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Jours tranquilles à Paris
21 janvier 2018

Aujourd'hui Journée Internationale du Câlin

Journée internationale du câlin

Journée internationale des câlins
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Journée internationale des câlins
Plus connue sous son nom anglais "Hug Day", la journée internationale des calins est célébrée le 21 janvier de chaque année, et ce depuis les années 70 (au millénaire dernier !).

Quelques chiffres
- 7 minutes de calin par jour pour se sentir heureux.
- des enfants qui grandissent plus (!) quand ils ont des parents qui s'embrassent.
- un calin géant avec 462 personnes (en 1998 à Winnipeg)

Le calin originel
C'est le 29 Mars 1986 que le révérend Kevin Zaborney eut l'idée de la première journée des câlins. Il avait constaté que le début d'année et jusqu'à la St Valentin (14 février) était une période de plus forte tendance à la déprime. Les fêtes de fin d'année passées, un grand nombre de personnes souffriraient en effet d'un manque de contact émotionnel.

L'idée de libérer son affectivité sans attendre et recevoir des marques d'amour était née sous la forme d'un mouvement vers le "câlin gratuit".

Comment procéder ?
Le principe est simple : un individu propose, dans un lieu public, une accolade sans contrepartie à une personne choisie au hasard et le manifeste par une petite pancarte sur laquelle il est écrit "câlin gratuit".

De vous à moi tout de même, faut oser...

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21 janvier 2018

France

Dans Le Parisien ce dimanche. «Pour la première fois depuis la Coupe du monde de football de 1998, le regard sur la France avec l'élection de Macron. Le monde entier est stupéfait et jaloux »Alain Minc économiste et conseiller politique.

alain minc

21 janvier 2018

Cultura Inquieta

cultura

21 janvier 2018

David Bellemere

bellemere66

20 janvier 2018

Le grand chef cuisinier English Paul Bocuse est mort aujourd'hui 20 janvier 2018.

bocuse

 

Désigné cuisinier du siècle par Gault et Millau est le chef parmi les plus célèbres du monde. Maître de toutes les cuisines, traditionnelle, et précurseur de la nouvelle, il a trois étoiles au guide Michelin depuis 1965. Il dirige de nombreux restaurants à Lyon et dans le monde, dont le restaurant gastronomique L'auberge du pont de Collonges.

Ici en 2005 devant son restaurant de Collonges.

Photo: Philippe Petit / Paris Match.

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20 janvier 2018

Daniel Ellsberg, le premier lanceur d’alerte

pentagon

Par Samuel Blumenfeld - Le Monde

En 1971, des dossiers secrets sur la guerre du Vietnam fuitent dans la presse. A l’origine de leur divulgation : un analyste militaire, Daniel Ellsberg. L’homme est aujourd’hui au centre du nouveau film de Steven Spielberg, « Pentagon Papers ».

C’était il y a près d’un demi-siècle. Mais Daniel ­­­Ells­berg s’en souvient comme si c’était hier. ­ Impossible, pour cet homme de 86 ans, d’oublier ce jour d’août 1969 où il s’est rendu à une conférence contre la guerre du Vietnam à l’université de Haverford (Pennsylvanie). A l’époque, il ­travaillait comme analyste militaire pour la RAND Corporation, un think tank conseillant l’armée américaine. Comme beaucoup de ses compatriotes, il avait été frappé par l’offensive du Têt, un an plus tôt, dans laquelle 80 000 soldats du Nord-Vietnam (communiste) avaient pris les Américains et leurs ­alliés du Sud par surprise. Cette attaque ­ signifiait, contrairement au discours officiel des autorités, que la guerre engagée par les Etats-Unis ne pouvait être gagnée. En assistant à ce meeting, Daniel Ellsberg ignorait à quel point sa vie allait basculer…

