Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
16 janvier 2018

Concorde Art Gallery

umbertha

Umbertha - Photographe

Le moi de Umbertha, auto-portraitiste, ou comment se « raconter soi-même »… Un équipement photo complet, une liste de lieux plus improbables les uns que les autres, bienvenue dans une Europe nappée de rêves, à la recherche d’ambiances hautes en couleurs, ou noircies par l’oubli… Un univers graphique et visuel très personnel, forgé au fil des routes perdues et des années passées à les sillonner, Umbertha propose de dévoiler à travers ce portfolio les différentes facettes de son art photographique : découverte de lieux éphémères en pagaille, mises en scène en auto-portrait de mille manières, c’est toute la poésie de Umbertha qui est regroupée ici, pour l’oeil, ou pour le collectionneur. C’est avec malice, modestie et recul, que ses oeuvres se complètent, se répondent et nous charment. Découvrir tout un univers photographique, de l’Allemagne à l’Italie, de la Pologne à la Belgique, tantôt avec ce personnage central, tantôt avec la seule évidence du lieu, et son atmosphère, capturées avec subtilité. Les images ont été exposées en 2017 à Paris St Sulpice, Salon de la photographie contemporaine, et à deux reprises au Salon International d'Art Contemporain - Carrousel du Louvre.

Publicité
16 janvier 2018

Concorde Art Gallery - Abygail ABYSS

DSCN7192

DSCN7193

DSCN7194

DSCN7195

DSCN7196

Abygail ABYSS

Modèle - Création Artistique

Une photo est le témoignage d'une histoire, d'une émotion, passant de l'ombre à la lumière avec un sentiment dont on veut se souvenir éternellement.

Âgée d'une trentaine d'années, je suis née en Île de France. En parallèle à mon activité professionnelle j'aime sur mon temps libre m'exprimer à travers la photo. C'est ainsi que je pose depuis 2015 en tant que "modèle". Cela reste donc une passion. Être devant l'objectif n'a jamais été facile pour moi, j'ai toujours été derrière l'appareil. Puis, je me rendis compte au fil des années que j'avais très peu de souvenirs de moi en image.

Attirée particulièrement par "le nu artistique" en photographie, en peinture ou en sculpture je souhaitais réaliser une série photo transcendante qui me ressemblerai. L'envie de faire un shooting dans ce sens était bien présente mais sans pour autant oser, sans pour autant savoir quoi exprimer. Et puis il y a eu ma Rencontre avec Lui. Mon Maître initiateur. Il est Celui qui m'a permis justement d'être face à l'objectif. Et cela je l'ai compris bien plus tard. Lors de ma mise à l'épreuve, j'ai dû faire preuve d'une très grande détermination. C'est sur un cliché ordonné de sa part que j'ai commencé à faire mes premiers selfies. Je l'ai fait par obéissance bien-sûr mais j'ai été surprise de constater que j'aimais aussi poser.

C'est à la suite de mon initiation en tant que Soumise qui m'a insufflé cet élan. Très vite j'ai eu besoin et une envie profonde d'exprimer ce que je ressentais.

C'est à travers la photographie que j'ai trouvé le moyen le plus authentique et le plus vivant d'y parvenir. La photo s'est imposée à moi, j'ai rapidement enchaîné plusieurs shooting avec une volonté de développer différentes thématiques et situations dans l'esprit BDSM. Je souhaitais aussi faire apparaître à travers la photo toute la beauté cachée de cet Art. Car pour moi le BDSM reste un Art. Apporter un autre regard, plus personnel sur ce monde souvent mal compris et trop facilement jugé. Très active, je donne l'idée, je crée l'ambiance et m'investie beaucoup dans les mises en scène lors des séances photos. J'aime relever des défis et n'hésite pas à travailler en studio, à l'extérieur, de jour comme de nuit et dans des endroits atypiques. Mes photos parlent d'elles-mêmes. Je ne prends pas la "pose" mais je m'exprime naturellement.

Je puise dans mes souvenirs les sensations vécues, les photos sont prises sur l'instant T qui, a mes yeux, reste le meilleur moyen de capter "l'émotion". Au début, ces photos m'étaient personnelle, je les partageais uniquement avec mon Maître initiateur. Progressivement l'idée de vouloir partager publiquement mon univers et mettre en Lumière une condition choisie a mûri peu à peu. J'ai enfin osé. Tout est allé très vite, mes photos plaisaient mais beaucoup de lieux ne souhaitaient pas exposer du "nu".

