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Jours tranquilles à Paris
coronavirus
3 avril 2020

Coronavirus

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3 avril 2020

Coronavirus : de nouveaux malades seront accueillis en Bretagne ce week-end

bretagne patirnrs

Les hôpitaux bretons vont à nouveau accueillir des malades du Covid-19, dimanche 5 avril. Deux trains sanitaires vont les acheminer vers les établissements de santé de la région.

Deux trains sanitaires doivent arriver en Bretagne ce dimanche 5 avril. Les horaires ne sont pas connus pour le moment. Ils transporteront plusieurs malades du Covid-19 originaires d’Ile-de-France, où les hôpitaux sont surchargés.

Un premier train s'arrêtera à Rennes, Morlaix ou Saint-Brieuc et Brest. L’autre devrait faire escale en gare de Vannes, Lorient et Quimper. Cette dernière information est en cours de validation, des visites sont en cours pour vérifier la faisabilité de ces opérations dans ces trois gares. Selon l'ARS, lAgence régionale de santé, ces transferts régulés par le ministère de la Santé, sont complexes à organiser, car ils impliquent le personnel de santé, l'État et notamment la SNCF.

En Bretagne, le taux d'occupation des lits en réanimation est de 60%

Mercredi 1er avril, la Bretagne a déjà accueilli deux premiers trains sanitaires avec 36 patients. Les malades ont été hospitalisés à Rennes, Saint-Brieuc et Brest.

 

3 avril 2020

Les américains font leurs courses...

armes etats unis

3 avril 2020

Médicaments

medicaments

3 avril 2020

Infirmières nues

infirmieres nues

Alexandra Cantarel est infirmière libérale à Rennes. Avec d'autres collègues, elle a choisi de poser nue sur les réseaux sociaux pour réclamer plus de moyens pour lutter contre le coronavirus.

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3 avril 2020

Des patients parisiens en Bretagne...

bretagne

Décryptages

Coronavirus : en Ile-de-France, une évacuation sanitaire sans précédent

Par François Béguin, Samuel Laurent, Cédric Pietralunga, Chloé Hecketsweiler

Ces opérations ont permis de diriger, mercredi, 36 patients en TGV médicalisé vers la Bretagne et 84 malades par les airs ou par la route vers la Normandie, les Pays de la Loire ou le Centre-Val de Loire.

Jusqu’au dernier moment, ils ont espéré pouvoir faire face seuls à la vague de patients. Mais, dans la nuit du mardi 31 mars au mercredi 1er avril, le directeur général de l’Assistance publique- Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch et celui de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France Aurélien Rousseau ont dû se rendre à l’évidence. Impossible de suivre le rythme d’arrivée des malades.

Au cours des vingt-quatre heures précédentes, les hôpitaux franciliens ont dû accueillir 190 nouveaux patients affectés par le SARS-CoV-2 en réanimation, portant leur nombre total à 2 200, leur capacité maximale.

Pour retrouver un peu de marge, ordre est alors donné de transférer des malades vers des régions moins touchées. Résultat deux jours plus tard : après une première opération d’évacuation − déjà programmée − de 36 patients en TGV médicalisé mercredi vers la Bretagne, 84 ont été transportés dès l’après-midi par les airs ou par la route vers la Normandie, les Pays de la Loire ou le Centre-Val de Loire.

Pour déployer ce « pont aérien » un « hub » a été installé à l’aéroport d’Orly − fermé au public − à partir duquel une quinzaine d’hélicoptères et d’avions civils comme militaires a fait la navette. Une « première dans l’histoire de la médecine en France », indique-t-on à l’ARS. Cinquante autres personnes pourraient être encore transférées ce week-end. « L’objectif est d’avoir transféré un total de 216 patients d’Ile-de-France d’ici à lundi », calcule un conseiller à Matignon, en rappelant que 439 transferts ont déjà été réalisés en France depuis le 18 mars.

Le coût financier n’est pas un sujet

Au sein de l’exécutif, on souligne que « c’est un travail de planification permanent, effectué quasiment 24 heures sur 24 par la direction générale de la santé, avec les ARS et les pays frontaliers ». L’objectif : éviter à tout prix qu’un malade ne trouve pas le lit de réanimation dont il pourrait avoir besoin.