Ce soir-là, un jeune objecteur de conscience, Randy Kehler, prend la parole. Prêt à tout pour éviter de partir au combat, il se dit « très ­excité » à l’idée de rejoindre ses amis en prison. Daniel Ellsberg est frappé par son calme, sa sérénité, sa faconde et sa manière, au fond très patriote, d’évoquer son pays et l’idée qu’il s’en fait. Son CV d’ancien étudiant à Harvard, comme lui, ajoute à l’émotion de l’analyste. A l’issue de la conférence, il est si ébranlé qu’il s’isole dans les toilettes et sanglote pendant une heure. « J’avais l’impression d’être fracturé en deux, dit-il aujourd’hui. Kehler n’a jamais pensé qu’aller en prison permettrait d’en finir avec cette guerre, mais son initiative m’avait bouleversé comme rien d’autre auparavant. Il avait instillé dans mon cerveau la bonne question au moment opportun. »

Sans lui, Ellsberg serait resté dans son ­bureau à contempler son coffre-fort – signe de son importance au sein de la RAND Corporation – rempli de documents secret-défense. Au lieu de cela, il décide d’agir en emportant ces dossiers chez un ami, employé d’une agence de publicité et disposant d’une photocopieuse. Le duo passe des nuits entières à copier les documents. Ellsberg va jusqu’à ­réquisitionner son fils de 14 ans. Et c’est ainsi qu’en 1971, il finit par transmettre au New York Times et au Washington Post quelque 7 000 pages sur la guerre du Vietnam ­émanant du département de la défense. Ces documents, connus sous le nom de « Pentagon Papers », révèlent que les Etats-Unis ont délibérément étendu et intensifié le conflit et ce, avant l’engagement officiel de leurs forces, en 1965.

Premier de la classe

Daniel Ellsberg devient ainsi le premier ­lanceur d’alerte de l’histoire. L’ancêtre de Bradley Manning, l’analyste accusé d’avoir transmis à WikiLeaks, en 2010, des documents militaires classifiés relatifs à la mort de civils en Afghanistan et en Irak, ou encore d’Edward Snowden, ancien employé de la CIA et de la NSA qui a révélé, à partir de 2013, le détail des programmes de surveillance des Etats-Unis.

Aujourd’hui encore, Ellsberg ­revendique ce statut de pionnier. Malgré son âge, il affiche un soutien actif à ses « successeurs ». Son livre, The Doomsday Machine, publié aux Etats-Unis en 2017, montre aussi son opposition farouche à la guerre en Irak, aux dispositifs de cybersurveillance ou aux programmes nucléaires développés par son pays. Ce rôle de défricheur lui offre une place de choix dans le nouveau film de Steven Spielberg, Pentagon Papers (sortie le 24 janvier), consacré à la publication par la presse de ces documents. Son personnage, interprété par Matthew Rhys, apparaît au début du film dans un avion militaire, en discussion avec le secrétaire à la défense, Robert McNamara, puis en train d’exfiltrer les dossiers. Il réapparaît au milieu, quand il les ­remet au reporter du Washington Post, Ben Bagdikian. Puis, une dernière fois à la toute fin du film, à la télévision, en pleine lumière, alors qu’il est poursuivi par le gouvernement pour vol, conspiration et espionnage.

C’est à ce moment précis, devant les ca­méras, que Daniel Ellsberg, l’homme capable de sacrifier sa carrière pour une conviction, est entré dans l’Histoire. « Son objectif initial et unique était de mettre un terme à la guerre du Vietnam, relate Steven Spielberg, qui lui a rendu visite dans sa maison de San Francisco avant le tournage du film. Il y est parvenu en utilisant la vérité comme une arme contre des années de mensonges ré­pétés. Il a agi en protestataire et mis tout en œuvre pour stopper un conflit où nous perdions des milliers de gamins. »

La façon dont Daniel Ellsberg a ventilé les « Pentagon Papers » aux médias relève d’une remarquable intelligence tactique, en phase avec le parcours de cet homme qui s’est ­révélé, tout au long de sa carrière, un premier de la classe. A Harvard d’abord, où il décroche son doctorat d’économie en 1952 et sort ­major de sa promotion. Au Pentagone, où il devient l’un des théoriciens en vue sur la guerre froide, obtenant le grade de major ­général à seulement 33 ans. Au Vietnam, où il rejoint pendant deux ans, à partir de 1965, le corps des marines, son courage au combat impressionne ses supérieurs.

