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Jours tranquilles à Paris
25 juillet 2017

Un millier de manifestants à Moscou contre les restrictions sur Internet

Le Net russe, très utilisé par l’opposition, connaît ces dernières années un tour de vis des autorités et la tendance se renforce actuellement, sur fond de lutte antiterroriste.

Environ un millier de Russes ont défilé, dimanche 23 juillet, dans les rues de Moscou lors d’un rassemblement, autorisé par les autorités, contre le renforcement de la surveillance et des restrictions sur Internet. Aux cris de « Non à la censure, non à la dictature », ou encore « A bas l’Etat policier », les manifestants ont marqué leur opposition aux dernières mesures législatives prises par les autorités.

Certains ont détourné un slogan de l’opposition, « La Russie sans Poutine », ajoutant « et sans censure » à ce mot d’ordre très populaire lors des mobilisations contre le Kremlin. La police a estimé le nombre des manifestants à 800. Selon un journaliste de l’Agence France-Presse présent sur place, ils étaient entre 1 000 et 1 500 à avoir répondu à l’appel du parti Parnas, dirigé par l’ancien premier ministre Mikhaïl Kassianov.

Trois participants au défilé ont été interpellés, dont un pour avoir tendu des tracts en faveur de l’opposant Alexeï Navalny, a indiqué l’ONG russe OVD-Info spécialisée dans le suivi des arrestations.

Tour de vis

Pour Pavel Rassoudov, ancien dirigeant du groupe Parti pirate, les autorités cherchent à contrôler et surveiller Internet depuis 2011, lorsque la campagne présidentielle de Vladimir Poutine a été émaillée de manifestations de grande ampleur. « Les autorités ont alors compris qu’Internet était un outil de mobilisation, que cela amenait les gens à sortir dans les rues », a-t-il expliqué.

Le Net russe, très utilisé par l’opposition, subit ces dernières années un tour de vis des autorités et la tendance se renforce actuellement, sur fond de lutte antiterroriste. Vendredi, le Parlement a ainsi approuvé une loi interdisant l’utilisation dans le pays des « anonymizers », services Web qui permettent d’accéder de manière anonyme à des sites bloqués sur le territoire.

Il a également voté une loi obligeant les utilisateurs à s’identifier par un numéro de téléphone pour utiliser les messageries sur Internet. Fin juin, Roskomnadzor, l’autorité de surveillance des médias, avait aussi menacé de bloquer Telegram, une messagerie très populaire en Russie pour son niveau élevé de cryptage. Et depuis le 1er janvier, les entreprises Web russes et étrangères sont forcées de stocker les données de leurs utilisateurs en Russie et de les transmettre aux autorités si elles en font la demande.

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25 juillet 2017

Laetitia Casta

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25 juillet 2017

Mario Testino

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24 juillet 2017

Libération

24 juillet 2017

MIDDLE OF NOWHERE

MIDDLE OF NOWHERE – LISA AVSIYAN {EXCLUSIVE EDITORIAL/NSFW}

by chariskm

Lisa Avsiyan ,is a photographer based in Tel Aviv. This story she submitted to us was planned to be a part of a series for a solo exhibition in Tel Aviv, however after a 5 mins shooting the battery unexpectedly died and they found themselves  in the middle of nowhere in the sands of Israel desert. […]

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24 juillet 2017

La joie de la pêche au canular gros comme une baleine...

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Par Laurent Carpentier - Le Monde

Le festival Paris l’été a fait appel à un groupe d’activistes surréalistes flamands pour déposer une vraie-fausse baleine sur les quais de la Seine. Du théâtre à ciel ouvert

Nuit sans lune. De celles propres aux cauchemars. En face, il y a Notre-Dame ; à ses pieds, les eaux noires de la Seine… le jeune homme écoute en boucle le rap de Niro sur son smartphone : « La pétasse reviendra quand ce sera la crise. » Mais c’est une baleine qui débarque. Et elle est immense, un peu plus de quinze mètres, posée sur un semi-remorque.

