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Jours tranquilles à Paris
24 décembre 2018

Gilets Jaunes

rond point

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24 décembre 2018

Presse - le JDD

24 décembre 2018

Emily Ratajkowski

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24 décembre 2018

Vu dans la rue Quincampoix - affichage sauvage

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24 décembre 2018

L’économie mondiale va ralentir en 2019, mais pas forcément s’effondrer

Par Marie de Vergès

La crainte d’une guerre commerciale et de la fin de la croissance américaine pèsera sur la conjoncture.

Sur le front de la croissance mondiale, l’année 2018 avait commencé sur les chapeaux de roue. A l’aube de 2019, c’est le pessimisme qui domine. Tandis que le Fonds monétaire international (FMI) ne cesse de mettre en garde contre les « nuages en train de s’amonceler », les marchés, ces dernières semaines, ont semblé jouer à se faire peur.

Aux Etats-Unis, investisseurs et économistes se sont mis à guetter l’« inversion » de la courbe des taux. Autrement dit, ce moment où emprunter à court terme devient plus cher qu’emprunter à long terme, un phénomène traditionnellement annonciateur de récessions. Ils ne sont pas les seuls à envisager le scénario du pire : une enquête réalisée début décembre auprès des directeurs financiers d’entreprises américaines révèle que 49 % d’entre eux anticipent une contraction d’ici à la fin de 2019. Et ils sont plus de 80 % à prévoir une récession en 2020.

Le contexte international nourrit les inquiétudes. Pékin et Washington ont signé un armistice commercial, mais faute de parvenir à un accord définitif d’ici le mois de mars, les hostilités pourraient reprendre. L’activité a déjà commencé à décélérer en Chine, ce gros moteur de l’économie mondiale.

Ailleurs dans le monde, l’Allemagne, le Japon, l’Italie ou la Suisse ont vu leur produit intérieur brut (PIB) se contracter au troisième trimestre. En décembre, la croissance du secteur privé en zone euro est même tombée à son niveau le plus bas depuis quatre ans. La menace d’un Brexit désordonné, chaque semaine plus plausible, rajoute une touche d’incertitude. De quoi faire sérieusement trébucher une économie planétaire qui a progressé de 3,7 % cette année ?

« Oui, il y aura un ralentissement de la croissance. Mais les données que l’on observe ne sont pas conformes à ce qu’il se passe d’ordinaire avant une récession », nuance Pierre Lafourcade, économiste chez UBS et co-auteur d’une note publiée fin novembre, qui passe en revue 120 récessions intervenues dans 40 pays lors des 40 dernières années. « Si l’on était à un tel tournant, la consommation, par exemple, se mettrait à ralentir très fortement. Or ce n’est pas le cas, ni aux Etats-Unis, ni en zone euro, ni au Japon », illustre-t-il.

Le Fed met fin aux crédits bas

« L’automne vient, plutôt que l’hiver », estime aussi Peter Gruenwald, chef économiste de l’agence de notation S&P Global, dans une note publiée mi-décembre, détournant l’une des répliques cultes de la série Game of Thrones (« l’hiver vient »). La progression du PIB mondial va bien mollir, dans le sillon des Etats-Unis et de la Chine, mais « ce ralentissement est à la fois nécessaire et sain », estime M. Gruenwald.

Les ressorts de cette baisse de régime sont connus. Aux Etats-Unis, les effets des baisses massives d’impôts offertes par Donald Trump vont commencer à s’estomper. Quant à la politique monétaire, elle, n’agit plus comme un soutien à la croissance. En augmentant à plusieurs reprises le loyer de l’argent, la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, a mis fin à une décennie exceptionnelle de taux proches de zéro.

Ce faisant, elle renchérit le coût du crédit et freine l’économie. Mais c’est précisément l’objectif poursuivi par l’institution, qui cherche à lutter contre les pressions inflationnistes. Et, sauf choc exceptionnel, la croissance des Etats-Unis devrait rester plus dynamique que dans le reste des pays avancés. A compter de juillet 2019, l’économie américaine aura connu sa plus longue phase d’expansion jamais enregistrée. Ce qui ne signifie pas qu’elle doive forcément se contracter.

En face, la Chine a semblé tanguer ces derniers mois. Mais pour soutenir l’activité et prévenir tout effet délétère de la guerre commerciale, Pékin a desserré les cordons de sa Bourse. Au programme : assouplissement monétaire et baisses d’impôts pour les ménages et les entreprises. « Cette politique de relance devrait permettre de stabiliser la croissance chinoise, et profiter à la fois aux pays émergents et aux pays développés », prédit Mathilde Lemoine, chef économiste du groupe Edmond de Rothschild.

Certains s’inquiètent que les deux premières puissances économiques mondiales faiblissent simultanément. Mais cette situation n’est pas inédite. Un tel cas de figure s’est déjà présenté à trois reprises – en 2011, 2013 et 2016 – depuis la grande crise financière, rappelle une note récente du cabinet d’analyses Oxford Economics.

