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Jours tranquilles à Paris
21 juillet 2017

Bretagne

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21 juillet 2017

Whaou... c'est l'été ! - vu sur instagram

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21 juillet 2017

Royal de Luxe à Nantes

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Après ses escapades à Montréal et au Havre, La Compagnie Royal de Luxe posera ses valises à Nantes du 29 juillet au 20 août. Elle y présentera sa nouvelle création « Miniatures » sur la place de la petite Hollande.

Du 29 juillet au 20 août, pour vingt représentations, la Compagnie Royal de Luxe revient à Nantes pour enchanter petits et grands avec une nouvelle création, « Miniatures. » Cette fois-ci, nul Géant mais un spectacle intime. « Il n’y a pas de décor, le public est face à face, précise Jean-Luc Courcoult, auteur, metteur en scène et fondateur de la compagnie. Les acteurs sont au milieu, dedans, proches des gens, ils les entendent respirer. »

Au cœur de l’histoire, un pilote d’avion qui s’imagine croiser Saint-Exupéry dans les nuages. Un jour, il s’endort aux commandes et traverse des miroirs telle Alice au pays des merveilles. « Il se retrouve à jouer à saute-mouton sur le dos des catastrophes de la planète, surplombant des conflits qu’il visionne comme autant de phénomènes miniatures, ajoute Jean-Luc Courcoult. D’où le titre du spectacle. » Un rêve qui navigue entre cohérence et incohérence... pour mieux observer notre société !

Médiation culturelle autour du spectacle

A l’origine ce spectacle ne devait pas se jouer en centre-ville. Royal de Luxe souhaitait emmener les spectateurs dans un quartier limitrophe où la culture est moins présente. Mais aucune place n’était suffisamment grande. « La Ville a donc mis en place une médiation avec la compagnie, explique David Martineau, adjoint à la culture. Le Kiosque Nantais Lien ouvert dans une nouvelle fenêtre va sillonner les quartiers et un travail sera fait avec les centres de loisirs, les associations d’insertion… Des places seront réservées pour un public éloigné de la culture. »

Joué en avant-première à Malines en Belgique, « Miniatures » a été créé en réaction aux attentats et à leurs conséquences (plan Vigipirate) sur les grands événements de rue. Mais également sur l’énigme de la réalité du monde. « L’art sert à éclaircir la situation, à faire ressortir la dimension poétique des événements pour que le public s’en saisisse, conclut Jean-Luc Courcoult. »

Pratique :

Du 29 juillet au 20 août. Représentations tous les jours, sauf le lundi. Place de la Petite-Hollande.

Horaires : Mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche à 17h. Mercredi à 15h.

Gratuit. Pas de réservation possible. La billetterie sera ouverte sur place, trois heures avant la représentation. Dans la limite des 700 places disponibles.

Plus d'infos : http://www.royal-de-luxe.com/fr/le-mur-d-images/# Lien ouvert dans une nouvelle fenêtre

21 juillet 2017

Ouille ouille ouille ! ça fait mal !

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21 juillet 2017

Tom of Finland

https://www.instagram.com/explore/tags/tomoffinland/

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tom_of_Finland

« Tom of Finland » : timide portrait d’un héros de la libération gay - Le Monde

Ce biopic ne rend pas justice au dessinateur finlandais Tom Holland.

Quelques années avant que le film Scorpio Rising (1964), de Kenneth Anger, ne consacre sur pellicule l’érotisme du motard cuir tout en muscles, un dessinateur finlandais, Touko Laaksonen, lui avait donné sa forme originale. D’abord publiés dans des revues locales, ses dessins qu’il signeraient bientôt du pseudo Tom of Finland allaient vite faire le tour du monde, et mettre le feu aux poudres de l’imaginaire des gays dans le monde entier. En retraçant le parcours de ce personnage, depuis la seconde guerre mondiale où il combattit sur le front russe, officier d’une armée finlandaise alliée avec les nazis, jusqu’à sa célébration à San Francisco et ailleurs comme héros de la libération homosexuelle, ce biopic ne rend ni justice à son personnage, ni à la vitalité de cette révolution dont il fut l’une des grandes icônes.

Le parti pris naturaliste adopté par le réalisateur, sa mise en scène platement illustrative, figent le sujet dans des images redondantes : aux couleurs désaturées et à l’atmosphère perpétuellement assourdie de la première partie, censées figurer le climat d’oppression et de secret dans lequel évoluaient les homosexuels dans la Finlande et l’Allemagne de l’après-guerre, succèdent des chromos éclatants de scènes de fête à San Francisco. Glissant sur les zones d’ombre, esquivant la complexité, le film échoue, plus dommageable encore, à traduire la folie et l’inventivité qui caractérisèrent cette formidable explosion libidinale. Folie et inventivité auxquelles Kenneth Anger, dans son Scorpio Rising, a sans doute su donner leur forme la plus indépassable.

