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Jours tranquilles à Paris

25 janvier 2015

Amnesty International - JE SUIS RAIF

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25 janvier 2015

Extrait d'un shooting - charme

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24 janvier 2015

In memorem : José Artur est décédé

« Vingt-quatre heures sur vingt-quatre/La vie serait bien dure/Si l’on n’avait pas le Pop club/Avec José Artur. » Dès la première de l’émission, le 4 octobre 1965, le générique chanté par Les Parisiennes sur une musique de Claude Bolling promet beaucoup… C’est que son animateur n’a pas froid aux yeux. En direct, il reçoit chaque soir, sur France Inter, au moins trois ou quatre invités – chanteurs, musiciens, acteurs, réalisateurs, metteurs en scène et écrivains qui font l’actualité. D’abord l’émission a lieu à la toute récente Maison de la Radio à Paris, avant de prendre le large dans le salon Louis-Delluc du restaurant le Fouquet’s, sur les Champs-Élysées, puis au Drugstore Publicis. L’élégance du ton, l’humour et la culture de son animateur font le succès du « Pop Club », présent sur les ondes pendant 40 ans. Un record.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Artur

24 janvier 2015

Winston Churchill

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1. Mort il y a cinquante ans

Winston Churchill est mort à Londres, le 24 janvier 1965, soixante-dix ans jour pour jour après son père Randoph Churchill, homme politique de premier plan, qui le méprisait. Sa mère, une Américaine, très belle et très mondaine, confia l'éducation de Winston à une nourrice, Miss Everest.

2. L'homme au gros cigare

Churchill était un inconditionnel du barreau de chaise. Il y prit goût, à 21 ans, lorsqu’en 1895, il couvrit en tant que correspondant de guerre le conflit à Cuba entre le pouvoir espagnol et les indépendantistes.

 3. Prisonnier des Boers

A 25 ans, il couvre la seconde guerre des Boers en Afrique du Sud. Il s’approche au plus près des lignes de feu, monte à bord d’un train blindé que les Boers attaquent aussitôt. Des wagons déraillent. Fait prisonnier, il s’évade, sans carte ni boussole, une plaque de chocolat en poche. Les Boers offrent une récompense à qui le ramènera mort ou vif. Il parvient à trouver le chemin de Durban où il est acclamé par une foule en délire.

4. Lieutenant-colonel dans les tranchées

Patron de la Royal Navy au début de la première guerre mondiale, il est rendu responsable de l’échec sanglant du débarquement aux Dardanelles face aux troupes de l’Empire ottoman en avril 1915. En novembre de la même année, il rejoint le front dans les Flandres belges où il prend le commandement d’un bataillon des fusiliers royaux écossais pendant six mois.

5. Un gros chien noir

Winston Churchill était sujet à la déprime. Des coups de cafard qu’il comparait à un « gros chien noir ». Brillant homme politique, il fut malheureux dans sa vie privée. A l’école, le jeune Winston fut moqué par ses camarades. Surnommé « poignée de cuivre » parce qu’il était roux, il bégayait et zézayait. Délaissé par sa mère, il était peu à l’aise avec les femmes.  Il se maria avec Clémentine Hozier à l'âge de 34 ans, après avoir demandé sans succès la main de deux autres gentes dames. En 1921, après la perte de sa fille de deux ans, Marigold, il s’effondra. Ses autres enfants ne lui apportèrent que peu de satisfaction.

6. Whisky soda dès onze heures du matin

Elevé dans la plus pure tradition aristocratique, Winston Churchill ne s’habillait ni ne se déshabillait jamais sans l’aide de son valet de chambre, pas plus qu’il ne se faisait couler un bain (au moins deux par jour !) ni ne se préparait lui-même le whisky soda qu’il sirotait quotidiennement, dès onze heures du matin.

7. Pour une union franco-brittanique

Le 16 juin 1940, sur une idée de Jean Monnet, Churchill propose une union franco-britannique au gouvernement français. Le général De Gaulle transmet une note au président du conseil, Paul Reynaud, qui devait signer le document le lendemain avec Churchill à Concarnau. Mais Philippe Pétain le remplace le jour même et entame aussitôt des négociations d’armistice avec l’Allemagne.

8. Peintre à ses heures

En 1915, Churchill découvre la peinture qui devient son hobby favori. Dès 1921, il expose à Paris sous le nom de Charles Morin, avant d’adopter le pseudonyme de Charles Winter. Après la conférence des Alliés à Casablanca en 1943, il file à Marrakech où il représente la Tour de la mosquée Koutoubia. Un tableau qu’il offre à Franklin Roosevelt, vendu à près de trois millions de dollars en 2011.

9. Prix Nobel de littérature

En 1953, alors qu’il est le premier ministre en exercice, Churchill reçoit le prix Nobel de littérature. Les biographies consacrées à son père Lord Randolph et à son illustre ancêtre, le duc de Marlborough, rencontrent un succès éclatant, tout comme ses Mémoires sur les deux guerres mondiales.

