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Jours tranquilles à Paris
bretagne
13 juin 2014

Patrimoine : la bataille d’Auray dans le rétro

La Ville fête le 650e anniversaire de la fameuse bataille d’Auray. Un thème mis en lumière et couleurs lors des 17es Journées du patrimoine de pays et des moulins, les 14 et 15 juin.

Journées d’exception à l’horizon

Cette année, Auray a décidé de placer les journées du patrimoine de pays dans le tempo de l’histoire de la bataille d’Auray. Un combat décisif entre Charles de Blois et Jean de Montfort livré dans le pré il y a 650 ans. Un événement majeur dans l’histoire d’Auray et de la Bretagne que la ville a décidé de mettre en lumière et en couleurs au fil de plusieurs événements aussi ludique que pédagogiques. Après l’exposition sur le thème du Moyen-Âge réalisée par des enfants d’Auray (visible dans le hall du centre Athéna), le service archives et patrimoine de la ville propose aux Alréens une immersion dans le temps et l’espace à l’occasion des Journées nationales du patrimoine de pays, les 14 et 15 juin.

Une bataille décisive

« La bataille livrée le 29 septembre 1364 à Auray reste célèbre en Bretagne, explique Patrick Gouégoux, conseiller délégué au patrimoine et au tourisme. Mais, en réalité, peu connaissent vraiment cette histoire. » Le thème des Journées du patrimoine de pays « La lumière et les couleurs » tombe à point nommé pour éclairer d’un jour nouveau ce pan d’histoire de Bretagne.« La couleur au Moyen-Âge, relève Geneviève Hamon, responsable du service archives et patrimoine,est un élément capital de cette époque. Notamment des batailles. Elle est partout. En particulier sur les blasons des chevaliers auprès desquels se ralliaient les combattants. Cette couleur, on la retrouve aussi dans les vitraux, dans les enluminures. Dans cet esprit, nous proposons différentes animations autour de cette bataille historiquement et politiquement décisive ».

Des visites instructives

Samedi et dimanche, trois temps forts rythmeront ces Journées. Premier rendez-vous, samedi, avec la visite de l’église Charles de Blois, l’adversaire terrassé par l’armée de Jean de Montfort. L’église qui porte son nom fut édifiée dans les années 1930, mais son architecture et son décor portent à dessein l’histoire de cette fameuse bataille. Deux visites commentées à 11 h et 15 h, par Lydia Dréan, proposent de replonger dans ce lointain passé. C’est gratuit, tout public et sans inscription.

Des ateliers enluminures et armoiries

Samedi, c’est aussi la fête au parc Utting. Ça tombe bien, cette année elle se joue sur le thème du Moyen-Âge. Pour compléter le tableau, la Ville propose aux enfants, dès 7 ans, de composer leurs propres armoiries en prenant exemple sur celle d’un certain Bertrand du Guesclin, célèbre chevalier de la bataille d’Auray. L’atelier se déroule de 14 h à 19 h. C’est également gratuit et sans inscription préalable. L’opération propose enfin un atelier enluminures animé par Marjolaine Péreira, responsable des éditions Millefeuille. Il se déroule dimanche, de 16 h à 18 h, à l’église Charles de Blois. C’est gratuit, ouvert à tous dès 9 ans. Mais, attention, le nombre de place est limité. Inscription au 02 97 24 18 32. Article de Pierre WADOUX.

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12 juin 2014

La BSM ( Base Sous Marine) de Lorient

Le sous-marin Flore , dernier témoin d’une longue histoire

« La seule chose qui me fit réellement peur au cours de la guerre fut le péril sous-marin », confessait, dans ses mémoires, le Vieux lion, Sir Winston Churchill. On peut le comprendre, face à la démesure de l’investissement consenti par l’Allemagne nazie pour ériger la base des sous-marins de Lorient. L’ensemble architectural le plus monumental édifié par la fameuse Organisation Todt en France pendant la Seconde Guerre mondiale. La plus gigantesque des cinq forteresses de ce type établies sur la côte Atlantique asphyxier le Royaume-Uni en interdisant tout commerce maritime avec l’île. À partir de Lorient, une flotte de U-boots, surnommés « les loups gris » et chassant en meute, harcèleront durant une partie du conflit les convois de cargos dans tout l’Atlantique. La « Poche » de résistance allemande constituée autour de la BSM ne se rendra que le 10 mai 1945, le lendemain de la chute de Berlin, soit près d’un an après le Débarquement encore présents à Lorient lors de la reddition n’ont été conservés. En revanche, le sous-marin français Flore, l’un des derniers basés à Keroman (et son musée interactif) témoignent de la longue histoire militaire du site.Visites patrimoniales de Lorient, Ville d’art et d’histoire. BSM (visite guidée) : 02 97 02 23 29. Sous-marin Flore : 02 97 65 52 87. Musée sous-marin du Pays de Lorient :06 07 10 69 41. Visites couplées possibles.