« Pfff… C’est dangereux de conduire avec ça à l’arrière, soupire Koen, le chauffeur, en descendant de sa cabine. Les gens vous doublent, ils ralentissent pour faire une photo et manquent vous rentrer dedans. » Koen et sa drôle de cargaison ont passé la nuit sur un parking à Valenciennes. À présent, une demi-douzaine d’ombres déposent le corps sans vie de l’animal au pied du Pont de la Tournelle à Paris.

Vendredi 21 juillet. 4 heures du matin. Bart, qui arbore un T-shirt NSWA (North Sea Whales Association), explique aux fêtards retardataires qui traînent sur les quais dans les brumes de l’alcool, que l’animal vient d’être repêché dans le fleuve. Une troupe de cachalots qui descendaient du pôle vers les tropiques – des mâles, parce que seuls ceux-ci s’aventurent dans les eaux arctiques –, s’est trompée de route, contournant l’Angleterre par l’Est. Dans la Manche, peu profonde, ces cétacés, qui vont chercher habituellement leur nourriture par 2 000 mètres de fond, étaient affamés.

C’est alors qu’un exercice militaire leur a fait peur. Trois d’entre eux se sont réfugiés dans l’estuaire de la Seine et, profitant du passage des bateaux pour franchir les écluses, sont remontés jusqu’ici. L’équipe du NSWA cherche les deux autres pour les ramener à la mer, mais on pense que celle-ci est morte, dit-il en montrant l’animal…

« VOUS SAVEZ, CETTE BALEINE, CE N’EST PAS LA PREMIÈRE FOIS QUE CELA ARRIVE À PARIS »

« Je suis triste parce qu’elle a l’air jeune quand même », soupire Malika. « Vous allez en faire quoi, des steaks ? Quand je pense à tous les rats qu’elle a dû avaler… » bafouille Damien en se tenant le ventre de rire. Face à lui, les hommes en combinaisons blanches gardent un sérieux de ministre : « Le cachalot doit avoir un peu plus de quinze ans… »

Il est cinq heures. Paris s’éveille et va défiler ainsi pendant trois jours devant l’animal, tour à tour triste ou amusé, en colère devant l’incurie des hommes face à la nature, ou dubitatif devant le goût – trop bon pour être honnête – de cette baleine venue pourrir sur le lieu le plus photographié de Paris.

À chaque heure, sa vague de population. Après les fêtards du petit matin, voici les joggeurs. Il est 6 h 30. Petite foulée soufflante, l’œil sur le cardio. Quand ils réalisent, ils font demi-tour et bousillent leur performance. 7 h 30, ce sont les mamies à chiens : « C’est l’homme qui l’a tué ! C’est l’homme ! » Puis c’est le tour des bobos rejoignant le boulot à Vélib’. Plus circonspects.

« Je prends une photo, ce n’est pas tous les jours qu’on voit une baleine… Mais voyons, tu vois bien que c’est une fausse… OK, je prends une photo, ce n’est pas tous les jours qu’on voit une fausse baleine. »

Un oxymore échoué sur les berges de la Seine

C’est l’exposition que vous n’aviez pas prévue, la pièce de théâtre dont vous êtes le héros. L’animal est en polystyrène recouvert de résine polyester sur une armature en bois, et la North Sea Whales Association, tout comme l’histoire de ces trois cachalots perdus, n’existe que dans les rêves de Bart Van Peel, le directeur artistique de Captain Boomer, un collectif d’Anvers, qui s’est fait spécialité des mises en scène surréalistes : échouage de baleines, descente au centre de la Terre…

Quand Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, les patrons du Monfort Théâtre, ont reçu pour mission de reprendre le Festival Quartier d’été, ils ont d’abord enlevé le mot « quartier » de son intitulé : marre de réduire la culture à de l’action sociale. Ils ont ensuite cherché un cœur à ce festival éclaté en différents lieux de la capitale et jeté leur dévolu sur le lycée Jacques-Decour, en bas de Montmartre, où ils ont aménagé plusieurs scènes. Enfin, ils ont décidé qu’il ne s’agissait pas uniquement de proposer des spectacles mais de distribuer de l’émotion aussi à ceux qui ne sortent pas le soir. C’est là qu’ils ont pensé à Captain Boomer.

