Nantes : Le goûter BN vendu à un groupe turc
Après avoir été anglais, les chocos BN vont devenir turcs. Le groupe Yildiz rachète le géant United Biscuits.
Plusieurs leaders de l’agroalimentaire étaient sur les rangs pour racheter le fabricant et distributeur de biscuits United Biscuits. Parmi les prétendants, figuraient des Américains comme Kellogg, Chinois et Turcs. Après plusieurs mois de suspense, ce sont ces derniers qui ont remporté la mise. Le groupe Yildiz Holding, un géant de l’alimentation en Turquie, avale donc les biscuits BN qui, depuis 1997, appartenaient à United Biscuits, lui-même détenu par deux sociétés de capital investissements, Blakstone Group et PAI Partners. Le montant de la transaction n’a pas été annoncé, mais la presse britannique évoque la somme de 2 milliards de livres (2,55 milliards d’euros).« Ce n’est pas une surprise, commentait, hier soir, un élu de la CGT de l’usine de Vertou, près de Nantes.On savait le groupe à vendre. Nous ne connaissons pas Yildiz. » Ce groupe est peu présent en Europe de l’Ouest mais implanté en Amérique du Nord. Ce rachat lui permettrait de décrocher le titre de troisième fabricant de biscuits au monde.« Nous n’avons pas d’inquiétudes particulières mais des interrogations, précise le syndicat.Quelle sera la stratégie du nouveau propriétaire en France ? » L’usine de Vertou emploie 410 salariés et fabrique, chaque année, 22 000 tonnes de biscuits. 20 % de la fabrication est exportée. Après avoir connu plusieurs baisses de régime, la BN avait relancé les investissements ces dernières années. Article de Marylise COURAUD.
United Biscuits est le 6e groupe biscuitier mondial avec un chiffre d’affaires de 1,38 milliard d’euros en 2013. Il possède 16 usines dont sept au Royaume-Uni et deux en France (Vertou pour la BN et Nieppe pour les biscuits Delacre).
Emily Ratajkowski
Extrait d'un shooting - fétichisme
Bonjour,
Shooting possible dans mon studio (Paris 15ème) en novembre 2014, un samedi ou un dimanche (date à déterminer). Thèmes : portrait, mode, lingerie, nu.
Pose contre photos numériques retravaillées par mes soins livrées sous 7 jours. Pour mieux me connaitre : http://www.jacques-snap.book.fr/
Si intéressée, me contacter en indiquant vos coordonnées (liens) et en joignant à votre réponse quelques photos de vous.
Cordialement
Jacques Snap
BRETAGNE : Sauvetage en mer : le SOS du président de la SNSM
Xavier de la Gorce est très inquiet. Six départements ont supprimé leurs subventions à la Société nationale de sauvetage en mer. Quant à l’État, il fait le minimum pour ce service public assuré par des bénévoles.
« Je lance une fusée rouge pour alerter sur nos difficultés. En faisant disparaître la compétence générale, qui permettait aux départements de nous aider, la réforme territoriale nous met en grand danger » , avertit Xavier de la Gorce.« Six d’entre eux nous ont déjà fait savoir qu’ils ne pouvaient plus continuer à nous aider », sans que le président de la SNSM ne précise lesquels. Baisse des dotations de l’État, inflation des budgets des affaires sociales, les conseils généraux taillent dans les subventions.« Attention » , prévient le représentant de cette société de marins bénévoles de 150 ans d’âge :« Si je n’ai plus les moyens d’assurer leur fonctionnement en toute sécurité, pour les sauveteurs et les personnes que nous assistons, je pourrais être amené à suspendre l’activité de certaines stations de sauvetage. » On imagine le tollé sur la côte.« Certes, mais on ne peut pas dépenser l’argent que l’on n’a pas ! »
« Inégalité de traitement »
Les ressources de la SNSM sont majoritairement d’origine privée. Dons individuels, mécénats de grandes entreprises, legs et frais de remorquage en cas de sauvetage des personnes, représentent 75 % du budget de l’association.« 17 % sont versés par les collectivités locales » . L’État, lui, abonde de 2,3 millions d’euros, soit 8 % des revenus de la SNSM.« Estce raisonnable ? », interroge Xavier de la Gorce.« Le sauvetage en mer est une mission de service public » ,rappelle-t-il, espérant convaincre le Premier ministre, dont il va rencontrer le cabinet, la semaine prochaine, de doubler au moins sa mise.« Je suis inquiet de ce qui se prépare. On aurait pu imaginer qu’on nous associe aux réflexions » ,déplore le président de l’association.« Nous ne pourrons pas nous contenter de demi-mesures. » Du genre, compétence facultative rajoutée à la va-vite dans le cadre de la réforme territoriale.« Le risque est grand de voir se développer une inégalité de traitement du sauvetage en mer sur le littoral », selon qu’un conseil général décidera, ou non, de soutenir la SNSM.« Nous avons besoin de pérenniser nos investissements pour continuer à former nos équipages et investir dans des bateaux mieux adaptés. » La SNSM a déjà engagé un vaste plan de recalibrage de ses moyens.« On ne remplace pas forcément une vedette par une vedette selon les besoins de chaque station. » Mais les marges d’économies sont étroites. Un courrier vient d’être expédié à l’ensemble des parlementaires, députés et sénateurs, pour qu’ils prennent la mesure de l’urgence à trouver une solution.« On ne peut pas mener une politique de gribouille quand on parle de sécurité en mer ! » Cela ressemble à un coup de gueule, mais la cause est bonne. Article de Jean-Pierre BUISSON.