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À la BSM de Lorient, le Mur de l’Atlantique est ouvert

Construite par l’Allemagne nazie pour abriter ses redoutables sous-marins, la plus grande forteresse militaire d’Europe connaît depuis dix ans une surprenante reconversion, industrielle et touristique.

Reportage

« À votre gauche, la ville en béton. À votre droite, la ville en Danpalon ! » C’est par ce raccourci que Nathalie Defrade, directrice de l’animation, de l’architecture et du patrimoine à la Ville de Lorient, traduit l’étonnant télescopage visuel qu’offre le site de Lorient-Keroman. La « ville en béton » écrase, d’entrée, le visiteur sous la masse brutale et colossale des bunkers allemands de l’ancienne base des sous-marins, la BSM. Le Danpalon, marque commerciale d’un bardage translucide en polycarbonate, habille, lui, tous les bâtiments de la nouvelle cité de Kéroman, un pôle d’activités dédié à la mer. La Cité de la voile ÉricTabarly en est la figure de proue. Une nef de métal bleu irisé qui paraît en suspension au-dessus du quai. Par cette apparente légèreté, son architecte, Jacques Ferrier, voulait répondre« à la lourdeur tellurique des blocks de la base des sous-marins ».

Une audace

En 1997, lorsque la Marine nationale décide de fermer la base de sousmarins qu’elle exploitait depuis 1945, la Ville de Lorient et sa communauté d’agglomération voient disparaître près de quatre mille emplois, militaires et civils. Les élus, avec à leur tête l’actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, « héritent » aussi d’une friche industrielle de 25 ha, dont les bunkers de la BSM couvrent à eux seuls près de 7 ha ! Que faire de ce million de mètres cubes de béton et de ferraille ? Malgré le coût d’une démolition estimée à plus de 30 millions d’euros, certains se battent pour que disparaisse définitivement du paysage un« vil héritage du nazisme », cause du malheur de Lorient, rasée par les bombardements de l’aviation alliée. Ce ne sera pas le parti retenu. Mais celui d’une audacieuse reconversion intégrant à la fois des activités industrielles et de service, des activités de loisirs et de tourisme.« En conservant tout ce qui présente un intérêt patrimonial », rappelle Nathalie Defrade. Un tour de force ! Pas simple, en effet, de conjuger, dans le même environnement, l’activité d’un chantier naval ou d’un pôle de course au large et un circuit de promenade. Compliqué de mettre aux normes actuelles de confort ou de sécurité, sans les dénaturer, des locaux conçus il y a soixante ans pour une tout autre destination…

Un bunker dans son jus

C’est pourtant à cet heureux et permanent aller-retour entre le XXe et le XXIe siècle qu’est invité le visiteur de Keroman. Deux des cinq nefs du K1 (Keroman 1), que Bernadette Malgorn, ancienne préfète de la Région Bretagne, comparait, par leur gigantisme, aux« halls sidérurgiques » dont elle avait accompagné la reconversion en Lorraine, abriteront bientôt un port à sec pour bateaux de plaisance. Clin d’œil à l’histoire, ils n’y seront pas grutés, mais emprunteront le slipway sur lequel étaient hissés les U-boots entrant en carénage. Juste en face, la société Lorima, leader mondial du mât en fibre de carbone, a jeté son dévolu sur les alvéoles du K2, des cathédrales de 120 mètres de long capables d’accueillir les tunnels de fabrication des gréements équipant les géants de la course au large.

Une double présence

Keroman III, le dernier construit et le plus gros des trois bunkers de la BSM, est aussi le seul dont les alvéoles donnent directement sur la mer. Abri pour les embarcations des pompiers et des Affaires maritimes, la société Pegasus, fondée par d’anciens commandos Marine, y organise des stages commando pour cadres et dirigeants d’entreprises à endurcir. Le K3, le seul ouvert à la visite, a été conservé « dans son jus ». Il devra, dans les prochaines années, faire l’objet de nouvelles mesures de conservation-protection. Le béton subit des altérations. Même extraordinairement épais, le blindage acier des portes n’est pas insensible à la corrosion de l’eau et de l’air marins.« Le K3 est un témoin unique d’une double présence, celles de la Kriegsmarine puis de la Marine française. » Chacune y a laissé son empreinte, fait remarquer Nathalie Defrade en montrant des câblages électriques allemands qui courent sur les murs.« Le système de désenfumage, toujours en fonctionnement, est aussi celui de 1943. » Sur les parois des bassins à flot, des inscriptions « SIR », « NAR », indiquent toujours l’emplacement de carénage des sous-marins français de la classe Sirène ou Narval qui remplaceront les U-boots . Article de Jean-Laurent BRAS.

