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Jours tranquilles à Paris
festival de cannes
10 juin 2015

Cannes, festival du Tweet ?

Dans un entretien au Film français, Thierry Frémeaux, le directeur du festival de Cannes, accuse les réseaux sociaux d’avoir nui « à l’esprit général » de sa 68e édition. Il déplore « une course contre la montre permanente entre journalistes et néocritiques amateurss. Faire de la critique, c’est exercer et poser une pensée, ça ne se résume pas à 140 signes écrits à la fin du générique. »

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24 mai 2015

Festival de Cannes

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La Palme d’or pour Dheepan , de Jacques Audiard (photo) , les prix d’interprétations à Emmanuelle Bercot ( Mon Roi ) et Vincent Lindon ( La loi du marché ). Le jury du Festival de Cannes, présidé par les frères Coen met à l’honneur le cinéma français.

24 mai 2015

Festival de Cannes : Jacques Audiard remporte la Palme d’or pour son film "Dheepan"

Le jury du Festival de Cannes, présidé par les frères Coen, annonce, dimanche 24 mai, les grands vainqueurs de cette 68e édition. La Palme d'or a été attribuée à Jacques Audiard pour Dheepan.

24 mai 2015

Festival de Cannes - Joel et Ethan Coen (Présidents du jury du Festival de Cannes 2015)

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Dès hier soir, les deux présidents Joel et Ethan Coen, et leur sept jurés, se sont enfermés dans un endroit tenu secret afin de décider du palmarès de cette 68e édition. La villa qui abritait les secrets des délibérations les années précédentes a été remplacée par un autre lieu, à cause de plusieurs photos indiscrètes tweetées par Gilles Jacob. «Imprévisibles», «drôles», «décontractés», depuis leur nomination à la tête du nouveau jury, les frères Coen ne se sont pas bâti une réputation de père fouettard. Au contraire. Certains cinéphiles et ardents défenseurs du Festival redoutaient même leur manque de sérieux. À juste titre? Selon une source proche du jury, il semblerait en effet que les deux réalisateurs aient laissé les jurés assez, voire même très libres.

Après avoir été aperçus tous ensemble (mais à deux tables différentes) à la soirée d'ouverture du Festival le 13 mai, les membres du jury se sont ensuite dispersés chacun de leur côté. Les frères Coen se sont faits plutôt discrets et n'ont pas écumé les soirées. Nous les avons vus à celle organisée par Kering le 18 mai dernier. Les deux présidents étaient accompagnés ce soir là de Guillermo del Torro, Jake Gyllenhaal, Rokia Traoré et Sophie Marceau.

Mais dans les jours qui ont suivi, les jurés n'ont pas assisté aux mêmes projections des films en compétition. En ordre dispersé, l'on a pu voir Guillermo del Toro à la première projection presse de Mon roi de de Maïwen, tandis que Sophie Marceau a foulé le tapis rouge, seule, le 20 mai pour Mountains may depart puis le lendemain pour The Assassin. Des soirées, les jurés en ont fait aussi. Mais toujours en étant éparpillés. Tandis que Sienna Miller et Jake Gyllenhaal se sont rendus à la fête de Calvin Klein le 21 mai, les deux acteurs, accompagnés de Xavier Dolan, ont aussi fait acte de présence à la soirée de l'amfAR le même soir. «J'ai bien enligné les fêtes, j'ai bien bamboché», a avoué sans rougir le réalisateur de Mommy au magazine Grazia.

Palme du président le plus sévère

Il est rare dans l'histoire de Cannes que les membres du jury avancent si peu groupés. Trop laxistes les Cohen? En 2013, à l'époque où Steven Spielberg tenait les rênes du jury (alors composé de Daniel Auteuil, Vidya Balan, Naomi Kawase, Nicole Kidman, Ang Lee, Cristian Mungiu, Lynne Ramsay et Christoph Waltz), le réalisateur américain avait semble-t-il un peu plus la main sur ses jurés.

Mais c'est sans conteste à Isabelle Adjani que revient la palme du président le plus sévère. En 1997, après avoir demandé à composer son jury (en choisissant notamment Tim Burton et Nani Moretti), l'actrice a mené son équipe à la baguette et a élaboré un emploi du temps digne d'une troupe de scouts: petit-déjeuner à 7h30, projection à 8h30, conférence de presse de 11h, puis débrief dans la foulée, et ce tous les jours, avec l'ensemble du jury réuni. A contrario, les frères Coen n'auraient pas organisé beaucoup de réunions de leur jury depuis le début de cette édition. Faut-il craindre un palmarès inconhérent et à côté de la plaque? Verdict aujourd'hui dans la soirée...

