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Jours tranquilles à Paris
helmut newton
24 février 2016

Helmut Newton

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19 février 2016

Barbara Edwards by Helmut Newton, 1987.

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12 février 2016

Helmut Newton (photographe)

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8 février 2016

Helmut Newton (photographe)

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6 février 2016

Bettina Rheims : du porno chic un peu trop cliché ? - Quand Télérama déglingue l'expo Bettina Rheims !

Bettina Rheims : du porno chic un peu trop cliché ?

Article de  Luc Desbenoit  

La photographe française a un sacré talent pour convaincre les institutions de la suivre. Pourtant, notre journaliste n'est pas pleinement convaincu par l'exposition proposée par la MEP.

Quelle surprise ! Les photos de Bettina Rheims occupent toutes les salles d’expositions de la maison européenne de la photo (MEP) à Paris. Un honneur rarissime dans cet établissement public, accordé avec parcimonie jusque-là à des artistes tels que Henri Cartier-Bresson ou Sebastiao Salgado. La photographe mérite-t-elle le même hommage ?

La réponse est non.

Du recyclage d'Helmut Newton et Guy Bourdin

Bettina Rheims, qui a réalisé le portrait officiel du président Jacques Chirac en 1995, est capable de réaliser de bonnes, et à l’occasion de très bonnes photos. Cependant, d’étage en étage, de salle en salle, de grand format en grand format, son travail se regarde trop souvent en plagiat des oeuvres magistrales de Guy Bourdin (1928-1991) et de Helmut Newton (1920-2004). Et ce n’est pas assumé. Car si la fille de l’académicien Maurice Rheims — commissaire priseur, historien d’art, romancier — revendique les influences de Rodin, et de Eagon Schiele, en revanche celles de ces deux photographes sont complètement passée sous silence. Alors qu’elle reprend les mêmes sujets, et parfois les mêmes scènes.

L’esprit de sa photographie s’inscrit donc dans celui des années 1970. A cette époque, Bourdin et Newton rivalisaient d’inventivité provocatrices pour présenter les collections de hautes couture dans les pages de Vogue France. Leurs ingrédients ? Violence faites aux femmes, safisme, sado-masochisme... Nous étions dans l’après 1968. Leurs images visionnaires annonçaient une société en pleine libération sexuelle, se jetant à corps perdu dans le consumérisme, le trash, la fascination pour les people. On n’en est plus là. Pourtant Bettina Rheims continue de recycler leurs codes visuels. Ceux-ci ne choquent plus et frisent le ridicule.

Plagiat de porno chic

Un exemple ? La photo de l’actrice Elizabeth Berkley qui, accroupie, s’apprête à uriner en plein air. Bretelle de robe tombée de l’épaule, on aperçoit son sexe. Ce que ses maîtres suggéraient, Bettina Rheims le montre. Plus loin, dans un triptyque, la photographe affiche des femmes nues abandonnées seules sur un lit, aux corps marqués par des strangulations, des rougeurs au poignet, sur le torse, comme si elles avaient été violentées... sauf que ces stigmates se révèlent être l’empreintes de leurs bijoux ou de leur corset. Plus loin, Sharon Stone convoite langoureusement de la bouche un pendentif en diamants.... Des clichés, dans la plus pure filiation de Newton, « l’inventeur du porno chic » qui s’était imposé avec ce cocktail détonnant mêlant l’argent, le sexe à la mode. Les femmes du photographe allemand sont imposantes, libérées, arrogantes. Celles de Bettina Rheims aussi. Autre coïncidence : une créature fait une bulle avec chewing-gum évoquant un préservatif. Newton avait imaginé très exactement la même scène...

L ’Allemand adorait jeter le trouble sur le genre, le désir, transformant des mannequins en poupées gonflables (Bettina Rheims en donne sa version) et masculinisant certains modèles. La question du genre est devenue un thème fétiche pour la photographe, dès les années 1980, avec ses portraits d’adolescents androgynes. Ce sont des images d’ailleurs souvent réussies. Son portrait de Kate Moss (1989), mi-fille, mi-garçon, dégage une puissance hypnotique. C’est suffisamment rare dans son travail pour le noter.

Scandale éventé et couleur rouge sang

Mais ce thème de l’indifférenciation des sexes se gâte avec la série I.N.R.I, de 1998. Sa femme crucifiée en lieu et place du Christ, donne plus envie de rire que de pleurer. Cette relecture des évangiles avait créé le scandale en l’an 2000. Aujourd’hui on se demande bien pourquoi. Guy Bourdin adorait la couleur rouge sang, symbole pour lui de la féminité. Le photographe avait imaginé de mémorables campagnes de mode, par exemple pour les chaussures Jourdan, en composant des images de mannequins mélancoliques, parfois désemparées, ou comme surprises après l’amour. Très exactement la définition que donne Bettina Rheims dans sa manière de diriger ses modèles dans un documentaire plutôt complaisant (1). Avec Madonna allongée sur le sol en bas résilles sur fond de tapisserie rouge, Bettina Rheims applique la recette à la lettre. Bourdin savait jeter la confusion sur des situations ressemblant à des scènes de crimes. Bettina Rheims l’imite encore avec cette femme comme morte dans une baignoire remplie de pétales rouges.

