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Jours tranquilles à Paris

4 septembre 2014

Faut-il craindre une guerre avec la Russie ?

Les Etats baltes redoutent de subir le même sort que l'est de l'Ukraine. L'Otan, dont les pays se réunissent jeudi, au pays de Galles, se dit prête à réagir.

"On peut véritablement imaginer, maintenant, des scénarios très noirs." La mise en garde est signée Didier Burkhalter, le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Alors que la Russie nie toute implication dans le conflit en Ukraine, la perspective d'un nouveau front à la frontière russo-balte inquiète les pays occidentaux. "Moscou est pratiquement en guerre contre l'Europe", a avancé la présidence lituanienne, le 30 août.

Un sommet de l'Otan s'ouvre, jeudi 4 septembre, à Newport (pays de Galles). Il devrait notamment acter la naissance d'un "plan de réactivité" permettant d'envoyer rapidement plusieurs milliers de soldats dans l'est de l'Europe. Le spectre d'un conflit entre la Russie et les pays membres de l'Alliance atlantique se précise-t-il ?

Oui, la Russie montre ses muscles

"Si je le veux, en deux semaines, je prends Kiev." La petite phrase du président russe, Vladimir Poutine, rapportée par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, apparaît comme une nouvelle démonstration de force de Moscou. Après avoir annexé la Crimée, la Russie est accusée d'être à la manœuvre dans l'est de l'Ukraine, aux côtés des séparatistes, ce qu'elle dément.

"Mieux vaut ne pas nous chercher", a prévenu le président russe, le 29 août, devant de jeunes militants réunis près de Moscou. "Je vous rappelle que la Russie est l'une des premières puissances nucléaires mondiales", a-t-il ajouté, avant de révéler "un renforcement de la force de dissuasion nucléaire" du pays. Le 14 août, il avait déjà promis à l'Occident une "surprise" avec "de nouvelles armes nucléaires offensives", selon le site américain Salon (en anglais).

Quelles sont ses intentions ? "Poutine envisage vraiment la possibilité de frappes nucléaires ciblées, peut-être contre une capitale balte ou une ville polonaise, pour prouver que l'Otan est une coquille vide qui n'osera pas répliquer par peur d'une plus grande catastrophe", avance une chroniqueuse du Washington Post (en anglais), citant l'analyste et dissident russe Andreï Piontkovski.

Une incursion dans les pays baltes constituerait une nouvelle manœuvre de la Russie pour étendre sa zone d'influence. Après l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud, la Crimée et l'est de l'Ukraine, Moscou pourrait chercher à reprendre dans son giron les minorités russes vivant dans l'est de l'Union européenne. Vladimir Poutine "clame haut et fort que la Russie a le droit de protéger les minorités russes 'menacées' hors de ses frontières", rappelle Libération (article payant).

Oui, l'Otan se prépare à intervenir

A la veille du sommet de l'Otan, le président américain, Barack Obama, s'est rendu, mercredi, en Estonie, où vit une importante minorité russe. Le Premier ministre estonien, Taavi Roivas, a demandé à être "sûr à 101% que tous les membres de l'Alliance seront également et fortement protégés". A Tallinn, Barack Obama a assuré que "l'Estonie ne serait jamais seule". Il a réaffirmé l'importance de l'article 5 de l'Alliance atlantique, selon lequel les Etats membres sont tenus de porter secours à l'un des leurs s'il est attaqué.

L'Alliance atlantique, qui estime que la Russie a déployé plus de 1 000 hommes en territoire ukrainien, envisage d'adopter un "Readiness Action Plan" pour pouvoir déployer "en quelques jours" des milliers de soldats des armées de l'air, de terre, et de la marine, appuyés par des forces spéciales, selon son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen. "Il s'agit d'être plus visible et de frapper fort si nécessaire", a-t-il expliqué. Des manœuvres de l'Otan ont déjà eu lieu, en juin, dans les pays baltes, et la Pologne a annoncé, mercredi, un exercice militaire international, courant septembre, en Ukraine.

"Nous courons le risque de répéter les erreurs commises à Munich en 1938", quand la passivité des Français et des Britanniques face à l'Allemagne nazie avait conduit à la seconde guerre mondiale, a affirmé le Premier ministre britannique, David Cameron, au sujet de l'Ukraine, selon des propos rapportés par La Repubblica (en italien). "Nous ne savons pas ce qui peut se produire ensuite, a-t-il ajouté. Vladimir Poutine a déjà pris la Crimée, nous ne pouvons pas le laisser prendre tout le pays."