Film finlandais, danois, suédois, allemand, américain, de Dome Karukoski. Avec Pekka Strang, Lauri Tilkanen, Jessica Grabovski (1h56).

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À l'âge de dix-neuf ans, Laaksonen quitta sa ville natale de Kaarina pour suivre des études d'art à Helsinki. C'est là qu'il commença à esquisser ses premiers dessins homoérotiques, inspirés d'images de travailleurs finlandais qu'il collectionnait depuis sa jeunesse. La Finlande s'engagea dans la Guerre d'Hiver avec l'URSS, puis dans la Seconde Guerre mondiale, et Touko fut enrôlé dans l'armée finlandaise. Après la guerre, Laaksonen revint à la vie civile et travailla dans l'industrie publicitaire, continuant à dessiner à côté. En 1957, il envoya quelques-uns de ses dessins homoérotiques au magazine américain Physique Pictorial, publiés sous le pseudonyme de « Tom of Finland » pour éviter qu'on le reconnaisse dans son pays.

L'œuvre de Laaksonen attira vite l'attention de la communauté gay dans son ensemble et, vers 1973, il publia à la fois des livres de bande dessinée érotique et infiltra le monde de l'art. « Tom » était surtout connu pour ses productions centrées sur des archétypes masculins tels que les bûcherons, les policiers à moto, les marins, les hommes d'affaires, les motards, et les hommes habillés de cuir (que rappellent les rôles joués de manière ironique par les Village People). Sa série de bande dessinée la plus importante, les BD Kake, regorgent de ses personnages archétypaux.

Des expositions de l'œuvre de Laaksonen commencèrent dans les années 1970 et en 1973, il abandonna son travail à plein temps au bureau de Helsinki de l'entreprise publicitaire internationale McCann-Erickson« Depuis lors, j'ai vécu en jeans et de mes dessins », ainsi décrivait-il la transition dans son mode de vie qui eut lieu à cette époque.

En 1979, Laaksonen fonda la Société « Tom of Finland » pour rassembler et commercialiser son œuvre. Cette société existe toujours et a évolué sous forme d'une fondation à but non lucratif consacrée à la collecte, à la conservation et à l'exposition des œuvres d'art homoérotiques. À la fin des années 1990, la société présenta une ligne de mode inspirée des œuvres de « Tom », couvrant un large éventail de styles, en plus du look blousons et jeans déchirés de ses dessins. Cette ligne de vêtements équilibre l'homoérotisme d'origine avec la culture grand public de la mode et leurs défilés ont lieu en même temps que ceux des autres maisons de couture.

Avant sa mort, « Tom » a fait l'objet d'un documentaire, Daddy and the Muscle Academy - The Art, Life, and Times of Tom of Finland.

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21 juillet 2017

Poing gay

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21 juillet 2017

Coca Cola : Vannes

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21 juillet 2017

DU SEXE ET DE LA COULEUR EN PHOTOGRAPHIE

Les Rencontres Internationales de la Photographie à Arles sont, au-delà des expositions photographiques, des rencontres professionnelles. Des photographes préparent des mois durant leurs dossiers pour cette semaine, investissent de l’argent qui leur est de plus en plus difficile à gagner et prennent à l’avance des rendez-vous avec des critiques, des galeristes, des éditeur·es, des journalistes… Depuis quelques années beaucoup de ces rendez-vous sont d’ailleurs devenus payants (et chers). Si les rencontres se déroulent souvent à la terrasse de cafés dans une ville très agréable ou lors de soirées privées, il n’en reste pas moins que se jouent ici des carrières.

Récemment, un critique/éditeur s’était invité dans une discussion sur la quasi-absence de femmes dans un évènement photo parisien, arguant que, pour sa part, il se fichait de savoir si les artistes étaient des hommes ou des femmes, ou s’ils étaient bleus, jaunes ou verts : « seul le talent compte. » Ah bon ? En tout cas, les photographes qui l’intéressent ont une couleur de peau très similaire à la sienne. C’est son droit bien sûr, mais qu’il n’aille pas nous dire que ce n’est pas un sujet.