« Il n’est pas question de laisser une personne sans solution », jure un conseiller. Mais, reconnaît-on, cela demande des arbitrages subtils entre les lits disponibles aujourd’hui et ceux dont les régions ont besoin pour accueillir les futurs patients. Pour l’heure, l’exécutif table plutôt sur un effet positif du confinement. « On ne va pas laisser inemployées des capacités de réanimation dans des régions qui pourraient être épargnées », explique un proche du premier ministre Edouard Philippe.

Chaque jour en fin d’après-midi, un point est fait au sein de la cellule interministérielle de crise (CIC), installée au ministère de l’intérieur, Place Beauvau. C’est là que sont décidés les transferts et les moyens associés, qu’ils soient militaires ou civils. Et ce, quel que soit le coût financier. « Le président de la République a dit que tout devait être fait quoi qu’il en coûte, ce n’est pas un sujet », balaie-t-on à Matignon.

L’Etat a d’ailleurs mis à disposition sa propre flotte de Falcon pour transporter jusqu’à Paris des médecins et des personnels soignants de régions pour l’instant moins touchées, afin d’ouvrir de nouveaux lits de réanimation en Ile-de-France. Trois avions ont ainsi récupéré une trentaine de soignants mercredi. Au total, 300 infirmiers et aides-soignants et une trentaine de médecins sont attendus en renfort en région parisienne, permettant d’ouvrir 200 nouveaux lits d’ici à ce week-end.

Solidarité transfrontalière

Dans l’attente de nouvelles capacités, les hôpitaux évaluent les malades aptes à être transportés. Ceux-ci doivent être stables. « Deux patients devaient partir dans la journée, mais nous avons annulé car leur état s’est aggravé pendant la nuit », témoigne Djillali Ananne, chef du service de réanimation de l’hôpital de Garches, en précisant que le transfert pourra être reprogrammé pour le week-end en cas d’amélioration.

Deux autres patients sont déjà arrivés sans difficultés à Brest, où ils seront pris en charge jusqu’à leur réveil. La pression sur les lits a atteint un pic cette semaine : « Dès qu’un lit se libère nous avons six appels et, en une heure à peine, il est pourvu », constate le médecin, en rappelant qu’un tiers des 70 personnes hospitalisées à Garches pourrait avoir besoin d’une réanimation dans les prochains jours.

Dans la région Grand-Est, les transferts ont été nombreux et, de l’avis de tous les acteurs, vitaux pour éviter l’effondrement d’un système de soins mis sous haute tension. Ils ont été « indispensables », souligne Christophe Gautier, directeur des hôpitaux de Strasbourg. Ces évacuations ont eu lieu vers d’autres régions, avec trois TGV sanitaires qui ont emmené 56 patients au total vers le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire, la Bretagne ou la Nouvelle Aquitaine.

« Dieu merci, on a pu évacuer des malades », renchérit Jean-François Cerfon, réanimateur à Colmar et président régional de l’Ordre des médecins, qui insiste sur la solidarité des pays voisins de l’Alsace, de la Suisse à l’Allemagne, qui « nous ont bien aidés ». La région a en effet pu compter sur la solidarité transfrontalière : 115 patients ont été emmenés au Luxembourg, en Suisse et surtout en Allemagne (85 transferts). L’armée a également joué son rôle avec l’opération Morphée, des avions sanitaires qui ont permis le départ d’une trentaine de patients, vers d’autres régions de France ou vers l’étranger.

L’idée était née pour des victimes d’un attentat

L’idée de recourir à des TGV sanitaires n’est cependant pas née avec l’épidémie. Il y a un an, les urgentistes du SAMU parisien avaient organisé avec la SNCF un entraînement sur un trajet Metz-Paris. « L’objectif était d’être prêts à transférer les victimes d’un attentat vers la capitale dans le cas où elles ne pourraient pas toutes être prises en charges sur place », explique Lionel Lamhaut du SAMU de Paris. Baptisé « chardon », en référence à la plante emblématique de la Lorraine, cet exercice a permis aux équipes de définir une « marche à suivre » pour le transfert ferroviaire. « Personne ne pensait qu’on aurait à s’en servir ainsi », souligne M. Lamhaut.

