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Jours tranquilles à Paris
12 juillet 2018

Retour sur la Victoire de la Croatie contre l'Angleterre

croatie

parismatch_magazineLes joueurs de la Croatie célèbrant le deuxième but marqué contre l'Angleterre par Mario #Mandzukic, tout près d'un photographe de l'@AFPphoto, Yuri Cortez, alors percuté par les joueurs à cette occasion. Des larmes de joie, des chants, des pétards ont suivi et toute la #Croatie s'est enflammée, mercredi soir, après sa victoire contre 2 à 1 après prolongations, synonyme de toute première qualification pour la finale d'un #Mondial de #football. "C'est tellement beau! C'est le miracle de tous les miracles! La Croatie est en finale de la #Coupedumonde", s'est écrié le commentateur de la télévision d'Etat, Drago Cosic, à la fin du match. Des milliers de supporters, réunis sur la place centrale de la capitale #Zagreb, ont suivi la rencontre sur écran géant sans être découragés par la pluie, qui tombait par intermittence. Pour ce match si particulier, des spectacles, des séances de cinéma et des concerts avaient été annulés. Certains magasins avaient même fermé plus tôt, histoire de permettre à leur employés de suivre la rencontre. Et c'est l'avant-centre #MarioMandzukic qui, en marquant en prolongation, a délivré les "Vatreni" (les "Flamboyants") et les a inscrits dans l'histoire du football de ce pays de 4,1 millions d'habitants. "Nous n'allons pas nous arrêter maintenant", a déclaré le sélectionneur croate, #ZlatkoDalic, à la fin du match. #LukaModric et ses coéquipiers ont d'ores et déjà effacé des tablettes la performance de leurs illustres prédécesseurs du Mondial-#1998, qui avaient décroché la troisième place face aux #PaysBas après s'être inclinés contre la #France en demi-finales. Photo: @carlrecine / @Reuters

photographe croatie

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12 juillet 2018

LINGER – JAN KWAN {EXCLUSIVE EDITORIAL/NSFW}

Photographer, Jan Kwan is from Hong Kong and photography has always been his sweet escape since he got his camera. He Switched to analog not long ago and has never looked back."Noemi and me has connected through Instagram for a while, but not until few days ago we finally set up a shoot."

See more of Jan's work here: https://www.instagram.com/jangwaan/

Model: Noemi Kovacs

https://www.instagram.com/nomi.hu/

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12 juillet 2018

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Vu dans le quartier du Centre Pompidou

12 juillet 2018

Coupe du monde : héroïque, la Croatie prend rendez-vous avec les Bleus en finale

Par Anthony Hernandez, envoyé spécial à Moscou - Le Monde

Vainqueurs (2-1) après prolongation des Anglais, les Croates se sont qualifiés pour la finale du Mondial. Ils affronteront la France dimanche 15 juillet à Moscou.

Au terme d’une course effrénée qui s’achève devant la tribune garnie de leurs supporteurs, les deux colosses glissent sur les genoux dans une synchronisation parfaite. A l’image de leur équipe, les défenseurs croates Dejan Lovren et Domagoj Vida ont été, mercredi 11 juillet, héroïques, en demi-finale de Coupe du monde. Au bout du suspense de la prolongation, la Croatie a éliminé l’Angleterre (2-1), qui se voyait déjà de retour en haut de l’affiche.

Quelques secondes plus tard, c’est le capitaine Luka Modric et le sélectionneur Zlatko Dalic, main dans la main, qui saluent victorieusement la foule. Puis, le latéral hyperactif de l’Atletico Madrid, Sime Vrsaljko, plaque au sol son coach quand le Barcelonais Ivan Rakitic est porté en triomphe par un géant de 2,01 m, le gardien remplaçant Lovre Kalinic. D’autres encore brandissent des drapeaux personnalisés au nom de leur fief, un vrai tour de Croatie : Zadar sur la côte dalmate pour le gardien Danijel Subasic ou encore Slavonski Brod à la frontière bosnienne pour le buteur Mario Mandzukic.

Au-delà la fatigue, pourtant menée d’entrée 0-1 par des Anglais trop sûrs d’eux, l’équipe de Croatie s’est qualifiée pour la première finale d’un Mondial de sa courte histoire. Vingt ans après une défaite lors du tournoi 1998 sur le même score (1-2) contre les Bleus de Lilian Thuram et Aimé Jacquet qui les avait privés d’une finale.