Il en va de même pour le genre des photographes, et il n’a pas fallu attendre longtemps pour confirmer que leur sexe était un critère de choix. A peine trois semaines après cette déclaration, le voici rentrant nuitamment à son hôtel, à Arles, après une soirée. Il croise dans la rue une photographe avec laquelle il a un rendez-vous professionnel le lendemain matin. Ils échangent brièvement sur une expo vue dans la journée et confirment leur rendez-vous. La photographe rentre se coucher. Une demie-heure plus tard, la voici réveillée par un sms de notre éditeur qui lui propose de venir le rejoindre dans sa chambre pour lui montrer son travail. Elle refuse, bien sûr, et répond qu’elle doit dormir pour être en forme le lendemain. Entêté, il évoque une érection et il apprécierait qu’elle puisse le soulager de cet embarras en lui faisant un « câlin ». Sidérée, elle éteint son téléphone et tente de dormir. Ooooooh, diront certain·es, c’est pas bien grave, il avait certainement trop bu. Que ces personnes reconsidèrent la scène et se visualisent elles-mêmes, dans leur lit, la veille d’un rendez-vous important, en train de recevoir des sms leur demandant de fournir un service sexuel de la part de la personne qui sera décisionnaire.

Le lendemain matin, très mal à l’aise, elle arrive au rendez-vous, espérant des excuses avant de pouvoir présenter son travail. Mais non. Imbu de lui-même, il parle longuement de lui, de son travail, feuillette à peine la maquette du livre de la photographe et met fin au rendez-vous en lui signifiant que son travail à elle ne l’intéresse pas.

Le sexe des artistes compte donc bien dans sa sélection, dans ses choix. Et de la pire façon.

Il n’est ni le premier ni le dernier à exercer ces pressions sexuelles avec ce sentiment d’impunité dans un marché, un milieu, qui se rêve émancipé et moderne. L’imprudence qu’il commet en envoyant ces sms en est la preuve mais il sait bien qu’il ne risque rien, et que si elle avait l’impudence de publiquement se plaindre, c’est elle qui subirait les conséquences, pas lui. Il sait aussi qu’il pourra compter sur son réseau pour le soutenir. N’avons-nous pas vu en novembre 2016 un autre critique traiter publiquement de « vipère » une femme qui avait osé dire avoir été violée par un photographe, sans le nommer, alors qu’elle était adolescente ? Si nombre de ses contacts se sont désolidarisés de lui à ce moment, la lecture de ses soutiens était à vomir.

Si les faits ne sont pas dits, et clairement dits, il y a peu de chance que ces personnages changent leurs pratiques. Ils se piquent de dire ce qu’est la photographie, d’en écrire l’Histoire et d’en valoriser les artistes qui selon eux la font. Faites leur remarquer qu’ils ont la même couleur et le même sexe qu’eux, ils vous répondent que le politiquement correct les fatigue.

A moins d’une énorme et soudaine révolution copernicienne, il y a fort à parier que l’éditeur en question se reconnaissant, fera savoir haut et fort que la photographe en question est hystérique et que cet article est indigne. Ce qui est indigne, c’est de demander à une artiste un « câlin » la veille d’un rendez-vous.

Que faire pour que nombre de femmes cessent de vivre ce qui constitue un frein réel à leur travail, aux moyens dont elles ont autant besoin que leur confrères ? Que faire pour que ces agissements cessent ? Changer le regard, informer, toujours, se méfier, toujours, de celles et ceux qui disent : « Moi je regarde le talent, c’est tout, pas le sexe, pas la couleur. » C’est vrai, elles et ils le pensent vraiment, sans se rendre compte que ce qui les touche et qui a donc de la valeur à leur yeux, c’est ce qui est produit par des gens qui leur ressemble.

Le comité de rédaction de Fisheye a récemment signé un manifeste engagé, publié dans un tout nouveau hors-série, « Femme photographes, une sous exposition manifeste ». C’est un texte important, signé par plus de 1000 personnes, photographes, iconographes, étudiant·es, galeristes, journalistes…, qui fait le point sur ce qui gêne les carrières des artistes femmes. Il faudrait rajouter cette ligne : elles sont trop souvent sexuellement sollicitées par des acteurs du marché qui abusent de leur position.