Le groupe est né officiellement en 2008 avec le premier échouage de leur cachalot sur une plage de Hollande, à Scheveningen, puis à Anvers et Ostende, avant d’être découpée en 2011, par son créateur, Dirk Claessens, pour créer Geppetto, une installation conçue par l’artiste français Loris Gréaud pour la Biennale de Venise. L’atelier de création Zéphyr, dirigé depuis la mort de Dirk Claessens par sa veuve Hedwig Snoeckx, réalisera un nouveau cachalot qui viendra s’échouer en 2013 à Londres et Valence, et enfin en 2016, à Duisburg, en Allemagne, et à Rennes…

C’est naturellement dans Moby Dick que le belge Bart Van Peel, qui, à côté de ces installations, écrit des scénarios pour des séries télé, a été pêcher le nom du collectif : « Captain Boomer y est le patron du Samuel-Enderby, le pendant raisonnable du capitaine Achab », dit-il tout sourire en insistant sur le mot « raisonnable ». Mais, c’est à la nouvelle de John Cheever, The Swimmer, qu’il a emprunté sa définition : « Ce n’est ni un farceur, ni un fou, mais il est déterminé à être différent et se voit modestement comme un personnage légendaire. » Tout est là : cette baleine est un oxymore échoué sur les berges de la Seine. Faussement vraie. Ou faussement fausse.

Tout autour du périmètre de sécurité installé par les pseudo-scientifiques, les gens cherchent à se convaincre. « Regardez sur Internet, ils ont déjà fait le coup l’an passé ! », s’emporte l’un. « Le drame, c’est que les gens comme vous ne veulent plus croire en rien ! C’est grave cette baleine échouée. Quel monde ! », s’exaspère l’autre. « Je suis Breton, j’ai déjà vu la même à Lorient », affirme Eric avec enthousiasme.

L’absurde est une arme

La presse, elle, a levé fièrement le lièvre. Une armée de « fact checkers » a appelé la mairie de Paris, la brigade fluviale, les pompiers qui débarquent sirène hurlante… On a même traqué le journaliste du Parisien complice qui a écrit sciemment en amont un article trompeur, ces fake news devenues tartes à la crème (le ressort de base de toute comédie).

Selon les articles, la taille de l’animal varie de 15 à 20 mètres et on peut vous l’affirmer : « Tout cela est faux, c’est une œuvre de sensibilisation écologiste… » Sauf que le militantisme lui-même n’est qu’un leurre, une strate de plus dans le mille-feuille… Mais qu’écrire sinon ce qu’on vous donne comme information ? Et l’information, c’est le cadet des soucis de la bande à Bart, qui sait mieux que quiconque vous laisser conclure ce que bon vous semble.

Un acte militant ? C’est aussi la grande inquiétude de la police, dont trois patrouilles sont envoyées l’une après l’autre pour voir de quoi il retourne : « C’est le branle-bas de combat à l’état-major, personne n’est au courant… », explique le policier, qui ne peut s’empêcher de sourire devant l’animal. Pourtant toutes les autorisations sont là, accordées en Haut-Lieu. Simplement on y a écrit : « une sculpture », pas « une baleine ». L’approximation est ici la règle de l’art. « Mais c’est quoi le but au juste ? Vous n’êtes pas Greenpeace ou un truc comme ça ? Ce n’est pas revendicatif ? Ah, juste culturel ? » Les voilà rassurés. « Le canular est le plus grand cauchemar des gens qui détiennent l’autorité, explique Bart. J’adorerais faire ça en Chine ou en Egypte… » Ubu pas mort. L’absurde est une arme.

LES ACTEURS NE RÉPONDENT JAMAIS OUI À L’ÉTERNELLE QUESTION : « ELLE EST VRAIE ? », MAIS REBONDISSENT À CÔTÉ

Bien que les médias aient vendu la mèche, le lendemain, la magie opère toujours. Méticuleusement, un membre de l’équipe incise la bête à coups de scalpel et de faux sang : « Pour faire sortir les gaz, sinon elle peut exploser, explique-t-il à une audience médusée. On lui a fait une endoscopie, elle a l’estomac plein de produits toxiques à l’intérieur, des sacs plastique, des canettes de bière… » Les acteurs ne répondent jamais oui à l’éternelle question : « Elle est vraie ? » mais rebondissent à côté. Comme les hommes politiques et les maris volages, ce sont des conteurs. N’avoue jamais, même face à l’évidence.