12 juin 2014

Le festival photo de La Gacilly en ce moment en Bretagne (extrait)

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9 juin 2014

Bretagne à cinq départements : l’impasse

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Le gouvernement n’envisage pas le droit pour un département de changer de Région. Ce qui bloquerait un retour de la Loire-Atlantique en Bretagne historique.

Cela s’appelle le droit d’option. Dans le vaste chamboulement des frontières régionales, il s’agissait de réserver le droit pour un département de changer de Région. Une disposition très attendue par les tenants de la Bretagne historique et du retour de la Loire-Atlantique au sein de la Bretagne. Cette éventualité était aussi envisagée par Pierrick Massiot, le président (PS) de la Région Bretagne (Ouest-France de mercredi ). Et hier, plusieurs associations bretonnes de Paris (ou de Bretons de Paris…) comme l’Association des cadres bretons, la Fédération des Bretons de Paris ou Paris Breton l’ont aussi réclamée d’une seule et même voix. Seulement, ce droit d’option n’est plus du tout à l’ordre du jour pour le gouvernement. André Vallini, secrétaire d’État à la Réforme territoriale, l’a confirmé hier. En clair, il ne figurera pas dans le prochain projet de loi sur la réforme territoriale qui sera discuté par les parlementaires.« Ce droit d’option aurait ouvert des débats sans fin, chaque département aurait souhaité être rattaché à telle région. On n’allait plus en finir », aexpliqué André Vallini.

L’ultime carte pour la réunification

L’annonce risque de faire monter la température dans les rangs des partisans de cette Bretagne historique à cinq départements. Déjà, depuis le début de la semaine, ils ne cessent de dénoncer la nouvelle carte des régions dévoilée lundi soir par François Hollande qui laisse la Bretagne en l’état, à quatre départements. À la limite, ce droit d’option apparaissait comme une dernière carte à jouer pour retrouver les frontières de la Bretagne historique. Sauf que cette carte n’est manifestement plus d’actualité. Même si on peut imaginer que les députés bretons, largement favorables à la Bretagne à cinq, essaieront de sauver ce droit d’option lors des débats parlementaires. C’est, en tout cas, ce qu’a déjà annoncé Jean-Jacques Urvoas, député (PS) du Finistère, et président de la commission des lois à l’Assemblée nationale. Mais il leur faudra réunir une majorité de voix sur un droit d’option qui apparaîtra surtout comme une opportunité pour la Loire-Atlantique de quitter les Pays de la Loire pour la Bretagne. Pas gagné… Christian Troadec, le maire (divers gauche) de Carhaix, et à l’origine du mouvement des Bonnets rouges, n’a pas tardé à réagir.« On veut enterrer définitivement toute possibilité à la Bretagne de retrouver ses frontières historiques », déclare-t-il. Et de poursuivre, en haussant singulièrement le ton :« Après le temps de l’enfumage et de l’humiliation vient donc désormais celui du cynisme et de la provocation. ». Article de Didier GOURIN.

9 juin 2014

Festival Photo de La Gacilly (vu hier) - extrait

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9 juin 2014

Festival Photo de La Gacilly (vu hier) - extrait

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9 juin 2014

Festival Photo de La Gacilly (vu hier) - extrait

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8 juin 2014

Brocante sur le port de St Goustan - AURAY

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8 juin 2014

Canal de Nantes à Brest

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Photo prise à l'occasion d'un pique-nique sur les bords du canal de Nantes à Brest

7 juin 2014

Les asperges de Rommel... à Kerhillio (Erdeven)

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Comme en 2013, mais d'une manière beaucoup plus importante et spectaculaire, les vestiges des « Asperges de Rommel » sont réapparus à Kerhillio.  Une quarantaine de bases de ces châssis, composés de quatre pieux, étaient bien visibles sur la plage, de part et d'autre de l'accès principal. Ces structures de bois, imaginés par le général Rommel en 1944, maintenaient de longues perches munies d'explosifs pour empêcher l'atterrissage de planeurs et le débarquement de troupes alliées.

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Photo ci-dessus : source Le Télégramme (début d'année 2014)

Filmé le 8 juin 2014

Ci-dessous photos prises le 8 juin à marée basse. Les asperges sont à peine visibles maintenant...

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