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Jours tranquilles à Paris
festival de cannes
22 mai 2016

Festival de Cannes - Bella Hadid

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Bella Hadid aura marqué la 69e édition du Festival de Cannes avec une robe en satin rouge terriblement sexy. Sa styliste explique ce qu'elle portait en-dessous pour éviter les dérapages.

Elizabeth Sulcer est la styliste personnelle de Bella Hadid. Elle donne des détails sur la robe rouge en satin portée par la jeune femme de 19 ans dans le Vanity Fair. Signée Alexandre Vauthier, la robe devait être "belle et emblématique".

Sous sa robe, Bella portait un "body en soie" cousu au tissu. Cela ne l'a pas vraiment empêchée de trop en montrer mais passons... Pour porter ce type de tenue, Elizabeth Sulcer conseille de coller du tape spécial au niveau du décolleté, pour que le tissu reste en place.

La styliste avait confiance en Bella: "Elle est intelligente et sûre d'elle. Nous savions qu'elle pourrait porter cette robe" osée. Elizabeth a réussi son coup: la tenue va avoir "un impact durable" et c'est cela qui compte à ses yeux.

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22 mai 2016

Festival de Cannes - Débarquer seins nus sur le tapis rouge de Cannes : c'est fait...

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Une invitée...

22 mai 2016

Adèle Exarchopoulos au Festival de Cannes

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22 mai 2016

A Cannes et mercredi prochain en salles : "Elle" de Paul Verhoeven avec Isabelle Huppert

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22 mai 2016

Ce soir.... et la Palme d'Or est attribuée au film.... ????

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21 mai 2016

Festival de Cannes

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20 mai 2016

Antoine Doinel est mort, vive le roi !

Il a déplié son petit corps, flexible malgré les années et, la tête posée sur l’oreiller au milieu des restes de petit-déjeuner, il a commencé à parler : « On ne sort pas de ce genre d’expérience intact. Ce fut une épreuve. Un film très particulier, quasiment muet, sur la souffrance physique et sur la mort. Je ne l’ai pas joué, je l’ai vécu. Alors forcément… » Jean-Pierre Léaud, 72 ans, reçoit dans son lit. Comme, en 1715, le Roi-Soleil, 72 ans, à l’agonie, celui-là même qu’il interprète dans La Mort de Louis XIV, du Catalan Albert Serra, en sélection officielle jeudi 19 mai à Cannes. Un film hors compétition (séance spéciale) pour un acteur hors compétition, hors cadre. « Hors compétition, oui, mais tout le temps dans le cadre ! », corrige l’acteur, d’un gloussement rebelle.

« Pendant un mois entier, raconte-t-il, avec sa caméra numérique, Albert Serra m’a filmé du matin au soir et du soir au matin. J’étais totalement immergé dans ce personnage de Louis XIV, sachant très bien que ce que le cinéma saisissait à travers moi, c’était “la mort au travail” chère à Jean Cocteau. La mort, il ne faut pas l’évacuer, mais bien au contraire l’accueillir et en faire quelque chose. C’est ce que j’ai essayé de faire dans ce film. Quand Sacha Guitry montre la mort de Talleyrand dans Le Diable boiteux, il n’y a rien [il mime un corps rigide allongé dans un cercueil]. Alors qu’ici il y a quelque chose… »

« Pour moi, Cannes, c’est le lieu de la vie, de la naissance »

Jean-Pierre Léaud a des coquetteries. Charmantes. Et aussi la bouche sèche, la langue qui danse en tous sens et le regard itou. « A mesure que j’entrais dans le personnage, je me suis découvert une royauté hiératique dont je ne soupçonnais pas qu’elle existât en moi. Il paraît qu’il se dégage de moi une certaine autorité aristocratique… » S’il scrute la mort, le film d’Albert Serra est avant tout un couronnement pour l’acteur, à qui le Festival de Cannes s’apprête à décerner une « Palme d’honneur », la cinquième de son histoire, après celles attribuées à Woody Allen, Clint Eastwood, Bernardo Bertolucci et, en 2015, Agnès Varda. « Or pour moi Cannes, s’émeut l’acteur, c’est le lieu de la vie, de la naissance. »