Les patients − quatre par wagon − sont installés à l’étage inférieur, tandis que l’étage supérieur sert de zone de repos pour les soignants. Entre les deux, une zone d’habillage et de déshabillage a été installée. L’équipe − quatre infirmières, un médecin sénior, un médecin junior et un logisticien − vient le plus souvent de l’établissement d’accueil pour ne pas affaiblir des services déjà en manque de bras.

Selon lui, le train est le plus adapté au transport de ces malades fragiles : « Nous pouvons sans difficulté poursuivre les traitements : changer les perfusions, injecter les médicaments, bouger les patients, et même faire une échographie », explique Lionel Lamhaut. Jusque-là, aucun incident n’est survenu. « Forcément un jour, [l’état] d’un patient s’aggravera à bord, mais c’est l’histoire naturelle de la maladie. »

Ce moyen de transport est aussi le plus rapide : lors d’une opération Morphée − par avion militaire − il faut 1 h 30 pour embarquer et débarquer six malades, contre deux heures pour vingt-quatre patients avec le train.

3 avril 2020

Policiers déguisés en coronavirus...

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3 avril 2020

Contamination - Le port du masque, signe de la différence culturelle entre l’Asie et l’Occident

corona monde

masque

SOUTH CHINA MORNING POST (HONG KONG)

En Asie, porter un masque a été une évidence dès le début de l’épidémie de Covid-19. Une bizarrerie aux yeux des Occidentaux, pour qui le masque symbolise la maladie. Analyse d’une anthropologue de Hong Kong.

Voisins de la Chine, les Hongkongais ont été parmi les premiers à être exposés à la menace de l’épidémie du nouveau coronavirus, il y a deux mois [fin janvier]. À ce moment-là, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considérait encore qu’il s’agissait d’un événement de portée régionale, affirmant par ailleurs qu’il était tout à fait possible de l’enrayer.

Hong Kong a signalé ses premiers cas d’infection au nouveau virus le 22 janvier. Le lendemain, la Chine annonçait la mise en quarantaine de Wuhan, une ville de plus de 10 millions d’habitants.

Début février, j’étais en déplacement professionnel en Europe. À l’aéroport de Heathrow, en Grande-Bretagne, alors que j’attendais l’avion qui devait me ramener à Hong Kong, je me suis entretenue avec un Britannique charmant qui m’a demandé pourquoi le virus semblait à ce point inquiéter les gens en Asie.

Dialogue de sourds

Je lui ai répondu que la maladie était extrêmement contagieuse et qu’elle pouvait être mortelle. Ce à quoi il a rétorqué :

Eh bien, ce n’est qu’une grippe de plus, je n’imagine pas que d’autres pays iraient verrouiller une ville de 10 millions d’habitants.

- Ça ne vous fait pas un peu peur ? lui ai-je dit.

- Pas du tout, a-t-il répliqué.

- Oh, vous êtes sacrément forts, par ici !” ai-je plaisanté.

Sauf que non. À partir de la mi-février, le virus s’est répandu rapidement en Europe, et maintenant, ce sont les États-Unis qui annoncent le plus grand nombre de cas confirmés dans le monde. C’est en Italie que le taux de mortalité est le plus élevé, supérieur même à la Chine, mais il devient également alarmant dans plusieurs pays occidentaux, dont l’Espagne.

À Hong Kong, l’obsession du masque

Quiconque a suivi de près le développement de la pandémie n’aura pas manqué de remarquer les différences entre l’Occident et l’Asie. À Hong Kong, Macao, Taïwan, mais aussi au Japon et en Corée du Sud, les gens portent des masques chirurgicaux, qu’ils se sont souvent procurés à grands frais et au prix de rudes efforts.

Depuis la fin janvier à Hong Kong, une seule question est sur toutes les lèvres : où trouver des masques ? Le mois dernier, le gouvernement a essuyé des critiques pour ne pas en avoir prévu assez pour le personnel médical dans les hôpitaux publics.

Un slogan est souvent revenu dans le combat qu’a mené Hong Kong contre l’épidémie : “Les Hongkongais se débrouillent tout seuls.” Répondant à la hausse de la demande de masques à Hong Kong et ailleurs, investisseurs et entrepreneurs se sont lancés dans la production de ces équipements. Des dizaines d’entreprises ont postulé auprès du gouvernement afin d’obtenir des subventions à la production de masques.

