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23 janvier 2018

Nomination surprise du Français Hedi Slimane, nouveau directeur artistique de Céline

Par Carine Bizet - Le Monde

Le styliste de 49 ans a auparavant été responsable de la création chez Yves Saint Laurent et de la création homme chez Dior.

La nouvelle est arrivée comme un électrochoc dans un dimanche gris et paresseux de fin de fashion week homme : le Français Hedi Slimane vient d’être nommé directeur de la création artistique et l’image chez Céline. C’est une très grosse surprise dans le milieu de la mode. Depuis des mois, les rumeurs enflaient et annonçaient son arrivée chez Christian Dior, la maison de couture star du groupe LVMH où le créateur avait officié à l’homme, de 2000 à 2007, et inventé une silhouette longiligne sous influence rock, fondatrice pour le style masculin moderne. Ses clichés en noir et blanc (il est également photographe) avaient contribué à imposer son esthétique.

Chez Céline, le départ de Phoebe Philo a été annoncé en décembre 2017. L’Anglaise signera en mars sa dernière collection pour la maison, avant de passer les rênes à Hedi Slimane. Arrivée chez Céline en 2008, la créatrice a donné un nouvel élan à la griffe, qui appartient à LVMH depuis 1996. Sous sa direction, Céline est devenu synonyme de luxe minimaliste et pointu, le symbole d’une féminité d’avant-garde et moderne. L’aura de la marque portée par des produits à succès (notamment les sacs aux lignes épurées) et des campagnes publicitaires hors codes (les images de Joan Didion signée par Juergen Teller sont des modèles du genre) en a fait une des signatures les plus désirables du marché. Malgré cela et sa bonne santé économique, Céline est restée une griffe relativement niche à l’échelle de LVMH, qui possède des blockbusters comme Louis Vuitton et Christian Dior.

Gestion globale

L’arrivée de Hedi Slimane devrait changer cet état de fait. Autodidacte, précis, organisé, le designer est aussi réputé pour ses qualités artistiques que pour ses capacités à faire exploser les chiffres d’affaires. A la tête de la création chez Yves Saint Laurent de 2012 à 2016, il avait offert à la marque du groupe concurrent Kering une croissance annuelle à deux chiffres.

LVMH lui a offert chez Céline le contrôle global de tous les aspects de la marque, de la création de produits aux campagnes publicitaires en passant par l’architecture des boutiques. Surtout, le créateur français prend la tête du chantier le plus ambitieux que le groupe ait mis sur pied depuis longtemps. En plus de la mode féminine, il développera de nouveaux départements : la mode homme, la couture et les parfums. Autrement dit, Hedi Slimane a pour mission de faire passer Céline dans la première division des grandes maisons du luxe global. Un défi dont il se réjouit. « Je suis très heureux de retrouver Bernard Arnault et de commencer ce projet holistique pour la maison Céline. Je me réjouis de revenir dans l’univers de la mode et des ateliers de couture », explique-t-il dans le communiqué de sa nomination.

Le designer a toujours voulu obtenir la gestion globale d’une maison et de toutes ses divisions pour mieux harmoniser son image et ses contenus. Cela avait été impossible chez Saint Laurent (dont la partie parfums est gérée par L’Oréal), et cela avait participé à la rupture entre Hedi Slimane et la griffe. Chez Céline, structure de taille plus modeste, la gestion d’un tel portefeuille s’annonce beaucoup plus facile à mettre en place que chez un mastodonte comme Dior.

« Virtuosité esthétique »

Le retour du designer réjouit ses fans et une majorité d’acteurs du milieu de la mode, en recherche de vraie excitation dans un marché où règne une certaine mollesse créative. Il fait aussi la fierté de Bernard Arnault, propriétaire resté proche d’un talent qu’il admire et estime ouvertement depuis son époque Dior homme. « Je suis particulièrement heureux que Hedi retrouve le groupe LVMH et prenne les rênes de la maison Céline », déclarait l’homme d’affaires à l’annonce de la nomination.