23 mai 2015

Marion Cotillard mounted the fabled steps of the Cannes Film Festival wearing #DiorCouture for her new film 'Macbeth'

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23 mai 2015

Festival de Cannes - Catherine Deneuve

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Les plus belles photos du Festival de Cannes par les photographes de Paris Match . @FestivaldeCannes 2005 . Catherine #Deneuve invitée par le festival a donner sa "leçon" de #cinéma face à une salle comble . Catherine Deneuve a évoqué les souvenirs de sa carrière, de sa vie , sans oublier sa jeunesse de star et ses premiers #tournages. Elle a même confessé sa préférence pour les baisers filmés par #Hitchcock et #Kazan. Catherine Deneuve avec ses leçons d'actrice a séduit la salle en prof de charme . Elle pose ici pour Sebastien Micke de Paris Match, sur la terrasse de sa suite au Majestic. @Mbrincourt.parismatch#cannes2015

23 mai 2015

Bons baisers de Cannes avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu complices lors de leur photocall pour le fillm "Valley of Love"

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23 mai 2015

L'actrice Isabella Rossellini, présidente du jury du prix Un certain regard, par @yannrabanier

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23 mai 2015

Une vannetaise sur la Croisette : Louise Bourgoin

Louise Bourgoin : « Pas toujours courageuse, hélas… »

Elle était une nouvelle fois à Cannes. Pour défendre Je suis un soldat, un film écrit pour elle. Une première.

Vous êtes encore une fois cannoise ?

Si on compte mes années à Canal + ,pour la météo, ça fait pas mal de passages. J’ai commencé à y venir il y a huit ans.

Et pour présenter des films ?

Il y a cinq ans, j’avais monté les marches pour L’autre monde de Gilles Marchand. Là, je viens défendre un premier film de Laurent Larivière, Je suis un soldat . C’est la première fois qu’on écrit un rôle pour moi. Donc ça me tient particulièrement à cœur de le défendre.

C’est l’histoire d’un trafic de chiens. Vous avez la passion des bêtes ?

Pas spécialement. Je n’ai pas de chien. À Paris, c’est assez compliqué et je ne suis pas du tout familiarisée avec les animaux en général.

Je suis un soldat , dit le titre du film, tiré d’une chanson de Florent Pagny. C’est votre genre sur un tournage ?

Avec les metteurs en scène, oui. Je ne suis pas trop désobéissante. Il faudrait que je le sois un peu plus.

Pourquoi ?

Parce que c’est important de surprendre le metteur en scène. C’est ce qu’il attend des comédiens.

Y avait-il des scènes que vous appréhendiez à la lecture du scénario ?

Bien sûr ! Je n’appréhendais pas de me mettre nue, mais je redoutais les scènes avec les chiens. Quelques cascades m’ont demandé pas mal d’entraînement. Je n’ai pas été doublée, à aucun moment.

Votre personnage s’appelle Sandrine. Le prénom, c’est important ?

Bien sûr. Il dit beaucoup sur le milieu social, et c’est terrible d’ailleurs. Il y a encore énormément de castes en France. On se retrouve là-dessus avec Laurent Larivière : on vient du même milieu social, on a le même manque de confiance. Il n’a pas tenté la Femis, (l’école des métiers du cinéma), je n’ai pas osé le Conservatoire. On est de la mauvaise naissance, pas de la bonne famille. Je me suis sentie un peu usurpatrice quand je suis arrivée dans ce milieu, sur le tard, à 27 ans, en n’ayant pas appris ce qu’on doit apprendre.

Désormais vous avez l’expérience ?

Au fur et à mesure, je me suis un peu plus abandonnée, pour aller à l’épure totale. Jusqu’à la coupe de cheveux. C’est moi qui l’ai demandée. Enlever un artifice pour aller à quelque chose de plus vrai.

Vous vous sentez proche de Sandrine ?

Elle vient d’un milieu simple, comme moi. Je me suis effacée pour la laisser paraître. Sa voix, son comportement, sa présence. Je suis de tous les plans. J’ai des dialogues forts, des actes forts. Le film est tellement fort qu’il n’y a surtout rien à faire. Il joue pour moi.

Sandrine se dit courageuse et volontaire, c’est aussi votre cas ?

Oui, je trouve. C’est un peu prétentieux de dire ça, mais j’ai une forme de ténacité et d’exigence dans la lecture des scénarios. Les propositions alléchantes financièrement mais très mauvaises artistiquement, je les refuse. Je veux travailler avec des gens ambitieux pour progresser. Courageuse, pas toujours, hélas. Mais j’ai la chance de pouvoir choisir à tête reposée, alors qu’au départ, je voulais tout jouer pour rattraper mon retard.

