Jours tranquilles à Paris

Dans les films, l’amour naît sur un coup de foudre ou n’est pas. « On voit une personne et, sans savoir pourquoi, l’alchimie est là, témoigne Maxence. Le souci, c’est qu’ensuite, il y a plein de facteurs pour que la relation prenne… ou pas. » Selon Fabienne Kraemer, thérapeute de couple et auteure de Solo, no solo (Puf), il n’y a pas de relation de cause à effet entre coup de foudre et amour. Inversement, un couple peut durer sans feu d’artifice initial… « L’amour du coup de foudre, celui qui génère la passion et l’excitation physique, c’est l’amour de ce qui nous manque, explique Fabienne Kraemer. L’amour durable, c’est l’amour de ce que l’on a. » Le coup de foudre peut ouvrir une personne vers d’autres horizons, mais il peut aussi dissimuler certains côtés dérangeants de l’autre. Comme si l’envie de vivre une relation amoureuse était plus importante que la personne choisie. « Tomber amoureuse d’un bad boy , c’est excitant ; à vivre au quotidien, peutêtre moins…, souligne la spécialiste. Quand le coup de foudre sera passé, mieux vaut se retrouver avec quelqu’un d’aimable. Pas forcément éblouissant, mais avec qui on pourra être soi-même : c’est le plus important. »

Savoir prendre son temps

Après un coup de foudre idéalisé suivi d’une rupture, Janine raconte : « J’ai depuis rencontré un autre homme qui ne m’attirait pas au début, mais très gentil, avec les qualités que je recherchais et aussi une beauté intérieure. » Ce que les couples sans coup de foudre ont en commun, c’est de n’avoir pas considéré l’amour comme une aubaine à consommer immédiatement, mais comme un attachement à construire dans le temps. « Il vaut mieux être amis d’abord, pense Katell, apprendre à se connaître, jauger la compatibilité des caractères. » L’amour de Lise pour son conjoint « s’est fait progressivement, de soutien, de confiance, de respect, de compromis et de spontanéité ». Celui de Laurent « a mûri au fil du temps, se transformant en une infinie tendresse envers l’autre ». Certains, réfléchis, choisissent donc un partenaire de vie plutôt qu’un fantasme. « Je suis avec un homme super gentil, relate Mariette. Mais il n’y a pas cette petite étincelle et ce n’est pas évident tous les jours. Le risque, c’est de finir copains en colocation. » Où est la limite avec le choix de raison, l’union rationnelle, voire le calcul ? « Même sans coup de foudre, il faut que l’amour soit né, insiste Fabienne Kraemer. Sinon, on tombe dans la manipulation. Les bases d’un couple sont la complicité, le respect, l’engagement et l’amour. » Aimer spontanément des choses chez l’autre, le lui dire, avoir des gestes d’amour et se préserver une sphère intime commune. Article de Audrey GUILLER.

La dernière tranche de réfection des terrasses démarre en novembre. Des arbres devront être coupés : leurs racines déchaussent des pierres du muret. D’autres seront plantés, plus loin.

La troisième et dernière tranche de la restauration des terrasses du mausolée Cadoudal va bientôt démarrer. Dans le quartier de Kerléano, le chantier doit « débuter en novembre, pour trois mois », précise Jean-Yves Mahéo, maire adjoint aux travaux et aux bâtiments publics. Construit au XIXe siècle, le mausolée a été cédé à la Ville d’Auray en 1989. Il a fait l’objet d’une première restauration en 1991, puis en 20062007. L’édifice et ses terrasses sont « classés aux Monuments historiques depuis 1982 », indique Laurent Corlay, représentant de l’architecte des Bâtiments de France. L’allée de marronniers conduisant au bâtiment l’est également. Le parc où il se situe appartient au Département. Les travaux se font en lien avec les Bâtiments de France. Basée à Plélo (Côtes-d’Armor), la société Art Maçonnerie, spécialisée en monuments historiques, est en charge du chantier, après avoir remporté l’appel d’offres. La première tranche de restauration a été réalisée en 2011-2012 : elle portait sur la terrasse haute. La deuxième a été effectuée en 20132014 sur une portion de la terrasse basse, à l’avant du mausolée. Lors de cette troisième et ultime étape, « il reste 80 m à faire », décrit Bruno Chesnel, directeur des services techniques de la Ville. Coût de l’opération : 63 000 € (sur 195 000 € en cumulé pour les trois tranches). La réfection bénéficie de subventions de l’État, de la Région et du Département : il reste 20 % de la somme à charge de la Ville.

Des arbres coupés, d’autres replantés

Lierre, arbres très proches, mortier disparu et poussée de la terre qu’il enserre… Sous l’effet conjugué de plusieurs facteurs, le muret circulaire, très abîmé, s’est effondré par endroits. Pour mener à bien la restauration, « on va devoir ôter six arbres, un frêne et des chênes, observe Jean-Yves Mahéo. Ils sont beaucoup trop près : leurs racines déchaussent la terrasse. On n’a pas le choix. » Au bout de l’allée de marronniers, un chêne (poussé à partir d’un rejet) sera aussi enlevé. Les Bâtiments de France ont donné leur feu vert. « Si on coupe uniquement les racines, on déséquilibre les arbres : ils présenteront un danger en cas de tempête », détaille Ewen Le Floch, conducteur de travaux chez Art Maçonnerie. « Nous en replanterons au moins autant », annonce Jean-Yves Mahéo. Une dernière touche sera apportée l’an prochain au mausolée lui-même : les colonnes et la porte seront repeintes. Au lieu du vert émaillé actuel, « on le fera en mat », décrit Laurent Corlay : du bronze est envisagé. Article de Virginie JAMIN.

Georges Cadoudal

Un couple du Minnesota (États-Unis) a reçu une facture de 68 € de la part d’amis dont ils avaient raté le mariage. Et un petit mot : « Remboursement et explications pour votre absence, par carte, appel ou message seraient appréciés. » Les uns ne préviennent pas de leur absence, les autres font payer le repas…