En Europe, distanciation sociale et confinement

De l’autre côté du globe, Européens et Américains se soucient apparemment bien moins des masques, même maintenant. La distanciation sociale et le confinement à domicile sont les deux stratégies gouvernementales le plus régulièrement évoquées dans la lutte contre la maladie, plutôt que de se couvrir la bouche.

À Hong Kong, en revanche, les responsables des services médicaux n’ont cessé de recommander aux gens de porter une protection sur le visage. Et ils ont constamment appelé la population à rester vigilante dans ce domaine.

Les médecins hongkongais ont expliqué en quoi les masques sont utiles : un masque chirurgical se compose de trois couches, et s’il est vrai que la deuxième couche ne protège pas contre les particules virales microscopiques, la première couche, imperméable, peut repousser les gouttelettes contaminées. Bien sûr, il faut en outre manipuler le masque de façon hygiénique et se laver fréquemment les mains.

Pourtant, en Occident, on affirme souvent aux gens que cet accessoire ne les aidera pas. Pis encore, qu’il pourrait jouer le rôle de réservoir de germes. Les praticiens chinois et leurs homologues occidentaux ont beau être formés à la médecine occidentale, ils ont des points de vue et des discours très différents. Ces divergences sont de plus en plus souvent débattues. Pourquoi un tel hiatus ? Serait-il avant tout culturel ?

Des conceptions culturelles bien ancrées

Si les cultures étrangères semblent facilement accessibles, les différences culturelles ont la vie dure. Une conception culturelle peut être si ancrée chez les individus que même une maladie hautement contagieuse, mystérieuse et mortelle, ne suffit pas à la faire disparaître.

De fait, pour beaucoup d’Occidentaux, le masque lui-même représente la maladie (on ne le porte que lorsqu’on présente des symptômes), il ne la prévient pas. Ce qui est dans le droit fil des recommandations de l’OMS concernant les moments auxquels porter un masque. Toutefois, Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, la chef de l’exécutif de Hong Kong, a été très critiquée pour avoir cité ces recommandations.

L’altérité visée en premier lieu

Tandis que la peur du coronavirus gagnait les pays occidentaux, certains s’en sont pris à des Asiatiques qui se couvraient le bas du visage, car ils voyaient en eux des symboles ambulants de la maladie.

De tels comportements agressifs étaient alimentés par l’anxiété, le manque d’informations claires, les préjugés culturels. Il s’agissait de désigner des boucs émissaires et, en l’occurrence, c’est l’“autre”, qui était visé.

Et, en effet, l’Occident a aussitôt pensé qu’il s’agissait d’un virus chinois, voire asiatique. Mais aujourd’hui tout traverse les frontières, mondialisation oblige. De nombreux pays ferment leurs frontières pour arrêter l’épidémie. Pour autant, nous n’allons pas restreindre les voyages perpétuellement.

En ces temps de confinement, nous devrions faire passer le message que les perceptions culturelles – qui concernent non seulement les masques, mais aussi les poignées de main, les embrassades, les baisers, l’autodiscipline et les préjugés raciaux – se manifestent par une diversité bien réelle dans la gestion de cette crise sanitaire.

Yuk Wah Chan

3 avril 2020

Témoignage - “Bloqués au Pérou, on essaie de se faire rapatrier depuis deux semaines”

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COURRIER EXPAT (PARIS)

À Cuzco, au Pérou, le confinement est total, avec des règles encore plus strictes qu’en France. Plusieurs Français s’y retrouvent bloqués sans possibilité de retour. En cause, des désaccords entre les autorités péruviennes et françaises.

En voyage depuis huit mois, Nicolas et sa compagne sont à Cuzco, au Pérou, depuis un mois. Avec la situation sanitaire liée au Covid-19 et les mesures de confinement, ils cherchent depuis deux semaines à rentrer en France, sans parvenir à se faire rapatrier. Ils sont actuellement coincés dans un Airbnb, avec trois autres couples de Français dans la même situation.

Des désaccords entre les autorités péruviennes et françaises

En cause, une gestion catastrophique de la part de l’ambassade et du consulat français. “Nous n’avons aucune information”, déplore Nicolas :

Les différents acteurs – l’ambassade, le consulat, l’Union des Français de l’étranger et les compagnies aériennes – jouent chacun de leur côté. Du coup, on a des informations différentes, voire contradictoires.”

