Le Morbihan dans le métro parisien...
Le Morbihan s'affiche au cours de cette semaine dans le métro parisien. Le département met de gros moyens pour attirer la clientèle sur la côte et en intérieur. Le tourisme rapporte, en effet, un milliard d'euros de chiffres d'affaires.
C'est la deuxième campagne de ce type qui est lancée à Paris, dans le métro. Ce n'est pas donné - 170.000 € - mais le résultat est là. La saison dernière, le Morbihan a vu sa fréquentation touristique augmenter de 4 %. Le département a été servi sur le plan de la communication par des événements comme le Tour de France ou la Volvo Ocean Race. Mais l'affichage dans le métro est considéré comme un élément déterminant de cette progression. Le conseil départemental a demandé au Comité départemental du tourisme de lancer une nouvelle opération de séduction, avec cette fois plus de visibilité. Les quais, les couloirs du métro sont ornés, depuis hier et jusqu'au 10 avril, d'une série d'affiches destinée à donner aux voyageurs l'envie de mettre le cap dans le Sud Bretagne. Six destinations sont particulièrement mises en valeur : le golfe, la baie de Quiberon, les menhirs de Carnac, Belle-Ile, Brocéliande et Lorient, avec Groix. Le Morbihan ne se résume pas à ces sites de carte postale « mais il faut faire rêver entre deux métros », indique Gérard Pierre, vice-président chargé du tourisme.
Le métro, bon pour la com'
Ce sont 100 faces de 12 m² qui sont apposées sur les quais et 750 faces de 3 m² dans les couloirs. La station Odéon, sur la ligne 6, proche de Montparnasse, est en outre spécialement décorée d'affiches destinées à donner une envie de vacances en Morbihan. Le métro est un formidable lieu de contact. « On touche énormément de monde : les Franciliens, les étrangers et les provinciaux », indique Patrick Lévy, directeur du Comité départemental du tourisme. On estime qu'à travers ces visuels, ce sont 164 millions de personnes qui sont interpellées.
Les Français restent en France
Le tourisme pour le Morbihan est maintenant une industrie qui pèse 1 milliard d'euros de retombées directes et participe à l'emploi de 21.000 personnes. En plus, le contexte est porteur. La crainte des attentats n'incite pas à partir à l'étranger. C'est du coup avec les autres grandes destinations nationales comme la Vendée, les Charentes Maritimes, la Côte d'Azur, la Corse, que le Morbihan, premier département touristique breton et cinquième en France, est en concurrence.
À Brest, le nain de jardin a son festival ! - on aura tout vu
Un festival dédié aux nains de jardin, ces statuettes à la bonne bouille et aux couleurs criardes, il fallait y penser ! Créé« pour promouvoir la biodiversité au jardin » , l’événement aussi kitsch que sympathique s’est tenu ce week-end à Brest. Un ancien lavoir servait de décor aux péripéties de 700 petits barbus, certains habitant le village de Plouénain, d’autres jouant au Paris Nain-Gernain… Du grand Nainportequoi !
Main Verte. Vélorution pour marquer la lutte
Depuis la commémoration marquante des 40 ans de la Main Verte, l'an dernier, Stop nucléaire 56 - Trawalc'h a pris l'engagement de saluer, chaque année, la lutte victorieuse de 1975 contre le projet d'EDF et de l'État Français de construire une centrale à Kerouriec. Et rappeler que l'action du Crin avait été dirigée, à l'époque, contre cette centrale d'Erdeven, mais aussi « contre tous les projets, ici ou ailleurs ».
Film et débat
Dimanche, Stop nucléaire 56 - Trawalc'h a axé sa commémoration sur le nucléaire militaire. « À l'époque, le Crin s'était concentré sur le civil, mais les deux sont indissociables et mettent en péril l'humanité toute entière. Beaucoup de gens d'ici, marins d'État, ont connu les essais nucléaires dans le Pacifique. Les retombées radioactives sont toujours présentes », expliquait Alain Rivat, porte-parole, dimanche, devant la Main Verte, lors de la vélorution. En prélude, Alain Rivat a rendu hommage à Gérard Bisson, président du cinéma d'Étel, décédé l'été dernier : « Nous avions oeuvré ensemble pour les 40 ans, et c'est lui qui avait été l'initiateur de la vélorution ». Après un pique-nique, la commémoration s'est poursuivie au cinéma avec le documentaire « Bons baisers de Moruroa », suivi d'un débat avec Gilbert Nicolas qui, en 1973, s'était rendu à Moruroa pour contester les essais nucléaires, et Fanch Hénaff, de l'Université européenne de la Paix.