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Jours tranquilles à Paris
9 juillet 2018

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9 juillet 2018

Aquarium

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9 juillet 2018

La bonne échappée de l’industrie française du cycle

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Par Philippe Jacqué - Le Monde

La révolution des usages en faveur d’une mobilité moins polluante, couplée à l’essor des vélos à assistance électrique, entraîne la renaissance d’une industrie de la bicyclette en France.

C’est l’effervescence ! Alors que les 176 coureurs du Tour de France devaient s’élancer, samedi 7 juillet, de Noirmoutiers (Vendée) pour trois semaines consacrées à la petite reine, la bécane n’a jamais eu autant la cote en France et en Europe. « Nous sommes entrés dans une véritable transition écomobile, relève François Héran, l’économiste spécialiste du deux-roues. Depuis vingt-cinq ans, la part du vélo n’a cessé de se renforcer dans les déplacements. »

Progressivement, renchérit Virgile Caillet, de l’Union sport & cycles, « les Français ont retrouvé l’utilité de la bicyclette. Si le développement du vélo s’est appuyé depuis cinquante ans sur le sport, puis l’usage de loisir, notamment avec l’essor du VTT, désormais, il retrouve ce côté utilitaire qu’il avait toute la première partie du XXe siècle. Et l’essor des e-bikes accentue aussi cet élan ».

A la fois bénéfique à la santé de citadins de plus en plus sédentaires, et non polluant, le bon vieux biclou a regagné ses lettres de noblesse avec le phénomène des vélos en libre-service. « On peut dater au lancement du Vélo’v à Lyon, en 2005, et du Vélib’à Paris, en 2007, le retour de l’appétence pour la bicyclette en ville, confirme Jérôme Valentin, le patron de Cycleurop (Gitanes, Peugeot, etc.). A partir de cette date, les achats ont rebondi de manière importante. »

2 milliards d’euros de chiffre d’affaires

En 2017, les ventes ont ainsi atteint 2,78 millions d’unités, un chiffre moyen en termes de volume, avec une modeste hausse de 0,2 % sur un an, mais qui a explosé en termes de revenus. Pour la première fois de son histoire, le chiffre d’affaires hexagonal du secteur a dépassé le seuil de 2 milliards d’euros. « Cela s’explique aisément, relève Yves Salaün, le patron de la Manufacture française du cycle, à Machecoul (Loire-Atlantique), les ventes de vélos à assistance électrique (VAE) ont progressé en 2017 de 90 % à 255 000 unités ! En moyenne, un VAE est vendu à 1 584 euros, contre 339 euros pour un engin classique. »

Ce décollage des ventes des VAE a une explication simple, relativise Grégory Trebaol, le patron du groupe Easybike (Solex, Matra, etc.) à Saint-Lô, dans la Manche : « L’annonce d’un bonus de l’Etat de 200 euros à l’achat en février 2017, puis l’annonce de son retrait dix mois plus tard, a faussé l’année. Sans ce ­bonus, la croissance aurait été de 40 %. » « Après un bon début d’année en 2018, la croissance est plus modérée, mais le marché est toujours orienté à la hausse », souligne Jérôme ­Valentin.

Le retour en grâce du cycle, et l’avènement du VAE, réjouit les industriels du secteur, les marques et les fournisseurs de composants comme Transfil, Mach 1 ou Look. « Depuis cinq ans, tous les signaux sont repassés au vert, commente François Lucas, le patron d’Arcade cycles, à La Roche-sur-Yon (Vendée). Depuis cinq ans, les six usines tricolores restantes ont relancé les embauches. Il y a aujourd’hui, environ 1 000 emplois directs de production. C’est encore faible, mais cela progresse chaque année. »

Taxe antidumping

Avec ses 400 000 cycles fabriqués chaque année, la Manufacture française du cycle est le premier site français devant l’usine Decathlon de Mons-en-Barœul (Nord), près de Lille, et ses 150 000 unités produites – sur les 4,3 millions qu’il écoule dans le monde. Les quatre autres usines françaises d’assemblage (Arcade, Cycleurop, Moustache et Easybike) produisent chacune entre 15 000 et 100 000 unités par an… En tout, la France a produit, en 2017, 800 000 cycles, contre plusieurs millions encore il y a quarante ans.