10. Piètre gentleman farmer

En 1922, Churchill achète le domaine de Chartwell, caché dans les collines du Kent. En 1946, il fait l’acquisition de trois fermes aux alentours, mais se révèle un piètre gentleman farmer. Les vaches ne regagnent jamais l’étable, les magnifiques cygnes qu’il achète pour décorer son lac se font dévorer par les renards, les cochons et les poules sont frappés de maladies. Comme quoi, on ne peut pas briller en tout…

24 janvier 2015

Miley Cyrus

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24 janvier 2015

HISTOIRE : LE PROJET D'UN MUSÉE RECRÉANT LE BUNKER D'HITLER À BERLIN

Berlin envisage de créer un musée qui recréerait le bunker dans lequel Adolf Hitler et Eva Braun se sont suicidés. Une idée saugrenue pour certains, un moyen d'en savoir toujours plus sur cet être qui fascine depuis près d'un siècle pour d'autres. Ce musée se voit accuser de risquer d'attirer les nostalgiques de l'époque nazie. Cependant la Seconde Guerre mondiale a marqué les esprits, tant des Allemands que des Européens qui ont vécu cette guerre meurtrière.

Pour les créateurs de ce musée, il était normal de créer un tel lieu dans la mesure où Hitler a marqué l'histoire, même si ce n'est pas de manière positive. En effet, de la même manière que les touristes visitent Munich en pensant au putsch raté d'Hitler, découvrent Nuremberg, célèbre pour son procès ou Auschwitz tristement réputée pour ses camps, ils pourront bientôt se rendre à Berlin pour en apprendre plus sur la fin d'une époque.

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24 janvier 2015

VIDEO. "Ce monde court à la guerre", selon Edwy Plenel

24 janvier 2015

Exposition : MARILYN à la Galerie de l'Instant

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24 janvier 2015

Le superbe restaurant du Théâtre National de Chaillot avec vue sur la Tour Eiffel !

24 janvier 2015

LE MONDE ENTIER SE MOBILISE POUR LIBÉRER RAIF

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À 32 ans, Raif Badawi, blogueur saoudien, a été emprisonné et condamné à recevoir 1 000 coups de fouet pour avoir défendu la liberté d'expression. La communauté internationale se mobilise pour le faire libérer.

QUI EST RAIF BADAWI ?

Âgé de 32 ans, le Saoudien Raif Badawi, marié et père de trois enfants, se fait remarquer pour la première fois en 2006. Le jeune homme lance son blog, et créé un forum militant baptisé Free Saudi Liberals ("Liberez les libéraux saoudiens") sur lequel il invite les citoyens à s'exprimer librement, sur la religion, la société, ou la politique. Fervent défenseur de la laïcité et de la liberté d'expression dans un pays conservateur, dès ses débuts, le blogueur se fait surveiller de près par les instances religieuses de son pays. Raif Badawi reçoit d'abord l’interdiction de quitter l'Arabie Saoudite en 2008, puis fait l'objet d'une fatwa en 2011 (une sentence prononcée par un chef juridique et religieux). Il est finalement emprisonné en 2012, et son site est fermé. Deux ans après, le blogueur remporte le prix Reporters sans frontières pour la liberté de la presse. Une façon pour le jury de récompenser son courage et son combat en faveur des droits de l’homme, dans un pays où ils ne sont pas toujours reconnus.

DE QUOI EST-IL ACCUSÉ ?

Pour avoir "insulté" l'islam (il a remis en cause la place de la religion dans la société saoudienne) et critiqué plusieurs dignitaires religieux de son pays, Raif Badawi, athée convaincu, risque une peine lourde. Après plusieurs procès, le verdict tombe en mai 2014 : il est condamné par la cour d’appel de Riyad à 10 ans de détention, 227 500 euros d’amende et à 1 000 coups de fouet, répartis sur 20 semaines, soit 50 coups donnés chaque vendredi dos à la foule près de la mosquée d’al-Jafali à Jeddah. Les premiers coups lui ont été administrés le 9 janvier, après la prière, devant de nombreux fidèles.

LE MONDE ENTIER SE MOBILISE POUR LIBÉRER RAIF

Depuis, les mobilisations pour stopper cette torture se multiplient sur les réseaux sociaux. Les ONG aussi se font entendre, comme Human Right Watch ou Amnesty International. Le 14 janvier dernier, le Haut-Commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme a appelé l’Arabie Saoudite à suspendre la peine infligée au blogueur, jugée "cruelle, inhumaine et interdite par le droit international".

Cette situation a également indigné les membres du parti Europe-Ecologie-Les Verts, qui sont montés au créneau le 18 janvier : "On ne peut plus se poser de question surtout après ce que nous venons de vivre. Il faut en finir avec cette tolérance - On détourne le regard, on tolère des accointances de l'Arabie Saoudite avec des groupes terroristes" s’alarme Julien Bayou, conseiller régional d’Ile-de-France et porte-parole du parti. J'attends que la France ne refuse pas une marque de soutien à ce blogueur sinon ça ne valait pas le coup de manifester le 11 janvier" a-t-il expliqué. Pour l'instant le gouvernement français ne s'est pas exprimé sur le sujet.

18 lauréats en lice pour le prix Nobel de la Paix se sont également exprimés dans une lettre publiée par le magazine The Independent en faveur du blogueur.

Dernière initiative en date, à l’image du hashtag #JeSuisCharlie créé suite à l'attentat au siège de Charlie Hebdo, #JeSuisRaif est apparu sur le web. Objectif ? Mobiliser un maximum de personnes dans le monde et faire pression sur les autorités saoudiennes pour que Raif soit enfin libéré.

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