige pour un temps à renoncer. Et, en 1970, alors qu’il a démissionné du corps des Marines et travaille comme consultant pour la NASA et une firme de sodas, il se porte candidat à la succession du sénateur démocrate Stephen Young (Ohio). C’est un échec dû à une campagne bâclée. Quatre ans plus tard, il récidive et gagne son élection, ainsi que les suivantes jusqu’en janvier 1999. Il renonce alors à se représenter et vit auréolé de la gloire de son premier vol en apesanteur.

Mais aussi de celle de sa brillante carrière politique durant laquelle il fut un ardent défenseur de la conquête spatiale, des sciences et des techniques et de la réduction des armes de destruction massive. Et aussi de son dernier exploit : un vol, à 77 ans, à bord de la navette spatiale. Neuf jours d’apesanteur durant lesquels, comme passager de luxe, il fut photographe officiel de la mission et responsable de diverses expériences sur la croissance des protéines, le sommeil, les rythmes biologiques et bien sûr les effets de l’âge !

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John Glenn, alors âgé de 77 ans, avant son second vol orbital en 1998.

Barack Obama : « Notre pays a perdu une légende »

« Quand John Glenn a décollé de Cap Canaveral dans une fusée Atlas en 1962 il a fait décoller les espoirs d’une nation. Et quand sa capsule Friendship 7 a amerri quelques heures après, le premier Américain à être mis en orbite autour de la Terre nous a rappelé qu’avec du courage et un esprit de découverte il n’y a pas de limite à l’altitude que nous pouvons atteindre ensemble », a rendu hommage Barack Obama, jeudi 8 décembre.

Le président américain lui avait remis en 2012 la médaille présidentielle de la Liberté, plus haute récompense civile aux Etats-Unis.

« Avec le décès de John, notre pays a perdu une légende et Michelle et moi-même avons perdu un ami, a-t-il repris. Le dernier des astronautes pionniers américains nous a quittés, mais propulsés par leur exemple, nous savons que notre avenir ici sur la Terre nous oblige à continuer à atteindre les cieux. »

« Grand pionnier »

Le secrétaire d’Etat John Kerry, élu à ses côtés au Sénat, a rendu hommage à un « ami » : « John est l’un des hommes les meilleurs et les plus courageux que j’ai jamais rencontré. Il est allé à la guerre, est allé dans l’espace, et il est allé à Washington où il a servi les gens de l’Ohio durant plus de deux décennies, se battant toujours pour les principes auxquels il croyait ».

« Aujourd’hui nous avons perdu un grand pionnier de l’air et de l’espace avec John Glenn. C’était un héros qui a inspiré des générations de futurs explorateurs », a réagi sur Twitter le président élu Donald Trump.

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