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Jours tranquilles à Paris

6 avril 2015

La Trinité sur Mer - La SNSM veille sur la sécurité des marins du Spi

Dans le port, tout le monde connaît la SNS158 Éric-Tabarly aux couleurs bleu et orange. Cette année encore, les équipages se relaient chaque jour pour assurer des missions de sécurité. « Cette année nous partons en mission d’assistance avec, à notre bord, outre l’équipage, une équipe médicale composée d’un médecin urgentiste et d’un infirmier anesthésiste », explique Daniel Le Baron, patron du canot pour cette sortie.

Assistance et sauvetage

Vers 10 h, ce dimanche matin, la vedette appareille avec un équipage au complet : un patron, un mécanicien, un radio et trois canotiers. « Aujourd’hui la vedette compte aussi nos deux personnels médicaux. Dès que nous quittons notre place de stationnement, nous informons le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de l’Altantique (Crossa) à Étel du nombre de personnes à notre bord. Nous restons toujours à leur disposition », complète le patron.

Une équipe médicale toujours présente

En plus de la mission d’assistance, la vedette peut, en cas de nécessité, être mobilisée par le Crossa pour une mission de sauvetage dans la baie. « L’organisation du Spi OuestFrance Intermarché nous a affectés, aux ronds C et D, c’est-à-dire ceux qui sont les plus éloignés de la côte. Si nous sommes appelés à partir en intervention, tout est prévu », explique Daniel Le Baron. L’équipe médicale serait alors débarquée de la vedette et mise à disposition sur une autre vedette de l’organisation. « Nous partirions alors assurer notre nouvelle mission, tout en permet tant à la course de se poursuivre, l’équipe médicale nécessaire étant toujours présente sur le circuit », poursuit-il.

Et en cas d’intervention sur le Spi

Lorsque l’équipage est informé de la nécessité d’intervenir en cas de problème sur un bateau, la vedette s’approche au plus près de l’incident. Si la mer le permet, la victime est remontée à bord. Sinon, l’équipe médicale peut être débarquée sur le bateau où se trouve le blessé. « Et s’il ne peut être transporté, nous prenons en remorque le bateau pour le rentrer au port. Il existe de nombreuses solutions », notier. indique un ca

Des équipages bien rôdés

La station de La Trinité-sur-Mer compte cinq patrons et une trentaine de membres, tous bénévoles. « En cas d’appel, l’équipage doit appareiller dans les 15 minutes qui suivent l’alerte. Il faut donc avoir ses affaires toujours prêtes », explique Philippe, trésorier de la station. Source : Ouest France.

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6 avril 2015

Que faire à Paris cette semaine ?

6 avril 2015

MICHEL JOURNIAC - Au MAC VAL - actuellement et jusqu'à fin août

6 avril 2015

Qu'est-ce que la photographie ? au Centre Pompidou

6 avril 2015

Extrait d'un shooting - mode

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6 avril 2015

C'est parti pour une bonne semaine ensoleillée...

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6 avril 2015

Moi sur un banc public...

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6 avril 2015

Extrait d'un shooting - clap de fin

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6 avril 2015

Emily Ratajkowski

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6 avril 2015

"Chercher le garçon" au MAC VAL - vu hier

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http://www.macval.fr/francais/expositions-temporaires/chercher-le-garcon/

 

Ils aiment parler des femmes, les hommes. Ça leur évite de parler d’eux.

Comment expliquer qu’en trente ans aucun homme n’a produit le moindre texte novateur concernant la masculinité ? Eux qui sont si bavards et si compétents quand il s’agit de pérorer sur les femmes, pourquoi ce silence sur ce qui les concerne ? Car on sait que plus ils parlent, moins ils disent ?

De l’essentiel, de ce qu’ils ont vraiment en tête.

[…]

De quelle autonomie les hommes ont-ils si peur qu’ils continuent de se taire, de ne rien inventer ? De ne produire aucun discours neuf, critique, inventif sur leur propre condition ?