21 juillet 2017

Sexy... les mecs aussi ! - Vu sur internet

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21 juillet 2017

« PIN-UP, L’Age d’Or du Balnéaire »

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UNE EXPOSITION GLAMOUR ET ESTIVALE

Galerie Joseph FROISSART | 7 rue Froissart - 75003 Paris jusqu'au 4 septembre 2017

Un hommage aux maillots de bain des Pin-Up des années 50, sublime pièce de la garde-robe féminine. Suite au succès de la rétrospective « Les 70 ans du Bikini » à Paris, Lyon, New-York et Milan en 2016, les historiens de mode, experts-collectionneurs, Ghislaine Rayer et Patrice Gaulupeau présentent cet été, une nouvelle exposition dédiée au maillot de bain.

La Galerie Joseph, lieu prisé par le milieu de la mode, accueille cet été une « Fashion exposition » de 60 maillots de bain de l’âge d’or du balnéaire hollywoodien des années 50, doublée d’une exposition de photos des plus grandes stars en tenue de plage (Elizabeth Taylor, Ava Gardner, Jayne Russel, Esther Williams, Gene Tierney…). La pièce phare de l’exposition est un maillot de bain glamour en velours et dentelles porté par Marilyn Monroe lors d’une shooting photo pour la marque des stars « Catalina ».

Cet évènement s’inscrit dans le cycle « Hollywood » composé de 3 événements culturels au cœur du Marais.

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Quand de la censure naît une mode glamour….

Dans les années 50, les actrices Hollywoodiennes n’avaient pas le droit de se montrer en lingerie ou tenue légère. Pour contourner la réglementation en vigueur, les producteurs de cinéma, afin de valoriser la plastique de leurs célébrités eurent l’idée de les faire poser en maillot de bain.

Il y eut un tel engouement pour ces photos que le règne des « Pin-Up » commença. La plus célèbre d’entre elles fut et reste Bettie Page qui, si elle fut connue pour avoir posé en lingerie sexy, dut son plus grand succès à ses poses en maillots léopard, relançant ainsi la mode de cet imprimé. L’âge d’or du balnéaire aux Etats-Unis dans les années 50/60, c’est aussi l’inconscience de l’après-guerre, la musique, la plage, le surf et un nouvel art de vivre !

La mode du balnéaire prit tant d’ampleur que les marques rivalisèrent de créativité pour créer ces maillots de « stars » qui sublimaient les femmes. Certains d’entre eux sont devenus iconiques et la mode « Pin-Up ou retro » a encore de beaux jours devant elle tant les reproductions de ces pièces sont prisées aussi bien par les jeunes filles que les femmes.

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– Un focus Marylin Monroe avec, pour la première fois exposé en Europe, le maillot de velours et de dentelle qu’elle porta pour une séance photo de la marque Catalina en 1951. Des clichés de ce shooting accompagnent ce maillot mythique.

– Des maillots « couture » créés par les marques emblématiques américaines (Jantzen, Catalina, Cole of California, …) conçus pour les Pin-up et les stars hollywoodiennes.

– Une présentation de maillots de bain issus des films aquatiques hollywoodiens, dont Esther Williams fut l’illustre sirène.

– Un corner dédié aux maillots de bain de luxe qui ont su égaler et dépasser les robes de soirée lors des « Pool Parties » huppées d’Hollywood.

– L’exposition met aussi en avant les tendances européennes des années 50, le Brigitte Bardot style ou l’esprit New-Look… quand la collaboration des grands couturiers français (Dior, Jacques Fath, Schiaparelli) avec les grandes marques américaines donne naissance à un style balnéaire Haute Couture et intemporel.

–        Des archives photographiques rares et des publicités des plus grands illustrateurs de cette époque, Gruau, Vargas, Petty, etc…

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« PIN-UP, L’Age d’Or du Balnéaire »

UNE EXPOSITION GLAMOUR ET ESTIVALE

Dans les années 50, le puritanisme ambiant, le maccarthysme tout puissant et le lobby des ligues de vertu de la société américaine touchent l’univers de la mode. Parmi toutes ces ligues et autres organismes répresseurs, il en est un qui va sévir pendant plus de 30 ans et perturber le cours d’une industrie florissante : le code Hays, guide d’autocensure pour la communauté cinématographique hollywoodienne. En pratique, l’application stricte du code impose de suivre des règles saugrenues : les baisers sont chronométrés, la nudité est proscrite, les costumes trop révélateurs sont bannis, le lit, même conjugal, devient obligatoirement des lits jumeaux… Les scènes de déshabillage et la lingerie provocante doivent être évitées, sauf lorsqu’elles constituent un élément essentiel du scénario. En outre William Hays, étant sujet à un fétichisme particulier, traque personnellement les nombrils féminins. Le maillot de bain deux-pièces taille haute, devient alors la seule pièce sexy et glamour autorisée sur les tournages et la promotion des films. Quant au maillot une-pièce, il sublime les stars en dévoilant leurs atouts, mais dans les règles ! « Bathing Beauty », (Le Bal des Sirènes), est le premier film 100% aquatique produit à Hollywood. Somptueusement mis en scène dans le plus grand studio alors jamais construit, ses scènes de natation synchronisée majestueusement chorégraphiées par le maître de l’époque Busby Berkeley, font d’Esther Williams une star dont le seul costume est le maillot de bain. Ses maillots, parfois provocants pour l’époque n’en demeurent pas moins des œuvres d’art en termes de style. Surnommée « la Sirène d’Hollywood », l’actrice américaine, après avoir été la vedette d’une vingtaine de films, devient une femme d’affaire prospère en se lançant dans la création de maillots de bain. S’inspirant des tenues de ses films, elle travaille pour la marque Catalina puis lance sa propre griffe, toujours commercialisée de nos jours.