« Dans l’arène théâtrale, explique Bart, tu ne quittes pas ton rôle. Après, parfois, quand on voit que cela ne va pas, on prend la personne à part… » C’est le cas de Lola, 21 ans, vegan, militante de la cause animale. Elle est venue dès les toutes premières heures, après avoir reçu un message sur Instagram. Le sable, les baquets qui répandent l’odeur de poisson… Elle flaire la supercherie. Le sait. Mais face à la posture de Tim et de Klaus, elle se met à douter : « Dites-moi que c’est faux, sinon c’est trop horrible… », supplie-t-elle, n’arrivant plus à partir, se décomposant : « Vous savez qu’en 2046, il n’y aura plus de poisson dans les mers ? » Bart finira par la tranquilliser.

On croit parce qu’on veut croire. Charles, la soixantaine triomphante, est venu des Gobelins quand il a su. Et il n’en démord pas : « Vous savez, cette baleine, ce n’est pas la première fois que cela arrive à Paris. »

Festival Paris l’été, du 17 juillet au 5 août.

24 juillet 2017

Procès, arrestations et dénonciations rythment la vie quotidienne en Turquie

liberation liberté presse turquie

Par Marie Jégo, Istanbul, correspondante - Le Monde

Lundi 24 juillet à Istanbul s’ouvre le procès de dix-neuf journalistes et employés de « Cumhuriyet », le plus vieux quotidien du pays. Ils risquent jusqu’à 43 ans de prison pour « soutien au terrorisme », quand bien même leur acte d’accusation est vide.

Emblématique du sort fait à la liberté de la presse en Turquie, le procès de dix-neuf journalistes et employés de Cumhuriyet, le plus vieux quotidien du pays, s’ouvre lundi 24 juillet au palais de justice de Caglayan, à Istanbul, en présence de nombreux défenseurs des droits de l’Homme, venus les soutenir.

Les meilleurs plumes de Turquie – entre autres l’éditorialiste Kadri Gürsel, le caricaturiste Musa Kart, le chroniqueur Aydin Engin, le journaliste d’investigation Ahmet Sik – seront présents sur le banc des accusés.

Sur dix-neuf prévenus, douze sont en prison – la plupart depuis près de neuf mois –, six comparaissent libres, et un seul, Can Dündar, l’ancien rédacteur en chef de Cumhuriyet, aujourd’hui réfugié en Allemagne, est jugé par contumace.

Tous risquent jusqu’à 43 ans de prison pour avoir soutenu, selon l’acte d’accusation, rien de moins que trois organisations terroristes, soit à la fois le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen (accusé d’avoir été le cerveau de la tentative de putsch du 15 juillet 2016), le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et le groupuscule d’extrême gauche DHKP/C.

En réalité, les journalistes incriminés n’ont jamais cessé de porter leur plume contre le terrorisme sous toutes ses formes. L’acte d’accusation est fondé sur leurs articles de presse, leurs coups de téléphones, leurs tweets ainsi que sur quelques-unes de leurs déclarations. Aucune preuve tangible de leur implication dans une organisation terroriste ne figure au dossier.

« Le bien être et la paix »

« L’instruction a été bâclée, intentionnellement je dirais, et l’accusation ne tient pas debout. Les accusés n’ont aucun lien avec les organisations terroristes citées. Le parquet a ressorti des conversations téléphoniques très datées et cherche à nous faire croire qu’il s’agit d’une affaire retentissante », résume Abbas Yalcin, l’un des avocats du quotidien.

« Le procès repose sur des charges complètement bidons. Le pouvoir islamo-conservateur cherche à effrayer les intellectuels, les opposants, la jeunesse et tout ce qui reste de l’opposition afin de semer la terreur », estime Bedri Baykam, artiste peintre et galeriste à Istanbul, acquis aux idées du Parti républicain du peuple (CHP, opposition kémaliste), le parti fondé par Atatürk, dont Cumhuriyet est proche.