« Cela n’a pas déclenché une véritable chute de la croissance » dans le reste du monde, souligne son auteur Ben May. Selon l’économiste, des ralentissements bien contrôlés sont même souhaitables aux Etats-Unis et en Chine, puisqu’ils permettraient d’« éviter l’accumulation de déséquilibres. »

Quant à la zone euro, le trou d’air des derniers mois a largement résulté de facteurs conjoncturels. Les problèmes spécifiques liés au secteur automobile allemand, la chute des exportations vers la Turquie ou les perturbations en France provoquées par le mouvement des « gilets jaunes », ont pesé sur la dynamique. Celle-ci peut-elle reprendre un peu d’allant, une fois résorbés ces chocs temporaires ? Sans doute, même si la prudence est de mise.

« La zone euro sera un foyer d’incertitudes, estime Mathilde Lemoine. Sa croissance manque de relais et le renouvellement des institutions européennes, avec le risque d’un renforcement des partis anti-européens, pourrait inquiéter les investisseurs. »

En Europe comme dans le reste du monde, les risques restent prégnants. A commencer par celui d’une confrontation commerciale qui regagnerait en vigueur entre les Etats-Unis et leurs partenaires, jusqu’à doucher la confiance et paralyser l’investissement. Mais le pire n’est pas toujours certain, insiste Anton Brender, chef économiste chez Candriam : « A moins d’un gros choc que l’on ne peut prédire aujourd’hui, il n’y a pas de raison que l’activité s’effondre. »

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24 décembre 2018

CRAIG MOREY (MOREY STUDIO)

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THAI GIRLS FROM MOREY STUDIO

Craig Morey est né en 1952 dans l'Indiana, aux États-Unis. En 1974, Morey s'est installé en Californie, où il fonde avec d'autres photographes : "San Francisco Camerawork", le premier centre photographique à but non lucratif sur la côte Ouest. En 1981, Morey a quitté le centre et poursuit sa carrière en free-lance. San Francisco Focus, Californie Magazine, Interview, Newsweek, Penthouse, Cupido, et le Journal of Erotica ont publié ses photos. Il travaille également pour Apple, Avon, Computer, Levi Strauss, Neutrogena, etc... A partir de 1988, il travaille régulièrement pour Penthouse. Craig a accepté avec plaisir notre invitation. Nous sommes enchantés de présenter quelques photographies érotiques, réalisées avec de jeunes modèles thaïlandaises.

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24 décembre 2018

Les dérapages antisémites et violents de certains « gilets jaunes » jettent le trouble

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Par Abel Mestre - Le Monde

La mobilisation en berne, samedi, lors de l’« acte VI » du mouvement, a mis en lumière les éléments les plus radicaux. A gauche, beaucoup préfèrent se taire plutôt que risquer de se couper de la protestation.

Il en va ainsi souvent des mouvements sociaux : lors des phases de reflux, où la mobilisation est moindre, se remarquent, par contraste, les éléments les plus radicaux qui n’entendent pas abandonner la lutte. C’est ce que l’on a pu constater, samedi 22 décembre, lors de l’« acte VI » des « gilets jaunes » qui a réuni 40 000 personnes (selon le ministère de l’intérieur) sur l’ensemble du territoire.

A Paris, 59 personnes ont été placées en garde à vue, dont quatre mineurs, selon le parquet de Paris. Dans ce mouvement inédit et protéiforme où des manifestants apartisans côtoient des personnes issues de l’extrême droite ou de l’extrême gauche, plusieurs épisodes ont donné à voir des scènes qui ont jeté le trouble.

Le premier a eu lieu samedi matin au pied du Sacré-Cœur, à Paris. Des manifestants portant des « gilets jaunes » ont été filmés en train de faire des quenelles et d’entonner une chanson du polémiste antisémite Dieudonné. La quenelle est un geste et une expression loin d’être neutres puisque l’ancien humoriste l’a inventé en 2009, lorsqu’il menait une liste antisioniste pour les élections européennes. Il s’agissait alors de « glisser une petite quenelle dans le fond du fion du sionisme ». En réaction, le premier ministre, Edouard Philippe, a affirmé dimanche matin sur Twitter, qu’« il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales ».

« Hors de question de banaliser de tels gestes »

Une autre vidéo circule également, captée dans la capitale par le journaliste indépendant Clément Lanot, où des « gilets jaunes » portant une banderole « la banque gouverne », sont agenouillés et reçoivent des gaz lacrymogènes. L’un d’eux lâche : « Vous nous gazez comme des putains de juifs ! »

Par ailleurs, une enquête a été ouverte du chef « d’injures publiques en raison de la race ou de la religion et contestation de crime contre l’humanité », après qu’une vieille dame a été verbalement agressée dans le métro parisien samedi soir par trois personnes portant des gilets jaunes. Ces derniers criaient des « Macron démission », raconte sur Twitter Thibaut Chevillard, journaliste à 20 Minutes et témoin des événements. Ils font ensuite le geste de la quenelle. Une dame âgée se lève et leur demande d’arrêter, leur dit qu’elle « est juive et ancienne déportée à Auschwitz ». Ils lui répondent en lui disant de « dégager » et ont tenu des propos négationnistes.

