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Jours tranquilles à Paris
9 juillet 2018

Paris Plages ce week-end passé

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9 juillet 2018

BDSM

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9 juillet 2018

En signe de protestation, Emmanuelle Seigner refuse de rejoindre l’Académie des Oscars

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Dans une lettre ouverte, l’actrice française proteste contre l’exclusion de son mari, Roman Polanski, de l’Académie, « pour satisfaire l’air du temps ».

Dénonçant une « amnésie » et une « insupportable hypocrisie », l’actrice française Emmanuelle Seigner annonce, dans une lettre ouverte publiée par le Journal du dimanche du 8 juillet, son refus de rejoindre l’Académie des Oscars. Une décision prise en protestation à l’exclusion par cette organisation de son mari, le réalisateur Roman Polanski.

« L’Académie américaine des arts et des sciences du cinéma me propose de la rejoindre, en compagnie d’autres actrices, au nom d’une féminisation par ailleurs nécessaire. Qui peut croire que je ne me sente pas concernée par l’égalité des femmes et des hommes ? »

« Féministe, je le suis depuis toujours, mais comment puis-je faire semblant d’ignorer que l’Académie, il y a quelques semaines, a mis à la porte mon mari, Roman Polanski, pour satisfaire l’air du temps. La même Académie l’avait récompensé de l’Oscar du meilleur réalisateur pour Le Pianiste en 2003. Curieuse amnésie ! », poursuit-elle.

« Cette Académie pense probablement que je suis une actrice suffisamment arriviste, sans caractère, pour oublier qu’elle est mariée depuis vingt-neuf ans avec l’un des plus grands metteurs en scène. Je l’aime, c’est mon époux, le père de mes enfants. On le rejette comme un paria et d’invisibles académiciens pensent que je pourrais “monter les marches de la gloire” dans son dos ? Insupportable hypocrisie ! », dénonce-t-elle.

Une « caricature machiste » de son époux

Qualifiant cette proposition d’« injurieuse », elle affirme être « la seule à pouvoir témoigner à quel point il [Polanski] regrette ce qui s’est passé il y a quarante ans ». Le réalisateur a plaidé coupable en 1977 de détournement de mineure pour avoir eu une relation illégale avec une adolescente de 13 ans. Au terme d’un accord amiable, des chefs d’accusation plus graves, dont viol d’une mineure de 13 ans sous l’emprise de stupéfiants, avaient été abandonnés.

Le conseil des gouverneurs de l’Académie a annoncé le 3 mai l’expulsion de M. Polanski et du comédien déchu Bill Cosby, condamné pour agression sexuelle. La décision se conformait au nouveau code de conduite adopté par la prestigieuse institution, dans la foulée de l’affaire Harvey Weinstein.

« Roman n’est en rien cette caricature machiste, symptôme du mal qui ravagerait le cinéma », conclut l’actrice de 52 ans.

Après cette expulsion, l’avocat américain du cinéaste, Harland Braun, a menacé de poursuivre l’Académie, jugeant qu’elle n’avait pas respecté la procédure en l’absence d’audience préalable de son client.

9 juillet 2018

Serge Gainsbourg

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9 juillet 2018

Expérience...

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9 juillet 2018

Canal+ arrête définitivement « Les Guignols »

L’émission culte de la chaîne cryptée depuis son lancement, en août 1988, disparaîtra de la grille des programmes à la rentrée.

« Les Guignols, c’est fini… » Depuis la prise de pouvoir de Vincent Bolloré à Canal+, à l’été 2015, ce refrain a quelque chose de familier. Cela a d’abord été une rumeur, puis une appréciation sur la qualité des sketches de la nouvelle émission des célèbres marionnettes, revenues à l’antenne fin 2015. Mais, cette fois, c’est vraiment fini : le mythique « JT » satirique créé en 1988 ne réapparaîtra plus sur Canal+, a annoncé la chaîne en comité d’entreprise, vendredi 1er juin. Exit « PPD », « Ah que coucou », « Supermenteur », « M. Sylvestre »…

Derrière cette mort annoncée, il y a deux symboles : le premier, évident, est la mise au pas de l’impertinence de Canal+. A l’été 2015, la menace sur le show des virtuoses de la moquerie politique avait sonné comme le signal d’une reprise en main par l’industriel breton. M. Bolloré était soupçonné de vouloir faire plaisir à son ami Nicolas Sarkozy, cible de choix dans l’émission. L’intéressé et M. Bolloré ont eu beau démentir souhaiter la mort de l’émission, la suite a confirmé que le mordant des débuts avait bien été perdu dans la nouvelle version, plus proche de la culture pop ou du divertissement que de la politique.

« Bon débarras ! »

M. Bolloré n’avait-il pas livré un jugement prémonitoire sur « l’esprit Canal » ? « Je trouve que se moquer de soi-même, c’est bien. Se moquer des autres, c’est moins bien », avait-il dit, dès février 2015, regrettant un contenu parfois « un peu blessant ou désagréable ». Alors que la « première mort » des Guignols avait déclenché des réactions politiques indignées et opportunes – d’Alain Juppé à Cécile Duflot –, leur mise au rancart définitive a réjoui Nadine Morano : « Quelle joie ! Bien fait ! Pas d’enterrement, crémation directe ! Ni couronne ni fleur, mais une plaque : “bêtes et méchants.” Bon débarras ! », s’est exclamée sur Twitter la députée européenne Les Républicains.