Un succès réel et étonnant

Avec le recul, le succès de Bettina Rheims auprès de grandes institutions parisiennes n’en finit pas d’étonner. La très sérieuse Bibliothèque Nationale de France à Paris lui avait réservé sa grande salle d’exposition en 2010, pour une performance mondaine sur le thème « Rose c’est Paris ». Déjà l’on avait été stupéfié par la médiocrité de la prestation avec ces photos de religieuses dévergondées dévoilant leurs seins, un «blasphème» que n’avait déjà pas raté Newton. Cette «performance» avait été imaginé avec l’ex-mari de la photographe, l’écrivain Serge Bramly, qui lui a également soufflé l’idée d’aborder pour une autre série, des femmes dans la rue, et de les faire poser nues dans un hôtel miteux.

L’une de ces images — une femme jupe baissée se penche sur le lavabo dans une position ne laissant aucun doute sur son désir — est aujourd'hui présente dans l'exposition. Le cartel  présente l’affaire comme une « grande nouveauté » en ce début des années 1990. Surprenant de la part de la MEP qui compte de très bons spécialistes de la photographie. Auraient-ils oublié la géniale américaine Diane Arbus, qui dans les années 1970, avait réussi à convaincre un travesti new-yorkais rencontré à Central Park de l’emmener chez lui, et de poser nu devant son objectif?

Dès ses premières images (1981) — des photos sado-maso en noir et blanc sans grande imagination de femmes nues attachée à un radiateur, ou à un lit — Bettina Rheims avait eu le privilège d’être publiée par la très chic revue Égoïste, au même titre que le maître Richard Avedon. La photographe croula aussitôt sous les commandes de mode et publicitaires. Soutenue hier par la BNF, aujourd’hui par la MEP et Arte... Bettina Rheims a, sans aucun doute possible, un sacré talent pour convaincre les institutions de la suivre.

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31 janvier 2016

Helmut Newton et June (1982)

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23 janvier 2016

Carla Bruni & Virgino Bruni-Tedeschi by Helmut Newton _ Vanity Fair, November 1992.

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21 janvier 2016

Helmut Newton

«Durant toute ma vie de photographe, mon moteur fut la page imprimée.»

Helmut Newton       

Histoire du style, design graphique et autobiographie visuelle sont réunis dans cet éblouissant panorama de l’œuvre réalisée par Helmut Newton pour des magazines d’Europe et des États-Unis. À travers des fac-similés de plus de 500 pages originales, sélectionnées par le photographe lui-même et son épouse June, ce voyage passionnant, depuis la fin des années 1950 jusqu’à la fin des années 1990, rejoint la prestigieuse série des ouvrages TASCHEN consacrés à Helmut Newton et montre à quel point son esthétique unique et en constante évolution s’insérait dans la page et dans tout un système de représentation du glamour.

Helmut Newton, maître de la photographie de mode de la fin du XXe siècle, a toujours considéré ses commandes éditoriales et publicitaires comme l’une des parties les plus importantes de son œuvre. C’était, selon lui, dans ce cadre qu’il trouvait son inspiration et produisait ses meilleures photos.

Rejoignant la prestigieuse liste des ouvrages que TASCHEN a consacrés à Helmut Newton, parmi lesquels Sex & Landscapes, World without Men, et le très convoité SUMO Helmut Newton, cette nouvelle édition de Pages from the Glossies rassemble les œuvres les plus célèbres et les plus intéressantes réalisées par le photographe pour des magazines publiés en Europe et aux États-Unis. Des fac-similés de plus de 500 pages originales de magazines tels que Elle, Amica et bien sûr Vogue montrent le talent constant de Newton pour casser les codes du genre ainsi que l’interaction entre ses images uniques, audacieuses et la mise en page ou la typographie.

À travers des anecdotes personnelles et vivantes, Newton évoque au fil des pages ses inspirations et raconte les coulisses de bon nombre de ses images les plus mémorables. Nous le suivons ainsi dans sa recherche de modèles, lors de l’organisation d’une prise de vue avec le capitaine d’un sous-marin nucléaire, durant son travail avec Anna Wintour et en plein effort pour concilier les différentes sensibilités culturelles à l'égard du nu.

Exposition : actuellement, Helmut Newton Stiftung, Museum für Fotografie, Berlin, Allemagne

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19 janvier 2016

Helmut Newton

Peut-être n'aurait-il pas renié les circonstances de sa mort : en octobre 2004, alors qu'il est âgé de 84 ans, Helmut Newton meurt des suites d'un accident dans sa fort belle voiture, emboutie près de l'hôtel de Hollywood où il réside chaque hiver avec sa femme, sous le soleil, dans un décor sans défaut...

