Quid de la Glacière du port d'Etel ?
Glacière. La commune s'arme pour discuter « Ne pas couper le lien d'histoire d'Etel avec son port». Cette ambition soutenue par le maire, Guy Hercend, emportait deux propositions liées, mardi soir en conseil municipal: un partenariat avec ['établissement fonder régional en vue des négociations pour un éventuel rachat de la gladère, et ['adhésion à l'association des ports d'intérêt patrimonial*: pour aider la commune dans la reconquête de l'espace portuaire ».
300.000 € pour « remettre en place les structures »
Concernant la glacière, le maire soulignait d'abord son intérêt patrimonial pour justifier sa volonté de « la sauver », en précisa nt qu'il faudrait, d'emblée, 300.000 Euros pour « remettre en place les structures ». Il précisait ensuite que l'assistance de l'EPF Fonder de Bretagne serait précieuseà la commune pour les pourparlers qu'il souhaite démarrer avec les propriétaires privés en vue d'une transaction de gré à gré. D'où l'étonnement des élus d'opposition à la lecture d'une possibilité d'expropriation dans la liste des modes d'acquisition envisageables, au même titre que la négociation ou la préemption. C'est un terme très dur», relevait Brigitte Le Goff. On leur donne beaucoup de pouvoir. L'expropriation est le dernier recours, je souhaite supprimer ce droit, qui ne pourrait être décidé que par une délibération expresse du conseil », ajoutait Thierry Ezanno. Je privilégie l'acquisition à l'amiable, mais il faut mettre toutes les conditions, répondait le maire. L'expropriation n'est pas la priorité ». Interrogés par Etienne Pigeon sur d'éventuelles propositions de leur part, les élus d'opposition rappelaient qu'il s'agissait d'un bien privé : "C'est d'abord au propriétaire de dire ce qu'il souhaite", répondait Brigitte Le Goff. "Le problème, c'est aussi qu'on n'a pas de chiffre". continuait Daniel Bozec. Au vote en vue de la signature de la convention avec l'EPF, Daniel Bozec, Brigitte Le Goffet et Maryline Palaric se sont abstenus. Le maire et Jean-Vves Gouiffes, adjoint, avaient précisé que l'EPF pourrait porter durant cinq ans le financement de l'acquisition.si la négocation aboutit. Source Le Télégramme.