Mais il y a aussi un second symbole : celui de l’incapacité de Vincent Bolloré à bâtir et créer dans le domaine de la télévision et des contenus, avec Canal+. L’industriel s’était personnellement impliqué dans la nouvelle formule des « Guignols » et avait promis aux salariés de créer une « multinationale du rire », qui fasse circuler dans le monde entier, en plusieurs langues, sur les réseaux sociaux, des sketches à l’humour global, croquant Kim Kardashian ou Donald Trump… Comme la relance du « Grand Journal » ou le lancement d’un concurrent à Netflix en Europe du Sud, ce grand dessein est resté une simple promesse.

8 juillet 2018

Festival des Rencontres de la Photographie d'Arles

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8 juillet 2018

Priscilla folle du désert

priscilla

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priscilla en tournée france

8 juillet 2018

Aimer ce que l'on a...

aimer ce que l'on a

8 juillet 2018

Président Trump, an II : faire table rase du passé

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Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

Aucun de ses prédécesseurs de l’époque moderne n’est sollicité par l’actuel locataire de la Maison Blanche comme source d’inspiration. Comme si leurs ombres lui étaient insupportables.

Jeudi, Donald Trump était en campagne électorale à Great Falls, dans le Montana. Le président des Etats-Unis était venu appuyer le candidat républicain qui défiera un sortant démocrate, Jon Tester, coupable d’un crime de lèse-majesté. Ce dernier avait en effet contribué en avril à l’échec de la nomination du médecin de la Maison Blanche pour piloter le département des anciens combattants, la deuxième administration du pays. Le médecin en question, Ronny Jackson, était dépourvu de la moindre expérience de management.

Donald Trump ne s’est pas contenté d’accabler des démocrates, ce soir-là. Il s’en est pris aussi à l’un de ses prédécesseurs républicains, George H. W. Bush (1988-1992). Le milliardaire déteste ce clan, qui le lui rend bien, mais il concentre d’ordinaire ses critiques sur son fils, George W. Bush (2000-2008), dont le passage à la Maison Blanche a été entaché par la décision d’envahir l’Irak en 2003.

Comme il est difficile pour Donald Trump de trouver à redire dans le bilan en politique étrangère de ce héros de la deuxième guerre mondiale qui avait géré avec succès l’implosion de l’Union soviétique et l’invasion du Koweït par les troupes de Saddam Hussein, il s’en est pris à un détail, l’ode au volontariat entonné pendant sa campagne présidentielle de 1988. A l’époque, George H. W. Bush avait évoqué « mille lumières qui rayonnent comme des étoiles » pour encenser cette forme de don de soi.

« Au fait, mais c’était quoi ces mille lumières ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Est-ce que quelqu’un avait compris », s’est interrogé Donald Trump avant de citer ses propres slogans. « Je sais une chose : “Rendre l’Amérique grande à nouveau”, ça, on comprend. “L’Amérique d’abord”, on comprend. Mais mille lumières, je n’ai jamais vraiment compris ça », a-t-il asséné. Les anciens collaborateurs du 41e président, 94 ans et affaibli par la maladie comme par la disparition de son épouse, en avril, se sont récriés, sans s’étonner.

Attaque prémonitoire

Le président républicain attache en effet le plus grand soin à faire table rase du passé. Sa première tentation présidentielle, en 1987, avait été marquée par des critiques contre celui qui allait devenir pendant une génération l’icône du Grand Old Party, Ronald Reagan. « Certains commencent à se demander s’il y a quelque chose derrière son sourire », était-il écrit dans le livre signé cette année-là par Donald Trump, The Art of the Deal.

Une attaque prémonitoire. Car il se garde bien de mentionner aujourd’hui l’ancien gouverneur de Californie et il évite comme la peste sa description optimiste de l’Amérique comme « la ville qui brille en haut de la colline ». Ronald Reagan n’est pas le seul à subir pareil traitement. Aucun de ses prédécesseurs de l’époque moderne n’est sollicité par Donald Trump comme source d’inspiration. Comme si leurs ombres lui étaient insupportables.

Moins de cinq mois après son arrivée à la Maison Blanche, le 12 juin, il assurait déjà, torturant les faits, qu’« aucun président, à de rares exceptions, a fait voter plus de lois et a fait plus de choses que nous ». Cette emphase a toutes les chances de grandir avec la proximité des élections.

Dans son discours d’adieu, le 11 janvier 1989, Ronald Reagan avait ajouté des détails à la description de la « ville sur la colline ». « S’il y avait des murs autour, il y avait aussi des portes, ouvertes à tous », avait assuré le président, avant de quitter le bureau Ovale. Des portes que Donald Trump se glorifie aujourd’hui de fermer.

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