Seule deux boutiques ont acceptées. J'ai donc pu exposer de Mai à Août 2017 chez Démonia puis de Septembre à Décembre 2017 chez Metamorph'Ose. Deux belles enseignes parisiennes Fetich et BDSM qui m'ont permis d'avoir les premiers retours "Public", les premières critiques positives. Et bientôt la proposition d'une mise en vente en galerie d'art de ma première série photo "Mise à Nue".

DSCN7202

DSCN7203

DSCN7204

16 janvier 2018

Pierre et Gilles à la Galerie Templon

Galerie Templon - pierre_pierreetgillesDouce France 🇫🇷 @nicolas_dax 💙⚓️️ Exposition #pierreetgilles ☘️☘️☘️☘️#letempsimaginaire @galerietemplon 13 janvier -10 mars 2018

Depuis 1976, le couple d’artistes Pierre et Gilles cultive une iconographie au kitch et à la poésie immédiatement reconnaissables. Exposés un peu partout dans le monde et proches de nombreuses stars, ils n’ont de cesse d’explorer les multiples facettes du portrait, si possible ultra-coloré et richement ornementé. Dans cette nouvelle exposition baptisée Le Temps imaginaire, on retrouve Sylvie Vartan, Etienne Daho, Dita von Teese mais aussi des sosies de Michael Jackson ou des œuvres plus sombres, notamment l’une dédiée à Bernard Buffet. C’est pop, décalé, et bien souvent plus complexe que ça en a l’air.

Pierre et Gilles, Le Temps Imaginaire, du 13 janvier au 10 mars à la Galerie Templon, Paris.

16 janvier 2018

Théo Jansen

http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/theo%20jansen

theo

16 janvier 2018

Heureux comme un propriétaire de voiture électrique

Par Jean-Michel Normand - Le Monde

Il y a le silence, l’impression de glisser sur le bitume, les accélérations ludiques.... Et si les voitures « zéro émission » redonnaient le plaisir de conduire ? Témoignages enthousiastes de conducteurs devenus accros.

C’est dit, ils ne reviendront jamais en arrière. Qu’on ne compte pas sur eux pour lâcher le volant de cette voiture qui file sans faire de bruit ni cracher de fumée et vous laisse d’un calme olympien dans les encombrements. Solliciter l’avis des conducteurs de voitures électriques, c’est déclencher en retour un flot de témoignages d’affection pour un objet paré d’un charisme auquel l’automobile ne nous avait plus habitués depuis longtemps. Bien sûr, c’est le « côté militant » qui a poussé certains à franchir le pas. Ou un calcul économique qui réduit le coût d’usage à 1,50 euro d’électricité aux 100 km et les amène souvent à rouler beaucoup plus qu’ils ne l’avaient prévu. Pourtant, ce que mettent d’abord en exergue les convertis à la voiture électrique, c’est le rapport particulier, autant physique que psychique, noué avec leur véhicule.

« Conduire une voiture électrique est une expérience, assure Nicolas Carrier, 53 ans, cadre administratif dans le Val-d’Oise. On se sent un peu à part du reste du flux des automobiles vrombissantes, avec l’étrange sensation que le ballet des accélérations, coups de frein et autres manifestations d’énervement nous est totalement étranger. » La fée électricité, c’est le silence de fonctionnement et, surtout, l’absence de vibrations, d’à-coups ou de rapports à passer, puisqu’on ne s’encombre plus de boîte de vitesses.

« C’est mon tapis volant », s’attendrit le propriétaire d’une Renault Zoé. « L’électrique ou le plaisir de conduire retrouvé », renchérit l’acquéreur d’une modeste Peugeot Ion. « Je suis passé à l’électrique d’abord par conviction, mais maintenant je vanterais plutôt la conduite apaisante et les économies qui ont divisé par quatre mon budget carburant par rapport à un diesel », plaide Flavien Nivet, 34 ans, technicien dans l’Hérault, qui a quitté depuis neuf mois le côté obscur de la Force pour passer à l’électrique.

L’autonomie réduite, surtout l’hiver lorsque le chauffage sollicite les batteries ? La faible densité du réseau de bornes de recharge rapide ? Le prix d’achat très salé de ces véhicules qui, malgré leur popularité croissante, ne représentent guère qu’une vente de voiture neuve sur quatre-vingts en France, le pays européen le plus porté sur l’automobile à Watts ? Il en faudrait davantage pour doucher leur enthousiasme et bouder leur plaisir de s’installer aux commandes d’une machine « qui vous donne l’impression de glisser sur le bitume ».