L’exploit est immense pour une nation indépendante depuis 1992 et qui ne compte qu’un peu plus de quatre millions d’habitants. « C’est incroyable ! Je crois qu’on n’est pas encore conscients de ce qui vient d’arriver. Ce n’est pas vraiment un miracle, on a accompli quelque chose que seuls les grands joueurs peuvent accomplir. On a joué avec le cœur », a déclaré Mandzukic, auteur du deuxième but, celui de la victoire.

Troisième prolongation consécutive

Côté croate, l’heure était toujours de longues minutes après le coup de sifflet final à la célébration. En attendant de se reposer, la communion est totale. On oublie les crampes, les courses incessantes et les contacts qui ont été de plus en plus rudes au fil des minutes.

Une multitude de bambins, maillot au damier rouge et blanc sur le dos, courent au milieu de leurs paternels. L’un se prend en pleine face le roc Vida. Queue-de-cheval détachée, le défenseur relève la petite tête blonde et l’embrasse sous les hourras des siens. Homme de caractère, il a été galvanisé par les sifflets des spectateurs russes à chaque ballon touché. Il lui était reproché son soutien affiché à l’Ukraine, samedi à Sotchi, après le quart remporté face au pays hôte.

En 1998, la légendaire génération emmenée par Davor Suker avait terminé à la troisième place. Les successeurs de Robert Prosinecki ou de Zvonimir Boban ont franchi une marche supplémentaire. Aujourd’hui président de la Fédération croate, Suker, meilleur buteur du Mondial français, peut compter sur Ivan Perisic ou Mario Mandzukic pour marquer des buts.

C’est Perisic, ancien Sochalien, qui a fréquenté deux saisons la réserve du club doubien avant ses 20 ans, qui a égalisé ; il a été élu une nouvelle fois meilleur joueur du match. Le joueur de la Juventus, Mandzukic, est lui une sorte d’Olivier Giroud, un avant-centre qui défend plus qu’il n’attaque. A une différence près, il marque : deux buts en six matchs. Au milieu, la paire Luka Modric et Ivan Rakitic fait bien entendu l’objet de toutes les attentions. C’est bien simple, il n’y a pas plus grand technicien que le premier nommé. Son extérieur du pied est soyeux et il imprime le rythme de son équipe. Et le deuxième est loin d’être maladroit.

Dans quel état de forme seront-ils tous ? Pour la première fois depuis les matchs à élimination directe, Modric a par exemple demandé à sortir avant la fin. Véritable patron de la Croatie, il traîne derrière lui une saison harassante avec son club du Real Madrid, avec lequel il a remporté fin mai une troisième finale de Ligue des champions d’affilée.

Après les éliminations précoces du Portugais Cristiano Ronaldo, de l’Argentin Lionel Messi et du Brésilien Neymar, le génial numéro 10 est plus que jamais prétendant au Ballon d’or. « A un moment, je voulais faire des remplacements mais personne ne voulait sortir. C’est incroyable, personne ne voulait abandonner. Cela montre le caractère de cette équipe », a lancé l’entraîneur Zlatko Dalic en conférence de presse.

Aucune victoire contre la France

Dimanche 15 juillet, au moment de pénétrer sur cette même pelouse de l’immense stade Loujniki pour le match le plus important de leur histoire, les footballeurs croates auront disputé trois fois trente minutes, soit un match de plus en dix jours seulement, que leurs adversaires français. Sans parler des deux séances de tirs au but, forcément énergivores, lors du huitième de finale face aux Danois et en quart de finale face aux Russes. Pour couronner le tout, les Balkaniques auront bénéficié d’une journée de repos en moins.

A n’en pas douter, les kinés des Vatreni (« les flamboyants ») auront à manipuler de la cuisse et du mollet. L’avantage sera évident pour les protégés de Didier Deschamps, qui, en plus, s’affirment depuis le début de la compétition comme l’une des sélections à la condition physique la plus rutilante.

Entre la France et la Croatie, l’opposition de style sera complète. D’un côté, des Bleus qui apprécient de laisser le ballon à l’adversaire pour mieux le prendre de vitesse. De l’autre, des Croates qui aiment avoir la possession du ballon mais qui ont semblé parfois manquer d’inspiration depuis la fin du premier tour, où ils avaient livré leur meilleur rencontre en écrasant l’Argentine (3-0).