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Autre scène qui a choqué : durant la soirée, des motards de la police nationale ont été pris à partie sur les Champs-Elysée par une vingtaine de manifestants après que les forces de l’ordre ont lancé des grenades de désencerclement et lacrymogènes. L’un des policiers dégainant même son pistolet mettant en joue un des assaillants, avant de le ranger dans son étui. Une enquête pour « violences volontaires avec arme en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique et dégradations de biens publics » a été ouverte.

La veille, la mise en scène de la décapitation d’Emmanuel Macron à la hache, vendredi à Angoulême, avait déjà marqué les esprits.

La gêne de la gauche

Tous ces événements jettent une lumière trouble sur les « gilets jaunes » et gênent la gauche qui se retrouve au pied du mur. Ses cadres ne veulent pas généraliser ces comportements à l’ensemble des manifestants, mais il leur faut les condamner. Ne voulant pas se couper du mouvement, certaines figures préfèrent ainsi garder le silence. D’autres pas.

Clémentine Autain, députée (La France insoumise) de Seine-Saint-Denis a très vite condamné ces agissements. Elle a ainsi écrit sur Twitter : « Totalement solidaire de la colère sociale des “gilets jaunes” mais la quenelle de Dieudonné, non. La révolte populaire, oui. L’antisémitisme, jamais. Et surtout pas au nom des “gilets jaunes” ».

La sénatrice écologiste Esther Benbassa et le communiste Ian Brossat ont pris des positions similaires. Mme Autain insiste: « Il faut être dans le mouvement mais aussi mener la bataille contre l’extrême droite et assumer les lignes de fractures avec elle. »

24 décembre 2018

Moi Magazine

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24 décembre 2018

Dans quel verre boire le champagne ?

Par Ophélie Neiman

Flûte, coupe ou verre à vin ? Pour apprécier au mieux le champagne, le consommateur a le choix. Mais pour les dégustateurs, le débat est clos.

La flûte grossit la bulle

C’est le contenant originel du champagne. Mis au point par les Anglais vers 1750, il s’agit, comme son nom le suggère, d’un verre long au col étroit. Sur certaines représentations picturales du XVIIIe siècle, elle se passe même de pied, et il faut la tenir en permanence, du moins tant qu’il y a du champagne dedans.

Avec son faible diamètre, la surface de contact entre le vin et l’air est réduite, ce qui limite la perte de bulles. La longueur du pied permet de maintenir le champagne loin de la main et de le garder frais.

Problème, plus la flûte est longue, plus la bulle parcourt de chemin pour parvenir à la surface et plus elle grossit, provoquant, à l’œil comme en bouche, un effet désagréable. La flûte a aussi tendance à être trop remplie, ce qui inhibe les arômes.

Après un passage à vide à la fin du XIXe siècle, elle revient dans le cœur des Français, qui la privilégient au détriment de la coupe à partir des années 1930.

La coupe détient la palme des défauts

La concurrente de la flûte apparaît sur les tables presque un siècle plus tard, vers 1830. De nombreuses légendes ont couru sur son compte : la première coupe aurait été moulée sur le sein de la marquise de Pompadour. A moins que ce ne soit sur celui de la reine Marie-Antoinette. En vérité, et contrairement à Kate Moss en 2014, aucune des deux n’a usé de son corps pour la verrerie. Car la coupe est la réponse bourgeoise à la flûte des aristocrates. Plus ramassée, elle est moins fragile et, surtout, peut facilement s’empiler, à une époque où les grands banquets sont à la mode.

Côté dégustation, en revanche, elle a tous les défauts : elle est si évasée que les arômes s’éparpillent et que le gaz carbonique s’évacue rapidement. Elle prive donc rapidement le champagne de son effervescence et de son goût. Sa seule victoire tient à son nom : on dit toujours « prendre une coupe », même quand on sert une flûte.

Le verre capture mieux les arômes

Qui l’eût cru ? Le contenant qui a désormais les faveurs des dégustateurs, c’est le verre à vin. Le phénomène est très récent – une dizaine d’années –, mais il fait désormais consensus, grâce aux expérimentations de l’université de Reims Champagne-Ardenne.

Au restaurant rémois Les Crayères, coupes et flûtes sont donc proscrites. On y privilégie un grand verre ventru et refermé à son sommet. L’important, pour son sommelier, est de pouvoir y plonger le nez, afin de capturer les arômes du champagne. Car le champagne reste un vin. Et doit se goûter comme tel.

Dans ce verre, il ne remplit qu’un quart de la hauteur. Le reste emprisonne les molécules aromatiques. Quant aux bulles, elles ne sont ni trop grosses ni trop rapidement évacuées, juste parfaites. Une bonne raison pour sortir ses verres à vin sans craindre la faute de goût.

24 décembre 2018

Vu sur internet - j'aime bien

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