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Jours tranquilles à Paris

11 décembre 2016

LUI Magazine - Barbara Palvin photographiée par David Bellemere

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11 décembre 2016

Terry Richardson photographie Kylie Jenner

Le 10 décembre 1919, Marcel Proust recevait le prix Goncourt pour A l’ombre des jeunes filles en fleur. Le 10 décembre 2016, Kylie Jenner a ouvert The Kylie Shop, Inc., une boutique en ligne où ses suiveurs (ils sont plus de 80 millions sur Instagram) peuvent se fournir en merchandising inspiré du style de la jeune fille en fleur. En plus d’une série de pins, t-shirts, sous-vêtements et autres coques de téléphones portables à l’effigie de Kylie et de son iconique paire de lèvres charnues, elle y dévoile une première collab’ de renom : un calendrier “KYLIEJENNER2017” shooté par Terry Richardson. Même si une seule photo de l’intérieur a été dévoilée sur le snapchat de Kylie en personne, on peut d’ores et déjà parier sur le traditionnel combo flash frontal et font blanc avec des tenues et poses suggestives. Pourquoi changer une équipe qui gagne ?

https://www.instagram.com/thekylieshop/

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11 décembre 2016

Ellen von Unwerth (photographe)

Gorgeous @amandalepore #slatherevent #sohohouse #ny

Une photo publiée par Ellen von Unwerth (@ellenvonunwerth) le 11 Déc. 2016 à 6h18 PST

https://fr.wikipedia.org/wiki/Amanda_Lepore

https://www.instagram.com/amandalepore/

11 décembre 2016

Ce soir à la télévision

11 décembre 2016

Exposition Hergé au Grand Palais - vu hier

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11 décembre 2016

Vu sur instagram - j'aime beaucoup

11 décembre 2016

Laetitia Casta ambassadrice de l'UNESCO

Laetitia Casta est aujourd’hui ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, engagée pour la défense des droits des enfants dans les conflits armés. Elle prend son rôle très a coeur : elle s’est rendue au Tchad et a pour projet de réaliser un documentaire.

«Depuis quelques années, je voulais m’engager, mener une action concrète», raconte Laetitia Casta dans une interview accordée au magazine «Elle», dont elle fait la couverture. Alors l’ancien mannequin a rejoint l’UNICEF et est devenue ambassadrice de bonne volonté, engagée pour la défense des droits des enfants dans les conflits armés. «J’avais envie d’intervenir sur la question des enfants-soldats après avoir vu un documentaire sur le sujet. D’où cette mission dans la région du lac Tchad, où se concentrent des familles nigérianes fuyant les attaques de Boko Haram», explique-t-elle.

En effet, fin novembre, Laetitia Casta a passé une semaine au bord du lac Tchad. «Je ne voulais pas faire un aller-retour express, mais y rester une bonne semaine. J’ai souhaité partir accompagnée d’un reporter de guerre, Christopher Morris, avec lequel je vais réaliser un documentaire pour témoigner sur ce drame. Je voulais moi aussi tenir la caméra, afin de me sentir active sur place.» L’actrice passe donc derrière la caméra, pour la deuxième fois - après son court-métrage «En moi». «Ce documentaire, c’est pour l’Unicef, pas pour moi», précise-t-elle.

Laetitia Casta a donc rencontré des femmes et des enfants, leur a parlé, les a filmé. «Tout manque là-bas !» explique-t-elle. Et l’actrice a envie de changer les choses, de se rendre utile. «Il ne s’agit pas de bonne conscience mais d’une révolte face à ce que j’ai observé», affirme-t-elle. Un combat qui lui tient à coeur : «Définitivement, je suis revenue différente. Comme si j’avais laissé une peau là-bas.»

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11 décembre 2016

Dita von Teese

#Reglam @fortyfiveten #Dallas ・・・ Dita Von Teese shot exclusively for Forty Five Ten by Ruven Afanador. #TheEccentrics

Une photo publiée par Dita Von Teese (@ditavonteese) le 10 Déc. 2016 à 0h29 PST

11 décembre 2016

Emmanuel Macron

11 décembre 2016

"Ce rêve fou, vous le réalisez" : la démonstration de force de Macron à Paris

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En réponse à ceux qui le disent isolé ou sans idées, l'ancien ministre de l'Economie a montré les muscles et déroulé son programme, ce samedi, en meeting au Parc des expositions.

"Bravo à tous ! Merci !" Les bras en V, au centre de la scène, Emmanuel Macron savoure l'ovation et les "Macron président" qui fusent en retour. Il n'a pourtant pas encore commencé à parler, il ne vient même que d'arriver. Mais ce samedi après-midi, l'ancien ministre qui s'est mué en présidentiable est comme porté par la foule. Il peut suggérer, dire, faire ce qu'il veut, le public du Parc des expositions à Paris lui est tout entier acquis.

Alors, il continue, s'en donne à coeur joie. "Est-ce que nous sommes seuls ? Est-ce que vous avez peur ?" A chaque question, l'assistance répond en criant, par la négative bien entendu. Macron bombe plus que jamais le torse : "Nous sommes 15.000 ! 15.000 !" Et de scander :

"Ce que nous voulons, ce n'est pas rassembler la gauche, ce n'est pas rassembler la droite, c'est rassembler la France. Ce rêve fou, vous êtes en train de le réaliser. Certains ne l'ont toujours pas compris."