« Il est l’un des créateurs les plus talentueux de notre époque. Je l’apprécie et l’admire depuis que j’ai travaillé avec lui chez Dior homme, qu’il a lancé avec le succès que l’on connaît dans les années 2000. Son arrivée chez Céline conforte les très grandes ambitions que le groupe LVMH a pour cette maison. Hedi y développera toute sa créativité pour la mode tant féminine que masculine, mais aussi pour la maroquinerie, les accessoires et les parfums. Il en fera, j’en suis certain, l’une des maisons françaises les plus emblématiques. Il nous apportera sa vision globale du monde et sa virtuosité esthétique absolument unique. »

Très attendue, la première collection d’Hedi Slimane chez Céline sera présentée à Paris en septembre, pour la saison printemps-été 2018-2019. Le Céline nouvel ère risque d’occuper une place inédite sur le marché, sur le territoire de Dior, comme sur celui de Saint Laurent, qui prospère aujourd’hui grâce à une esthétique rock, cousine glamour du style Slimane.

Une chose est sûre : cette arrivée devrait faire bouger les lignes au sein du groupe LVMH, qui semble sur une dynamique de restructuration, mais aussi sur le marché de la mode en général. A suivre.

23 janvier 2018

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23 janvier 2018

Laëtitia Casta : « Le combat des femmes qui ont le courage de briser le silence est le mien »

Egalité femmes-hommes - Par Laëtitia Casta

L’actrice souhaite que les débats actuels n’opposent pas les hommes aux femmes et s’inquiète de « la violence des mots utilisés ».

[Au détour d’un entretien récemment donné par Laetitia Casta à Corse-Matin, l’actrice déclare : « Je ne suis pas une féministe, je suis une femme. » Des propos abondamment commentés mais sortis, selon elle, de leur contexte. Celle qui joue actuellement au Théâtre de l’Œuvre dans Scènes de la vie conjugale, d’Ingmar Bergman, mise en scène par Safy Nebbou, explicite sa position sur le sujet.]

Tribune. J’ai été choquée de découvrir dans les médias mes propos déformés sur le sujet éminemment brûlant du phénomène #balancetonporc et du féminisme. J’ai également été choquée de voir les réactions provoquées, et une mise au point m’est apparue nécessaire. Non, je ne suis pas contre le féminisme, non je ne suis pas contre la prise de parole des femmes.

Je connais le milieu de la mode et du cinéma depuis l’âge de 15 ans et lorsqu’on me demande ce que je pense des traitements parfois violents, humiliants et vexatoires infligés aux femmes, qu’ils soient physiques ou psychiques, je ne peux que m’en indigner et mener le même combat que toutes ces femmes qui ont le courage de briser le silence, de dire non, de s’adresser à la justice.

Un combat pour « l’harmonie des relations »

Ayant eu l’honneur d’être investie par l’Unicef d’une mission pour les droits des femmes et des enfants, je crois en ces combats au plus profond de moi. Mais ne nous trompons pas, c’est un combat pour les femmes, et non pas contre les hommes, pour le respect et pas contre l’expression du désir, pour l’harmonie des relations. Je rêve que nous restions unis, hommes et femmes, pour rejeter avec dégoût les comportements de certains qui tentent de forcer le consentement de celles qu’ils considèrent comme des proies. Mais je rêve aussi que nous restions unis pour condamner les amalgames qui simplifient un débat grave et complexe.

« JE NE PRÉTENDS PAS PARLER AU NOM DE TOUTES LES FEMMES »

Je suis inquiète des demandes de retrait de tableaux de musée ou de la réécriture d’opéras ou d’œuvres littéraires et je suis inquiète de la violence des mots utilisés. Ai-je le droit de dire cela sans avoir peur ? Je ne prétends pas parler au nom de toutes les femmes, mais en mon seul nom ; ce n’est vraiment pas mon intérêt d’intervenir dans ce débat et je sais le procès en privilège que l’on va me faire, bien qu’il n’en ait pas toujours été ainsi.

Je ne m’exprime qu’en tant que citoyenne à laquelle une question a été posée, qui a tenté d’y répondre honnêtement et dont les propos ont été dénaturés. Une citoyenne soucieuse de dire que l’on peut dénoncer le sexisme qui existe bel et bien et qu’il faut se réjouir de la prise de conscience actuelle de ce phénomène, tout en ne souhaitant pas que l’on en profite pour diaboliser les hommes. Je pensais qu’il s’agissait de bon sens, mais quand les esprits s’embrasent et se laissent guider par la colère, il semble que la moindre expression modérée devienne un crime. Je suis une femme et je suis libre de penser. Laetitia Casta

23 janvier 2018

Petter Hegre - photographe

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23 janvier 2018

Fronton des Folies Bergère

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23 janvier 2018

Extrait d'un shooting - kimono bleu

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23 janvier 2018

Paie. Un bonus et une nouvelle fiche

Le bulletin de salaire simplifié est élargi à l'ensemble des salariés dès ce mois de janvier. Chacun pourra aussi y découvrir le montant de la hausse de sa rémunération.

