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Jours tranquilles à Paris
festival de cannes
18 mai 2016

Festival de Cannes : Kate Moss

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17 mai 2016

« Mademoiselle » : les rapports Japon-Corée dépeints à la façon d’une estampe érotique

SÉLECTION OFFICIELLE – EN COMPÉTITION

Champion du box-office coréen avec Old Boy (2003) ou Lady Vengeance (2005), spécialiste des anamorphoses et autres outrances numériques, grand maître de la revisitation sado-doloriste des genres cinématographiques les plus violents, Park Chan-wook n’a pas pour habitude de faire dans la subtilité, ou la délicatesse. Avouons-le, ce n’est pas le cœur léger que nous nous dirigions, samedi 14 mai à 8 heures du matin, vers l’amphithéâtre Lumière pour passer 2 h 25 devant son nouveau film, Mademoiselle. Mais cette épopée érotico-féministe en trois actes, située entre la Corée et le Japon pendant la seconde guerre mondiale, aura vite fait de balayer nos préventions, et ces 2 h 25 furent de fait assez savoureuses.

Inspiré du roman Fingersmith (Du bout des doigts, publié chez 10-18) de l’écrivaine britannique Sarah Waters, Mademoiselle est une histoire de manipulation et de vengeance sur fond de guerre des sexes et de lutte des classes. Un jeu de massacre ludique centré sur quatre personnages enfermés dans une gigantesque demeure japonaise, construite dans un style victorien : une belle héritière, une orpheline coréenne qui lui sert de bonne, un bibliophile érotomane qui la maintient en captivité, et un escroc qui veut mettre la main sur sa fortune.

Deux sublimes actrices

Nous ne nous appesantirons pas sur l’histoire, dont chaque nouvelle partie révèle une nouvelle dimension, remettant radicalement en cause ce qui avait été montré dans la précédente. Dans cette manière un peu ricanante qu’il a de se jouer de son public, qui fait écho au comportement de ses personnages, le film trouve sa limite.

Mais celle-ci ne gâche pas le plaisir purement esthétique qu’il procure. Flirtant avec le cartoon et la bande dessinée, fétichisant les accessoires, les décors, les visages et les corps de ses deux sublimes actrices, la mise en scène culmine dans deux scènes d’amour lesbiennes aussi intenses que graphiques, qui évoquent les estampes érotiques dont regorge la bibliothèque de l’épouvantable geôlier. On en redemanderait volontiers.

15 mai 2016

Gonzague Saint Bris. « La création du festival de Cannes fut le premier acte de résistance »

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Propos recueillis par Philippe Minard/ALP

Le journaliste historien Gonzague Saint Bris rend hommage au créateur inconnu du festival de Cannes, Philippe Erlanger. En 1939, la première édition fut malmenée par la guerre. En 1946, dans la joie retrouvée, Cannes devient la vitrine du monde libéré.

Qu'est-ce qui a poussé le journaliste historien que vous êtes à écrire (1) sur ce premier festival de Cannes ?

Il se trouve que jeune journaliste de 22 ans au Figaro, en 1970, je suis invité à déjeuner au Majestic, à Cannes, par un vénérable historien, Philippe Erlanger. Je suis heureux de le rencontrer pour l'entendre parler de Louis XIV mais il m'interrompt et me dit « Non, non, ce que je veux vous dire, c'est que je suis le créateur du festival de Cannes ». En 1938, Philippe Erlanger est un jeune homme de 35 ans ; il part au festival de Venise pour aller assister au succès, à son avis, du film français « Quai des Brumes », avec Michèle Morgan et Jean Gabin.

Si la Mostra de Venise, récupérée par Mussolini et Hitler, n'était pas devenue la vitrine du cinéma fasciste et nazi cette année-là, le festival n'aurait jamais vu le jour ?

En effet. Quand il arrive à la Mostra, festival déjà installé, Philippe Erlanger s'aperçoit que Goebbels, en accord avec Hitler et Mussolini, impose que le documentaire « Les Dieux du stade » soit récompensé. C'est une bronca terrible ! Les Américains et les Anglais sont furieux et annoncent qu'ils ne reviendront pas l'année suivante. C'est une révolte contre le festival. En rentrant à Paris, Philippe Erlanger se précipite chez son ami Jean Zay, jeune et prometteur ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts et lui suggère de créer en France un festival des nations libres.

On découvre que Biarritz était le premier choix d'Erlanger...