Le plaisir de griller une Audi

Les constructeurs confirment que cette clientèle, composée de deux tiers d’hommes et dont les revenus sont sensiblement supérieurs à la moyenne des acheteurs de voitures neuves, n’appartient pas à la catégorie des râleurs. « Leur taux de satisfaction atteint 93 %, ce qui est exceptionnel, et ils sont 96 % à recommander leur voiture à d’autres consommateurs, ce qui l’est tout autant », souligne Thomas Chrétien, directeur de l’activité véhicule électrique pour Nissan-France. « D’ailleurs, leur distance annuelle parcourue est de 17 000 km contre 12 000 km en moyenne pour un véhicule à moteur thermique », ajoute-t-il.

Selon des études menées par Renault, qui a vendu 90 000 Zoé depuis 2012 dont 49 000 en France, on ne jauge pas une automobile électrique à l’aune des autres modèles. « Les clients évoquent d’abord l’absence de bruit puis le plaisir de conduire, cité spontanément par 57 % d’entre eux contre à peine 10 % des acquéreurs de Clio », indique Robert Bonetto, chargé des voitures électriques au sein du service produit de Renault. « Aujourd’hui, dit-il, les raisons d’achat d’une électrique tiennent surtout aux dimensions technologique et environnementale, mais le principal motif de satisfaction des utilisateurs tient aux sensations particulières ressenties au volant. »

A entendre cette population qui se présente immanquablement comme « l’heureux propriétaire » de sa voiture, cette expérience de conduite compose un étonnant cocktail de sérénité et d’excitation. Côté pile, la révélation d’un « formidable antistress dans les embouteillages, une source de zénitude ». « Je suis devenu plus cool au volant, sans savoir expliquer pourquoi », confie un retraité de Moselle. Passé sans transition d’une Mégane RS, caricature de la culture « vroum-vroum », à une Zoé, son antithèse, cet autre automobiliste dit avoir « appris la conduite zen » et assure que dorénavant, il « arrive au travail complètement détendu ».

Côté face, la vivacité qu’offre un moteur à couple constant, capable d’accélérer en un éclair et de répondre sans délai à la moindre sollicitation de la pédale d’accélérateur. Certains matins, Rebecca Lulli, Parisienne de 27 ans abonnée au réseau de voitures électriques Autolib’, se livre à son petit jeu favori. « L’autre jour, j’ai grillé une Audi au feu vert. Il fallait voir la tête du type… Aujourd’hui, par contre, impossible de gratter une Toyota Prius mais elle était elle aussi en mode électrique », s’amuse-t-elle.

Propriétaire depuis trois ans d’une Zoé, un amateur de belles mécaniques qui, par ailleurs, roule aussi en Porsche Macan, considère avoir trouvé le véhicule idéal pour se déplacer dans la capitale. « Ce qui m’étonne le plus dans cette auto, ce sont les reprises : ce n’est pas un véhicule cacochyme qui peine à s’intégrer à la circulation du périphérique. La Zoé est à l’aise aussi bien dans les embouteillages qu’à 110 km/h en cruising sur les autoroutes urbaines. » Cette notion de sportivité distinguée, qu’est parvenue à incarner la marque américaine Tesla, a incité BMW à lancer la i3s, version survitaminée de sa i3. Renault fera de même avec la Zoé.

Fini la routine !

Les constructeurs ont bien compris qu’il leur fallait exploiter et valoriser cette conduite « à l’élastique », qui peut devenir jubilatoire, et s’impose à quiconque prend place au volant d’une voiture électrique. A bord de la dernière génération de la Nissan Leaf, commercialisée dans les prochaines semaines, tout est fait pour que l’on conduise sans mettre le pied sur la pédale de frein. Un mode permet d’obtenir un maximum de récupération d’énergie au freinage. Lever brusquement le pied de l’accélérateur engendre une forte décélération alors qu’un dosage plus progressif offre de gérer en douceur la conduite dans le trafic, le recours au frein classique étant réservé à des situations imprévues. Un feu passant inopinément au rouge, par exemple.

Cette particularité incite à adopter spontanément une conduite assez progressive, fondée sur l’anticipation. Une façon, finalement, de se réinvestir dans le pilotage de sa voiture après des années de routine. « Hélas, soupire Christophe Campos, rompu aux arcanes de la voiture électrique, cette attitude est mal vécue par d’autres automobilistes qui, ayant appris dans les auto-écoles françaises, croient que la façon normale d’arriver à un stop ou un feu est de freiner fort au dernier moment. » Autre piège dont il faut se garder : les piétons, convaincus que l’absence de bruit de moteur suppose que la voie est libre.

