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Jours tranquilles à Paris

18 avril 2008

"Les Parisiens sous l'Occupation"

J’ai vu dans la soirée l’exposition « Les Parisiens sous l’Occupation ». Il est exact que la vie parisienne semble idyllique vue à travers le prisme de l’objectif d’André Zucca. On y voit des élégantes aux courses à Longchamp, des bords de Seine transformés en solarium, des pêcheurs qui taquinent le poisson, des personnes assises aux terrasses des cafés. Bref,c'est le côté Paris Mode, Paris Chic, Paris léger et insouciant que les étrangers apprécient tant. André Zucca a choisi un regard qui ne montre rien, ou si peu, de la réalité de l’occupation et de ses aspects dramatiques : files d’attente devant les magasins d’alimentation, rafles de Juifs, affiches annonçant les exécutions, etc… Dans ces images, nulle trace non plus de la Résistance pourtant présente à Paris dés 1940. Le témoignage photographique d’André Zucca n’en demeure pas moins précieux, par la qualité des vues, par sa rareté et par sa valeur historique.

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Vue générale de la salle d'exposition
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L'entrée de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Photos prises avec mon téléphone mobile.

Voir mon billet du vendredi 21 mars en cliquant ICI

Je vous conseille quand même le livre édité tout spécialement à l'occasion de cette exposition. Vous y trouverez toutes les photos qui sont exposées avec en légende les lieux précis où elles ont été prises. Livre broché en vente à la librairie  : 35 euros. 175 pages.


BHVP

22, rue Malher Paris 4e

Du 20 mars au 1er juillet 2008

Du mardi au dimanche de 11h à 19h

Entrée : 4 euros / 2 euros (tarif réduit)

Métro : ligne 1

Bus : 69, 76, 96


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18 avril 2008

La mairie de Paris va supprimer la campagne d'affichage sur l'exposition "Les Parisiens sous l'occupation"

PARIS (AFP) — La mairie de Paris va supprimer la campagne d'affichage annonçant l'exposition "Les Parisiens sous l'occupation", présentée jusqu'au 1er juillet à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), a annoncé jeudi soir à l'AFP Christophe Girard, adjoint PS au maire de Paris, chargé de la culture.

M. Girard a confirmé ainsi une information parue sur le site arretsurimages.net., expliquant la décision de la mairie par les "émotions" qui ont pu être ressenties et la "polémique" déclenchée par la manifestation. "Le titre ne nous plaît pas", a ajouté l'adjoint de Bertrand Delanoë.

L'exposition de la BHVP met en scène 250 photographies inédites en couleurs d'André Zucca, un photographe qui travaillait à l'époque pour Signal, un journal de propagande nazie.

Elle est présentée comme "une vision de la vie parisienne pendant l'Occupation et la Libération".

Certaines photos montrent des beautés parisiennes et des Parisiens déambulant paisiblement sur les Champs-Elysées ou aux courses à Longchamp.

Très peu ou pas de place est accordée à la réalité de l'occupation et de ses aspects dramatiques, comme les files d'attente devant les magasins d'alimentation ou les rafles de Juifs.

Il a été reproché à la BHVP de ne pas remettre ces images dans leur contexte.

A la Libération, André Zucca a perdu sa carte de presse et été écarté de la profession de journaliste.

Voir mon billet du vendredi 21 mars en cliquant ICI

18 avril 2008

Flavie Flament (potin de la TV)

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18 avril 2008

Bling...bling

Après la basket au talon clignotant qui avait séduit les enfants, voici les tee-shirts et les ceintures à messages lumineux. Imaginée par la société Hyperobjets (distribuée par AGM-TEC), la boucle de la ceinture a été remplacée par une plaque lumineuse sur laquelle défilent des messages.

 

Il est possible d'en stocker six à la fois, le premier de 512 caractères et les suivants de 256. La programmation est aussi simple que l'inscription d'un SMS sur un portable ; pour les tee-shirts, il est même possible de programmer les messages à partir d'un ordinateur. Ces derniers s'affichent sur un mini-écran de 147 diodes, alimentées par une batterie rechargeable.

18 avril 2008

Que j'aime ta couleur café ! Couleur café by

Que j'aime ta couleur café !