S'il débute son meeting par ce qui ressemble à une mise au point, c'est d'abord pour répondre à ses contempteurs, qui n'ont de cesse de le présenter comme celui qui divise, comme celui qui craint de passer par la case primaire. Mais c'est aussi parce qu'il peut se le permettre. Il y a pile une semaine, Porte de la Villette à Paris, le PS espérait 10.000 participants à sa grande convention de la Belle alliance populaire, censée lancer la primaire de la gauche. Ils furent moins de 3.000.

"Vieux système"

Ce samedi, le contraste est sur toutes les lèvres. Avant même que Macron ne discourt, ses partisans n'ont pas assez de mots pour le souligner. Dans les travées du Parc des expositions, Gérard Collomb, le maire socialiste de Lyon, boit du petit lait. Les appels de son propre parti à participer à la primaire le font ricaner :

"Les partis politiques sont dépassés. Quand on compare les deux meetings, on voit où est le mouvement. C'est plutôt à Emmanuel Macron d'appeler Manuel Valls à se rassembler au sein d'un grand pôle réformiste. Il dit qu'il veut faire la révolution, ça tombe bien, nous aussi !"

Sur scène également, les macronistes balayent la voie pour leur champion. Avec un seul mot d'ordre : le rassemblement, c'est ici et nulle part ailleurs. L'ancien ministre de Chirac Renaud Dutreil ouvre les hostilités :

"Je devrais être dans la boîte de la droite, je ne devrais pas parler à la boîte de la gauche. Il faut en finir avec le vieux système. Les Français sont mécontents, en souffrent. Sauf les politiciens, toujours les mêmes, qui en profitent et qui reviennent encore et encore. Nous, nous sommes les enfants terribles de la République !"

A l'enfant de la droite succède une enfant de la gauche. En l'occurence, Catherine Barbaroux. L'ancienne déléguée générale à l'emploi et à la formation professionnelle, nommée par Martine Aubry, fait la même démonstration :

"Je suis génétiquement de gauche et je compte bien le rester. Mais la gauche est en train de se perdre, elle propose le progrès du passé, là où il faut un progrès d'avenir."

"Révolution démocratique"

Et puis Macron est arrivé. Aussitôt ses bras repliés, il s'est échiné à répondre à la mère des critiques qui s'abattent sur lui. Il ne serait pas qu'un diviseur, il serait surtout un prestidigitateur. Comprendre : il n'aurait pas de programme. Les faits ne donnent pas forcément tort à ses adversaires. S'il a commencé à esquisser les grandes lignes de son projet dans "l'Obs" début novembre, il s'est fait bien plus discret, depuis, sur le sujet.

Place, alors, aux propositions. Place aux explications de ce qu'il appelle sa "révolution démocratique" ou encore son "plan de transformation". Il promet d'emblée d'autres précisions à venir sur la culture, l'agriculture, l'environnement, la défense "d'ici la fin du mois de février". Mais ce samedi est consacré à "la première des batailles, la bataille économique et sociale".

Pour "libérer le travail", il transformera le CICE en allègement pérenne de charges. De même, il renforcera la négociation à l'échelle de l'entreprise et de la branche, pendant que la loi ne fixera plus que les grands principes du droit du travail (35 heures, salaire minimum et principes fondamentaux). Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi fut critiqué par une partie de la gauche, la négociation sur le travail du dimanche aussi, mais cet après-midi les deux mesures sont applaudies.

Il ralliera, en revanche, les faveurs de presque toute la gauche avec sa proposition suivante : "L'augmentation du salaire net de chacun, non pas payée par les employeurs, mais transférée sur la CSG." Puis de se lancer dans une explication détaillée et enflammée :

"Pout tous ceux qui travaillent, le salaire net augmentera, tandis que la CSG n'augmentera que de manière limitée car son assiette est plus large, sauf pour les chômeurs et 40% des retraités les plus modestes. Ainsi, un couple au Smic gagnera 500 euros par an de pouvoir d'achat.

A qui je demanderai un effort ? Aux revenus du capital et à la moitié des retraités les plus aisés. Un effort pour leurs enfants et leurs petits-enfants. Un effort pour que le travail paye !"

"Aventure solitaire"

Il a beau dire vouloir l'éviter, il tombe parfois dans le catalogue ou les généralités. Emmanuel Macron promet ainsi, pêle-mêle, l'absorption des départements par les grandes métropoles, le droit à l'erreur au travail pour tous les Français, l'autonomie des écoles et des universités.

Le "triple bouclier" qu'il propose est davantage cadré. Un bouclier sécuritaire (reconstituer un renseignement territorial et une police de proximité), social (étendre l'assurance-chômage aux indépendants, aux artisans, aux entrepreneurs, mais aussi aux salariés qui démissionnent) et européen (instaurer un marché unique du numérique).

A chaque mesure, même celles qui font le moins recette en meeting, Macron réussit le tour de force de se faire applaudir. Qui peut se targuer d'avoir reçu une standing ovation sur le renseignement ou sur l'Europe ? Ce samedi, au Parc des expositions, il pouvait continuer à pérorer en guise de conclusion :

"Pour ceux qui avaient peur qu'En Marche soit une aventure solitaire, ce soir, vous les avez rassurés !"

Article de Julien Martin

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