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Helmut Newton détestait l'hiver, celui qui lui rappelle le Berlin de son enfance, au froid mordant, quand sa mère lui faisait quitter l'appartement deux heures pour la laisser en paix. Le jeune Neustädter naît en 1920, dans une famille juive aisée, qui a pour habitude de passer l'été dans de beaux hôtels de villégiature. Cette ambiance de luxe et de légèreté semblera ne plus le quitter. Son goût du sport le fait devenir un excellent nageur et son peu d’appétence pour les études le dirige vers la photographie. Si l'histoire veut qu'il s'achète son premier appareil à 12 ans, son apprentissage se fera à partir de 1936 à Londres chez Alexandre Korda (futur metteur en scène du Troisième Homme) et, surtout, à Berlin avec Yva (Else Simon), femme photographe de mode et de nu qui l'influencera toute sa vie.

Mais l'histoire de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres contraint les destins. Alors que son père sera le premier juif allemand déporté, sa mère s'enfuit en Argentine avec son frère aîné. Helmut, lui, préfère l'Extrême-Orient, et le jeune Berlinois quitte avec une déconcertante insouciance son pays pour la Chine. Jusqu'en 1940, il travaille à Singapour et notamment au Singapore Straits Times. Puis il emménage en Australie où il sert dans l'armée, et acquiert la nationalité australienne en 1946.

June Brunell (Browne de son vrai nom) est une actrice australienne qui ne tourne pas beaucoup. Pour arrondir ses fins de mois, un ami retoucheur lui propose de poser comme modèle dans le studio où il travaille. À défaut de la payer, le photographe, Helmut, épousera celle qui restera sa plus proche collaboratrice jusqu'à sa mort. Elle-même entamera une carrière de photographe sous le nom d'Alice Springs en 1970. Le déclic vient quand elle remplace au pied levé son mari malade pour campagne de publicité.

La carrière de Helmut Newton décolle à la toute fin des années 1950. Le couple fait alors de longs voyages en Europe et Vogue UK offre à Newton un premier contrat qui ne dure que 11 mois, les Britanniques paraissant trop pudibonds pour les images qu'il propose. En revanche, la révélation sur ce qu'est véritablement la mode lui sera faite par les Parisiens et l'édition française de Vogue. Cette collaboration se poursuivra un quart de siècle. Durant la même période, il travaille pour Elle, Le Jardin des modes, Playboy (US), Marie-Claire, Queen et quasi toutes les éditions de Vogue, dont occasionnellement le Vogue russe. Le couple emménage rue Aubriot dans le quartier du Marais en 1961. Là sera prise l'une des plus célèbres images du photographe, qui sera choisie comme affiche de la grande rétrospective que le Grand Palais organisera en 2012.

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En 1971, alors qu'il a plus de 50 ans, c'est une autre contrainte qui lui donne, si l'on peut dire, un second rebond : une attaque cardiaque manque de le terrasser. Il développe alors la dimension artistique de sa pratique ; il devient photographe, et plus uniquement un photographe de mode. En 1988, June analyse cet épisode comme celui lui qui lui a permis de faire "des choses intelligentes" et des images "pour lui-même". Helmut apporte plus de réflexion à son travail et sort de la photo de commande. Il renverse le processus : il a une idée et cherche ensuite à la vendre, non plus l'inverse.

Une exposition en solo est la suite logique de ce changement ; elle a lieu à la galerie Nikon de Paris en 1975 et sera suivie de la publication d'un premier album, début d'une longue série : White Women.

De 1984 à 1995, Newton s'offre un écrin idéal pour ses propres images en créant le Helmut Newton’s Illustrated. Sous la direction artistique de June herself, quatre numéros thématiques aux titres évocateurs sortent : Sex and Power, Pictures from an Exhibition, I Was There et Dr. Phantasme.

Le fameux "Sumo" chez Taschen sort en 1999 et Work en 2000, à l'occasion de son 80e anniversaire, célébré par la Neue National Galerie de Berlin.

Sa reconnaissance en tant qu'artiste s'internationalise et s'officialise : en 1992, il est fait Officier des Arts, Lettres et Sciences à Monaco et Grand-Croix de l'Ordre du Mérite de République Fédérale d'Allemagne. En France, il est fait Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres en 1996.

En octobre 2003, il lance sa fondation à Berlin dont l'ouverture se fera à titre posthume en juin 2004. Le lieu fait aussi une large place aux photographies d'Alice Springs.

On a pu reprocher à Newton ses photographies glorifiant la femme-objet, trop sexy, scandaleusement impudiques, voire pornographiques. Susan Sontag sur le plateau d'Apostrophes en 1979 les trouve terriblement misogynes. Catherine Deneuve admet lui avoir ouvert une part de son intimité en l'autorisant à la photographier chez elle, par exemple, et c'est avec une débutante dans le genre, Charlotte Rampling, que Helmut Newton a commencé ses photos de nu... Toutes deux reconnaissent sa capacité à tisser une relation particulière avec son modèle. June dit elle-même que "la vision qu'il a des femmes n'est ni cruelle, ni tendre, ni affectueuse, mais simplement admirative."

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18 janvier 2016

Helmut Newton - Berlin

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