« Personne ne peut être plus heureux que moi de jouer contre la France en finale. J’ai vu presque tous les matchs [des Bleus] dans cette Coupe du monde. Ils ont augmenté leur niveau au fur et à mesure de la compétition. C’est une équipe qui sait jouer défensivement, qui a un très bon coach et de très bons joueurs », a analysé Ivan Perisic.

Scène surréaliste dans le métro moscovite, lorsqu’un sosie officiel du sélectionneur anglais Gareth Southgate, poussant la ressemblance jusqu’à porter son fameux gilet, fraternise avec un supporteur croate sur le dos du rival français : « Contre la France, ça sera difficile mais les mecs, vous avez votre chance. J’espère que vous allez les battre. »

En cinq rencontres (trois défaites et deux nuls), c’est une chose que les footballeurs croates n’ont jamais réussi à faire. Tout comme ils n’avaient jamais atteint une finale de Coupe du monde. Les Bleus sont prévenus.

12 juillet 2018

Bien cambrée...

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12 juillet 2018

Extrait d'un shooting - Bondieusité

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12 juillet 2018

Milo Moiré

Watch my shooting with star photographer Peter Palm for my upcoming calendar 2019. The "Mad Max" Look Pictures where taken in Theewaterskloof dam South Africa during the water crisis February 2018. Kiss, Milo

12 juillet 2018

Chistian Louboutin

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12 juillet 2018

Les rescapés de Thaïlande...

Lefigarofr : Ils étaient invités par la Fifa à assister dimanche à la finale du Mondial 2018 à Moscou. Mais les footballeurs en herbe et leur entraîneur rescapés de la grotte inondée de Tham Luang, dans le nord de la Thaïlande, devront toutefois regarder le match à la télévision depuis leur lit d'hôpital. Les douze adolescents vont ainsi rester au moins une semaine en observation à Chiang Rai, où ils ont immédiatement été transférés après avoir retrouvé l'air libre. Les enfants âgés de 11 à 16 ans et leur coach de 25 ans ont été extraits pendant trois jours, le dernier groupe ayant retrouvé l'air libre mardi soir. Ils sont pour le moment placé en quarantaine. Pendant encore plusieurs jours, ils ne pourront même pas être pris dans les bras par leurs parents. Certains ont déjà pu leur parler revêtus de tenue de protection à deux mètres de distance.

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12 juillet 2018

"Macron estime avoir toujours raison"

Pour le politologue Roland Cayrol, le principal problème du macronisme est l'oubli du citoyen, le mépris pour le non-sachant.

Le politologue et essayiste Roland Cayrol* s'interroge, pour L'Express, sur la pratique du pouvoir d'Emmanuel Macron, faite de "vision technocratique et impériale" et d'"oubli du citoyen".

L'Express : A quelle pratique du pouvoir présidentiel correspond, selon vous, la réforme constitutionnelle présentée aujourd'hui, en Congrès, à Versailles?

Roland CAYROL : Il y avait, dans la promesse présidentielle d'Emmanuel Macron, un volet qui n'a pas du tout été respecté, et qui tenait à sa volonté d'un rassemblement non partisan de toutes les bonnes volontés, avec des accents de la deuxième gauche, empruntés notamment à la sensibilité rocardienne.

C'est-à-dire?

Je pense notamment à son leitmotiv lors des meetings : "Tous ensemble", "C'est notre projet". En héritier des idéaux démocratiques de la deuxième gauche, le candidat d'En marche semblait se faire le porte-voix d'une volonté de démocratie citoyenne. Or, un an et quelques semaines après, cette ambition a laissé la place à l'exercice désentravé de la décision jupitérienne.

Cela vous déçoit?

Disons que cela interroge l'analyste politique que je suis. Aujourd'hui, la gouvernance de Macron est formée d'une série de mesures technocratiques pour "réparer la France".

C'est plutôt positif, non?