Quand vous quittez un personnage, il y a un petit coup de cafard ?

Oui, mais là je n’ai pas eu le temps parce que, pour la première fois, j’ai enchaîné sur un autre tournage, deux jours après. On a juste eu le temps de me couper les cheveux encore plus courts et d’apprendre des textes de Mauriac, pour jouer dans un téléfilm de Lucas Belvaux, La fin de la nuit de Mauriac. C’est la suite de Thérèse Desqueyroux, qui sera jouée par Nicole Garcia. Je n’ai pas eu le temps de faire le deuil de Sandrine, elle était toujours là et elle a sûrement déteint sur les personnages de Mauriac. Je ne peux pas oublier un personnage du jour au lendemain. Il reste en moi plusieurs semaines. J’aurais souhaité avoir plus de temps pour digérer. Mais j’aime travailler, je me sens épanouie.

Et le théâtre ?

C’est un autre métier. Sur un tournage, je sens le public derrière la caméra. J’ai eu beaucoup moins de plaisir à le sentir sur scène. Ça me fait très peur. Je ne suis donc pas si courageuse. Mais en même temps, dès que quelque chose me paraît impossible ou difficile, j’ai envie d’essayer. Alors….

Vous reverra-t-on en Adèle Blanc-Sec ?

Pourquoi pas, ce serait drôle. Mais Luc Besson a pris une autre dimension en travaillant avec les Américains. Tant mieux pour lui et pour le cinéma français.

Recueilli par Pierre FORNEROD.

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Ses dates clés

1981 : naissance à Vannes.2006 : Miss météo à Canal +.2008 :La fille de Monaco d’Anne Fontaine.2009 : nomination meilleur espoir.2009 :Le petit Nicolas de Laurent Tirard.2010 :Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec de Besson.2013 :La religieuse de Guillaume Nicloux.2014 :Un beau dimanche de Nicole Garcia.

elle joue un Soldat en rébellion

Une histoire rien que pour elle. Ou presque. Une fois de plus, Louise Bourgoin sollicite l’imagination des scénaristes. Ils lui offrent une histoire qui lui vaut d’être de toutes les images à l’écran. Femme volontaire et tenace, elle entreprend de se réinsérer dans la vie sociale. Mais le premier job qui lui est proposé dissimule un trafic de chiens venus des pays de l’Est. Le scénario n’est pas nourri d’une riche originalité. Il met en piste, sous la conduite tranquille de Laurent Larivière, des personnages volontiers stéréotypés, qui grenouillent dans des affaires malodorantes. Mais Louise Bourgoin a été bien servie, et elle s’investit avec tempérament dans les mésaventures qu’elle doit vivre. Y compris dans un spectaculaire combat contre un chien à moitié sauvage. Et tant pis pour le glamour…. Sortie en France le 26 août.

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21 mai 2015

Festival de Cannes - Pour Depardieu, la Une de Charlie Hebdo sur Deneuve "mérite deux claques dans la gueule"

L'acteur n'a pas du tout apprécié la couverture de Charlie Hebdo du mercredi 13 mai qui caricature Catherine Deneuve à l'occasion de l'ouverture du festival de Cannes.

Gérard Depardieu n'a pas pour habitude de mâcher ses mots. Le colosse du cinéma français l'a encore une fois démontré. Interrogé lundi par le magazine Gala, l'acteur a donné son avis sur la dernière couverture de Charlie Hebdo qui met Catherine Deneuve en Une. Et autant dire que celui-ci est tranché. "Attaquer les gens sur leur physique, ce n'est pas bas, ni facile, c'est débile. Ça mérite deux claques dans la gueule, merde!" 

La raison de ce courroux ? La caricature réalisée par Luz. Le dessinateur, qui quittera bientôt Charlie Hebdo, a osé représenter Catherine Deneuve sur la Croisette, sous la forme peu avantageuse d'un cube.

A l'affiche de La tête haute, film qui a ouvert le 68e Festival de Cannes, Catherine Deneuve n'a pourtant pas pris ombrage de cette Une. "J'espère que c'est drôle, même si c'est méchant", avait-elle confié en conférence de presse la semaine dernière. Consciente qu'avec Charlie Hebdo, "il ne faut pas s'attendre à des couverture de magazines de mode." 

Gérard Depardieu, qui a tourné avec Catherine Deneuve dans Le dernier métro de François Truffaut, ne s'est pas non plus dit "choqué" par la couverture de l'hebdomadaire satirique. "J'ai juste trouvé ça bête, con et méchant", a-t-il ajouté.

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