Non, l'escalade est surtout dans les discours

Vladimir Poutine envisage-t-il vraiment de cibler des pays membres de l'Otan ? "La Russie est loin d'être impliquée dans un conflit à grande échelle, nous ne le souhaitons pas, ni ne l'envisageons", a assuré le président russe, le 29 août, tout en se disant "prêt à repousser toute agression contre la Russie". Toujours dans la nuance, le président russe reste "irrationnel et imprévisible", estime la chancelière allemande, Angela Merkel, citée par La Repubblica.

Dans le dossier ukrainien, Vladimir Poutine a présenté, mercredi, un plan en sept points de règlement de la crise, disant espérer un "accord final" entre Kiev et les rebelles pro-russes vendredi. Plus tôt dans la journée, l'Ukraine et la Russie ont fait état de progrès sur la voie d'un arrêt des hostilités. En affichant cette posture pacifiste et en gelant le conflit en Ukraine, Moscou peut espérer un statu quo et le maintien d'une présence pro-russe dans l'est du pays. Il éviterait surtout une confrontation militaire directe avec l'Occident.

"Vladimir Poutine espère que le cauchemar d'une longue guerre et de l'anarchie fera peur à l'Occident, l'obligeant à accepter ses faits accomplis", explique à La Repubblica l'ancien dissident polonais Adam Michnik. La menace sur les pays baltes, purement rhétorique, pourrait ainsi relever de cette stratégie.

Non, l'économie russe est vulnérable

En s'exposant sur un nouveau front, la Russie risquerait des sanctions occidentales et ferait face à une hausse de ses dépenses militaires. Or, le pays souffre d'une grave crise économique. Le rouble est tombé, fin août, à un niveau jamais vu face au dollar, ce qui menace d'accentuer l'inflation, déjà à plus de 7%. La hausse des prix devrait en outre être dopée par l'embargo décrété par Moscou sur la plupart des produits alimentaires des pays qui sanctionnent la Russie.

L'escalade des sanctions déjà prises contre la Russie a provoqué d'importantes fuites de capitaux, et limite l'accès de certaines entreprises, dont les grandes banques publiques, aux marchés financiers occidentaux. Les investisseurs russes pourraient ainsi faire pression sur Vladimir Poutine pour éviter une aggravation de la situation.

Enfin, "la croissance, qui a atteint 4,5% en 2010 et 4,3% en 2011, est retombée à 3,4% en 2012 et même à 1,3% en 2013", avant de friser 0% en 2014, note le site Slate, qui estime que "la Russie n'a pas les moyens de ses menaces".

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4 septembre 2014

Le Palais Dobrée à Nantes

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Le musée départemental Thomas-Dobrée, couramment appelé musée Dobrée est un musée situé dans le centre-ville de Nantes, en France, dans le quartier Graslin, à proximité du Muséum d'histoire naturelle et du cours Cambronne, non loin de la médiathèque Jacques-Demy.

Voulu par l'armateur et mécène nantais Thomas Dobrée (1810-1895), il appartient au conseil général de la Loire-Atlantique. Il est riche d'une collection archéologique, d'abord installée dans le manoir de la Touche datant du XVe siècle puis dans le bâtiment Voltaire entre 1974 et 2010, et des collections léguées par Thomas Dobrée, présentées dans le palais à l'architecture originale, édifié au XIXe siècle.

Fermé depuis le 3 janvier 2011, afin d'effectuer de vastes travaux de restructuration et d'agrandissement, il aurait dû rouvrir ses portes en 2015, mais le Tribunal administratif, le 16 juillet 2012, a donné raison au recours présenté par une association hostile au projet, et annulé le permis de construire accordé par Nantes Métropole en août 2011. Cette décision a été confirmée par la cour administrative d'appel de Nantes, le 14 février 2014. Source Wikipedia.

Cliquez ICI

4 septembre 2014

Tolérance

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4 septembre 2014

Moines de Tibéhirine : le juge Trévidic se rendra à Alger

Après deux reports, la justice algérienne a finalement donné son feu vert, mercredi 3 septembre, à une visite les 12 et 13 octobre de Marc Trévidic, le juge français chargé de l'enquête sur l'assassinat des sept moines de Tibéhirine en 1996.

L'avocat des proches des moines, Me Patrick Baudouin, a salué cette annonce :

    « Je prends acte avec satisfaction de cette déclaration à caractère officiel du ministre algérien de la justice, dont j'espère qu'elle engage les autorités algériennes de manière définitive. »

Le magistrat spécialisé dans l'antiterrorisme et sa consœur Nathalie Poux avaient obtenu en novembre 2013 l'accord de principe des autorités algériennes pour assister à l'exhumation des têtes des religieux et à leur autopsie.

