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Jours tranquilles à Paris

25 février 2016

Pompéi : 2 000 ans après le drame, de nouveaux secrets révélés



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25 février 2016

L’exposition des photographies couleur de Daido Moriyama à la Fondation Cartier

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Article de André Balbo

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente l’exposition Daido Tokyo, de Daido Moriyama jusqu'au 5 juin 2016.

Présentation de l’artiste

Une génération de photographes japonais, dont Daido Moriyama fait partie, a été marquée par les spectaculaires changements intervenus dans les décennies qui suivirent la Seconde Guerre mondiale. Ils contribuèrent à inventer un langage visuel nouveau qui captait les oscillations et les mutations d’une société nippone écartelée entre tradition et modernité. Daido Moriyama, né en 1938 à Osaka (Ikeda), après des études de graphisme à Osaka, et avoir exprimé un intérêt marqué pour la peinture, s’initie à la photographie avec, en premier maître, Takeji Iwamiya. Il gagnera ensuite Tokyo en 1961, où il décide, de se consacrer complètement à la photographie. Il a 23 ans. Il est alors profondément influencé par les avant-gardistes de l’agence Vivo, qui viennent juste, pas de chance, de se séparer, et notamment Shomei Tomatsu (il en retiendra la fascination de la rue), et le grand photographe Eikoh Hosoe, dont il sera le collaborateur, ce dernier lui inspirant ce goût prononcé de la théâtralisation et de l’érotisme que l’on remarque sans peine dans ses clichés. Il l’assistera d’ailleurs sur sa fameuse série Ordeal by Roses, faite en collaboration avec l’écrivain charismatique et décrié Yukio Mishima. À la même période il découvre William Klein, Robert Frank, Andy Warhol, chacun exerçant sur lui une véritable séduction, et il s’imprègne de leur grande liberté photographique, d’où il tirera par exemple cette manière si personnelle de capturer ses sujets en mouvement, se servant de l’appareil comme s’il s’agissait d’un véritable prolongement du corps. Il deviendra photographe indépendant en 1964, puis réalisera des projets à partir de 1968 pour le mouvement Provoke, qui porte bien son nom, collaborant avec la revue éponyme qui a été fondée par Takuma Nakahira et Koji Taki. Ses images d’avant-garde sont alors transgressives et pulsionnelles, au parfait diapason de la prise de conscience qui se fait alors jour au Japon. Dans le n° 2 de la revue ce sont des nus flous pris dans un hôtel, dans le n° 3, des photographies de boîtes de lessive (tiens ?), et de bouteilles de V-8 ou de soda. Deux livres lui suffiront à acquérir une notoriété : sa monographie Japan : A Photo Theater (1968) puis son livre d’artiste Farewell Photography (1972). Son travail, plus largement encore que ses deux ouvrages connait, un grand retentissement sur la scène photographique et artistique mondiale, et a fortiori au Japon. Il publiera encore notamment Hunter (1972), Mayfly (1972), Another Country in New York (1974), Light and Shadow (1982), A Journey to Nakaji (1987) et Lettre à St. Loup (1990), et au total environ 180 livres. Ses photographies, souvent qualifiées de "brutes, floues, et troubles, témoignent de l’évolution des mœurs dans le Japon de la deuxième moitié du XXe siècle. Mais s’il travaille au Japon, il ne se prive pas d’être aussi présent pour des séjours à New York. 

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Daido Moriyama apprécie les angles de vue sont originaux, les cadrages chancelants, les textures et les matières. Ses photographies en noir et blanc, aux contrastes marqués et au fort grain, constituent l’essentiel de son travail, et ce sera sur elles que se fondera en grande partie sa réputation internationale. Parfois ses photos semblent imparfaites, car elles peuvent être floues ou surexposées. Moriyama est aussi l’auteur d’un livre de souvenir : Mémoires d’un chien, 1984 et 1997, dans lequel il explique l’ancrage de sa pratique artistique dans des références majeures comme Eugène Atget Jack Kerouac, Nicéphore Niépce, William Klein, Shomei Tomatsu, Andy Warhol ou Weegee. Moriyama a été élu photographe de l’année par la Photographic Society of Japan en 1983. Il eut droit à une rétrospective au MoMA de San Francisco en 1999, ses photos N&B furent exposées en 2003 à la Fondation Cartier, la Tate Modern a organisé en 2012 l’exposition William Klein + Daido Moriyama, montrant l’étroite relation entre ces deux photographes.