Ennemi public numéro un

Alors, quand il remet à un journaliste du New York Times ces fameux documents, dont les premiers ­extraits sont publiés le 13 juin 1971, il sait déjà que le président républicain, Richard Nixon, va requérir, et obtenir, une injonction de la Cour suprême au journal de cesser toute ­publication. Ce qui se produit le 15 juin. Entre-temps, une copie des documents a été transmise au Washington Post, qui publie d’autres extraits à partir du 18 juin, avant de se trouver, lui aussi, attaqué par la Maison Blanche. Les fuites se poursuivent ensuite dans divers quotidiens : le Boston Globe, le Chicago Sun Times et le St. Louis Post-Dispatch. Walter Cronkite, célèbre présentateur de l’émission télévisée « CBS Evening News », parvient même à interviewer Daniel Ellsberg dans l’un de ses appartements clandestins.

A l’époque, le scandale a pris une telle ­ampleur que ce dernier a dû quitter son ­domicile de la Côte ouest pour se cacher ­pendant treize jours chez différents amis, à Cambridge, près de Boston (Massachusetts, Côte est), ne sortant jamais, restant éloigné du téléphone. Il qualifiera plus tard cette traque de « plus grande chasse à l’homme » ­menée par le FBI depuis celle des ravisseurs du bébé de l’aviateur Charles Lindbergh, en 1932.

En cavale, Ellsberg devient l’ennemi public numéro un. Inquiet qu’il ne produise d’autres révélations, notamment sur l’éventuelle utilisation de l’arme atomique au Vietnam, Nixon veut sa peau, comme en témoignent les enregistrements secrets de la ­Maison Blanche. « Ce type va passer pour un martyr, lâche le président, mais on ne peut pas le laisser s’en tirer après un viol [du secret-défense] si conséquent, ou sinon cela se reproduira. Ne perdons pas de vue l’essentiel, et l’essentiel, c’est Ellsberg. On l’aura, ce salaud. » Nixon n’hésite pas à envoyer des cambrioleurs – d’ex-agents de la CIA impliqués dans le débarquement de la baie des Cochons à Cuba, en 1961 – fouiller dans l’ancien bureau du psychanalyste d’Ellsberg, à Beverly Hills ­ (Californie), histoire d’y trouver des données personnelles sur son profil psychologique et ses éventuelles faiblesses mentales.

Indifférence à son propre sort

Le « fugitif » se rend de lui-même, le 28 juin, aux autorités judiciaires. Entouré par la presse et ses soutiens, il déclare : « Je crois avoir accompli mon devoir de citoyen. » Son ultime coup de maître consiste à transmettre un exemplaire des « Pentagon Papers » au ­sénateur de l’Alaska Mike Gravel, qui parvient à l’inscrire au registre du Congrès, rendant public un document encore top secret quelques semaines plus tôt. L’effet est immédiat : ces révélations achèvent de détériorer le soutien de l’opinion américaine aux opérations militaires dans le Sud-Est asiatique.

Pour le lanceur d’alerte, tout s’est donc ­déroulé comme prévu. Il lui reste désormais à faire face à la justice. Il se dénonce comme seul responsable, sans livrer le nom de ses complices. Et tant pis s’il encourt une peine de 115 ans de réclusion. Cette indifférence face à son propre sort a marqué Josh Singer, le ­coscénariste du film avec Liz Hannah, qui a eu l’occasion, comme Spielberg, d’en parler avec lui. « Dans le film, explique M. Singer au Monde, vous avez cette scène où Ellsberg ­remet les documents au journaliste du Washington Post. Ce dernier parle d’un danger “théorique” encouru par le lanceur d’aler­te, qui lui rétorque qu’il n’y a rien de “théorique” dans sa démarche. Il risquait la prison, comme Katharine Graham, la ­patronne du journal. »