Mais, depuis le début de l'année, Marc Trévidic avait dû différer à plusieurs reprises sa venue dans le pays, notamment faute d'avoir reçu l'invitation officielle d'Alger. Excédé par ces reports, il avait lancé le 9 juillet au micro de France Inter : « il va falloir savoir si on se moque de nous. »

« La procédure d'expertise et d'autopsie sera assurée par des experts algériens », a par ailleurs précisé mercredi le ministre de la justice. Et d'ajouter que le magistrat algérien en charge de ce dossier doit, de son côté, se rendre en France le 21 octobre pour mener des auditions. Lors de sa visite en France, il souhaite interroger deux anciens membres des services secrets français, révélait en juillet le quotidien francophone algérien El Watan.

HYPOTHÈSE D'UNE BAVURE DE L'ARMÉE

Sept moines avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé de Tibéhirine, près de Medea (90 km au sud d'Alger). Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué leur rapt et leur exécution. Seules leurs têtes avaient été retrouvées au bord d'une route de montagne.

Trois religieux, qui avaient échappé à l'enlèvement, ainsi que des villageois, ont confirmé aux gendarmes l'implication du GIA. Le ravissement avait eu lieu dans une des zones les plus troublées par la guerre civile, qui a fait environ 200 000 morts en une décennie.

Toutefois, la responsabilité du groupe armé dans la mort des moines fait l'objet de versions contradictoires. Le 25 juin 2009, l'ancien attaché militaire de l'ambassade de France à Alger, le général François Buchwalter, a livré à M. Trévidic le témoignage indirect d'un soldat algérien. Celle-ci orientant les investigations vers l'hypothèse d'une bavure de l'armée, qui aurait fait feu sur un bivouac abritant les religieux.

4 septembre 2014

Actuellement en salles

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4 septembre 2014

Liz Taylor et Richard Burton...

liz richard

4 septembre 2014

Une forte poitrine pendant 24 heures - N'importe quoi !

Se faire grossir les seins pendant 24 heures à l’aide d’une injection de sérum physiologique, c’est la dernière tendance en vogue aux États-Unis. Les New-Yorkaises Amanda Sanders, 41 ans, et Courtney Daal, 27 ans, en ont fait l’expérience, rapportée par le New York Times . Le but : donner une idée de leurs futurs nouveaux atouts, si elles se faisaient opérer.« On peut montrer des images sur ordinateur, mais elles ne sont pas toujours réalistes » , justifie le Dr Rowe, chirurgien plastique à Manhattan. Mais vite, ce Dr Rowe a reçu des demandes d’injection à l’occasion de cocktails, mariage ou autres événements ponctuels. Amanda Sanders, consultante, a payé 3 500 $ à deux reprises pour ce gonflement temporaire. En France, la pratique n’existe pas.« Les patientes françaises n’en font pas la demande » , explique le Dr Sébastien Garson, du syndicat national de chirurgie plastique, qui trouve le phénomène« curieux » . Le risque ne tient pas tellement au produit, un mélange d’eau et de sel utilisé au bloc opératoire, mais« la poitrine s’en trouverait en danger à force d’être distendue » . L’engouement pourrait donc tomber à plat. Article de Caroline MALCZUK.

NO COMMENT !

4 septembre 2014

Helmut Newton (photographe)

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4 septembre 2014

Dubuffet l’insoumis exposé à Landerneau (Rappel)

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4 septembre 2014

Paris met le holà à la livraison des BPC russes

La France a annoncé, mercredi, qu’elle suspendait pour l’instant la livraison du premier porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie. Le bateau est actuellement en cours d’essais à Saint-Nazaire.

Impact sur le chantier ?

L’intransigeance russe et la duplicité de Vladimir Poutine, les pressions américaines (les États-Unis avaient une nouvelle fois, mercredi, regretté la vente par la France de ces navires de guerre à la Russie) mais aussi européennes et baltes, ainsi que la probable imposition de nouvelles sanctions économiques visant la Russie ont convaincu le gouvernement français d’envisager un report de la livraison du BPC Vladivostok en cours d’essais à Saint-Nazaire. Le contrat avec la Russie, portant sur deux porte-hélicoptères, a été signé en 2011 pour 1,2 milliard d’euros. Le premier navire doit être livré tout début novembre et deux équipages russes (400 marins) sont actuellement en cours de formation dans le port de Loire-Atlantique. DCNS (l’interlocuteur industriel des Russes) et STX (le chantier nazairien qui construit les navires) se sont refusés, hier soir, à tout commentaire. Mais dans ces entreprises et chez leurs sous-traitants (comme DCI qui assure la formation des 400 marins russes), on estime que le chantier du deuxième BPC ne devrait pas être impacté dans l’immédiat et que les prochains essais à la mer du premier BPC auront bien lieu du 10 au 19 septembre. Le syndicat FO est en revanche moins serein :« Si l’annonce du Président se concluait par l’arrêt de la construction, des centaines d’emplois seraient mis en difficulté, aussi bien chez STX que chez les soustraitants. C’est inacceptable, intolérable ».

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