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Exposition Daido Tokyo à la Fondation Cartier

Daido Moriyama, grande figure de la photographie contemporaine japonaise, avait exposé à la Fondation Cartier en 2003 son œuvre en noir et blanc. Aujourd’hui, avec ces photographies en couleur, c’est une partie moins connue de son travail qui est montrée, mais à laquelle il a consacré une très grande partie de son attention depuis deux décennies. Daido Moriyama dévoile ici sa fascination pour l’environnement urbain et ses habitants, l’étrange et même extraordinaire flux de la ville dont il paraît écouter les pulsations. Il n’a eu de cesse de photographier la population de Tokyo, en se concentrant même tout particulièrement sur le quartier de Shinjuku, qui n’est pas seulement celui où il vit, mais son quartier de prédilection. Nous y verrons dans un grand désordre, qui rend bien le grouillement permanent de la ville, des panneaux publicitaires défraîchis, des tuyaux aux formes insolites et même des Tokyoïtes surpris comme des lièvres par les phares d’une voiture dans la nuit. Daido Moriyama, qui utilise un appareil photo compact tel un vrai chasseur d’images, possède une véritable esthétique de l’instantané. Sans préparation apparente, sans cadrage prémédité, le déclenchement de son appareil saisit sur le vif êtres et paysages urbains, comme léchés par la vitesse d’une langue de caméléon. Il se décrit dans ses dérives urbaines ni plus ni moins comme un "chien errant". Depuis l’apparition des premiers appareils numériques dans les années 2000, presque toutes les photographies qu’il prend sont initialement en couleur avant qu’il ne les convertisse en noir et blanc. De 2008 à 2015, il réalisera ainsi des milliers d’images numériques, mais il choisira d’en conserver certaines dans leur forme originelle en couleur. Ce sont en grande partie ces clichés montrés dans l’exposition.

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 Pour l’artiste, si les photos en noir et blanc sont empreintes d’onirisme, de son monde intérieur, des émotions et sensations qu’il a quand il déambule dans les rues, sans but, la couleur ne ment jamais et rend compte sans équivoque de la réalité des rencontres qu’il fait et des instants qu’il saisit. Intimité et réalité seraient-elles les deux mamelles de ce grand photographe japonais ?

Daido Moriyama. Daido Tokyo, du 6 février au 5 juin 2016, à la Fondation Cartier pour l’Art contemporain, 261, boulevard Raspail, 75014 Paris, Métro Raspail ou Denfert-Rochereau. 01 42 18 56 67, tous les jours sauf le lundi de 11 à 20h, mardi jusqu’à 22h. 10,50 ou 12,10€ en ligne, tarif réduit 7 (ou 8,60€ en ligne) sur fondation.cartier.com. Gratuit aux moins de 13 ans, au moins de 18 ans le mercredi.

25 février 2016

PARIS

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institut de france

25 février 2016

Terry Richardson (photographe)

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24 février 2016

Exposition collective - Concorde Art Gallery (actuellement)

Artistes : Céline Andréa - Fabrice Dang - Thomas Depaepe - Michel Portier - Ghislain Posscat - Jean-Claude Sanchez

Concorde Art Gallery

179 Bd Lefebvre 75015 Paris

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24 février 2016

Helmut Newton

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24 février 2016

Années 80 au Centre Pompidou

Les années 80 l'expo gratuite au Centre Pompidou Pour sa nouvelle expo photo gratuite, le Centre Pompidou a souhaité revenir sur l'Insoutenable légèreté des années 80. Aussi, du 24 février au 23 mai 2016, on retrouve les oeuvres des 20 plus grands photographes des années 80, décennie contrastée et paradoxale.

24 février 2016

Street Art

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24 février 2016

Londres

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23 février 2016

Lily Aldrige est en couverture de LUI

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