Jours tranquilles à Paris

L'actrice française est l'égérie de l'Extase, la nouvelle fragrance Nina Ricci. Rencontre avec une femme libre et sensuelle.

Paris Match. Pourquoi avoir accepté de devenir l’égérie de ce parfum ?

Laetitia Casta. A cause du message qu’il souhaite délivrer, celui d’une femme moderne et dans l’air du temps, une femme qui vit son plaisir et son désir. Il peut s’agir d’un simple fantasme qu’il n’est pas obligatoire de vivre, mais c’est un message auquel j’adhère totalement et vers lequel j’ai envie d’aller.

Le parfum est-il une arme de séduction ?

La séduction ne se résume pas à une odeur, c’est d’abord un style, une manière de penser et de s’ouvrir aux autres. Bien sûr, le parfum fait partie des attributs de séduction, car c’est la première note sensorielle que l’autre va explorer chez vous, mais après, heureusement, d’autres émotions surgissent.

Qu’est-ce qu’un parfum érotique, selon vous ?

C’est un parfum assumé, mais l’érotisme est d’abord une attitude où on laisse sa féminité totalement libre, sans la brider. Un parfum ne devient suggestif qu’à partir du moment où il se mélange à votre peau et vous permet d’inventer une histoire

"UN PARFUM CORRESPOND À DES ÉPISODES DE NOTRE VIE"

Qu’est-ce qui rend une femme sensuelle ?

Une femme qui sait apprécier le plaisir le vit sans culpabilité et assume sa sexualité. Mais n’importe quelle femme, dès qu’elle est aimée, devient belle. C’est avant tout le regard de l’autre qui nous rend sensuelles.

Et chez un homme ?

Un homme qui a du mystère et qui se laisse choisir. Ici, on est dans la subtilité, pas dans une image gratuite ni dans la chair. Quand je parle de mystère, je parle de l’identité de l’autre, pas de ses fesses ni de ses mains. Je vais plonger dans ses yeux pour attraper son âme et son énergie car il aura une manière de bouger différente. Difficile d’expliquer pourquoi il est attirant… Il ne ressemble pas à l’image typique de mon fantasme, mais c’est un homme qui va me surprendre.

Le parfum de l’être aimé a-t-il de l’importance ?

Oui, il y a quelque chose de très sexuel là-dedans, on mangerait l’autre d’amour, son enfant, son homme, c’est très fort, on devient comme une louve.

Êtes-vous fidèle en parfums ?

Non, car je ne suis jamais vraiment la même. Un parfum correspond à des épisodes de notre vie – une histoire d’amour, une rencontre. A un moment, j’ai envie de tourner la page et de réinventer quelque chose.

Votre vision de l’extase ?

L’abandon, le lâcher prise, comme une énergie qui vous remplit le corps. C’est le temps qui s’arrête, un moment suspendu. Mais cela ne se limite pas au sexe, ça peut être une belle lecture.

MAJ ce 22 mars : Destruction

Festival Meliscènes: destruction de la tour... par OuestFranceFR

Pour une marée du siècle, il faut voir grand. C’est donc ce qu’a décidé de faire France 3 en proposant trois rendez-vous samedi tout au long de la journée, à 11 h 30 (26 minutes), 15 h 20 (52 minutes) et 16 h 15 (dans le cadre de l’émission Littoral ). Du nord au sud de la façade maritime de la Manche et de l’Atlantique, en clair du Touquet à Biarritz, en passant par les falaises d’Ault, Étretat, le Mont Saint-Michel, Saint-Malo et l’usine marémotrice voisine, Guérande, Boyard-Ville sur l’île d’Oléron et Lacanau, France 3 a mobilisé toutes ses stations régionales qui ont les pieds dans l’eau. Ces trois rendez-vous seront présentés par Laurent Marvyle depuis le Mont Saint-Michel avec des directs depuis tous ces sites parmi les plus beaux du littoral. Il y aura à voir, et à comprendre. La télévision des Régions veut profiter de cet événement unique pour regarder encore plus loin. Expliquer d’abord le pourquoi et le comment d’une grande marée, tout en évoquant les bouleversements climatiques, les risques de submersion pour le littoral et les menaces qui pèsent sur les activités des bords de mer. France 3 aura plusieurs invités. Pour la séquence du matin, à 11 h 30, ce sera Nicolas Weber du Shom (le Service hydrographique et océanique de la Marine). Et l’aprèsmidi, à 15 h 20, le navigateur Gérard d’Aboville évoquera ainsi l’avenir du littoral. Plusieurs invités seront aussi sur le plateau de Thalassa (16 h 15). Pour tout cela, il faut bien sûr du matériel. Mais plutôt que de déplacer et d’installer de lourds équipements au Mont Saint-Michel, ce sont les installations à Rennes de France 3 Bretagne qui seront mobilisées pour rassembler les contributions régionales et en faire une émission.« Pour raconter cette marée du siècle, nous avons aggloméré huit antennes régionales », explique Bertrand Rault, le délégué régional de France 3 Bretagne . Et offrir aux téléspectateurs cette impression d’être un peu partout en même temps.