Héros culte

Jean-Pierre Léaud n’avait que 14 ans lorsque, en 1959, François Truffaut a reçu ici le prix de la mise en scène avec Les Quatre Cents Coups, dans lequel il incarnait, pour la première fois, Antoine Doinel, le double de fiction du cinéaste. Si l’acteur n’a jamais obtenu aucune des grandes récompenses qui en général célèbrent ces talents, Antoine Doinel, lui, est devenu un héros culte. « La mort travaille tout le monde, dit Jean-Pierre Léaud. Mais Albert Serra a choisi en moi un acteur bien précis, bien commenté dans une certaine histoire de la Nouvelle Vague, pour ainsi montrer, derrière le petit garçon, l’homme déjà âgé travaillé par la mort. J’ai tout de suite su que ce combat aurait une place extrêmement importante dans ma filmographie. Je l’ai joué avec autant d’intensité que lorsque je jouais, dans ma jeunesse, le personnage d’Antoine Doinel. Parce qu’au fond, le film me permet enfin de lui dire au revoir. »

Brigitte Duvivier, sa femme (« Scotchés depuis vingt-quatre ans, mariés depuis dix », comme elle dit), traverse la chambre, de la crème de beauté sur les joues. Jusqu’à il y a deux ans, elle était prof de philo à Louis-le-Grand, à Paris. Entre cet homme nonchalamment allongé, et cette femme en beauté, tout ici respire la Nouvelle Vague – une esthétique de la liberté, une morale libertaire. Un couple dialectique et joyeux, qui lit ensemble Kierkegaard, dont l’acteur utilise le concept central de « répétition », pour établir une corrélation entre le mouvement cinéphile dont il est la fois l’apôtre et l’un des derniers survivants, et des générations d’évangélisés qui le font éternellement revivre.

Le « parle être »

« Depuis la mort de François Truffaut, je suis tombé sur un manque, et à partir de ce manque, il a fallu construire un renouvellement du langage, à travers des films que j’ai tournés depuis. C’est l’apprentissage des textes qui me sert de psychanalyse, le lieu d’une scansion, ce que j’appelle le “parle être” ». Il y a chez lui des accélérations et des retenues inquiètes. Un regard pour s’assurer que vous suivez, et puis, de nouveau, la pensée qui file : « Avec le film d’Albert Serra, je change d’âge, de génération. Quelle merveilleuse expérience de dire : “Oui, je suis vieux” au lieu de le nier », s’amuse-t-il.

« Quelle plus belle façon d’entrer dans la vieillesse qu’en incarnant la mort de Louis XIV ? Sur mon lit de mort, quand, à mon tour, je repenserai à ma vie, je me dirai : “Je ne suis pas passé à côté.” » Et sur sa tombe ? « Vous écrirez “Ci-gît Antoine Doinel, puni injustement par Petite Feuille pour une pin-up tombée du ciel.” Comme sur le mur que je couvre de graffitis dans Les Quatre Cents Coups. » Source Le Monde

Article de Laurent Carpentier - Reporter culture

Chargé en 1997 par "Le Monde" de la création d’"aden", guide culturel parisien hebdomadaire co-édité avec Les "Inrockuptibles", il le dirigera pendant huit ans. Quand le quotidien met fin à l'aventure, il devient free lance, se spécialisant dans des reportages au long cours notamment sur les questions environnementales. Il publie ainsi en 2011 chez Actes Sud avec le glaciologue Claude Lorius : « Voyage dans l’anthropocène », réédité en 2013 en livre de poche (Babel). Revenu au "Monde" comme chef du service culture en aout 2011, il est aujourd'hui grand reporter au sein du service. Il publie à la rentrée 2015 son premier roman "Les Bannis" chez Stock.

 

18 mai 2016

Festival de Cannes - Bella Hadid

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18 mai 2016

Festival de Cannes

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18 mai 2016

Festival de Cannes : Almodovar

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