Emmanuel Macron est incontestablement brillant, il privilégie toujours l'efficacité et maîtrise parfaitement ses dossiers. Cette très bonne connaissance l'autorise à adopter une certaine condescendance vis-à-vis de ceux qui les connaissent moins bien. Il pense volontiers que, quoi qu'il arrive, c'est toujours lui, en vertu de ses qualités, qui aura raison. D'où un fonctionnement des institutions reflétant une forte tendance à oublier l'ensemble des corps intermédiaires, nationaux ou locaux, les associations, et même les syndicats réformistes, a priori très proches. La révision constitutionnelle s'inscrit donc dans une optique d'amélioration minimale de l'efficacité du fonctionnement quotidien des institutions; à aucun moment n'est, en revanche, prise en compte une aspiration à un rééquilibrage des pouvoirs - aspiration profonde et ancienne, qu'attestent toutes les enquêtes d'opinion depuis une trentaine d'années. Certes, la plupart des Français ne sont pas férus du débat constitutionnel. Néanmoins, ils tiennent toujours : 1. / à l'élection présidentielle au suffrage universel; 2./ au renforcement des pouvoirs du Parlement. Le macronisme ignore ce souhait.

Arrive-t-il à Emmanuel Macron ce qui est arrivé, en son temps, à François Mitterrand, contempteur virulent du "coup d'Etat permanent" lorsqu'il était dans l'opposition, hyperprésident une fois à l'Elysée?

Oui, cela y ressemble... Pour un président, les institutions de la Vème République sont extrêmement confortables. Car elles le mettent par définition à l'abri des remous du débat démocratique. Aujourd'hui, le principal problème du macronisme n'est pas l'abandon supposé des objectifs de la gauche en matière sociale ; il n'est pas d'avoir laissé s'affaisser le flanc "progressiste" de sa majorité ; il est bien davantage l'oubli du citoyen et le mépris technocratique pour le non sachant. Or, on ne change pas une société par décret, comme le disait Michel Crozier. La vision trop technocratique et trop impériale du pouvoir nourrie par Macron paralyse les capacités transformatrices. Des mesures améliorant l'efficacité des mécanismes ne sauraient suffire à modifier le pays; il faut réellement que les gens, et ceux qui les représentent, soient au coeur du changement. Nul ne peut changer la société sans son concours : c'est ce que nous rappelle la tradition intellectuelle qui existe depuis Tocqueville.

Vu des macroniens, il était nécessaire de contourner l'inertie des notables. Qu'en pensez-vous?

Pourquoi pas, je n'ai rien contre... Si le pouvoir actuel ne s'en prenait qu'aux notables encrassés, dont le seul objectif est de préserver leurs acquis, il n'y aurait, au fond, rien à redire. Mais il va bien plus loin. Il met en cause l'ensemble des pouvoirs régionaux et locaux, les élus et le mouvement associatif, et les syndicats, notamment la CFDT, qui ne réclame qu'une chose - sa participation aux changements. Plus largement, il instabilise tous ceux qui, dans la société, se montrent disponibles à la réforme et souhaitent très concrètement agir. Faisant "tout seul", le pouvoir risque de ne pas faire avec la société. Et d'ignorer cette culture du compromis qui implique le débat permanent, auquel Rocard était très attaché.

Rocard, justement, se réclamait de la politique des "petits pas". Quels ont été, depuis Chirac, son condisciple et son contemporain, jusqu'à Macron, les principaux styles de gouvernance?

Depuis que la Vème République existe, tous les fils du pouvoir conduisent à l'Elysée. L'exécutif fut toujours fortement dominé par les décisions élyséennes. Jacques Chirac, roi fainéant dans toute sa splendeur, s'était sorti du problème en faisant peu et en reculant chaque fois qu'un risque de blocage se présentait. Nicolas Sarkozy voulait bousculer tous azimuts et proclamait "On va voir ce qu'on va voir". Moyennant quoi, il a souvent donné l'impression de louvoyer entre plusieurs caps stratégiques incompatibles. Macron, qui donne incontestablement le sentiment qu'il y a un pilote dans l'avion, montre, en revanche, le plus grand désintérêt pour les passagers. Et il tend encore plus le fonctionnement des institutions.

Le surplomb technocratique marque donc, selon vous, la conception macronienne de la présidence. Quelle place faut-il faire à une composante plus psychologique, le narcissisme?

L'émerveillement qu'Emmanuel Macron a visiblement de lui-même est évident. A la lumière de son parcours, en effet exceptionnel, il se pense comme ayant toujours raison. Il est grisé par sa capacité à improviser et à "avoir juste" malgré tout. Ce trait de la personnalité du président renforce beaucoup le sentiment qu'ont de nombreux Français d'être désormais en présence d'une République impériale.

*Il a signé, récemment, Les Raisons de la colère chez Grasset

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