Flore Limantour - le Monde

Nouvelle mouture et promesse de hausse du pouvoir d'achat. Le bulletin de salaire du mois de janvier nécessite une lecture détaillée. Décryptage avec le juriste Abdelkader Berramdane du groupe ADP (*).

1. Tous les bulletins de salaire passent en format réduit. La simplification des fiches de paie pour les entreprises de plus de 300 salariés est obligatoire depuis janvier 2017. La mesure se généralise à l'ensemble des salariés en ce mois de janvier. Elle traduit la volonté du gouvernement de rendre plus visibles et plus compréhensibles les modalités de financement de la protection sociale. Les cotisations sont désormais regroupées par risque : santé, accidents du travail-maladie professionnelle, retraite, famille, assurance chômage ... Les noms des organismes collecteurs ne figurent plus sur le bulletin. Selon les entreprises, on a effacé en moyenne une bonne dizaine de lignes. La volonté du gouvernement étant de réduire le bulletin de paie à une seule pag e.

2. Les cotisations qui baissent progressivement. On va voir apparaître, sur le bulletin de janvier, l'une des mesures phares du projet de loi de financement de la Sécurité sociale concernant la redistribution du pouvoir d'achat. Elle se traduit par la suppression progressive de certaines cotisations sociales, contrebalancée par la nécessité de financer la protection sociale et donc par une hausse de la CSG.

En détail, il y a une suppression totale de la cotisation salariale maladie (0,75 %) à compter de ce mois-ci. Cette ligne ne paraîtra plus sur le bulletin de salaire. La seconde cotisation salariale qui va connaître une disparition progressive est celle de l'assurance chômage de 2,41 %. Elle va subir immédiatement une première réduction à hauteur de 1,45 %. Le salarié continuera à financer l'assurance chômage à hauteur de 0,95 %. Puis, la cotisation disparaîtra, de manière définitive, à compter du 1 eroctobre.

3. Ce qui augmente tout de suite. Par contre, chacun des 21 millions de salariés du privé connaîtra une hausse du prélèvement de la Contribution sociale généralisée (CSG) à hauteur de 1,7 %. Et ce, dès ce mois-ci.

Donc, si on tient compte de la baisse des cotisations, le salaire net augmentera bien au cours de l'année. Mais en deux étapes...

4. Un véritable gain de pouvoir d'achat ? Si on veut apprécier les effets des changements, il faut bien dissocier les nouvelles mesures des augmentations salariales faisant suite notamment aux négociations annuelles ou de la hausse du Smic. Hors augmentation particulière, le gain de pouvoir d'achat pour une personne rémunérée au Smic sera de 300 euros pour l'année 2018 (dont 138 euros de gain en cotisations à ajouter au 1,24 % de revalorisation annuelle du Smic depuis le 1 erjanvier). Et pour une personne dont le salaire brut est de 3.500 euros, la hausse du pouvoir d'achat, en 2018, sera de 322 euros.

Au final, plus la rémunération est importante, plus l'avantage est élevé.

5. Ça bouge aussi pour les fonctionnaires ? Pour les fonctionnaires, dans l'attente des réformes envisagées, le gouvernement a institué une indemnité compensatrice de la hausse de la CSG, afin qu'ils puissent, eux aussi, bénéficier d'une l'amélioration de leur pouvoir d'achat.

6. Le vrai changement en 2019. Le prélèvement des impôts à la source, à compter du 1 erjanvier 2019, sera un changement majeur. Les employeurs seront chargés de collecter l'impôt directement sur les salaires. Ce prélèvement sera indiqué sur la fiche de paie. L'administration opérera le calcul du taux d'imposition par foyer fiscal. Ce taux sera instantanément communiqué au salarié après sa déclaration de revenu dématérialisée au printemps prochain. Si le salarié ne réagit pas, le taux sera communiqué à l'employeur. Sinon, le salarié peut demander à l'administration d'indiquer un « taux neutre » à son employeur.

* ADP : groupe mondial qui gère plus de trois millions de fiches de paie en France.

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