Quand son procès débute à Los Angeles, le 3 janvier 1973, l’« ennemi public numéro un » s’attend à une lourde peine. Sa ligne de ­défense ? Dire que les documents étaient illégalement classés « confidentiels » afin d’empêcher les citoyens américains, et non une puissance ennemie, d’en prendre connaissance. « J’ai un souvenir très clair de l’exas­pération de mon avocat, qui m’assurait que c’était la première fois qu’il voyait un accusé auquel on retirait le droit d’expliquer pourquoi il avait agi de la sorte. » Malgré la po­sition ouvertement partiale d’un juge lui refusant le droit de développer sa ligne de défense, il apparaît que l’intrusion dans le bureau de son psychanalyste s’est faite sans mandat, comme l’enregistrement illégal de certaines de ses conversations téléphoniques personnelles. De telles violations des droits du prévenu rendent impossible la poursuite du procès.

La seule chose que n’avait pas anticipée Daniel Ellsberg était le pourrissement de ­ l’administration Nixon. Le scandale du ­Watergate, révélé par un autre lanceur d’alerte, Mark Felt, numéro deux du FBI, qui sert d’informateur anonyme au Washington Post en 1972 et 1973, met au jour tout un système d’espionnage et de manipulations qui aboutit à la démission du président Nixon, en 1974. Tout d’un coup, en face d’autres scandales, l’affaire des « Pentagon Papers » devient secondaire. Son « héros » ne retrouvera jamais son travail à la RAND Corpo­ration ni dans une autre administration. Poursuivant son activisme politique, il écrit ­plusieurs livres, dont Secrets : a Memoir of ­Vietnam and the Pentagon Papers, en 2002, un récit de sa plongée dans la clandestinité, puis donne des conférences, essentiellement dans des universités, sur le Vietnam ou ­contre la guerre en Irak.

20 janvier 2018

Extrait de mes shootings - backstage

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20 janvier 2018

Toiletpaper

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Street Art

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20 janvier 2018

Revenu universel

« Et vous, que feriez-vous avec 1 000 euros par mois pendant un an ? » : une association propose de tester le revenu de base

Par Camille Bordenet - Le Monde

En lançant une expérimentation à petite échelle, l’association Mon Revenu de base souhaite amener la société à réfléchir à cette idée.

C’est une idée vieille de plusieurs siècles, qui passionne autant qu’elle divise. Alors que le revenu universel s’est invité au cœur de la campagne présidentielle et reprend du terrain en Europe, Julien Bayou (porte-parole d’Europe Ecologie-Les Verts, EELV) n’entendait pas « laisser retomber le débat », lui qui milite depuis des années pour cette idée d’une allocation versée à tous pendant la vie entière.

D’autant moins à l’heure où plusieurs territoires français souhaitent l’expérimenter. Dernier en date : la commune de Grande-Synthe. En novembre 2017, ce sont huit présidents de département socialistes qui faisaient part de leur volonté de tester ce dispositif, souhaitant porter un « projet d’expérimentation au Parlement ».

En attendant de savoir si ces expérimentations de terrain pourront voir le jour, l’association Mon Revenu de base (MRB), créée par M. Bayou (mais indépendante d’EELV) et une équipe de dix bénévoles, soutenue par le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB), a lancé une première expérimentation citoyenne du revenu de base, à petite échelle, en s’appuyant sur une opération de financement participatif.

En un mois, près de 80 000 personnes se sont inscrites sur le site de l’association, dont 20 000 ont accepté de répondre à un questionnaire, et près 36 000 euros ont pu être récoltés, permettant de financer trois revenus de base de 1 000 euros par mois sur un an. Le 6 décembre, trois bénéficiaires ont été tirés au sort : Denis, Caroline et Brigitte. Dans la foulée, une nouvelle opération a été lancée, pour espérer pouvoir élargir l’expérience.

Les revenus versés ne sont pas cumulables avec les minima sociaux. Quant à savoir s’ils seront soumis à impôt, l’association reste en attente de réponse de l’administration fiscale.

Cette initiative française s’inspire directement d’une version similaire menée en Allemagne, Mein Grundeinkommen, qui, depuis sa création en 2014, a récolté suffisamment d’argent pour distribuer à 139 personnes un revenu de 1 000 euros par mois pendant un an.

