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Jours tranquilles à Paris
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11 juin 2016

Grève des éboueurs...

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10 juin 2016

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8 juin 2016

Partout dans le monde, les mariés sont un peu moins jeunes

Les femmes se marient en moyenne à l’âge de 23 ans, et les hommes à 26 ans, soit environ deux ans plus tard qu’en 1980. Cette augmentation concerne toutes les régions du monde, à des degrés divers. Le recul de l’âge au mariage est particulièrement fort en Europe et en Amérique du Nord (+ 4 ans en moyenne pour les deux sexes). Il touche également l’Afrique (+ 2 ans en moyenne), mais est moindre en Asie et en Amérique latine (+ 1 an environ).

Ces chiffres, tirés d’une base de données conçue par la division population des Nations unies, à New York, ont été présentés lundi 6 juin à l’Institut national d’études démographiques (INED), à Paris, par la démographe Vladimira Kantorova, l’une des responsables de la division de l’ONU. La base, qui compile 1 462 recensements et études nationales, permet de retracer l’évolution des mariages et des autres formes d’union dans le monde depuis les années 1970, dans 231 pays.

« La situation matrimoniale des personnes renseigne sur de nombreux autres paramètres, explique Mme Kantorova. Comme l’accès à l’éducation, la fertilité, l’usage de la contraception, la santé et la longévité. Des études ont par exemple montré que, passé un certain âge, le mariage favorise une espérance de vie plus importante. »

Réduction des écarts d’âge entre époux

La formation plus tardive de couples stables témoigne de réalités diverses.

« Dans les pays riches, elle signale le recul de la transition vers l’âge adulte et reflète la situation économique difficile des jeunes, qui rend plus délicate la formation d’une famille, observe la démographe. Dans les pays en développement, elle est liée à un accès plus important à l’éducation, à la fois des hommes et des femmes. »

« Pour les femmes, l’augmentation de l’âge au mariage signifie la reconnaissance d’une vie possible en dehors de celle d’épouse et de mère, complète Véronique Hertrich, directrice de recherche à l’INED, spécialiste de l’Afrique. C’est le signe que son avis est plus souvent pris en compte. » Un autre indicateur va dans le même sens : la réduction des écarts d’âge entre les époux – les hommes étant toujours en moyenne plus âgés. En Afrique, où cet écart est particulièrement élevé, il est passé de 5,4 ans en 1980 à 4,7 ans aujourd’hui. Il est de 2,9 ans en Amérique latine, de 2,5 ans en Amérique du Nord et en Europe, et reste stable, autour de 3 ans, en Asie.

« La différence d’âge est un indicateur de l’inégalité au sein des couples, poursuit Mme Hertrich. C’est elle qui rend possible la polygamie. Une diminution signifie une baisse de nombre d’unions où la femme a peu voix au chapitre car elle est en position de cadette par rapport à son conjoint. »

Fin du monopole du mariage

Cette évolution ne doit pas occulter la persistance de mariages précoces extrêmement préjudiciables à l’autonomie, à l’éducation et à la santé des adolescentes. Dans une quarantaine de pays, la proportion de jeunes femmes qui ont été mariées avant l’âge de 18 ans dépasse les 30 %. Ces mariages sont pour la plupart situés en Afrique centrale et de l’Ouest et en Asie du Sud. Le chiffre atteint 75 % au Niger, 72 % au Tchad et 66 % au Bangladesh. Les jeunes filles pauvres, non éduquées, qui vivent en milieu rural sont les plus touchées.

Les données des Nations unies mettent en évidence un autre phénomène : la fin du monopole du mariage, qu’il soit légal ou coutumier, au profit des « unions consensuelles » (concubinage ou union libre). C’est particulièrement le cas en Amérique latine et dans les Caraïbes, où ce type d’union a toujours été très présent. Les jeunes en Europe et en Amérique du Nord privilégient également, de plus en plus, les alternatives au mariage. Dans certains cas, la montée du concubinage compense la baisse des mariages, comme au Danemark, mais dans d’autres non, comme par exemple en Italie. Ce sont alors le célibat ou les relations amoureuses sans cohabitation qui augmentent.

Le recul est cependant encore trop faible pour savoir si le mariage perd définitivement du terrain au niveau global, ou si c’est le cas seulement parmi les plus jeunes, qui ne feraient que repousser l’officialisation de leur union. Article de Gaëlle Dupont - journaliste au Monde

7 juin 2016

Free the nipple

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1 juin 2016

La mode du selfie - Photo prise au Louvre (Paris)

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31 mai 2016

Que faire ?

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Une semaine pleine de grèves dans différents secteurs d'activités

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29 mai 2016

Aujourd'hui c'est la Fête des Mères

birkin_jpg_5784_jpeg_5401Très belle photo de Jane, Kate et Charlotte

26 mai 2016

Travail

Selon une enquête effectuée par la banque suisse UBS publiée par le journal anglo-saxon The Daily Mail, Paris serait la ville du monde où l'on travaille le moins. En effet, les salariés parisiens auraient une semaine plus courte que la moyenne des grandes villes du monde. Au total, ils travailleraient en moyenne 1 604 heures par an, soit 30 heures et 50 minutes par semaine, relève le journal. Avec 31 heures et 22 minutes, Lyon se place en deuxième position. C'est un peu mieux que Paris mais toujours en dessous des autres grandes villes.

Pour faire cette étude, UBS a pris en compte la durée de travail annuelle moyenne, les congés payés et les jours fériés de 14 professions dans 71 grandes villes du monde. La France est à nouveau pointé du doigt d'autant que "la France va prochainement voter une loi qui interdira aux employés de consulter leurs mails professionnels les soirs et week-ends", cite le Daily Mail en faisant référence à un article de la loi Travail.

En revanche, cette étude ne tient pas compte de la productivité horaire, là où les travailleurs français sont bien devant les autres villes du monde !

26 mai 2016

Loi Travail

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