Ce mardi, un avion transportant des ressortissants français est parti de Cuzco. L’ambassade a dit au groupe qu’il était inutile qu’ils se rendent à l’aéroport : n’ayant pas pu acheter leurs billets en ligne, ils serait refoulés. En fin de compte, l’avion est parti avec des places vides alors que le groupe aurait pu être rapatrié.

Les autorités péruviennes et françaises semblent avoir du mal à s’accorder. Alors que la France avait réussi à affréter trois bus pour ses ressortissants, les autorités péruviennes n’ont finalement pas voulu laisser circuler ces bus.

Il y a des vols pour Paris au départ de Lima. Mais de Cuzco à Lima, il y a vingt-trois heures de route et nous n’avons pas le droit de circuler. Même avec des laisser-passer, les autorités péruviennes nous bloquent. Nous n’avins aucune solution.”

Un confinement strict et une peur des étrangers

Comme la centaine de Français encore bloqués à Cuzco, les quatre couples doivent respecter les règles de confinement du Pérou. “Elles sont encore plus dures qu’en France. Il y a un couvre-feu à 18 heures et interdiction de sortir à plus d’une personne par famille”, explique Nicolas. Et ces mesures semblent encore plus strictes pour les étrangers :

Les Péruviens appliquent les règles à moitié. On voit encore des familles se promener. Nous, si nous sort, nous sommes sûrs d’être contrôlés.”

Nicolas évoque aussi une loi qui interdit l’alcool et des interventions de policiers dans les hôtels et auberges pour la faire respecter. En plus, depuis peu une loi a été mise en place pour protéger policiers et militaires contre toute poursuite judiciaire s’ils font des blessés lors de leurs interventions pour faire respecter le confinement.

Étant donné que la plupart des cas contaminés par le Covid-19 à Cuzco sont des Européens, un fort ressentiment est né à l’égard des étrangers : “Les gens changent de trottoir pour pas nous croiser, ils disent de pas nous approcher dans les boutiques”, raconte Nicolas. À cause de cette peur du virus, le couple a même été expulsé de son dernier logement Airbnb :

On était 9 Français dedans. Et un jour, la propriétaire a paniqué et nous a tous virés.”

On voit les autres nationalités se faire rapatrier. On a vu au moins dix bus de Mexicains, des bus d’Américains aussi ! Et nous, rien.”

En attendant qu’une solution soit trouvée, le groupe doit s’armer de patience et tente tant bien que mal de s’occuper pendant le confinement : “Heureusement notre Airbnb est bien, on a une chambre par couple, c’est déjà ça !” plaisante Nicolas.

On fait beaucoup à manger, on expérimente nos recettes les plus folles ! Notre jeu de Uno est notre plus grand ami. On fait aussi des blind test, des Burger quiz… On s’occupe comme on peut !”

Léane Burtier

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Source

Courrier Expat

PARIS http://www.courrierinternational.com/expat

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3 avril 2020

Coronavirus : le pic de l’épidémie prévu «vers le 6 avril» en Ile-de-France

Selon un document de l’AP-HP que nous avons pu consulter, le pic de l’épidémie approche en région parisienne. Un soulagement alors que la saturation est là en réanimation. Mais les chiffres de malades pourraient ne pas baisser tout de suite. Explications.

1696 décès le 26 mars, 2606 le 29, 3523 le 31, 4503 le 2 avril. Chaque soir, à la télé, le directeur général de la santé prend la parole, égrenant les sombres chiffres des victimes du Covid-19. Chaque soir, Jérôme Salomon annonce le bilan de la déferlante, toujours plus de contaminations et de morts. Quand cesseront-ils de s'envoler? En Ile-de-France, dans la région la plus touchée par le coronavirus, la date du pic de l'épidémie, tant espérée, se précise.

C'est une bonne nouvelle ? Selon un document de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) regroupant 39 hôpitaux, datant du 31 mars et que nous avons consulté, le pic est prévu « vers le 6 avril ». « C'est une bonne nouvelle, on attend tous avec impatience la fin de la semaine, réagit Jean-Paul Mira, chef du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris. Cela signifie qu'il s'agit du sommet. A partir de là, les chiffres arrêteront de grimper. »

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