A l’époque, Saint-Etienne était la capitale mondiale du cycle et Peugeot ou Motobécane fabriquaient des centaines de milliers de vélos. Entre-temps, la majeure partie de la production est partie en Asie. Au niveau européen, le phénomène a été identique. Malgré la résistance de l’Italie ou de l’Allemagne, la production a quitté le continent. Sur vingt millions de modèles vendus en Europe en 2017, seulement douze millions y sont encore assemblés.

Face à cette concurrence, l’EBMA, l’association européenne des fabricants de cycles, a obtenu de la Commission européenne la mise en place, dès 1995, d’une taxe antidumping de 48,5 % contre la Chine pour les cycles classiques.

« Cela a au moins permis de préserver nos 800 sociétés, pour la plupart des PME, et quelque 90 000 emplois à travers le continent, explique Moreno Fioravanti, le secrétaire général de l’EBMA. De même, nous avons pu investir ces dernières années plusieurs milliards d’euros, notamment pour développer les VAE. D’ailleurs, nous demandons désormais une protection identique par rapport à la Chine pour les VAE. »

« Les cadres c’est stratégique »

La Commission européenne semble ouverte à cette option, et cela se ressent sur tout le secteur, qui bruisse de relocalisation d’activités en Europe. L’urgence est de faire revenir la fabrication de cadres, car de 90 % à 95 % de ces éléments proviennent aujourd’hui de Chine ou de Taïwan. « Or le cadre est stratégique. Il demande d’importants investissements pour produire en acier, en aluminium ou en carbone l’ensemble des modèles et des designs des fabricants, explique Jérôme Valentin de Cycleurop. Quand on produit les cadres, toute une filière de fabricants de composants vient s’installer à proximité. »

Le Portugal, l’Italie, la Roumanie sont en train de se doter de telles usines. La France a déjà abandonné. « Le coût de la main-d’œuvre n’est pas assez compétitif, explique M. Valentin. En revanche, nous avons une carte à jouer avec le vélo à assistance électrique. » « Pour les composants comme les batteries et les moteurs, les coûts de la main-d’œuvre sont réduits et la valeur importante. Nous devons absolument attirer des investisseurs afin de rester dans le peloton de tête », ajoute Yves Salaün.

En France, la start-up française EasyLi se prépare. « Etant en Europe, nous pouvons être bien plus réactifs pour imaginer des systèmes d’intégration des batteries sur mesure, explique son patron François Barsacq. Notre force, c’est de pouvoir proposer des volumes limités, qui sont complexes pour des producteurs chinois, qui préfèrent des plus gros volumes. »

La carte du « fabriqué en France »

Outre les batteries, l’assemblage pourrait également être relocalisé davantage. « La perspective de la taxe antidumping est en train de nous apporter de la charge de travail », confie Grégory Trebaol, qui devrait assembler dans son usine de Saint-Lô des e-bikes pour d’autres marques européennes, qui importent pour l’instant de Chine.

D’autres entrepreneurs veulent jouer la carte du « fabriqué en France ». La société Coleen, créée par un duo d’entrepreneurs en 2014, cherche à lever 300 000 euros pour lancer la production de sa bicyclette au ­design très soigné et vendu à partir de 4 690 euros. La petite société vise la production de 300 modèles avec une motorisation et des batteries fournies par le français Saft, ce qui représente 50 % de la valeur de la bicyclette.

Tous ces efforts porteront leurs fruits si les pouvoirs publics poursuivent leur soutien à la bicyclette. « Dans le discours politique, le développement de cette pratique est une évidence, remarque Virgile Caillet, mais, quand il faut passer à l’acte et prendre des décisions pour généraliser l’indemnité kilométrique pour les vélos, développer des infrastructures spécifiques comme des voies cyclables ou des parkings spécifiques, il n’y a plus grand monde. Nous attendons beaucoup du plan national promis à la rentrée prochaine par le gouvernement. »

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9 juillet 2018

Extrait d'un shooting - fétichisme

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ARAKI

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9 juillet 2018

Canicule ...