Le gouvernement, qui dirige par décrets depuis l’imposition de l’état d’urgence le 20 juillet 2016, fait fi des critiques. L’état d’urgence vient d’être prolongé une nouvelle fois pour trois mois et le président Erdogan a assuré qu’il en sera ainsi jusqu’à ce que la Turquie atteigne « le bien être et la paix ». Depuis la tentative de coup d’état du 15 juillet 2016, plus de 160 journalistes sont en prison et 150 médias ont été fermés.

« Les journalistes aussi commettent des crimes et lorsqu’ils agissent ainsi, la justice doit faire le nécessaire. Je tiens à vous dire que ceux que vous décrivez comme des journalistes ont aidé et encouragé le terrorisme », a expliqué le président Erdogan en marge du G20 à Hambourg, le 7 juillet.

« La peur nous colle à la peau »

Les journalistes ne sont pas les seuls incriminés. Depuis le putsch, plus 150 000 fonctionnaires ont été limogés par vagues successives et près de 50 000 personnes ont été emprisonnées, tant des supposés gülenistes que des militants de gauche, ainsi qu’une dizaine de députés du parti HDP (prokurde) et une centaine de maires de villes kurdes.

« 2016 a non seulement été consacrée à l’éviction des personnes éduquées – enseignants, universitaires et autres – de la sphère publique, mais on a essayé de faire disparaître la capacité élémentaire de l’être humain à raisonner », dénonce la jeune auteure Ece Temelkuran dans un point de vue publié par le quotidien britannique The Guardian, le 21 juillet.

« La raison a été débranchée », assure l’artiste Bedri Baykam. La répression confine à l’absurde. Ainsi les Turcs ont-ils appris cette semaine que le port d’un simple t-shirt pouvait les conduire droit au commissariat.

IL SE TROUVE QUE LA PLUPART DES « HÉROS » ONT ÉTÉ APPRÉHENDÉS SUR DÉNONCIATION, UNE PRATIQUE LARGEMENT ENCOURAGÉE PAR LES AUTORITÉS

Quinze personnes ont été interpellées dans tout le pays pour avoir porté un t-shirt avec le mot « Hero » inscrit en grosses lettres, les autorités voyant dans cette mode vestimentaire une forme de soutien déguisé aux auteurs du putsch manqué.

La controverse a surgi lorsqu’un des militaires jugés à Mugla (sud-ouest) pour « tentative d’assassinat » sur le président Erdogan a comparu avec le t-shirt en question.

Mais la plupart des personnes interpellées, dont un couple conduit au commissariat samedi 22 juillet à Antalya, ainsi qu’un adolescent appréhendé à Canakkale (Dardanelles) le même jour, ont assuré ne pas être au courant des dangers que le t-shirt leur faisait courir. Deux personnes sur les quinze ont néanmoins été maintenues en détention dans l’attente de leur procès pour « propagande terroriste ».

Il se trouve que la plupart des « héros » ont été appréhendés sur dénonciation, une pratique largement encouragée par les autorités. C’est également sur dénonciation que dix militants turcs des droits de l’homme, dont la directrice d’Amnesty International pour la Turquie, Idil Eser, ont été arrêtés le 5 juillet sur l’île de Büyükada, ainsi que deux formateurs (un Suédois et un Allemand). Le 18 juillet, six d’entre eux ont été mis en détention, tandis que les quatre autres étaient relâchés et placés sous contrôle judiciaire. Depuis, les quatre ont été à nouveau arrêtés.

« La peur nous colle à la peau », affirme Hasan (le prénom a été changé), un fonctionnaire qui dit se sentir « en permanence comme un coupable en puissance ». Dans son administration, « c’est devenu la mode de partager sur les réseaux sociaux le plus de photos possible attestant de la présence des fonctionnaires aux grands rassemblements organisés par l’AKP (le parti de M Erdogan, au pouvoir depuis 2002). Ces témoignages nous serviront de bouclier, le jour où… »

24 juillet 2017

Extrait d'un shooting - jeux de rôles - le cadeau (c'est Noël avant l'heure)

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24 juillet 2017

Emily Ratajkowski

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24 juillet 2017

Moi aux Frigos

moi aux frigos (2)

 

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