À quand l’émancipation masculine ?

À eux, à vous de prendre votre indépendance.

 

Virginie Despentes, King Kong Theory, Grasset, 2006, pp. 152 - 154.

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L’exposition « Chercher le garçon » réunit une centaine d’artistes mâles qui, d’une manière ou d’une autre, interrogent et déstabilisent les modèles établis. Rejetant tout autoritarisme, questionnant les valeurs traditionnellement associées à la masculinité (efficacité, autorité, héroïsme, conquête, force, etc.), les œuvres rassemblées proposent toutes des stratégies de résistance et de redéfinition du paradigme masculin. Le masculin y est mis en questions dans toute sa plasticité. L’anthropologie nous a appris que la différence minimale et irréductible entre le mâle et la femelle tient dans les différentes places occupées dans la chaîne de procréation. Le reste est construction sociale, ancré et dépendant des lieux, des époques, des cultures.

Privilégiant la lenteur, la chute, l’échec, l’invisible, jouant des codes de représentation de l’idéal masculin qui selon Georges L. Mosse « imprègne toute la culture occidentale »*, mettant en crise toute une histoire utopique et moderniste de l’art, questionnant ainsi les place et fonction de l’artiste, ces œuvres font bégayer l’histoire de l’art, et se situent plutôt du côté du mineur (Gilles Deleuze) et des révolutions moléculaires chères à Félix Guattari.

L’exposition développe une approche tournée vers des artistes et des œuvres que l’on peut appréhender à partir des théories et postures féministes depuis les années 60. Ou comment le féminisme, envisagé comme une entreprise de déconstruction des systèmes de domination de tous ordres, irrigue la création contemporaine dans une perspective nécessaire d’ancrage de l’art dans un espace de réflexion et d’analyse du réel contemporain.

Dans son introduction à l’ouvrage de Carla Lonzi, Autoportrait (1969, JRP/Ringier 2013), Giovanna Zapperi formule l’apport des études féministes à l’histoire de l’art comme le passage de « l’énoncé d’un moi autoritaire à l’expression d’un sujet multiple et fragmenté » (p.18). Elle poursuit : « Produire de la connaissance à partir de l’expérience subjective est un des traits distinctifs des pratiques féministes. » (p.30) qui s’ancre dans « le récit de soi, la primauté de la subjectivité et le plaisir de la conversation » (p.12). Les œuvres ici rassemblées ressortent de cette dynamique : les artistes s’y expriment à la première personne du singulier, prenant en charge la narration de leurs propres subjectivités.

Car, comme l’écrit Virginie Despentes : « Le féminisme est une révolution, pas un réaménagement des consignes marketing […]. Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres. Une révolution, bien en marche. Une vision du monde, un choix. Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air. » Op.cit, p. 156.

Si l’on considère le féminisme comme entreprise théorique et pratique de résistance à TOUTE forme de domination, si l’on considère que le patriarcat et la masculinité hégémonique sont des formes idéologiques à combattre, alors, il semble important et urgent de se questionner sur le masculin. De le déconstruire. Et d’ouvrir un espace où les hommes parleraient d’eux-mêmes et de leur condition, en toute conscience.

Il ne s’agit pas, bien évidemment, de régler la question - l’exposition est partielle, partiale et subjective, mais, bien au contraire, d’amorcer une réflexion que l’on espère fertile.

L’exposition se veut plurivoque, voire même contradictoire. Les œuvres y sont critiques, distanciées, analytiques. Il y est question d’images, de représentations, de déconstructions, de plasticités, de corps. Constatant une similarité entre la figure de l’artiste moderne (génial, utopique, conquérant, novateur…) et celle du mâle dominant, il s’agit de les interroger dans un même mouvement.

On y trouve des attaques en règle contre les figures et formes d’autorité, explorant la plasticité des corps, théâtres des forces idéologiques en présence.

Frank Lamy

* Georges L. Mosse, L’image de l’homme. L’invention de la virilité moderne, 1996, édition française Abbeville press 1997, p. 11.

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