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9 juillet 2018

La une de Libération de ce matin

9 juillet 2018

Versailles : Emmanuel Macron devant le Congrès pour tenter de se donner un nouvel élan

Par Cédric Pietralunga, Virginie Malingre - Le Monde

Le chef de l’Etat tiendra lundi après-midi un discours de politique générale devant le Parlement, réuni à Versailles. Une partie des parlementaires dénoncent un exercice « monarchique ».

Une heure pour convaincre. Alors qu’il fait face à une défiance inédite dans les enquêtes d’opinion, Emmanuel Macron tiendra, lundi 9 juillet à 15 heures, un discours de politique générale lors du congrès du Parlement, exceptionnellement réuni dans l’aile du Midi du château de Versailles. Quelque 900 députés et sénateurs viendront l’écouter, même si les élus de La France insoumise (LFI), ainsi qu’une petite partie de ceux des Républicains (LR), ont annoncé qu’ils boycotteraient l’événement, dénonçant un exercice de « monarque » où les parlementaires sont réduits à l’état de « pots de fleurs de la communication présidentielle ».

C’était une promesse d’Emmanuel Macron. Chaque année, s’était engagé le candidat d’En marche ! lors de la campagne, le président de la République réunira les chambres de l’Assemblée nationale et du Sénat pour leur faire un point sur l’avancement de son mandat. « Tous les ans, je reviendrai devant vous pour vous rendre compte », avait-il confirmé lors de sa première allocution à Versailles, le 3 juillet 2017.

Une pratique directement inspirée des Etats-Unis et du discours sur l’état de l’Union, prononcé chaque année à Washington, au cours duquel le président américain présente son programme pour l’année aux membres de la Chambre des représentants et du Sénat. Son intervention sera suivie d’un débat entre les groupes, sans vote final.

Depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron travaille son discours. Outre sa plume Sylvain Fort et sa garde rapprochée à l’Elysée, le chef de l’Etat consulte beaucoup. Mercredi 4 juillet, plusieurs députés ont été encore invités au Château pour échanger avec des conseillers sur le sujet. « Mais le président écoute plus qu’il ne dit ce qu’il va faire », assure l’un des habitués de ces discussions à bâtons rompus. Selon son entourage, M. Macron devrait rester enfermé tout le week-end dans la résidence de la Lanterne, à Versailles, afin de peaufiner son texte. « Il y sera seul puisque c’est un lieu où les conseillers ne sont pas autorisés », souffle un proche.

« Raconter le macronisme »

A quarante-huit heures de l’événement, difficile de savoir ce que dira le chef de l’Etat. Beaucoup tablaient sur des annonces en matière de lutte contre la pauvreté. Mais l’Elysée a indiqué, mercredi, que le plan porté par Agnès Buzyn, la ministre des solidarités et de la santé, ne sera présenté qu’à la rentrée. Il pourrait toutefois évoquer sa philosophie en la matière.

En revanche, M. Macron devrait confirmer la tenue d’un sommet social avec les syndicats et le patronat le 17 juillet, pour « évoquer la suite des grandes transformations sociales mises en œuvre à partir de la rentrée », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, à l’issue du conseil des ministres, qui se tenait exceptionnellement vendredi.

D’autres s’attendent à des précisions à propos de la révision de la Constitution, qui concerne directement les parlementaires. Emmanuel Macron devrait aussi rappeler la logique des réformes qui ont été lancées depuis un an, en insistant notamment sur le dédoublement des classes de CP, la plus consensuelle de ses mesures.

