A la Galerie Pascal Vanhoecke...
José Manuel Ballester
Vernissage le jeudi 6 novembre
Exposition du 7novembre au 27 décembre 2008
OCA 1, photographie sur papier fuji, 115 x 299 cm, 2007
José Manuel Ballester, né en 1960 à Madrid ou il vit et travaille.
Depuis 1988, date de sa première exposition individuelle, il représente dans ses oeuvres l’architecture émergente. Ballester la fragmente, la parcellise, la fige, afin de la mettre à nu.
Ces dernières années, Ballester utilise de plus en plus la photographie en recherchant toujours cette atmosphère particulière : celle du temps, du vide, de la solitude ; architecture fantasque représentant nos peurs et nos angoisses.
José Manuel Ballester évacue toute possibilité de vie dans ces environnements qui oscillent entre l’utopie urbaine et des constructions gigantesques en cours de réalisation. L’univers de cet artiste est principalement lié à l’idée de perte de l’individu.
Il cherche à représenter, dans ses photographies, des espaces intérieurs d’une beauté froide, désintéressés de l’humain. L’absence de lumière naturelle, d’ouverture sur l’extérieur renforce l’artificialité des architectures et l’impression de vide. Les architectures que Ballester photographie, par un travail sur le cadrage et la lumière, deviennent des éléments abstraits et irréels dénués de toute fonctionnalité. Dans ses derniers travaux, réalisés en Chine, Ballester confronte la réalité urbaine à l’utopie architecturale. Dans ses compositions, il mêle les panneaux publicitaires des futures réalisations d’immeubles, aux lieux où celles-ci seront réalisées, brouillant ainsi futur et réalité.
GALERIE PASCAL VANHOECKE
21 rue des filles du calvaire
75003 Paris
Je suis allé voir l'exposition de Patrick Demarchelier au Petit Palais
"Ces petits riens" (texte de Serge Gainsbourg)
- Mieux vaut ne penser à rien que de pas penser dutout,
Rien c'est déjà
- Rien c'est déjà beaucoup
- On se souvient de rien et puisqu'on oublie tout
- Rien c'est bien mieux, rien
- C'est bien mieux que tout.
Mieux vaut ne penser à rien que de penser à vous,
- Ça ne me vaut rien,
- Ça ne me vaut rien du tout
- Mais comme si de rien était
- Je pense à tout,
Ces petits riens
- Qui me venaient de vous,
- Si c'était trois fois rien,
- Trois fois rien entre nous,
- Évidemment ça ne fait pas beaucoup,
- Ce sont ces petits riens que j'ai mis bout à bout,
- Ces petits riens qui me venaient de vous.
Mieux vaut pleurer de rien que de rire de tout,
- Pleurer pour un rien
- C'est déjà beaucoup,
Mais vous, vous n'avez rien dans le coeur
- Déjà vous, je vous envie,
- Je vous en veux, beaucoup,
Ce sont ces petits riens qui me venaient de vous,
- Les voulez vous tenez
- Que voulez vous,
- Moi je ne veux pour rien au monde plus rien de vous,
- Pour être à vous faut être à moitié fou.