La Trinité sur Mer - La SNSM veille sur la sécurité des marins du Spi
Dans le port, tout le monde connaît la SNS158 Éric-Tabarly aux couleurs bleu et orange. Cette année encore, les équipages se relaient chaque jour pour assurer des missions de sécurité. « Cette année nous partons en mission d’assistance avec, à notre bord, outre l’équipage, une équipe médicale composée d’un médecin urgentiste et d’un infirmier anesthésiste », explique Daniel Le Baron, patron du canot pour cette sortie.
Assistance et sauvetage
Vers 10 h, ce dimanche matin, la vedette appareille avec un équipage au complet : un patron, un mécanicien, un radio et trois canotiers. « Aujourd’hui la vedette compte aussi nos deux personnels médicaux. Dès que nous quittons notre place de stationnement, nous informons le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de l’Altantique (Crossa) à Étel du nombre de personnes à notre bord. Nous restons toujours à leur disposition », complète le patron.
Une équipe médicale toujours présente
En plus de la mission d’assistance, la vedette peut, en cas de nécessité, être mobilisée par le Crossa pour une mission de sauvetage dans la baie. « L’organisation du Spi OuestFrance Intermarché nous a affectés, aux ronds C et D, c’est-à-dire ceux qui sont les plus éloignés de la côte. Si nous sommes appelés à partir en intervention, tout est prévu », explique Daniel Le Baron. L’équipe médicale serait alors débarquée de la vedette et mise à disposition sur une autre vedette de l’organisation. « Nous partirions alors assurer notre nouvelle mission, tout en permet tant à la course de se poursuivre, l’équipe médicale nécessaire étant toujours présente sur le circuit », poursuit-il.
Et en cas d’intervention sur le Spi
Lorsque l’équipage est informé de la nécessité d’intervenir en cas de problème sur un bateau, la vedette s’approche au plus près de l’incident. Si la mer le permet, la victime est remontée à bord. Sinon, l’équipe médicale peut être débarquée sur le bateau où se trouve le blessé. « Et s’il ne peut être transporté, nous prenons en remorque le bateau pour le rentrer au port. Il existe de nombreuses solutions », notier. indique un ca
Des équipages bien rôdés
La station de La Trinité-sur-Mer compte cinq patrons et une trentaine de membres, tous bénévoles. « En cas d’appel, l’équipage doit appareiller dans les 15 minutes qui suivent l’alerte. Il faut donc avoir ses affaires toujours prêtes », explique Philippe, trésorier de la station. Source : Ouest France.