« Le président va faire un bilan, dire l’état du pays, rappeler ce qui a été fait. Et donner les perspectives, avance Bruno Roger-Petit, le porte-parole de l’Elysée. Mais il ne s’agira pas d’un catalogue La Redoute. Il doit porter un discours de sens, être dans le réel, le concret. Dire ce qu’on a changé et ce qu’on veut encore changer. »

« Les Français ont perçu une succession de transformations. Il y a un lien entre elles : les réformes de la formation et de la SNCF, par exemple, visent toutes deux à permettre une société de la mobilité. Je pense que le président va rappeler la cohérence de cette action », abonde Gabriel Attal, député (LRM) des Hauts-de-Seine. « Quoi qu’on en dise, on n’a pas trouvé mieux que Macron pour raconter le macronisme », veut croire un autre parlementaire.

« Moment républicain »

Avec ce moment très solennel, les partisans d’Emmanuel Macron entendent aussi montrer qu’il y a toujours un capitaine à la tête du navire, malgré les soubresauts et les vicissitudes de l’actualité. « Il y a dans le pays une demande d’autorité voire de bonapartisme qui ne faiblit pas. La mise en scène du discours du congrès peut être l’un des moyens d’y répondre », estime un député de la majorité. « La parole du président de la République doit scander la marche, et la solennité qu’il y a à Versailles en fait en soi un moment républicain », reconnaît-on à Matignon.

Seule certitude, ce discours intervient à un moment difficile pour Emmanuel Macron. Depuis plusieurs semaines, le chef de l’Etat accumule les mauvaises séquences et voit sa popularité atteindre un étiage inédit. Selon une étude Kantar Sofres publiée le 6 juillet, seulement 32 % des Français lui font désormais confiance, un recul de six points en un mois et de douze points depuis le début de l’année. Depuis 1981, seul François Hollande a fait pire, avec 27 % à ce stade de son mandat. Autre signe inquiétant pour le chef de l’Etat, les trois quarts des Français estiment aujourd’hui que la politique menée par l’exécutif est injuste, selon un sondage Elabe dévoilé le même jour, et 66 % qu’elle ne permettra pas d’améliorer la situation du pays.

Outre l’accumulation de faux pas de communication (la vidéo sur le « pognon de dingue », les remontrances à un collégien, la blague sur la « mafia des Bretons »…), c’est surtout l’absence de résultats tangibles après quatorze mois de mandat qui expliquerait ce « décrochage affectif », selon des proches du chef de l’Etat. « Au-delà des histoires de jambes gauche et droite, on parle beaucoup de transformations qui n’ont pas encore produit leurs effets », développe Philippe Grangeon, membre du bureau exécutif de La République en marche et visiteur régulier d’Emmanuel Macron.

« Le socle n’est pas fissuré »

Au sein de la majorité, certains élus pointent ainsi avec appréhension la résistance du Rassemblement national (ex-Front national) dans les intentions de vote. Selon un sondage IFOP publié le 29 juin, 19 % des Français disent ainsi avoir l’intention de voter pour la liste RN aux élections européennes de mai 2019, et 23 % pour LRM.

« Quand je fais des déplacements en province, personne ne me parle de la jambe gauche du gouvernement, mais certains disent qu’on n’a rien fait et qu’ils votent toujours Le Pen. Un an après l’élection, c’est un fait, on n’a pas réparé trente ans d’incurie », met en garde un membre du gouvernement.

Jusqu’ici, le camp d’Emmanuel Macron se rassurait en affirmant que « le socle n’est pas fissuré ». Comprendre : les électeurs d’Emmanuel Macron du premier tour de l’élection présidentielle sont toujours là. C’est ce que montraient en tout cas il y a encore peu de temps les études d’opinion, où les sympathisants de LRM se montrent les plus enthousiastes quant aux réformes de l’exécutif.

Mais certains pointent des « signaux faibles » préoccupants. Selon l’IFOP, les électeurs macronistes du 23 avril 2017 ne sont ainsi plus que 66 % à dire qu’ils voteront LRM aux européennes. Soit une perte d’un tiers des électeurs macronistes en un an. De quoi donner des sueurs froides aux stratèges de la majorité.

9 juillet 2018

C'est demain soir !

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