C'est un ratage historique pour la ville ! Les bourgeois de Biarritz, en villégiature, ne voulaient pas que les caméras heurtent leurs ombrelles... Cannes s'impose pour deux raisons : Raimu connaît le site et le valide et la ville de Cannes est prête à payer pour accueillir ce festival et pour l'organiser.

On peut dire que sa création est d'abord un acte politique, le premier acte de résistance ?

Tout à fait ! Je ne suis ni un fou ni un spécialiste de cinéma (2), mais en tant qu'historien, j'ai voulu montrer ce premier acte de résistance de la France contre le fascisme, avant même la déclaration de guerre. Cela d'autant plus que mes grands-parents, Jean et Carmen Saint Bris, sont morts en Déportation pour faits de Résistance.

Pourtant, le premier vrai festival de Cannes a réellement lieu en 1946 ?

Celui de 39 est tout de même très intéressant. C'est une réussite inouïe de réunir 20 pays, d'avoir toutes les plus grandes personnalités, de Jean Cocteau à Michèle Morgan, qui est déjà en bikini. Le duc et la duchesse de Windsor arrivent par le train bleu, avec leurs 150 valises. Et le président de premier festival n'est autre que Louis Lumière en personne. Lors du dîner inaugural au casino municipal, éclate un terrible orage, qui se transforme en ouragan. Tout s'envole ! Le lendemain, Hitler envahit la Pologne, puis les 2 et 3 septembre, l'Angleterre et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. Ce premier festival est repoussé de quelques jours, de quelques semaines... Il ne reviendra qu'en 1946.

Au-delà des films, Américains et Russes rivalisent à coup de whisky et de vodka pour occuper le devant de la scène. Cannes capitale d'une résistance en 1939, Cannes vitrine du monde libre en 1946 ?

Absolument. En 1946, dans cette atmosphère chaleureuse, nous assistons tout de même à un spectacle de guerre froide. Nous avons une arrivée hyperpuissante des Américains, dont les actrices débarquent dans la baie en hydravion, sous la protection d'un énorme porte-avions venu des États-Unis qui démontrent ainsi leur suprématie. Les Russes veulent, eux aussi, mettre le paquet. Les tickets de rationnement sont toujours en place et les gens ont faim. On se précipite aux cocktails donnés par les Russes où l'on trouve vodka et caviar à volonté et aux soirées des Américains où l'on peut avoir whisky et petits fours à satiété. La qualité des films est au rendez-vous et tous les grands pays sont présents. Philippe Erlanger est là mais pas Jean Zay, grand résistant. Ce dernier a été massacré par la milice, qui lui a tiré dans le dos. La France avait imposé « La Bataille du rail » , de René Clément, un film qui montre la Résistance française.

Mais l'organisation n'est pas à la hauteur de l'événement...

Il n'y avait qu'un bon projectionniste... Pour faire face à tous ces films arrivant de tous les pays, il a engagé les jardiniers du casino. Il y a eu de nombreuses diffusions où les bobines ont été inversées, où les films étaient projetés sur les murs et pas sur l'écran ! Les Russes finissent par penser qu'ils sont tombés dans un traquenard. Mais il y a un tel goût de vivre de la population que tout cela s'oublie. C'est la naissance des monstres sacrés, c'est-à-dire des vedettes. Il y avait un côté bon enfant et les vedettes étaient accessibles sur la plage.

Peu de presse people, très peu de photographes, quelques bikinis, le cinéma occupait réellement le premier rôle. Pourtant il n'y avait pas encore de palme ?

Pour pouvoir attirer le maximum de pays, on donnait dix prix mais pas une palme. Elle arrivera sept ans plus tard. Cannes était d'abord un festival d'exposition pour les cinéastes, mais pas une compétition. Dès 1946, il devient le plus grand festival du monde, celui dont on parle le plus.

Que reste-il, aujourd'hui, de l'esprit des fondateurs ?

Il reste un festival mondial. On ne peut pas dire que c'est un festival de résistance mais c'est un festival admirablement organisé. Mais aussi bien soit-il cette année, je préfère la fraîcheur des premiers jours, l'audace et le courage des deux créateurs. Jean Zay a été honoré l'an passé par le président de la République qui a décidé du transfert de ses cendres au Panthéon. Je suis en colère parce que Philippe Erlanger n'a pas encore été reconnu comme le créateur du festival de Cannes. J'espère que Pierre Lescure saura réparer cette injustice.

1. « Un ruban de rêve » (Incipit), 102 pages, 12 €. 2. Gonzague Saint Bris a créé le festival du film de Cabourg, en 1983.