La dimension volontiers ludique associée à la voiture électrique – l’attrait, sans doute, de la nouveauté – se retrouve dans la gestion de l’autonomie. Passé l’angoisse initiale de la panne qui étreint le néophyte, les tenants de l’électromobilité mettent un point d’honneur à soigner leur performance énergétique, davantage pour se lancer un petit défi que par obligation. « J’ai beaucoup progressé en éco-conduite », se vante le propriétaire de la Peugeot Ion, pas peu fier d’avoir « réalisé cet été un trajet de 180 km avec une seule charge alors que la norme officielle, plutôt optimiste, table sur 150 km ».

Le genre de performance à livrer à ceux n’ayant pas encore sauté le pas et qui, sur le parking de l’hypermarché où la voiture est en cours de recharge, viennent se faire une idée plus concrète de l’automobile de demain. « Non, corrige un aficionado. De l’automobile d’aujourd’hui. » Au pays de la voiture électrique, on a la foi chevillée au corps.

Publicité
15 janvier 2018

Agnes Varda et JR

agnes

15 janvier 2018

Street Art

street88

15 janvier 2018

Dolores O'Riordan

Dolores O'Riordan, la chanteuse des #Cranberries, vient de nous quitter à l'âge de 46 ans. Hommage à un groupe qui a marqué les années 1990.

15 janvier 2018

Petter Hegre

petter65

petter64

15 janvier 2018

Margaret Atwood : « #MeToo, symptôme d’un système judiciaire cassé »

La romancière canadienne avait signé une chronique samedi mettant en garde contre la chasse aux sorcières. Attaquée sur Twitter, elle s’est défendue dimanche.

La romancière canadienne Margaret Atwood, malmenée pour son manque d’empathie avec les femmes victimes de harcèlement sexuel, a passé le dimanche 14 janvier à expliquer les raisons d’une chronique où elle argumentait que le mouvement #MeToo est le reflet d’une justice qui ne fonctionne pas. « Le mouvement #MeToo est le symptôme d’un système judiciaire cassé », a-t-elle écrit dans une tribune titrée « Suis-je une mauvaise féministe » et publiée dans le quotidien canadien Globe and Mail samedi. « Trop souvent, les femmes et les autres victimes d’abus sexuels, faute d’obtenir une audience juste des institutions, y compris les entreprises, utilisent un nouvel outil : Internet », poursuit-elle.

Les réactions ont alors déferlé, plus souvent à charge que pour soutenir la romancière dont l’adaptation de son ouvrage le plus connu, La Servante écarlate (titre original : The Handmaid’s Tale) a été couronnée aux derniers Emmy Awards en septembre.

Dans cette fiction, elle décrit un futur apocalyptique d’une société dominée par une secte qui transforme les femmes fertiles en esclaves sexuelles.

« Etoiles tombées du ciel »

En référence aux actrices qui ont dénoncé les agressions du producteur déchu Harvey Weinstein, la romancière de 78 ans parle d’« étoiles tombées du ciel », sonnant comme un sérieux rappel à l’ordre. « Mais après ? », s’interroge Mme Atwood. Les institutions, les entreprises et les lieux de travail doivent faire le ménage ou « on peut s’attendre à ce qu’encore plus d’étoiles tombent et aussi pas mal d’astéroïdes ».

Et Margaret Atwood de se référer à l’histoire pour dénoncer les risques d’une justice expéditive et populaire. La conception « coupable car accusé » renvoie « à la révolution française, les purges du stalinisme dans l’ex-URSS, la révolution culturelle en Chine, la dictature des généraux en Argentine ou les premiers jours de la révolution iranienne ». « La condamnation sans procès, c’est le début de la réponse à un manque de justice, que le système soit corrompu comme dans la période pré-révolutionnaire en France, ou qu’il n’y en ait simplement pas comme au Far West, alors les populations prennent elles-mêmes les choses en mains », a-t-elle écrit.

Très active sur son compte Twitter, elle a répondu à ses détracteurs dimanche. Certaines femmes l’accusaient d’avoir signé une pétition en soutien à un professeur d’université poursuivi pour harcèlement. « Partager un tweet n’est pas l’approuver. Nous devons être conscients des avis qui ne sont pas les nôtres », a-t-elle posté sur le site de micro-blogging, comme également ce rappel : « Si tout le monde adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme, il y aurait égalité des sexes ».

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>
Publicité