Marilyn Monroe, Pin-up et star

L’ambassadrice iconique des marques de maillots de bain

Marilyn Monroe est l’icône glamour par excellence, le mot photogénie a été inventé pour elle. Mais l’actrice n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse un jour avoir un tel destin. Née de père inconnu et d’une mère schizophrène, placée en famille d’accueil à 9 ans, elle se retrouve mariée, en 1942, à l’âge de 16 ans avec un ouvrier qui s’engage dans la marine marchande. Marilyn qui n’a pas fait d’étude, finit par trouver du travail dans la même usine que son mari en tant que plieuse de parachutes.

C’est là qu’elle se fait repérer par un photographe de l’armée, David Conover, venu pour illustrer l’implication des femmes dans l’effort de guerre. Il cherchait un « physique » pour stimuler le moral des troupes à l’étranger quand il a découvre Norma Jean, une jeune fille de 18 ans, qui avait l’air très intéressante, même en salopette… Grâce à cette série de photo publiée un peu plus tard dans le magazine YANK en 1945, elle fait ensuite la couverture d’une trentaine de magazines de Pin-up et commence à se faire connaître comme la « Mmmmm girl ». Elle abandonne son travail pour se consacrer à sa carrière de mannequin, notamment auprès de l’agence Blue Book Modeling Agency. En décembre 1945, elle tourne son premier film-test pour l’agence, afin de promouvoir des maillots de bain. La « bombe sexuelle » est née et sa carrière commence alors … Même lorsqu’elle devient actrice, puis star, elle reste l’ambassadrice incontestée des marques de beachwear qui utilisent à l’envi son sourire et son incomparable plastique pour promotionner leurs maillots de bain. Marilyn n’est pas une légende, mais LA légende !

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Le saviez-vous? D’où vient le mot Pin-Up?

Une Pin-up est une représentation rêvée de femme, en dessin ou en photo, dans une pose attirante ou « sexy ». L’expression anglo-saxonne « Pin-up girl » pourrait se traduire en français par « jeune femme épinglée au mur » (to pin : épingler). Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Pin-Up, symboles de charme et d’érotisme, connaissent un très large succès, surtout chez les militaires, et notamment chez les G.I. Des représentations de Pin-up étaient fréquentes sur leurs murs de leur chambrée et paquetage. Certains pilotes, avec la bénédiction de leurs supérieurs, en faisaient même peindre une sur le nez de leur avion bombardier. Les années 1950, deviennent l’âge d’or des Pin-up, principalement aux États-Unis. À cette époque, elles sont partout et apparaissent en « Une » des magazines, des journaux, posters, calendriers, petites vignettes à collectionner… La success-story des Pin-up continue jusque dans les années 1970, où elles sont utilisées dans la publicité. Même Coca-Cola fera appel à Marylin Monroe pour faire la promotion de leur célèbre boisson. A la suite de l’apparition des magazines érotiques comme Playboy ou Penthouse, la mode des Pin-Up disparaît progressivement au profit de photos réalistes de femmes nues moins fantasmées. On assiste depuis quelques temps à un regain d’intérêt pour ces égéries des années 1950. La mode, la publicité, les médias et les artistes remettent ce style au goût du jour. Dita von Teese, en est la grande prêtresse et célèbre, dans ses shows internationaux, le grand retour de la Pin- Up.

Exposition « Pin-Up, l’Age d’Or du Balnéaire »

Galerie Joseph Froissart, 7 rue Froissart, 75003 Paris

Du 5 juillet au 4 septembre 2017 | De 11 h à 20 h / ouvert 7j/7

Entrée : 6 euros

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