La #maréedusiècle : c'est à vivre grâce au réseau de @france3tv et @france3Bretagne, demain, samedi, dès 11 h 30 http://t.co/ecqLj9zArX

— Bertrand Rault (@bertrandrault) 20 Mars 2015

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Trois questions à… Serge Koutchmy - Astrophysicien émérite, Institut astrophysique de Paris du CNRS. 

Pour les scientifiques, que permet une éclipse du Soleil?

On est plongé dans l’obscurité. Par contraste, on découvre la couronne solaire. L’occasion est très favorable pour observer l’atmosphère du Soleil, chauffée à des températures très élevées. Un chauffage d’origine magnétique.

Pourquoi s’intéresser à cette couronne ?

Parce qu’elle se prolonge jusqu’à l’orbite terrestre, avec ce qu’on appelle les vents solaires. Ces vents amènent des nuages magnétiques. Ce qui présente un certain danger dans la banlieue de la Terre, pour les satellites, les stations orbitales… soumis à ces vents. Cela produit aussi des aurores boréales et, de temps en temps, des accidents plus sérieux, comme des courts-circuits sur les lignes à haute tension, sur les pipelines dans les grands espaces du Canada et de Sibérie…

Demain, l’éclipse se poursuit par une des marées du siècle…

Les marées sont liées à l’action de la Lune mais aussi du Soleil. Demain, la Lune est dans l’une des positions les plus proches de la Terre. Et dans l’alignement du Soleil. L’action des deux se conjugue : on aura un coefficient de 119, presque le maximum possible (120). Mais ce ne sera dangereux que s’il y a du vent. Recueilli par Philippe SIMON.

L’Usage des formes

Du 20 mars → 17 mai 2015

L’exposition L’Usage des formes explore l’ingéniosité humaine et la relation passionnée que les créateurs entretiennent avec leurs outils, en abordant l’instrument comme un élément fondamental du rapport de l’homme au monde. Faisant dialoguer artisans d’art et artistes, l’exposition rassemble les métiers d’art, le design, les arts plastiques et l’architecture dans une scénographie conçue par le designer Robert Stadler et réalisée en collaboration avec des artisans d’art.

D’un racloir paléolithique en cristal de roche provenant de l’abri des Merveilles (Dordogne) aux prothèses bioniques conçues par le FabLab de Rennes sur des imprimantes 3D, en passant par L’Infini, réalisé en feuille de métal martelée par le dinandier Nathanaël Le Berre, l’exposition traverse les époques. Elle révèle l’actualité de la notion de chef-d’œuvre, ce « travail de réception », à la fois objet utilitaire et œuvre d’art, qui incarne l’acquisition et la transmission d’une technicité virtuose.

Le début du parcours invite à plonger dans l’univers de l’atelier. Au sein de cette fabrique, l’outil se donne à voir comme une incarnation de l’Histoire, en ce qu’il correspond fondamentalement à la transmission ou réécriture de la pratique qui lui est associée.

L’exposition aborde ensuite la notion de prise en main de l’outil. L’objet technique est l’instrument de cette préhension qui permet de mettre l’homme en contact avec le monde. Telle une prothèse, l’outil est précisément cette extension du corps qui permet à l’homme d’interagir avec son environnement et de passer ainsi de l’état de nature à l’état de culture. Apprendre à manipuler un outil révèle les propriétés cachées de la matière. L’outil, par conséquent, est un objet qui permet d’extraire de l’information, de mesurer et de quantifier le réel et d’opérer des croisements fructueux entre la science, la technologie et l’artisanat.

L’exposition se clôt sur la double dimension symbolique — voire magique — et utilitaire de l’outil : à l’instar du compas des Compagnons du Devoir, devenu symbole philosophique de la Franc-maçonnerie, ou encore du dodécaèdre gallo-romain, mystérieux objet de divination, présentés dans cette section. Par leur préciosité ou par le sens dont ils ont été investis, ces objets, à l’origine simples instruments, deviennent de puissants symboles de l’humanité et des vecteurs de contemplation.

À l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art, les 27, 28 et 29 mars, l’accès à l’exposition « L’Usage des formes », est gratuit.

Robert Stadler, Understand what you loveRésine polyester, acier — 29,5 × 10,5 × 2 cm — Édition de 15, édition galerie de multiplesPhoto © Patrick Gries © ADAGP, Paris 2015