Couleur café by Serge Gainsbourg


J'aime ta couleur café

Tes cheveux café

Ta gorge café

J'aime quand pourmoi tu danses

Alors j'entends murmurer

Tous tes bracelets

Jolis bracelets

A tes pieds ils se balancent


Couleur café

Que j'aime ta couleur café


C'est quand même fou l'effet

L'effet que ça fait

De te voir rouler

Ainsi des yeux et des hanches

Si tu fais comme le café

Rien qu'à m'énerver

Rien qu'à m'exciter

Ce soir la nuit sera blanche


Couleur café

Que j'aime ta couleur café


L'amour sans philosopher

C'est comme le café

Très vite passé

Mais que veux-tu que j'y fasse

On en a marre de café

Et c'est terminé

Pour tout oublier

On attend que ça se tasse


Couleur café

Que j'aime ta couleur café

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17 avril 2008

Tum Sally - J'ai changéenvoyé

17 avril 2008

Aimé Césaire est mort

Le poète martiniquais Aimé Césaire, 94 ans, est mort jeudi matin au CHU de Fort-de-France (Martinique), où il était hospitalisé depuis le 9 avril, a-t-on appris de source gouvernementale. (AFP)

Négritude

aime

17 avril 2008

En raison d'un mouvement de grève, le journal Le

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En raison d'un mouvement de grève, le journal Le Monde ne paraîtra pas ce jeudi 17 avril (édition datée 18 avril).

17 avril 2008

Il va falloir être patient ! - c'est dans ma rue...

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17 avril 2008

A la galerie Albert Benamou : "Solution Scheme"

Site de la galerie en cliquant ICI

Galerie Albert Benamou

24, rue de Penthièvre

75008 Paris

www.benamou.net

Solution Scheme

Jusqu'au 24 mai 2008

Résultat d'une collaboration entre un artiste et une ancienne call-girl, le projet «Solution Scheme» invite le spectateur à affronter la condition de l'homme dans toute sa trivialité. Nudité, désir, froideur se mêlent dans des photographies qui offrent un double regard sur l'absurdité des relations humaines et sur les graves conséquence de l'arrivée du capitalisme dans la société chinoise.

Communiqué de presse

Xu Yong, Yu Na

Solution Scheme

«Solution Scheme» est un projet artistique né en 2006 de la collaboration entre le photographe Xu Yong et une ancienne call-girl et hôtesse de bar Yu Na. Il rassemble une douzaine de photographies accompagnées d’un texte autobiographique de la jeune femme qui englobe un concept expérimental et une action réelle.scheme02

«Solution Scheme» propose des images de Yu Na nue ou en tenue provocante sexy, à l’érotisme outrancier, entourée d’hommes impassibles, en costume noir dans une ambiance de conseil d’administration, dans des bureaux lugubres.

La scénographie froide, le décor minimaliste, sans narration ni anecdote, l’atmosphère silencieuse qui rassemble en frise des personnages qui ne communiquent pas entre eux, rendent l’atmosphère décalée, mélangeant l’ironie et l’absurde, l’incongruité et le sinistre des situations.

Phriné ne parade pas devant ses juges mais au contraire les visages des hommes sont marqués par une concentration, presque une méditation mêlée d’absence, étrangers à la scène qui se joue sur leurs yeux. Des lunettes noires, la lecture de journaux, des processions grotesques, ou des rassemblements patriotiques font d’eux des masques anonymes et uniformisés, indifférents au monde dans ce qu’il a de plus trivial.

scheme04Yu Na dans chaque photographie est la femme qui possède le déclencheur de la caméra, elle contrôle chaque scène et est seule détentrice de contrôle et de pouvoir sur son image et sur ces hommes qui l’auraient normalement humiliée et exploitée. Paradoxalement si elle ose raconter dans sa biographie son existence de call girl, objet absolu du désir des hommes dans sa plus sordide manifestation, et s’exhiber dans ses images avec la plus grande impudeur, elle tente de reconquérir par ce processus artistique ce qu’elle avait perdu en dignité et sa nouvelle identité.

Elle transforme le processus de vente et de négociation de son propre corps en création d’oeuvre d’art et réhabilite sa fonction en l’anoblissant. De même, le photographe lui permet par sa participation artistique et son soutien financier d’échapper à sa triste condition et de transformer son statut de prostituée en celui d’une artiste active.

La subtile mise en place néo-classique des personnages (compositions pyramidales ou en frise, éléments de décor comme les drapeaux ou les rideaux rythme architectural) n’est pas sans rappeler l’héroïsme de certaines oeuvres de propagande révolutionnaire, l’aspect ‘pompier’ des opéras de l’époque maoïste et en rajoute dans l’ironie et le cynisme dans des images académiques telle ‘la liberté guidant le peuple’; en effet, amer constat que cette nouvelle liberté qui comme la peste peut être aussi le véhicule des grands dangers de la corruption morale, de l’exploitation humaine, du mépris de l’autre, de la solitude.scheme01

Dans ces fausses allégories outrancières, les deux associés discréditent, (l’une par sa propre expérience et l’autre par la mise en scène de ses fictions) le mythe de la société prospère et florissante et expose la décadence qui se cache derrière. Comme de nombreux artistes chinois aujourd’hui Xu Yong s’interroge à travers ces mini performances sur la situation de la Chine

d’aujourd’hui et sur les pathétiques conséquences de la mondialisation. Il rêve d’apporter une proposition pour une société plus humaine basée sur la conscience individuelle, la justice et la liberté.

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