Derrière la question apparemment simple posée par MRB – « Et vous, que feriez-vous avec 1 000 euros par mois pendant un an ? » –, l’idée est « d’amener le plus de gens possible à se projeter dans une protection sociale du XXIe siècle et à réfléchir à ce que serait leur vie avec un revenu garanti », explique M. Bayou :

« Est-ce qu’on s’arrête de travailler ? On travaille moins ou mieux ? On se nourrit mieux ? On prend du temps pour soi ? »

« UN FILET DE SÉCURITÉ PERMETTANT AUX INDIVIDUS DE S’ÉPANOUIR, DE CHOISIR LEUR VIE »

Arguant du « manque d’efficacité du RSA pour vaincre la pauvreté » et de la nécessité de « repenser notre système de protection sociale », le militant défend l’idée que le revenu de base serait « un filet de sécurité permettant aux individus de s’épanouir, de choisir leur vie et de prendre des risques sans craindre l’extrême pauvreté ».

En étudiant l’impact de ce revenu dans la vie des trois bénéficiaires, mais aussi grâce aux témoignages des participants, l’association entend aussi tirer des enseignements. M. Bayou se dit d’ores et déjà frappé par la grande précarité qui en ressort : « près de 70 % disent avoir dû reporter des soins ».

Le revenu de base a déjà fait l’objet d’expérimentations à petite échelle et sous différentes formes dans plusieurs pays, notamment en Finlande, premier pays européen à l’expérimenter au niveau national, depuis janvier 2017 : 2 000 demandeurs d’emploi, âgés de 25 à 58 ans, ont été tirés au sort pour percevoir 560 euros par mois pendant deux ans.

Plusieurs limites

Si ces expérimentations ont le mérite de nourrir le débat public, Guillaume Allègre, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et spécialiste des politiques sociales, se montre toutefois sceptique quant à leur pertinence d’un point de vue scientifique. Il note ainsi plusieurs limites : la taille de l’échantillon, « souvent trop petit et non représentatif » ; le fait que plusieurs effets sociaux et économiques ne soient pas mesurables ; leur limitation dans le temps « alors que les individus ne réagissent pas de la même façon à des mesures temporaires ou pérennes », ou encore la question du financement, auquel elles ne permettent pas de répondre. En cela, la proposition développée par le MFRB d’expérimenter le revenu de base à un niveau communautaire (une ville, par exemple), lui paraîtrait plus pertinente.

Conscient des limites et des « biais inhérents à tout projet d’expérimentation », M. Bayou estime que « cela ne doit pas empêcher d’essayer et n’invalide pas les enseignements à en tirer ». Il rappelle également que cette initiative citoyenne à petite échelle n’a pas la prétention de « conduire à une étude scientifique », pas plus que de répondre à la question complexe de la faisabilité du principe au niveau d’un Etat. « Le but est avant tout de faire irruption dans le débat public et d’amener la société à se saisir de cette question. »

Avec, à terme, un autre objectif poursuivi également par les départements candidats : qu’une loi autorisant l’expérimentation du revenu de base par les collectivités territoriales soit votée, alors que M. Macron a récemment fait part de son intention de « réformer la Constitution pour assouplir le droit à l’expérimentation ». Les expérimentations par les collectivités doivent en effet passer par le vote d’une loi qui en fixe le cadre.

En 2016, une mission d’information du Sénat avait proposé d’expérimenter rapidement « dans des territoires volontaires » différentes modalités d’un revenu de base.

Vendredi 19 janvier, les associations MRB et MFRB ont été reçues à l’Elysée par une conseillère spéciale et par un délégué interministériel. L’objectif était de sensibiliser les pouvoirs publics sur la possibilité d’une expérimentation à plus grande échelle du revenu de base, dans le cadre du prochain plan de lutte contre la pauvreté. Plusieurs options de tests seront ainsi proposées, avec différents montants, territoires ou publics. Les associations ont évalué le coût de différents scénarios et réfléchi aux possibilités de financement, et espèrent convaincre du sérieux de leur démarche.

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