14 mai 2016

Festival de Cannes. Lili-Rose Depp "exquise esquisse"

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La ravissante jeune actrice a hérité des yeux de son père, Johnny Depp, et de l'allure mystérieuse de sa mère, Vanessa Paradis.

La fille de Vanessa Paradis et de Johnny Depp fait une entrée fracassante sur la scène médiatique : sa récente collaboration avec Chanel et deux films à Cannes rappellent furieusement... le parcours de sa mère !

La lolita de la Croisette, c'est elle. Chaque édition a son coup de coeur et, cette année, c'est Lili-Rose, la vedette. Accueillie à l'aéroport, jeudi, par une horde de photographes, le bébé star, tee-shirt noir et baskets blanches, porte judicieusement des lunettes rondes Chanel dont elle est l'égérie.

Mais c'est sur grand écran qu'on l'attendait : pour le moment, elle n'avait donné la réplique qu'à son père et dans des petits rôles, dans « Tusk » et « Yoga Hosers ». Dans « La Danseuse », de Stéphanie di Giusto (sélection « Un certain regard »), elle incarne l'ambitieuse Isadora Duncan, la jeune Américaine qui détrône la danseuse phare du moment, Loïe Fuller (jouée par Soko, excellente).

Fascinante

Même s'il faut attendre 65 minutes pour la voir arriver à l'écran, Lili-Rose Depp, corps gracile et regard déterminé, a un petit côté fascinant. D'abord, parce qu'on la scrute pour savoir de qui elle a pris les traits : les yeux de son père ? C'est sûr. L'allure éthérée et mystérieuse de sa mère, sans hésiter. Mais, très vite, on en oublie la jeune icône de mode : elle réussit, à 16 ans, l'exploit de nous faire croire qu'elle est la délicieuse Isadora, éclipsant au passage les autres seconds rôles, comme Mélanie Thierry.

Il y a 40 ans, Jodie Foster renversait la croisette avec « Taxi driver », elle était encore plus jeune. Souhaitons à Lili-Rose, que les fées n'ont pas oublié de gâter, le même parcours. Dans le genre bébé-star qui a réussi, Natalie Portman est aussi en bonne place. Ça tombe bien, Lili Rose incarnera sa petite soeur dans « Planetarium », de Rebecca Zlotowski, aussi en lice. Des modèles dont elle n'a vraisemblablement pas besoin. Article de Claire Steinlen

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12 mai 2016

Woody Allen. Pourquoi on ne s'en lasse pas

« Café Society » marque la quatorzième sélection hors compétition à Cannes de Woody Allen.

« Café Society », le dernier film de Woody Allen, a lancé le Festival de Cannes, hier. Hors compétition comme toujours, et sous les applaudissements, comme souvent. Le réalisateur new-yorkais octogénaire est décidément inusable !

Parce qu'à 80 ans, il continue de créer. Avec 46 films au compteur, et 80 printemps depuis décembre, le cinéaste pourrait s'estimer satisfait, mais non ! « Je suis plein de jeunesse, je suis agile, je mange bien, je fais de l'exercice... J'ai de la chance, mes parents ont vécu jusqu'à presque 100 ans, j'ai gagné le jackpot en matière de longévité. Je vais me réveiller un matin, j'aurai un arrêt cardiaque et je serai mis dans une chaise roulante, mais jusqu'à cette date, je resterai là et je ferai des films », s'exclamait, hier, Woody Allen, à la conférence de presse du film. Ça donne de l'espoir, non ?

Parce qu'il change de muse comme de chemise à carreaux. À ses côtés, sur le tapis rouge, deux bombes. Mais Kristen Stewart et Blake Lively sont loin d'être juste de jolies plantes décoratives. D'ailleurs, Kristen, 26 ans, ancien bébé star de la saga « Twilight », montera aussi les marches pour « Personal Shopper », d'Olivier Assayas (en compétition), et elle n'est pas loin d'être aussi connue que Woody. Et côté muse, il est très fort : Diane Keaton, Mia Farrow, Julia Roberts, Charlize Theron, Naomi Watts, Marion Cotillard, Scarlett Johansson, Penélope Cruz, Cate Blanchett ou encore Emma Stone l'année dernière... N'en jetez plus !

Parce qu'il verse dans le romantisme et que ça fait du bien. En rendant hommage au cinéma d'Hollywood des années 30 et à des films qui ont marqué son enfance, Woody Allen ne signe pas juste une bluette sentimentale, mais un film aussi solide techniquement que doux et léger à regarder, nostalgique comme un roman de Scott Fitzgerald. Rendez-vous l'année prochaine ! Source : le Télégramme

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12 mai 2016

Cannes, hier soir. Laurent Lafitte et Catherine Deneuve ont marqué la cérémonie d’ouverture de ce 69e Festival de Cannes.

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Photo :AFP/Alberto Pizzoli

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11 mai 2016

Festival de Cannes

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Un jury resplendissant avec Kristen Dunst et Vanessa Paradis

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Cannes.  Pluie de stars sur la Croisette

Steven Spielberg, Sean Penn, Charlize Theron, Woody Allen, Xavier Dolan, Almodovar, Ken Loach, Marion Cotillard, Ryan Gosling... N'en jetez plus ! Devant ou derrière la caméra, cette année, ils seront tous là ou presque !

« Ça fait 21 ans que je couvre le festival, je n'ai jamais vu ça : ils sont tous, là », s'enthousiasme André Héliou, notre photographe, en découvrant sur son mail, hier, la confirmation de la venue de Robert de Niro. « Y'a des années avec et des années sans. Cette fois, c'est une année à stars », plaisantait déjà, il y a un mois, Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, tout sourire, en annonçant la sélection officielle. Ce matin, c'est Woody Allen qui ouvre le bal, avec son 46e film, « Café Society », projeté en ouverture et hors compétition. Au casting, Kristen Stewart, Jesse Eisenberg, Blake Lively, Steve Carell, rien que ça. Et ce n'est que l'apéritif. La sélection de ce 69e festival n'est qu'une litanie de noms aussi prestigieux que talentueux. La France, avec quatre films, se taille la part du lion : Olivier Assayas (« Personal Shopper ») montera les marches avec l'incontournable Kristen Stewart, dans le rôle principal. Pour sa troisième participation, Nicole Garcia (« Mal de pierres ») affiche un duo de choc : Marion Cotillard et Louis Garrel. Et Bruno Dumont mixe dans « Ma Loute », sa comédie burlesque, rien de moins que Fabrice Lucchini, Juliette Binoche et Valéria Bruni-Tesdeschi. L'outsider Alain Guiraudie (« Rester Vertical ») avait créé le buzz en 2013 avec « L'Inconnu du lac », présenté en sélection parallèle. Le réalisateur aveyronnais rentre, cette fois, pour de bon dans la cour des grands.

Deux fois Marion Cotillard et Kristen Stewart

Ils sont belges mais francophones : les frères Dardenne sont une nouvelle fois en compétition avec « La Fille inconnue », en l'occurrence Adèle Haenel. C'est aussi le retour en force du cinéma américain, qui s'était fait plus discret ces dernières années : Jim Jarmusch, ou encore Paul Verhoeven, sont en lice. Le réalisateur de « Basic Instinct » s'offre même un casting français : Isabelle Huppert, Laurent Lafitte (aussi maître de cérémonie) et Virginie Efira. Dans les petits surdoués, Xavier Dolan, qui avait tapé dans l'oeil des festivaliers avec l'excellent « Mummy », revient avec « Juste la fin du monde ». Là encore, on se pince : Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Gaspard Ulliel, Marion Cotillard (bis)... Il n'est pas le seul prodige : Nicolas Winding Refn revient avec « The Neon Demon », après « Drive » et « Only God Forgives ». On est fan aussi de Jeff Nichols (« Midnight Special », « Mud »), qui présente « Loving ». Parmi les chouchous, impossible de ne pas citer Sean Penn (« The Last Face ») qui sera sur les marches avec son ex-compagne, Charlize Theron. La blonde sculpturale - qui donne la réplique à Javier Bardem - devrait éblouir à nouveau la Croisette, un an après le choc de « Mad Max : Fury Road ».

Julia Roberts et George Clooney

Enfin, les valeurs sûres comme Ken Loach, Almodovar et même Steven Spielberg sont aussi au programme de ce festival qui s'annonce fou. Pour remettre une louche de glamour, on attend, demain, l'arrivée de Julia Roberts. La première apparition cannoise de sa carrière. L'actrice de 47 ans donne la réplique à George Clooney dans « Money Monster », un film réalisé par Jodie Foster. Oui, cette année, la seule interrogation, à ce stade, c'est la météo. Mais qu'est ce qu'un peu de gros temps, face à cette pluie d'étoiles ? Source : article du Télégramme

11 mai 2016

Festival de Cannes

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Festival de Cannes

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11 mai 2016

Festival de Cannes... c'est parti !

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